17 on prend le bateau qui a 1H30 de retard direction Tanger. De là

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17 on prend le bateau qui a 1H30 de retard direction Tanger. De là
17 on prend le bateau qui a 1H30 de retard direction Tanger. De là on prend l'autoroute et nous
cherchons comment échanger nos euros en dirham pour payer les péages. Sur l'autoroute drole
de découverte, les habitants traversent et se baladent alors que nous roulons normalement à
120 km/H. Il fallait redoubler de prudence. Le paysage est très verdoyant en sortant du bateau et
montagneux. Tout au long de l'autoroute nous avons été aussi surpris de voir autant de policiers
surveiller les autoroutes et nous diriger, beaucoup plus surveillées qu'en France et en Espagne.
Nous avons découvert aussi durant les ravitaillement la mentalité des gens de la population
locale notamment avec les pourboires ou la négociations pas évident pour nous de devoir jouer
sur les prix comme ça.
Durant cette route nous avons grimpé la montagne avec notre petite 4L, il faisait aux alentours
de 5 à 0 degrès. Après de nombreuses routes sinueuses et dangereuses car pas de barrières de
sécurité dans les montagnes et les conducteurs locaux roulant très vite et les animaux lachés sur
les routes, nous sommes arrivés au bivouac de Boulajoul. Premier bivouac on installe la tente, on
remplit le jerican, on va manger et hop au lit. La nuit fut glaciale malgrè les 3 pulls, 2 pantalons
et 2 duvets, nous avons retrouvé du gel dur la tente, réveil donc très difficile. Nous rangeons tout
dans le noir et le froid, pas de douche pour ce matin donc les lingettes sont de la partie, puis on
se met en route direction Merzouga où on nous a promis un beau soleil et plus de chaleur (on
attend avec impatience de se réchauffer).
A la fin de cette journée de route (le 18) nous entamons les premières pistes tant attendues.
Attention aux secousses, bac à sable et trous. Nous n'avons pas été ensablé mais nous avons
aidé d'autres équipages qui n'ont pas aussi bien passé. Première danse du chameau (qui consiste
à secouer la voiture pour sortir) la 4L Trophy commence réellement, premières rencontres,
entraides, ridolades tout cela sous le soleil (enfin !!!!). Nous avons aussi vu que les locaux
voyaient en nous un business car lorsque nous sommes ensablés ils arrivent avec leur 4/4 pour
nous aider en contre parti de l'argent (un peu dérangeant car nous devons surveillé les
voitures...Nous sommes souvent solicités par les enfants qui réclament). Nous arrivons au
bivouac de Merzouga, malheureusement sous une tempete de vent pas évident pour monter la
tente. Nous découvrons le sable qui a envahi la voiture et toutes les affaires. Le bivouac est
installé pour trois nuits il y a les douches sur celui ci, nous en profitons des la première soirée
douche très très fraiche dans de petites tente sur des palettes mais tellement attendues !!!!
N'oublions pas que lors de notre arrivée au bivouac nous avons fait la remise des fournitures
scolaires et sportives (de la mairie de Wasquehal) et une petite cérémonie pour nous dire que
grace au 4L Trophy cette année 4 écoles seront ouvertes pour les enfants du désert.
Le 19 après une nuit très agréable en température on se lève sous le soleil et c'est parti pour la
première boucle sur piste (92 km de sable, oued, trous, montées....)vers 8H, au bout de 30km
première difficulté un embourbement général de 4L dans un oued qui nous a fait perdre 3H.
Nous aussi on s'est ensablé mais au bout de deux couts ça passe (faut dire que nous sommes de
bons pilotes) nous allons aider les autres et nous finissons la boucle diffilement car nous nous
sommes perdus nous avons loupé le cap (se diriger à la boussole c'est pas facile mais on s'y fait si
on veut pas dormir seul dans le désert au milieu de rien). nous rejoingnons le bivouac vers
17h30 toujours aussi chargé de sable.
Le 20 c'est parti pour la boucle 2 de 112 Km parti vers 8H arrivé vers 12H30 elle a été très facile
par rapport à la précédente ou peut être que nous devenons meilleur avec l'utilisation de la
boussole. de ce fait de retour très tot au bivouac nous profitons pour grimper les dunes qui se
trouvent à cote du bivouac. c'était haut très haut mais cela en valait la peine en vue de la beauté
du paysage qui nous attendait en haut. (
Nous sommes aussi passé au controle mécanique pour vérifier les longerons pour l'étape
marathon du lendemain. Tout est OK nous pouvons y participer.
