Promouvoir l`intégration au lieu de créer un tigre de papier

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Promouvoir l`intégration au lieu de créer un tigre de papier
Conférence de presse de l’UDC du canton de Berne du 18 avril 2013
Communiqué
Promouvoir l’intégration au lieu de créer un tigre de papier
Après avoir essayé en vain de modifier au Grand Conseil la première loi cantonale sur
l’intégration, l’UDC du canton de Berne a dû la rejeter. Mais elle lance maintenant une
collecte de signatures pour un projet populaire sur l’intégration. Avec cette amélioration
des bases légales, l’intégration pourrait être exigée. Et on renoncerait aussi à une
extension de la bureaucratie et de la production d’un tigre de papier dispendieux au
détriment du contribuable.
L’UDC du canton de Berne s’était déjà montrée sceptique envers le nouveau projet de loi lors de
la phase de consultation. Il s’agissait dès le début d’un projet d’incitation basé sur des principes
erronés : combattre les symptômes et non pas résoudre les problèmes. La Direction de la santé
publique et de la prévoyance sociale qui est en charge du dossier Intégration est d’avis que les
immigrés ont un droit de séjour et que l’Etat doit leur rendre ce séjour le plus agréable possible.
La législation fédérale sur l’intégration est actuellement en révision. Pourtant le canton de Berne
a élaboré – en obéissant par avance – son propre projet sur l’intégration avec pour but de
garantir une offre de consultation pour les immigrés qui recouvrirait tout le canton et l’a justifié
comme suit : ce projet de loi s’avère nécessaire pour recevoir les fonds promis. Toutefois, on ne
mentionne pas que de son côté, le canton doit investir de l’argent qu’il n’a pas.
En premier lieu, les conventions sur l’intégration ont pour but de contraindre les immigrés à
s’intégrer. Mais les instruments d’application font encore défaut à l’heure actuelle. Différents
essais l’ont montré : personne n’a encore été expulsée par manque de motivation à s’intégrer.
Par conséquent, le rapport final sur le projet-pilote a été critiqué à Ostermundigen.
L’UDC considère qu’il faut revenir au principe de base selon lequel toute personne qui ne
s’intègre pas doit quitter notre pays ; ce point concerne aussi l’Office des migrations. La
Convention sur l’intégration peut aider ponctuellement à apporter des preuves si les objectifs
sont clairement formulés. Les immigrés savent ainsi d’où ils en sont. Associé des prestations et
des attentes supplémentaires avec la loi n’engendre que des coûts et n’apporte rien. L’objectif
doit être une loi avec des objectifs clairs et facilement applicables. C’est ce qu’offre le projet
populaire de l’UDC du canton de Berne.
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