les nouveaux principes de l`urbanisme
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les nouveaux principes de l`urbanisme
FURIC LES NOUVEAUX PRINCIPES DE L’URBANISME FRANÇOIS ASCHER L’introduction : Les nouveaux principes de l’urbanisme a été écrie par François Ascher, qui est un urbaniste diplômé en sciences économiques, docteur en études urbaines et en sciences humaines. Par cet ouvrage l’auteur analyse les fondements et définit les principes de l’urbanisme. Il repense donc les catégories qui étaient au cœur de la conception des villes, les actualise et en propose de nouvelles. Le développement : Les formes que prennent les villes et les risques qu’elles engendrent (socialement et environnement) donnent lieu à des changements importants dans la conception, production, et gestion de celle-ci. Il y a donc la naissance d’un nouvel urbanisme. Cet ouvrage a pour objectif de dévoiler les défis majeurs que doit relever le nouvel urbanisme. L’auteur définit tout d’abord, la ville comme « un regroupement de population ne produisant pas elle-même leur moyen de subsistance alimentaire », elle nait donc d’une division (technique, social, spatial de production) et d’échange entre les producteurs de biens manufacturés et symbolique, de subsistance puis le pouvoir et la production. La croissance des villes s’explique par trois corrélations étroites qui rythment celle-ci : le transport et le stockage des biens (B), des informations (I), et des personnes (P). Ce système de mobilité appelé système BIP est au cœur de la dynamique urbaine. Les villes suivent un processus de modernisation qui résulte de trois dynamiques : l’individualisation (c’est une représentation de monde à partir de l’individu), la rationalisation (impulsion aux actions humaines et aux lois naturelles ce qui était autrefois attribuer aux Dieux), la différenciation sociale (processus de diversification des fonctions des groupes et des individus au sein d’une société). Ces trois dynamiques s’alimentent réciproquement et produisissent des sociétés de plus en plus différenciée. Cette combinaison enclenche le processus de modernisation qui se distingue en trois phases. La première phase de modernité se détermine par l’émancipation entre la politique et la religion ainsi que par le développement des sciences et du capitalisme marchand puis manufacturier (haute modernisation). La seconde phase est celle de la révolution industrielle qui voit la production de biens et de services basculée sous la dépendance d’une logique capitaliste. La troisième phase se définie par trois élément, tout d’abord la montée de l’individualisme du à une multiplicité des choix offert à l’individu, de son autonomie croissante (transport…). Mais également une montée des risques avec le processus de modernisation (parce que les dangers et la connaissance que l’on peut avoir augmentent).Puis l’émergence de la société « hypertexte », les liens sociaux ont évolué passant par de liens forts, sans appareil étatique a des liens de diversifiés, multiplié et spécialisé (moyen de communication multiple : internet) La structure sociale est donc un mécanisme en réseau. On constate également une multiplicité des appartenances sociales des individus. En effet, ces derniers s’inscrivent et se conduisent à travers des groupes sociaux distincts. Enfin, les changements économiques. En effet, la société passe par un capitalisme industriel à un capitalisme cognitive (fondé sur la production, l’appropriation, la vente et usage des LES NOUVEAUX PRINCIPES DE L’URBANISME 2008-2009 Culture Gnérale FURIC connaissances, d’information…) C’est ainsi une société de communication qui se met en place avec une économiste de la connaissance et de l’information (net-économie) qui mobilise sous des formes diverses les progrès des sciences et des techniques. Elle est également plus individualise. De plus c’est une économie plus urbaine avec l’importance des transports rapides et de la télécommunication par les entreprises contribuant à restructurer les villes te les territoires. A travers ce capitalisme cognitif, les processus de croissance et de crise sont accéléré et connaitra donc les dysfonctionnements du capitalisme basés sur les capitaux financiers. L’urbanisme a été touché par plusieurs révolutions. La première révolution (ou haute modernité) a engendré une véritable révolution urbaines (les rues s’élargissent et se différencient fonctionnellement et socialement, les villes s’étendent, le faubourg proliférés…) et la ville a une ambition de définir l’avenir maitrise le futur. La deuxième révolution, quant à elle, a commencé avec la révolution agricole (qui a provoqué une extraordinaire poussée démographique dans les villes et donc une paupérisation. C’est dans contexte que se déclinent les principes mis en œuvre par l’industrie notamment la spécialisation (Taylor). De plus, la mobilités des B, I et P prennent une place grandissante ; ainsi que la mobilisation scientifique et technique pour accroitre la système B, I et P. Les urbanismes avaient de préoccupations d’adaptée les ville à la société industrielle La troisième révolution urbaine et moderne est caractérisée par cinq évolutions majeures : la métropolisation, la transformation des systèmes urbaines de mobilités, la formation d’espaces temps individuel, la redéfinition de relation et intérêt individuel collectif généraux et de nouveau rapport aux risques. Ainsi, tout d’abord, la métropolisation est la poursuite de la concentration des richesses humaines et matérielle dans les agglomérations les plus importantes. Puis, la transformation du système des mobilités urbaines. En effet, certains moyens de télécommunication contribue à cette transformation (les consommateurs utilisent internet pour certaines « courses » et donc ne se déplace plus. Ce seront les entreprises de livraisons qui le font. En outre, d’une recomposition sociale des villes s’observe sur deux angles : l’individualisation de l’espace temps par la réorganisation du temps (exemple heure d’ouverture des commerces plus nombreuses) et des espaces se basent sur la notion clé de flexibilité et du nouveau type de type de services publique inadapté de leur équipement et de leur prestations de leur équipements et de leurs prestations au regard de la diversification des besoins sociaux. De plus, une redéfinition des relations et intérêt individuel s’observe. Cette troisième révolution urbaine a engendré des mutations profondes dans les modes conceptions, de réalisations et de gestion des villes. Dix principes d’un nouvel urbanisme en ressortent : élaborer et gérer des projets dans un contexte incertain, privilégier les objectifs par rapport au moyen, intégrer de nouveaux modèles de performances, une nécessité d’adapter les villes à la diversité des besoins, concevoir les lieux en fonctions des nouvelles pratiques sociales, agir dans une société fortement différenciée, requalifier les mission des pouvoirs publics, répondre à la variété des goûts et des demandes, promouvoir une qualité urbaine nouvelle, et adapter la démocratie à la troisième révolution urbaine. En conclusion, le néo-urbanisme à huit qualificatifs : un urbanisme de dispositifs d’élaboration de plan, réflexif, précautionneux, concourant (multiplicité des acteurs), réactif et flexible, multivarié, ouvert (design) et multisensoriel. La critique : Ce livre permet d’avoir une nouvelle vision de l’urbanisme, en effet, cette discipline a beaucoup évolué à travers le temps. En effet, la révolution industrielle a provoqué de nombreux changement dans les villes, notamment au niveau des réseaux de transports et de communication. L’auteur traduit donc le néo-urbanisme ainsi que ses signes dans le cadre de l’aménagement du territoire. LES NOUVEAUX PRINCIPES DE L’URBANISME 2008-2009 Culture Gnérale