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Dan Flavin, untitled (to Donna) 5a, 1971. Tubes fluorescents, métal peint, 244 x 244 x 139 cm. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Philippe Migeat © ADAGP, Paris 2014 Contacts presse Centre Pompidou-Metz Annabelle Türkis Responsable du pôle Communication et Développement +33 (0)3 87 15 39 66 [email protected] Noémie Gotti Chargée de communication et presse +33 (0)3 87 15 39 63 [email protected] Claudine Colin Communication Diane Junqua +33 (0)1 42 72 60 01 [email protected] PHARES DOSSIER DE PRESSE 14.02.14 > 2016 centrepompidou-metz.fr Phares Sommaire 1. Présentation Générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 2. Parcours .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04 3. Liste des artistes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 4. Générique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 5. Les partenaires.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 6. Visuels Presse.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 7. Chiffres clé du Centre pompidou-Metz. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 1 Phares 1. Présentation générale Phares Du 14 février 2014 à 2016 Grande Nef « Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes, Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum, Sont un écho redit par mille labyrinthes ; C'est pour les cœurs mortels un divin opium ! C'est un cri répété par mille sentinelles, Un ordre renvoyé par mille porte-voix ; C'est un phare allumé sur mille citadelles, Un appel de chasseurs perdus dans les grands bois ! » Charles Baudelaire, « Les Phares » (extrait), Les Fleurs du Mal, 1857 Entièrement fondée sur des prêts de la collection du Centre Pompidou/Musée national d’art moderne, l'exposition Phares met en valeur une sélection de chefs-d’œuvre rarement montrés au public en raison de leur format monumental. Affranchi de toute chronologie, le parcours permet de redécouvrir des mouvements artistiques majeurs de l’histoire de l’art depuis le début du xxe siècle, de Pablo Picasso à Anish Kapoor en passant par Sam Francis, Joseph Beuys et Dan Flavin. Une publication accompagnera l’exposition (parution été 2014). Commissaires : Claire Garnier, commissaire d’expositions, chargée de mission auprès du Directeur, Centre Pompidou-Metz. Elle a été co-commissaire de l'exposition 1917 et commissaire de l'exposition Parade (Centre PompidouMetz, 2012). Élodie Stroecken, commissaire d’expositions, chargée de coordination du pôle programmation, Centre Pompidou-Metz. Elle sera co-commissaire de l’exposition Tania Mouraud (Centre Pompidou-Metz, 2015). 2 Phares Des cycles thématiques rythmeront les deux années de présentation de l’exposition. Différents thèmes seront ainsi successivement abordés en 2014 : le geste, l’ombre et la lumière, la figuration et l’abstraction. La mÉDIATION LE SPECTACLE VIVANT Des cartels enfants Le dispositif de médiation entrera en résonance avec les spectacles et manifestations qui se joueront dans l’espace monumental de la Grande Nef à partir de l’automne 2014. Un dispositif de médiation accompagne l’exposition, avec, outre la mise en place de cartels développés pour chaque œuvre, la réalisation de cartels spécifiques à destination des jeunes publics. Facilement repérables et lisibles, employant une forme et un ton adaptés, ils permettent aux enfants de participer activement à la visite de Phares en découvrant les œuvres de manière sensible, didactique et ludique, à travers des anecdotes, des questionnaires, des devinettes ou la réalisation de petites expériences. Les cycles thématiques épouseront la saisonnalité du spectacle vivant. Des temps forts – créations, rendez-vous – en lien étroit avec les thèmes abordés se tiendront au sein même de l’espace d’exposition : conférences, performances, spectacles de danse… Les artistes seront invités à se produire au cœur de la Grande Nef, créant ainsi la surprise en allant à la rencontre du public. Des visites thématiques Suivant le principe des « visites régulières » du Centre Pompidou-Metz, qui ont lieu chaque samedi, des visites guidées d’une durée d’une heure sont consacrées à l’exposition Phares, adoptant la forme d’un parcours thématique commenté par un médiateur conférencier. Un corpus documentaire À partir de juin 2014, un riche corpus documentaire, constitué de photographies, de vidéos d’archives, de témoignages et de citations d’artistes viendra se substituer aux cartels développés afin de permettre aux visiteurs d'approfondir la découverte des œuvres et de leur contexte de création. 