Congrès du Mans Intervention d`André Roussel

Congrès du Mans Vendredi matin 24/09/10 Intervention d’André Roussel, Chargé de mission auprès du nouveau DIO (Délégué à l’Information et à l’Orientation auprès du premier ministre) (André Roussel a été CO [à l’époque, pas COP], CSAIO à Lille et à Strasbourg : il connaît bien les services et c’est précisément pour cette raison qu’il a été choisi pour être chargé de mission auprès de M. Pitte, le nouveau DIO qui, prenant tout juste ses fonctions, a préféré se faire représenter par quelqu’un que nous connaissons) En remarque préliminaire, André Roussel assure qu’il fera toujours valoir la pertinence de notre qualification de psychologues. La lettre de mission du Délégué est très large, mais ce qui concerne les problèmes de gestion, les postes, etc., est sous la responsabilité du ministre de l’EN et André Roussel attire notre attention sur le fait que le DIO dépend du premier ministre : il n’est plus interministériel. En citant Bakounine : «C’est en cherchant l’impossible que l’homme a toujours réalisé et reconnu le possible », A. Roussel ne cache pas la difficulté de sa tâche. Pourtant, il se veut rassurant : « J’entends vos difficultés, mais je ne crois pas que vous soyez menacés.» 1) La fonction du DIO s’inscrit dans le cadre de la loi sur « L’orientation et la formation professionnelle tout au long de la vie », portée par le ministère de l’emploi. Cette loi marque un consensus sur les points suivants : ­ L’orientation est un axe important du projet de vie. ­ Le droit au conseil concerne les jeunes comme les adultes. Le besoin de tous au conseil est pris en compte. Mais un texte devient ce qu’on en fait. Constat : il y a inégalité des adultes dans leur accès à la formation continue. Il faut réduire ces inégalités d’accès. 2) On n’est pas dans l’idée d’un service unique de l’orientation avec Pôle­emploi, MLI, CIO : leurs domaines de compétences sont bien identifiés. Un service unique est un fantasme. 3) Le calendrier : le DIO devra organiser la progressivité. Il ne faut pas se fixer sur ce que M. Pitte a écrit avant sa mission car le contexte a changé. Il a le souci d’adaptation au local. N’oublions pas qu’il est œnologue : il est sensible aux particularités du terroir. L’Etat est maître d’œuvre, mais il faut aussi faire confiance aux acteurs du terrain. L’organisation doit s’adapter aux situations. Conclusion : Il y a des motifs d’optimisme et A. Roussel qui a suivi, comme chaque année, la totalité des travaux des JNE, en tire parti : le Kaïros (notre compagnon de tout ce congrès­JNE) passe. Sachons le saisir par sa touffe de cheveux car nous avons en ce moment l’opportunité de bien positionner notre métier. Après le grec, passons donc à l’hébreu : Amen, ou à l’arabe : Amyn car, comment pourrions­nous souhaiter qu’il en soit autrement ? Et si c’est à nous de jouer, jouons… Notes de Betty Perrin