c`est pAs fAcile, et pourtAnt

Transcription

c`est pAs fAcile, et pourtAnt
Edito
c’est pas facile,
et pourtant...
C
’est pas facile de
remplacer Dominique,
et pourtant, il faut bien
relever le challenge, car la
CFDT, c’est aller de l’avant, c’est
oser, c’est s’engager, et puis,
une de nos forces, c’est notre
fonctionnement collectif.
C’est pas facile de parler
des femmes quand on est
un homme, qu’on ne vit pas
au quotidien le machisme, la
suspicion sur ses compétences,
les différences culturelles,
l’image parfois dégradée de la
femme, et pourtant si on en
parle et surtout si on agit, en
s’engageant sur des mesures
que les détracteurs appellent
discriminations positives,
en donnant aux femmes la
place qui leur revient, alors on
avancera, la mixité ne restera
pas un idéal de papier et la
parité la quête ultime à jamais
inaccessible aux mortels
que nous sommes, l’égalité
professionnelle ne sera plus un
empilement de lois mais une
réalité.
C’est pas facile de parler aux
jeunes et des jeunes, quand
on se sent encore jeune mais
qu’on ne l’est quand même
déjà plus, et pourtant, si on
fait l’effort d’aller chercher des
jeunes salariés pour en faire des
adhérents, des jeunes adhérents
pour en faire des militants,
la CFDT restera une grande
force ancrée dans la société et
porteuse d’avenir
C’est pas facile de représenter
les diversités, quand on n’a
pas vécu la discrimination,
le racisme du quotidien,
les regards méprisant, les
accusations au faciès,
et pourtant, ces personnes
étrangères ou d’origine
étrangère sont des citoyens,
des salariés, et nous avons le
devoir de nous en occuper, de
les représenter, et donc d’aller
les chercher, d’en faire des
militants, pour que notre CFDT,
à l’image de la société, soit
riche de sa pluralité.
C’est pas facile de porter
les revendications CFDT, de
prendre des coups, alors que
d’autres sont confortablement
installés dans des postures de
refus, et pourtant, si on les
défend, si on propose, si on
tient compte de la complexité
de la réalité, bien loin des
discours simplistes, alors on
combat réellement l’injustice,
les inégalités, le repli sur soi, on
apporte du concret aux salariés,
La Cfdt sera présente au salon des Comités
d’entreprise à Metz, les 8 et 9 avril 2014
et nous avancerons vers la
société que nous voulons pour
nous, pour nos enfants.
C’est pas facile de résister aux
sirènes des discours populistes
qui prétendent nous sauver
tous, et pourtant, si on se laisse
tenter par ceux qui les portent,
non seulement nous ne serons
sauvés de rien, mais des boucs
émissaires paieront le prix fort,
la société deviendra une société
liberticide et haineuse, alors
combattons les, sur le terrain,
au quotidien
C’est pas facile de lutter contre
les idées reçues, nos idées
reçues, et pourtant, il suffit
de s’informer pour constater
que nombre d’entre elles sont
fausses et font le lit des partis
nauséabonds, alors combattons
les également, sur le terrain, au
quotidien
Non vraiment, c’est pas facile,
et pourtant on va continuer à
se battre pour plus de justice,
d’égalité, de solidarité, et
peut‑être même que j’arriverai,
non pas à remplacer Dominique,
mais à suivre ses pas !!
Didier Junker,
Secrétaire Général
[email protected]
Sommaire
l a
Edito
l Accord salarial en
contrepartie des dimanches
travaillés B
l Pacte Lorraine
l Accueil
www.lorraine.cfdt.fr
n°39 l janvier/février
2014
A infO mOselle
n° 39
l
La Cfdt Moselle recherche quelques militants de CE pour tenir une
permanence par demi-journée ([email protected])
Supplément PRESENCE CFDT n°206 janvier/février 2014
l UD Moselle C
C
Angela Durival, militante
des Services 57/88 D
Travail le dimanche
L’accord salarial trouvé en Alsace en contrepartie des Dimanches travaillés
est un accord majoritaire à 68.92 %.