3 Phares 2. parcours de l'exposition Phares Plan de la Grande Nef RIAD SALLE DE PROJECTION NS SE DE LA TE I VIS IE RT E SO TRÉ EN 4 Phares Les cartels d'œuvres qui suivent sont présentés dans l'ordre du parcours de l'exposition. Joan Miró (1893-1983) Personnages et oiseaux dans la nuit, 1974 Huile sur toile, 274,5 × 637 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Don de l'artiste, 1977 AM 1977-223 Joseph Beuys (1921-1986) Infiltration homogen für Konzertflügel [Infiltration homogène pour piano à queue], 1966 Piano, feutre, tissu, 100 × 152 × 240 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Achat, 1976 AM 1976-7 Cette œuvre monumentale est présentée pour la première fois lors d’une rétrospective consacrée à Joan Miró au Grand Palais à Paris en 1974, année de sa création. Le peintre catalan choisit de montrer, pour cette exposition, ses œuvres les plus récentes en écho à ses toiles historiques. Artiste accompli, il s’expose alors véritablement au public, dans la plénitude de son art. Son vocabulaire pictural se déploie majestueusement dans Personnages et oiseaux dans la nuit. À partir de son univers, Miró crée des compositions inédites en combinant à l’infini des signes, qui se transforment au gré de leurs rencontres imprévisibles. Dans un souci d’équilibre, ses œuvres sont imaginées de manière compensatoire, couleurs et signes se répondant harmonieusement. Élément caractéristique de la composition du tableau, le noir envahit l’espace pictural et confère à l’œuvre une atmosphère énigmatique. La couleur, déposée dans un second temps, épouse quant à elle le rythme du dessin sombre. La Peau, 1984 Feutre, tissu Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Achat, 1985 AM 1985-23 En 1962, alors qu’il exerce en tant que professeur de sculpture monumentale à l’Académie des Beaux-Arts de Düsseldorf, Joseph Beuys se rapproche des protagonistes du mouvement Fluxus avec lesquels il réalise plusieurs performances. Infiltration homogène pour piano à queue résulte de l’une d’entre elles. Beuys la réalise en juillet 1966 après avoir interrompu un concert de Nam June Paik et Charlotte Moorman. Il fait entrer dans la salle un imposant piano à queue, intégralement recouvert de feutre, matériau isolant à la charge symbolique extrêmement forte dans sa vie et sa pratique artistique. Le sous-titre de l’œuvre, Le plus grand compositeur contemporain est l’enfant thalidomide, fait référence à l’un des scandales pharmaceutiques majeurs de la seconde moitié du xxe siècle et constitue à cet égard un exemple éloquent de la notion de « sculpture sociale » telle que Beuys la développera plus tard. La thalidomide était un médicament prescrit aux femmes enceintes à partir des années 1950 qui a donné lieu à un grand nombre de malformations chez les nouveau-nés. Ce piano, flanqué de deux croix rouges, symboles d’urgence, et dont l’apparence ainsi que le fonctionnement normal sont entravés par cette épaisse peau grise, devient le symbole de ces enfants sacrifiés et de leurs familles, condamnées au silence. L’œuvre a fait l’objet de deux interventions de l’artiste afin de réparer sa fragile enveloppe, en 1976 et 1984. C’est à l’issue de cette seconde restauration qu’il décide d’exposer La Peau à proximité du piano, assumant l’idée du temps qui passe et de son impact sur la vie des œuvres. Yan Pei-Ming (né en 1960) Survivants, 2000 Huile sur toile Polyptyque (7 panneaux, 230 × 390 cm chaque) Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Achat, 2003 AM 2003-209 L’artiste franco-chinois Yan Pei-Ming obtient la reconnaissance internationale grâce à son renouvellement du portrait, ne répondant pas aux critères de ressemblance et d’identification généralement attribués à ce genre. Hérité de ses premières œuvres monumentales respectant l’esthétique de la propagande maoïste, ce format