La Maintenance Corrective
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La Maintenance Corrective
La Maintenance Corrective 1. Une défaillance La défaillance est définie par la norme (NF X 60-319) comme une altération ou une cessation du fonctionnement d’un équipement pour accomplir la fonction qu’il doit remplir. La défaillance peut être complète ou partielle. 2. Opérations de maintenance corrective (3 étapes) La maintenance corrective permet de remettre un équipement en fonctionnement. Il peut être provisoire et sera suivi d’une réparation. L’intervention doit être rapide et localisée pour ne pas trop perturber la production. Elle peut s’effectuer sous tension ou hors tension (nécessite une consignation). 1 Le diagnostic La connaissance du matériel et du fonctionnement de l’équipement permet de repérer les raisons du dysfonctionnement rapidement. La réparation 2 3 La réparation est la remise en état d’un équipement de façon définitive. La réparation peut être effectuée suite à un dépannage. Particularités de la réparation : La réparation peut être réalisée immédiatement après le dépannage ou lors d’une visite de maintenance préventive conditionnelle ou systématique. . Les essais Les essais doivent permettre de remettre en service en toute sécurité le système. Pour ceci il sera procédé à des tests hors tension (continuité, isolement) et des tests sous tension circuits par circuits (tout les appareils de sectionnement ouvert lors de la mise sous tension. 1/4 3. Diagnostic en maintenance corrective Le diagnostic permet d’identifier et d’émettre des hypothèses sur l’origine d’une défaillance d’un équipement. Le diagnostic suit une procédure partant de la constations de la défaillance à la remise en état du système. • Constatations : On détermine la défaillance du système. • Hypothèses En fonction des constations, on émet plusieurs hypothèses sur l’origine de la panne ; on classe ces hypothèses en fonction de la probabilité. • Vérifications On effectue un test permettant de contrôler l’hypothèse. → le test s’avère vérifié on intervient pour remédier à la défaillance puis on effectue un essai de fonctionnement de l’équipement. → Le test s’avère négatif, on prend l’hypothèse suivante et ainsi de suite. Les hypothèses Elles sont classées dans un ordre logique de probabilités. On les répertorie dans un tableau et on précise le type de test que l’on effectue pour la contrôler et les précautions à appliquer. On peut utiliser le graphique causes effet pour les répertorier. 2/4 4. Graphique causes / effets Ce graphique permet de répertorier les causes possibles d’une défaillance et la conséquence sur l’équipement. Exemple : Un volet roulant est commandé par deux contacteurs, un commutateur 3 positions et des fin de courses. 3/4 5. Causes de pannes possibles Pour toutes pannes ont peut avoir différents défauts et causes possibles. 6. Précautions lors des contrôles et de la remise en fonctionnement • • • Il faut différencier les appareils de mesures : Le contrôleur universel (multimètre) permet d’effectuer dans énormément des cas les mesures et contrôles nécessaires aux dépannages. Le contrôleur d’installations permet de mesurer les continuités des conducteurs de protection (PE) et l’isolement de l’installation. Les interventions sur un équipement, hors tension ou sous tension, doivent s’effectuer selon les règles de sécurité de l’habilitation (consignation, VAT…). Avant toutes interventions sur un système, le technicien doit se munir de ses EPI et les utiliser si nécessaire. • Les essais après un dépannage peuvent présenter des dangers en cas d’erreur de diagnostic. • La remise en service après une intervention de maintenance (mesures, contrôles) se fait sur la partie de l’équipement concernée en respectant les directives de mise en service. 7. Le compte rendu Le compte de dépannage est rédigé sur un document de compte rendu fiche de dépannage. Il enrichit l’historique de l’équipement afin de prévoir la maintenance préventive. L’Autorisation d’intervention : L’autorisation d’intervention indique le lieu, le type d’intervention, la date, l’heure, le nombre et la qualification des intervenants. Elle permet de définir les différents acteurs et leur sresponsabilités, voir la CONSİGNATİON. 4/4