Le 21 en piste pour l'étape marathon vers 9H nous roulons, nous passons les petits pièges puis
déjeunons puis début du gros gros gros PB pour notre petite 4L. en effet rien nous n'avons rien
eu jusqu'à présent et bien voila ça arrive. Après avoir déjeuné nous repartons vers 13h30 en
piste puis là nous entendons la voitures se mettre à BOUILLIR, nous nous arretons on voit le
liquide de refroidissement gicler, le voyant rouge s'allume début de la grosse galère. On décide
de laisser refroidir le moteur pendant 45min pensant que c'était une surchauffe due aux fortes
températures du désert. On se remet en route 200 metres plus tard c'est la même chose, un
équipage s'arrete et nous dit qu'il faut renforcer les ventilateurs, il nous le fait car nous n'y
connaissons rien en mécanique, nous repartons 200 m plus tard encore et toujours la même
chose. Un autre équipage nous annonce le calorsta a enlever on l'enleve 200m plus tard encore
et toujours et toujours la même chose de là un autre équipage nous dit c'est le joint de culasse
alors il n'y a plus rien à faire, il attendre l'asistance. Cependant cette dernière équipée de 12
voitures était occupée avec 500 équipages avant nous. Nous sommes seuls sur un plateau en
plein soleil ne pouvant rien faire. Après une attente de 4h30 il fait noir, nous sommes toujours
seul dans ce désert la panique m'envahi quand même (Anne). Et là par chance un ensemble de 3
voiture lilloises s'arretent voyant nos warning et le triange dan le noir. Un des gars ouvre le capot
et nous annonce que c'est simplement la courroie qui a lachée mais qui était resté posée donc
on ne voyait pas la panne. Il nous la change mais faisant noir on ne pouvait plus rouler (consigne
de l'orga). On attend ensemble la voiture ballet. Nous terminons les pistes dans le noir en se
suivant on termine la piste vers 00H00. On improvise un bivouac. Au réveil suite de l'étape
marathon, on roule et 20km après nous entendons la courroie grincer nous nous inquiétons car
elle l'avait fait avant de nous lacher nous nous arretons à un controle sécurité implanté sur la
piste pour demander conseil, nous la reserrons et nous repartons nous n'avons plus eu de
problème après par rapport à la mécanique. Après avoir discuté avec différent équipages nous
avons pu contaster que nous avons quasi pas eu de panne contrairement à certains où la voiture
entière a été refaite. (voiture bien préparée trajet assuré!!! enfin presque!!).
Nous avons les
pistes définitivement à Zagora. De là nous sommes partis pour 370 km de route pour rejoindre
Marrakech. Sur cette route nous avons passéd e nuit le col du Tichka (col le plus meutrié
d'Afrique), la route était très sinueuse nous avons mis 2h a le passer et nous avons bien eu peur
(à ne pas faire de nuit!!!). 21h arrivés à notre hotel 5 étoiles, nous avons bien profiter durant
deux jours de la douche et ses bienfaits et un peu de visite aussi. Du samedi soir nous avons eu
la soirée de cloture et la remise des récompenses aux 3 premiers.
Le dimanche 24 départ vers Tanger où le bateau était prévu à 16H mais il a eu 3H de retard, nous
avons débarqué à Algeciras à 00h00, de ce fait nous avons perdu du temps sur notre agenda de
retour. Nous avons décidé de rouler jusque Jeres afin de rejoindre un hotel dans nos prix et
parking surveillé.
Le 25 parti vers 10h sur autoroute jusque Valladolid, durant la route nous avons vu les
températures redescendre "c'est pas encore le Nord!!!".
Le 26 parti vers 9h sur autoroute jusque Montauban, à la frontière France-Espagne nous avons
redécouvert les joies d'une bonne tempete de neige et des températures toujours de plus en
plus basses.
Le 28 arrivés prévu à Wasquehal avec notre petite 4L qui en aura fait du chemin et nous aura
permis de découvrir des paysages magnifiques et participer au Raid qui aura était une énorme
expérience pour nous. On conseille donc à tous les jeunes étudiants s'ils en n'ont la possibilité
d'y participer car c'est ENORME !!!!!
Un énorme MERCI à nos famille et amis et biensur à la Ville de Wasquehal qui sans elle nous
n'aurions pas eu cette chance. Vous nous avez permis de concrétiser un projet qui nous tenait à
coeur depuis 2ans.
Merci, Merci, Merci.
Anne et Valentin

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