inhabituel propose au regardeur de pénétrer dans les visages comme dans un paysage. Afin de traduire l’universalité de l’humanité, son médium de prédilection est la peinture, qui requiert le « minimum de moyens pour un maximum d’effet ». Son geste vif et spontané ainsi que la bichromie intensifiant les traits contrastent avec le rendu nuancé réaliste. Les césures entrecoupant cette série ouvrent quant à elles un espace de liberté à l’imaginaire de l’observateur. Ces sept panneaux ont été commandés en 2000 lors de l’exposition Épiphanies au centre d’art sacré à Évry, le titre évoquant les réflexions de l’artiste sur la vie après la mort. 5 Phares Simon Hantaï (1922-2008) Tabula, 1974 Peinture acrylique sur toile, 300 × 574 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Don de Jean Fournier, 1978 AM 1978-231 Robert Delaunay (1885-1941) Entrée du Hall des réseaux du palais des Chemins de fer, 1937 4 reliefs peints sur bois, 800 × 400 cm chaque Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Donation Sonia Delaunay et Charles Delaunay, 1964 AM 1364 S (1 à 4) À partir de 1960, Simon Hantaï expérimente une nouvelle méthode de travail, en froissant la toile et en la recouvrant de couleur avant de la déplier. Le peintre hongrois, installé à Paris depuis 1948, introduit ainsi dans sa démarche la notion de hasard et crée « les yeux fermés ». Son geste ne se révèle désormais qu’au moment du dépliage, la peinture participant à sa propre création. L’abstraction pure et minimaliste de Tabula, issue de l’ultime série d’œuvres de Hantaï, est équilibrée par l’obsession géométrique inspirée du souvenir d’enfance des carreaux du tablier de sa mère. La technique employée révèle également un motif poétique que l’artiste qualifiera lui-même d’« étoilement », plus ou moins apparent selon la délicatesse ou la vigueur avec laquelle il réalise son œuvre. Symbolisant le pliage, la rencontre des angles de chaque carré insuffle un véritable rythme chorégraphique à la toile, scandée par la présence d’intervalles blancs dont la luminosité contraste avec les zones peintes. Cette œuvre a été réalisée à l’occasion de l’Exposition internationale de 1937 à Paris. Après avoir fait l’expérience des limites de la peinture de chevalet, Robert Delaunay explore le format monumental offert par les fresques murales. Leurs dimensions imposantes ainsi que leur lieu d’exposition ouvert au public offrent une large visibilité, épousant l’ambition sociale que le peintre vouait à l’art. Ces quatre panneaux décoratifs illustrent également la volonté de Delaunay d’unir les inspirations créatrices de l’architecture et de la peinture en une synthèse harmonieuse des arts, afin de contribuer à une œuvre totale. L’iconographie synthétique du transport ferroviaire apparaît au cœur de cet ensemble en relief, qui déploie les disques colorés et les rythmes abstraits propres aux compositions de l’artiste. Le mouvement hélicoïdal suggéré par les formes géométriques constitue par ailleurs un hommage au progrès technologique incarné alors par Paris, cité historique et ville de toutes les modernités. Pablo Picasso (1881-1973) Rideau de scène pour le ballet Mercure, 1924 Peinture à la colle sur toile, 392 × 501 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Achat, 1955 AM 3377 P Louise Nevelson (1899-1988) Reflexions of a Waterfall I [Reflets d'une chute d'eau I], 1982 Bois peint, miroirs, 280 × 447 × 42 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Don de M. Arnold Glimcher, 1985 AM 1985-504 En 1924, après avoir travaillé pour les Ballets russes de Serge de Diaghilev, et notamment pour Parade (1917), Picasso réalise les décors et costumes du ballet Mercure, dont la musique est conçue par Erik Satie, le thème et la chorégraphie par Léonide Massine, alors séparé de Diaghilev. Mercure est créé le 15 juin 1924 au théâtre de la Cigale dans le cadre des « Soirées de Paris », série d’événements privés organisés par le comte Étienne de Beaumont. Mercure consiste en une suite de scènes burlesques regroupées en trois tableaux qui tiennent plus de la pantomime que de la danse ; le ballet était d’ailleurs sous-titré Poses plastiques. Les aventures parodiques du dieu Mercure confronté aux hommes