Les organisations patronales Alsacienne et la plupart des organisations syndicales ont signé
lundi 6 janvier un accord salarial sur le travail des employés du commerce le Dimanche.
D
ans cet accord, signé
sous les auspices de
la Direccte Alsace à
Strasbourg, les organisations
signataires assurent aux
employés une rémunération
« au moins égale à 150 % du
taux horaire de base ».
En outre, le texte accorde
aux employés un temps de
repos supplémentaire payé,
équivalent au temps travaillé
le dimanche.
Cet accord précise que pour
les « dimanches de l’avent »,
la « rémunération applicable
est au moins de 200 % du
taux horaire de base ».
En Alsace, l’accord (ci-contre)
a été signé par le Medef,
l’UPA et la CGPME pour les
organisations patronales et
par la CFDT, la CGT, la CFTC
et FO pour les syndicats de
salariés. La CFE-CGC n’a pas
signé l’accord.
En Moselle, Seule la CFDT et
la CFTC ont signé l'accord.
Cet accord ne change rien
aux horaires d’ouverture
possibles des magasins
les dimanches qui restent
fixées par des arrêtés
(départementaux et locaux)
qui sont diffèrents en Moselle
et en Alsace. l
[email protected]
Pour approfondir : texte de l'accord
et les chiffres de la reprèsentativité.
Accord collectif territorial (Bas-Rhin, Haut-Rhin ct Moselle) relatif aux contrepartics accordées
aux salarié-e-s dans le cadre des dérogations au repos dominical dans le secteur du commerce
Entre,
• La CGPME
• Le MEDEF
• L'UPA
d'une part, et :
• La CFDT
• La CFE-CGC
• La CFTC
• La CGT
• La CGT-FO
d'autre part,
il est convenu ce qui suit :
Préambule
Les partenaires signataires réaffir‑
ment leur attachement au maintien
du principe du repos dominical et
des jours fériés.
Toutefois, il existe dans le droit lo‑
cal applicable en Alsace et Moselle,
un certain nombre de dérogations
permettant des ouvertures domi‑
nicales et autorisant l'emploi des
salariés.
Ainsi, dans le but de reconnaître la
contrainte du travail dominical, le
présent accord vise à garantir une
compensation au personnel em‑
ployé le dimanche.
Champ d'application
Les dispositions du présent accord
sont applicables dans les départe‑
ments du Bas-Rhin, du Haut-Rhin
et de la Moselle.
Sont concernés par le présent ac‑
cord, l'ensemble des salariés qui
travaillent le dimanche et les jours
fériés dans le cadre des déroga‑
tions à l'interdiction de travailler
prévu par l'article L 3134-2 et
suivants du code du travail, dans
les exploitations commerciales,
les services associés et activités
connexes.
Article 1 - Compensations
En cas de dérogation à l'inter‑
diction d'emploi de salariés les
dimanches et jours fériés et à dé‑
faut de convention ou d'accords
collectifs de travail plus favorables,
le salarié bénéficiera d'une rému‑
nération qui sera au moins égale
à 150 % du taux horaire de base
à laquelle s’ajoute un repos d’une
durée équivalente en temps.
Cette rémunération inclut les ma‑
jorations éventuelles pour heures
supplémentaires, le repos qui cor‑
respond à la récupération du jour
travaillé pourra être pris aussi bien
avant qu'après le dimanche ou le
jour férié travaillé. Il est fixé par ac‑
cord entre le salarié et l'employeur.
Pour les dimanches de l'avent, la
rémunération applicable est au
moins de 200 % du taux horaire de
base, ainsi qu'un repos d'une durée
équivalente en temps.
Article 2 - Durée de la semaine
Selon l'article L 3122-1 du code du
travail, la semaine de travail est
décomptée du lundi 0 heure au di‑
manche 24 heure.