ont été conçues par Massine dans un esprit proche du style forain et il s’agissait avant tout d’une fantaisie. Selon les critiques de l’époque, l’intervention de Picasso prévalait sur les créations de Satie et Massine. Pour le rideau de scène, Picasso a choisi de représenter Arlequin et Pierrot, deux personnages de la commedia dell’arte récurrents dans son œuvre. Originaire de Russie, Louise Nevelson émigre aux ÉtatsUnis en 1905. Cet empilement évoque à la fois les volumes cubistes étudiés dans sa jeunesse et la verticalité de l’architecture de sa ville d’adoption, New York. À la suite d’un voyage à Mexico en 1950 au cours duquel elle découvre les façades géométriques des temples ainsi que les fresques murales, l’artiste entame une série de sculptures monumentales juxtaposant verticalement des boîtes rectangulaires. Ses œuvres sont composées d’assemblages de morceaux de bois récupérés peints en noir qui « contient toutes les couleurs » et masque ainsi l’origine des différents fragments. Le noir unifie l’ensemble au sein d’un environnement architectural, créant une atmosphère enveloppant le visiteur. Les miroirs qui parsèment l’œuvre permettent par ailleurs de jouer sur les ombres et reflets et intensifient l’illusion d’une chute d’eau. 6 Phares Fernand Léger (1881-1955) Composition aux deux perroquets, 1935-1939 Huile sur toile, 400 × 480 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Don de l'artiste, 1950 AM 3026 P Frank Stella (né en 1936) Polombe, 1994 Acrylique sur toile, 335 × 960 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Achat, 1996 AM 1996-395 Lors des études préparatoires pour la Composition aux deux perroquets, Fernand Léger cherche à ajouter entre les mains de ses personnages un élément qui équilibrerait la composition. La loi des contrastes, qu’il tente alors de déployer, est illustrée par le choix de ces oiseaux bariolés qui forment un îlot chromatique en rupture avec les tons plus sombres dominant la composition. De la même manière, les personnages représentés frontalement s’opposent aux formes géométriques ou organiques et les figures humaines imposantes dénotent avec la légèreté paradoxale qui règne sur la toile. Les éléments constitutifs du tableau – les personnages, les perroquets comme les nuages – sont combinés selon leurs qualités visuelles. Les aplats de couleurs pures sont ainsi délimités par les lignes noires et les formes visiblement soulignées par le dessin. Par ailleurs, cette œuvre immense reprend le format monumental privilégié par Léger, qui souhaitait que son « tableau commande la pièce ». La Composition aux deux perroquets a été présentée dans plusieurs villes des États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale, avant d’être offerte par l’artiste au Musée national d’art moderne en 1950. Artiste du minimalisme américain, Frank Stella prône dans les années 1960 une grande radicalité dans le traitement de la peinture. Il réalise alors des œuvres de grand format, les shaped canvases (toiles découpées), où le motif géométrique déployé détermine la forme du tableau. Sa pratique connaît un bouleversement décisif dans les années 1970, lorsqu’il introduit des formes courbes et en relief métallique dans sa peinture, frôlant alors la sculpture. Dans les années 1990, il amorce une étape supplémentaire avec la série des Imaginary Places (Lieux imaginaires) dont Polombe fait partie. Témoin de la complexification de son répertoire, cette œuvre présente un enchevêtrement de formes issues de références personnelles, retravaillées par l’outil informatique dont on devine l’usage par la vectorisation de certaines d’entre elles, qui paraissent encore au stade de l’ébauche. Beaucoup de ses œuvres trouvent leur inspiration dans la littérature classique ou l’histoire. Ainsi, le titre Polombe évoque une cité imaginaire issue d'un célèbre récit du xive siècle, le Livre des Voyages de Jean de Mandeville. Claude Viallat (né en 1936) Orangé, formes bleu clair, 1970 Colorants et résine acrylique sur toile, 1233 × 200 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Achat de l'État, 1971 ; attribution au Musée national d'art moderne, 2008 AM 2009-487 Pierre Soulages (né en 1919) Peinture 202 x 453 cm, 29 juin 1979, 1979 Huile sur toile (diptyque), 202 × 453 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Achat, 1980 AM 1980-45 Enfant, Pierre Soulages dessina un paysage enneigé à l’encre de Chine, contrastant avec le blanc du papier. Il restera dès lors fidèle au noir, tentant inlassablement d’en révéler les infinies variations et intensités. Chaque création s’inscrit dans une unité dont la temporalité est soulignée par son titre, dévoilant son format et sa date d’achèvement. Appréhendées comme des objets, ces peintures explorent la matérialité du médium, sans se soucier d’exprimer les états d’âme de l’artiste et en évacuant toute interprétation du geste. C’est en 1979, à l’occasion de l’exposition Soulages, peintures récentes au Centre Pompidou, qu’il dévoile au public ses premières toiles « outrenoires », terme employé par l’artiste luimême à partir de 1990 et désignant « un espace ‘’autre’’, devant la toile même ». Peinture 202 x 453 cm, 29 juin 1979 fait partie de cet ensemble qui incarne une réinvention dans son œuvre. « Couleur de lumière » selon Soulages, le noir est sublimé par l’observation active du regardeur qui modifie la perception du pigment à mesure qu’il se déplace en contemplant la toile. Claude Viallat fut l’un des protagonistes du groupe Supports/Surfaces, mouvement majeur de l’avant-garde française des années 1970. À partir de 1966, il systématise une pratique qui constitue désormais sa « marque de fabrique ». Alors que la scène artistique française est dominée par l’École de Paris, les Nouveaux Réalistes et la Figuration Narrative, Viallat entreprend de s’inscrire dans une logique à contre-courant de la peinture classique. C’est alors qu’il la déconstruit en remettant en question ses éléments les plus fondamentaux : la couleur, le pinceau, le châssis, le chevalet ou encore la toile tendue. Une forme de désapprentissage s’amorce ainsi qu’une remise en question totale de sa pratique. Il trouve dans le principe du système une contrainte salvatrice et crée ensuite cette forme caractéristique qu’il applique sur la toile à l’aide d’une plaque de mousse dans un premier temps puis d’un pochoir en carton. Elle n’est « ni figurative, ni organique, ni géométrique, ni symbolique » et en cela, elle interdit tout écart vers l’imaginaire. 7 Phares Sam Francis (1923-1994) In Lovely Blueness (No. 1) [En bleu adorable (n° 1)], 1955-1957 Huile sur toile, 300 × 700 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Don de la Scaler Foundation avec la contribution d’Éric et Sylvie Boissonnas, 1977 AM 1977-207 Jean Degottex (1918-1988) Aware II, 28.3.1961, 1961 Huile sur toile, 202 × 350 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Achat de l'État, 1972 ; attribution au Musée national d’art moderne, 1975 AM 1975-262 Au cours d’un séjour à Portsall dans le Finistère lors de l’été 1954, Jean Degottex peint sur le motif le littoral breton. L’artiste autodidacte abandonne alors toute volonté de représentation au profit d’une interprétation du paysage comme support de méditation. André Breton lui transmet sa passion pour la culture orientale à la même époque. Influencé par la calligraphie japonaise et chinoise, Degottex délie son écriture d’un trait vif et assuré, que l’observateur peut retracer en suivant la courbe des signes. Pour la première fois, l’artiste peint sur une toile de taille monumentale, qui traduit l’engagement absolu de son corps et de son esprit. Le titre de l’œuvre fait d’ailleurs référence au « Furyu », un ensemble de principes d’élégance, de finesse et de beauté définissant l’état d’esprit Zen. Parmi les quatre états fondamentaux de cette doctrine philosophique, Aware évoque la conscience du caractère éphémère des choses. À l'issue de la Seconde Guerre mondiale, des bourses d'études destinées aux anciens GI américains sont mises en place et permettent à de nombreux jeunes de traverser l’Atlantique afin de se former auprès d’artistes français. C’est par ce biais que Sam Francis arrive à Paris en 1950 alors que l’abstraction lyrique et l’art informel sont omniprésents. Au cours des années 1950, un groupe se forme autour du critique Georges Duthuit, gendre de Matisse, et compte parmi ses rangs Francis. Il développe