Conformément à Particle L. 3132‑1
du code du travail, il est interdit
Fait à Strasbourg, le 6 Janvier 2014
Les signataires
CGPME Alsace, Pierre MARX, Vice-Président
MEDEF Alsace, Jean-Jacques LEGUAY, Président,
UPA Alsace, Philippe MESSER. Présidenl
CFDT Alsace, Sahine GlES, Secrétaire Générale
CGT Alsace, Jacky WAGNER. Secrétaire Général
CFTC Alsace, Alain KAUFFMANN, Secrétaire Général
Quel est le poids réel de la
reprèsentativite ?
Consultez
toutes les infos
www.cfdt.fr/
Moselle
Alsace
CFDT 47 573,48
CGT
33 014,2
CFTC 32 960,48
FO
25 768,76
Lorraine CFDT
CFTC
Total B infO mOselle n° 39
l
Supplément PRESENCE CFDT n°206 janvier/février 2014
30,89 %
21,44 %
21,40 %
16,73 %
47 513,37 31,76 %
19 486,46 13,40 %
206 316,75 68,92 %
de faire travailler un même salarié
plus de six jours par semaine.
Article 3 - Volontariat
Le travail du dimanche et des jours
fériés se fait sur la base du volonta‑
riat. Le salarié peut à tout moment
exprimer son refus.
Article 4 - Repos hebdomadaire
Afin de préserver au mieux la vie
familiale et sociale. le repos heb‑
domadaire est donné après accord
entre le salarié et l’employeur, à
l'exception des jours de fermeture
des établissements.
Article 5 - Frais de déplacement
Les frais de déplacement ou de
stationnement
supplémentaires
payés par les salariés lors des di‑
manches et/ou jours fériés tra‑
vaillés sont pris en charge par
l'employeur, sur justificatifs.
Article 6 - Suivi et interprétation
Une commission de suivi ct d’ïnter‑
prétation, composée des organisa‑
tions signataires, avec la participa‑
tion de l'admini stration du travail,
est mise en place et se réunit un an
après la signature de l'accord, puis
sur demande de l'une des organi‑
sations signataires.
Article 7 - Durée de l'accord
Le présent accord est conclu pour
une durée indéterminée.
Article 8 - Modalités d'application
Les parties signataires demandent
l'extension du présent accord au
ministère chargé du travai l.
CFDT Moselle, Dominique MARCHAL Secrétaire Générale
CFTC Moselle, Pascal DAHLem, Président
PACTE LORRAINE
AXE 3 – ACTE 1
L
e Gouvernement propose
à la région Lorraine un
Pacte pour la période
2014-2016 afin de valoriser
ses potentiels, qu’ils soient
académiques, entrepreneuriaux
ou territoriaux. Le Pacte
Lorraine engage l’accélération
du développement économique
des territoires. Il invite les
lorrains, par la formation et
l'esprit d'entreprise, à construire
dans l’unité, l’engagement
et en responsabilité, son
avenir économique autour
des potentiels de la région.
Le Pacte a pour ambition de
faire de la Lorraine une région
modèle. Les partenaires sociaux
sont étroitement associés, et
la CFDT s’implique fortement
dans celui-ci, afin de porter des
projets apportant des réponses
concrètes aux salariés, qui
permettront de sortir par le haut
de la crise.
Les axes 1 (faire de la Lorraine le
cœur d’une vallée européenne
des matériaux et de l’énergie)
et 2 (dynamiser les filières
d’excellence et d’avenir) ont un
suivi totalement régional.
Concernant l’axe 3 «
promouvoir les démarches
innovantes d’attractivité
et d’aménagement des
territoires », des comités
de pré-programmation
départementaux se réunissent
pour étudier les dossiers
et émettre un avis, avant
le passage au comité
d’engagement Etat-Région.
En Moselle, il s’est réuni le
4 décembre 2013 et 3 projets
ont été retenus.
1
Une unité de confection de
sacs à déchets pour les besoins
du SYDEME (Syndicat mixte
de transport et de traitement
des déchets ménagers de
Moselle-Est) dont le siège est à
Forbach.