dans un premier temps une série de peintures blanches, résultant de sa découverte de la lumière méditerranéenne dans le sud de la France. Dès lors, la couleur est au cœur de ses préoccupations. In Lovely Blueness est traversée par l’influence des voyages qu’il effectue au cours de ses années parisiennes. La décomposition en cellules colorées de sa peinture lui est inspirée par les mosaïques byzantines vues en Italie et son intérêt tout particulier pour le blanc est éveillé au Japon. Prélude de ses toiles bleues des années 1960 ainsi que de l’apparition de très grands formats, cette œuvre inspirée par le poème de Friedrich Hölderlin In lieblicher Bläue…, clôt le séjour en France de Francis. Pierre Alechinsky (né en 1927) Le Monde perdu, 1959 Huile sur toile, 204 × 308 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Achat, 1990 AM 1990-321 Joan Mitchell (1926-1992) La Grande Vallée XIV (For a Little While) [La Grande Vallée XIV (Pendant un petit moment)], 1983 Huile sur toile (triptyque), 280 × 600 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Dation, 1995 AM 1995-172 Membre actif du mouvement CoBrA (acronyme de Copenhague, Bruxelles, Amsterdam) entre 1949 et 1951, Pierre Alechinsky s’initie par la suite à l’art chinois de la peinture. Abandonnant son chevalet, l’artiste pose la toile à plat, à même le sol. Sa position nouvelle, en surplomb, invite son corps à se déployer, libérant le pinceau. Lors de son unique voyage au Japon en 1955, Alechinsky découvre la philosophie Zen et la discipline calligraphique. Dès lors, il transpose cette maîtrise picturale dans ses travaux à l’encre de Chine comme à l’acrylique, d’éclaboussures en traits cursifs. La technique employée dans cette huile sur toile, dont la texture rappelle la finesse du papier, adopte la souplesse, l’amplitude et la rapidité du geste propres à la calligraphie. Des arabesques peuplent ainsi la composition, construite autour de la fenêtre centrale. Enfin, l’influence littéraire de ce « peintre écrivant » est illustrée par le choix du titre de l’œuvre, inspiré du célèbre roman d’aventures d’Arthur Conan Doyle Le Monde perdu. Joan Mitchell étudie à l'Art Institute de Chicago et y découvre la peinture de Paul Cézanne, Édouard Manet et Pablo Picasso, dont l'influence se révèlera sur sa pratique. Rattachée à la seconde génération des peintres expressionnistes abstraits de l'École de New York, elle n’est à proprement parler ni peintre abstraite, ni paysagiste et privilégie l'expression de sentiments et de souvenirs personnels dans sa peinture. À la recherche d’une distance salvatrice vis-à-vis de l’agitation de la scène artistique américaine de l’époque, elle s'installe en France en 1959, pour ne jamais la quitter. Elle se retire en 1968 à Vétheuil dans le berceau des impressionnistes où elle achète une maison qui domine la vallée de la Seine et consacre tout son temps à la peinture. Le triptyque intitulé La Grande Vallée XIV est issu d'une série de toiles du même nom que l'artiste réalise entre l'automne 1983 et l'été 1984, et fait référence au deuil de sa sœur décédée peu de temps auparavant. Mitchell veut peindre le « sentiment d'un espace », celui de l’enfance partagée avec cet être cher, offrant une traduction colorée et gestuelle d'expériences sensorielles et émotionnelles. 8 Phares Robert Irwin (né en 1928) Sans titre, 1967-1968 Peinture acrylique sur disque en Plexiglas, 4 lampes, diamètre du disque 137,5 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Achat, 1981 AM 1981-254 Anish Kapoor (né en 1954) Sans titre, 2008 Fibre de verre, résine et peinture, profondeur 150 cm, diamètre 302 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Don de la Société des Amis du Musée national d'art moderne, 2008 AM 2008-149 À la suite des Dots Paintings, ensemble de toiles aux bords recourbés, Robert Irwin s’interroge sur la nécessité en peinture de s’exprimer dans les limites d'un cadre. La série des Discs, dont fait partie l'œuvre présentée ici, joue sur l'illusion de la dissolution d'un cercle de plexiglas convexe sur son mur d'accroche. Robert Irwin réussit à éliminer une nouvelle fois les quatre angles de sa « peinture », qui irradie en son centre et forme une rosace