Ce projet s’inscrit dans l’action
14 « Construire des territoires
pilotes de valorisation des
ressources » et la fiche action
14.2 « Positionner la Lorraine en
territoire pilote pour la transition
énergétique ». Cette unité sera
porteuse d’innovations sur
les sacs biométhanisables, la
régénération des plastiques,
et l’utilisation des matières
recyclées. Un des objectifs
est de faire bénéficier du
retour d’expérience à d’autres
territoires, dans une logique
de reproductibilité. Cette unité
mobilise le pacte à hauteur de
2,2 M€.
A compter du 17 mars 2014, les syndicats
Banques, Interco, S3C, Services, Transports
et l’UD se relaieront pour assurer une
permanence.
ACCUEIL
MOSELLE
La CFDT accueille les
salariés,
demandeurs d’emplois,
retraités
chaque lundi
sans rendez‑vous
de 17 h à 19 h
2
Un autre projet lié au SYDEME
concerne la création d’un
centre de ressources combiné
au bâtiment administratif, qui
mobilise le Pacte à hauteur de
810 000 €.
lieu
CFDT Moselle
METZ
2 rue du Général de Lardemelle
03 87 16 97 70
[email protected]
3
Le développement touristique
autour des jardins de SaintLouis-lès-Bitche, piloté par
l’Association Saint-Louis Cristal
et Lumières en Pays de Bitche.
Ce projet s’inscrit dans
l’action 15 « Affirmer la vocation
culturelle et touristique de la
Lorraine » et la fiche action 15.1
« Promouvoir les lieux de
culture et de mémoire ». Fruit
d’une concertation étroite
avec les instances locales,
notamment le Parc Naturel
Régional des Vosges du Nord,
les aménagements écologiques
et pédagogiques des jardins de
Saint Louis ont pour objectif
de réintégrer les jardins de la
Cristallerie dans la réflexion
globale sur la requalification du
site de la Manufacture Royale et
de la commune de Saint-Louislès-Bitche. Ce projet mobilise le
pacte à hauteur de 346 000 €.
www.lorraine.cfdt.fr
La distribution de 10000 flyers
(ci-dessus) est prévue sur le centre de Metz (syndicat
des services) et les villes avoisinantes (autres syndicats).
La CFDT recherche de nouveaux
accueillants
pour les sites de Forbach, Metz, Sarreguemines, Thionville
Une nouvelle formation à l’accueil sera programmée
sur deux jours au second semestre 2014. Pas besoin
d’être expert ; les militant-e-s intéressé‑e-s sont
invité‑e‑s à se faire connaitre par mail à [email protected]
N’hésitez
pas à contacter
la CFDT Moselle
pour plus de
renseignements
[email protected]
[email protected]
infO mOselle n° 39
l Supplément PRESENCE CFDT n°206 janvier février 2014
C
Portrait de militante…
Angéla durival,
38 ans, Militante
du syndicat des
Services 57/88
Tu peux nous parler de ton travail ?
Je suis hôtesse de caisse dans un
hypermarché Leclerc, depuis 2001. Nos
conditions de travail sont bonnes, avec
un directeur qui cherche à avoir un bon
dialogue social, et un PDG qui siège au
conseil des prud’hommes et qui donc veut
donner une vision positive de son magasin.
L’ambiance avec les collègues est très
bonne, et nous sommes solidaires, malgré
quelques difficultés avec certains managers
de rayons.
Si nous avons eu par le passé des situations
de harcèlement moral, aujourd’hui le climat
est plus serein, on aborde les problèmes.
Et avant...C’est quoi ton parcours ?
J’ai suivi un cursus scolaire dans la
filière médico-sociale (BEP sanitaire et
social et filière sciences médico-sociales
jusqu’au bac). A l’issue, je me suis occupée
de mes enfants. Quand j’ai recherché un
emploi, j’ai prospecté large et trouvé un
premier emploi au centre Leclerc avant de
devenir hôtesse de caisse.
Et la CFDT, tu y es venu comment ?
Lorsque j’ai commencé à travailler, j’ai
adhéré à la CGT. Et puis, en 2006, j’ai été
victime de harcèlement moral et j’ai été en
désaccord avec la CGT pour régler cette
situation conflictuelle. Le dialogue n’étant
pas possible avec eux, j’ai donc quitté cette
organisation syndicale et j’ai contacté la
CFDT, en la personne de Rémy Langer
du syndicat des services. J’ai trouvé une
écoute, du dialogue, et j’ai donc adhéré.
A ma reprise de travail, le syndicat m’a
proposé de devenir déléguée syndicale et
j’ai accepté.
D infO mOselle n° 39
l
Quelles sont tes responsabilités
syndicales, dans ton entreprise, dans ton
syndicat ?
Je suis déléguée syndicale depuis
décembre 2006 et encore aujourd’hui.
A l’époque, il existait une Délégation
Unique du Personnel dans l’hypermarché,
ce qui n’était pas réglementaire puisque
nous étions plus de 200 salariés. Nous
avons donc obtenu la suppression de cette
DUP et l’organisation d’élections en 2007.
La CFDT a été majoritaire en 2007 et
l’est toujours aujourd’hui, avec une
représentativité de 74 % aux élections de
2013. Candidate aux élections DP et CE, je
suis élue depuis 2007 dans ces 2 mandats.
Je suis également élue au conseil de mon
syndicat services 57/88 (instance politique
et décisionnelle).
En tant que déléguée, et même au-delà,
je peux compter en permanence sur RIRI
(NdlR : lire Richard), qui est pour moi un
mentor, un soutien sans faille, qui a été et
est toujours là quand j’en ai besoin. Sans
lui, j’aurais « craqué » au début de mon
mandat et je ne sais pas si j’aurais continué.
Tu dis quoi à un-e collègue pour qu’il-elle
adhère à la CFDT ?
La CFDT est un syndicat qui écoute,
qui dialogue, qui réfléchit avant de parler.
C’est un syndicat sérieux. On est franc, on
sait conseiller, on a une approche humaine
et pas que réglementaire.
Je dirai aussi qu’adhérer, ce n’est pas très
cher, c’est déductible des impôts, et c’est
de toute façon moins cher qu’un avocat !
Et aussi…
J’éprouve une grande satisfaction
à aider les gens, à leur permettre de se
relever, de rebondir. Ça dépasse peut-être
parfois le cadre purement syndical mais
c’est moi.
Pour être syndicaliste, il faut être intègre et
rester soi-même. l
L’interpro ?
Qu’est-ce que je connais de
l’interpro ?
La première personne qui me vient
en tête est Anne-Marie Botkowitz,
ancienne Secrétaire générale du
syndicat Interco 57, parce que je l’ai
rencontrée à l’UL de Thionville et que
je la vois de temps en temps à mon
boulot.
L’interpro, pour moi, c’est l’UL de
Thionville. Les autres structures,
instances, responsables, ça reste
vague.
M’investir dans l’UL, outre le fait que
ça répond à un besoin primordial
de développement pour l’interpro
local, représente également un
besoin personnel pour élargir mon
champ de compétences syndicales,
mes connaissances juridiques, pour
m’ouvrir sur le monde extérieur, être
dans le concret et sur le terrain.
En m’investissant dans l’UL, je soulage
un peu les retraités qui sont les piliers
de notre structure, et je sais que je
peux m’appuyer sur eux, notamment
Henry Martin et Jean‑Michel
Savignard, pour progresser
syndicalement.
Je suis actuellement trésorière
adjointe de l’UL de Thionville.
L’interpro, c’est aussi pour moi des
mandats dans lesquels j’ai envie de
m’investir, comme celui de conseiller
du salarié, mais surtout comme celui
de conseiller prud’homal.
Concilier vie personnelle,
professionnelle et syndicale ?
Aujourd’hui, je gère mieux que par le passé, surtout parce que
les enfants sont grands et qu’ils comprennent. J’ai eu le droit
à « tu sais mieux écouter les autres que ta famille » et ça fait
réfléchir. J’ai déteint sur mes enfants et j’en suis fière.
Il faut aussi savoir lever le pied de temps en temps pour
l’équilibre.
Supplément PRESENCE CFDT n°206 Janvier/février 2014
Consultez
toutes les infos
www.cfdt.fr/
Moselle