lumineuse aux contours flous. Le regardeur, plongé dans une expérience sensorielle inattendue, ne peut déterminer si cette forme ronde originelle est concave, convexe ou plane, ni à quelle distance elle se situe exactement. Cette œuvre évanescente, dont le matériau premier est la lumière, répond à l’ambition du mouvement californien Light and Space, qui éclot à la fin des années 1960 et tend vers la dématérialisation de l’œuvre d’art. L'ensemble des Discs (1966-1969) constitue la dernière entreprise picturale de l'artiste avant qu'il ne s'engage dans la création d'environnements perceptifs et d'installations contextuelles (site specific), basés sur l’expérience du public. Anish Kapoor, artiste britannique d’origine indienne qui se considère autant sculpteur que peintre, a acquis la reconnaissance internationale grâce à ses œuvres composées de formes géométriques recouvertes de pigments purs. La dimension spirituelle de son œuvre réside dans sa quête d’un monde poétique infini audelà du visible, qui émergerait au cœur de notre espace matériel. Cette œuvre réfléchissante, minutieusement polie, participe à cette réflexion en renversant littéralement l’espace environnant. L’expérience sensorielle résultant de l’utilisation du miroir concave bouleverse profondément notre perception et parvient à rendre visible le vide. Ces miroirs non narcissiques, au lieu de renvoyer une image mimétique de la réalité, exaltent les distorsions et les illusions, en jouant sur les rapports entre vide et plein, intérieur et extérieur, matériel et immatériel. L’artiste souligne également les propriétés réfléchissantes de l’œuvre en employant un rouge profond, permettant simultanément d’absorber et de refléter la lumière. Dan Flavin (1933-1996) untitled (to Donna) 5a, 1971 Tubes fluorescents, métal peint, 244 × 244 × 139 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Don de Leo Castelli par l'intermédiaire de la Georges Pompidou Art and Culture Foundation, 1977 AM 1977-210 Figure de l'art minimal américain, Dan Flavin développe un nouveau langage plastique qui contribuera à sa renommée à partir de 1963, en réalisant des œuvres exclusivement à partir de tubes fluorescents. Il atteint alors un degré d’épure inédit en faisant appel à un matériau industriel. À la frontière entre peinture et sculpture, ses compositions lumineuses s’intègrent dans des espaces spécifiques et parfois inhabituels. Exemple de cet art « situationnel », untitled (to Donna) 5a est issue d'une série d’œuvres disposées dans l'angle formé par deux murs, doublant ainsi les surfaces de réflexion de la lumière. Les deux sens de diffusion (vers le mur et vers le spectateur) aplatissent le volume en creux du coin de murs d’un côté et remodèlent l’espace d’exposition de l’autre. Depuis ses débuts, Flavin a coutume de dédier ses œuvres à des poètes, des artistes ou encore aux personnes qui œuvrent dans les coulisses du monde de l’art. Donna, à qui cette œuvre fait référence, serait une jeune femme qui travaillait au sein de sa galerie new-yorkaise au moment de la création de l’œuvre. « 5a » constitue le numéro de cette œuvre précise dans la série dont elle est issue. 9 Phares 3. Liste des artistes Pierre ALECHINSKY (né en 1927) Joseph BEUYS (1921-1986) Jean DEGOTTEX (1918-1988) Robert DELAUNAY (1885-1941) Dan FLAVIN (1933-1996) Sam FRANCIS (1923-1994) Simon HANTAÏ (1922-2008) Robert IRWIN (né en 1928) Anish KAPOOR (né en 1954) Fernand LÉGER (1881-1955) Joan MIRÓ (1893-1983) Joan MITCHELL (1926-1992) Louise NEVELSON (1899-1988) Pablo PICASSO (1881-1973) Pierre SOULAGES (né en 1919) Frank STELLA (né en 1936) Claude VIALLAT (né en 1936) yan PEI-MING (né en 1960) 10 Phares 4. Générique L'exposition Phares est fondée uniquement sur des prêts des collections du Centre Pompidou/Musée national d’art moderne. Commissaires Claire Garnier Élodie Stroecken Chef de projet Julie Schweitzer Recherches documentaires Mélissa Hiebler Scénographie Studiolada Architectes : Christophe Aubertin assisté de Simon Perdereau La scénographie a été réalisée à partir d’éléments originaux conçus par Nicolas Groult et Sylvain Roca pour l’exposition Vues d’en haut. Conception lumière Julia Kravtsova et Vyara Stefanova Conception graphique Nicolas Hubert et Amélina Bouchez Centre pompidou-Metz L'exposition Phares est une production du Centre Pompidou-Metz, première décentralisation d'un établissement public culturel national, le Centre Pompidou, réalisée en partenariat avec une collectivité territoriale, la Communauté d'agglomération de Metz Métropole. La maîtrise d'ouvrage a été assurée par Metz Métropole, principal financeur de l'équipement associé à la Ville de Metz (mandataire) et au Centre Pompidou. La construction du Centre Pompidou-Metz a également bénéficié du soutien financier du Conseil général de la Moselle, du Conseil régional de Lorraine, de l'état et de l'Union européenne (Fonds européen de développement économique régional, Feder). Le Centre Pompidou-Metz est un établissement public de coopération culturelle, dont les membres fondateurs sont l'état, le Centre Pompidou, la Région Lorraine, la Communauté d'Agglomération de Metz Métropole et la Ville de Metz. CONSEIL D'ADMINISTRATION Alain Seban Président Jean-Marie Rausch Président d'honneur Jean-Luc Bohl Vice-président Représentants de Metz Métropole Jean-Luc Bohl Président Antoine Fonte Vice-président Pierre Gandar Conseiller communautaire Patrick Grivel Conseiller communautaire Thierry Hory Vice-président Pierre Muel Conseiller délégué William Schuman Conseiller communautaire Représentants du Centre Pompidou Alain Seban Président Agnès Saal Directrice générale Jean-Marc Auvray Directeur juridique et financier Bernard Blistène Directeur du Musée national d’art moderne Catherine Guillou Directrice des publics Brigitte Leal Directrice adjointe du Musée national d’art moderne en charge des collections Représentants de la Région Lorraine Nathalie Colin-Oesterlé Conseillère régionale Josiane Madelaine Vice-présidente Jean-Pierre Moinaux Vice-président Rachel Thomas Vice-président Roger Tirlicien Conseiller régional Représentant de l’État Nacer Meddah Préfet de la Région Lorraine, préfet de la Zone de Défense et de Sécurité Est, préfet de la Moselle Représentants de la Ville de Metz Dominique Gros Maire de Metz, ville siège de l'établissement Thierry Jean Adjoint au Maire 11 Personnalités qualifiées Frédéric Lemoine Président du directoire de Wendel Patrick Weiten Président du Conseil général de la Moselle Représentants du personnel Djamila Clary Chargée des publics et du développement des ventes Élodie Stroecken Chargée de coordination du pôle programmation ÉQUIPE DU CENTRE POMPIDOU-METZ Direction Laurent Le Bon Directeur Claire Garnier Chargée de mission auprès du Directeur Secrétariat général Pascal Keller Secrétaire général par intérim Hélène de Bisschop Responsable juridique Émilie Engler Assistante de direction Cécilia Zunt-Radot Chargée de mission auprès du directeur et du secrétariat général Pôle administration et finances Jérémy Fleur Chef comptable Mathieu Grenouillet Assistant de gestion en comptabilité Audrey Jeanront Assistante de gestion ressources humaines Alexandra Morizet Responsable des marchés publics Véronique Muller Assistante de gestion en comptabilité Pôle bâtiment et exploitation Philippe Hubert Directeur technique Christian Bertaux Responsable bâtiment Sébastien Bertaux Agent technique électricien Vivien Cassar Agent technique bâtiment Jean-Philippe Currivant Agent technique éclairage Phares Jean-Pierre Del Vecchio Administrateur systèmes et réseaux Christine Hall Technicienne audiovisuel et informatique Pierre Hequet Technicien bâtiment Christian Heschung Responsable des systèmes d’information Stéphane Leroy Chargé d’exploitation André Martinez Responsable sécurité Jean-David Puttini Agent technique peintre Pôle communication et développement Annabelle Türkis Responsable du pôle communication et développement Charline Burger Chargée de communication et d’événementiel Noémie Gotti Chargée de communication et presse Marie-Christine Haas Chargée de communication multimédia Anne-Laure Miller Chargée de communication Amélie Watiez Chargée de communication et d’événementiel Pôle production Olivia Davidson Responsable du pôle production Charline Becker Chef de projet Alexandre Chevalier Régisseur d’espaces Jennifer Gies Chef de projet Thibault Leblanc Régisseur spectacle vivant Éléonore Mialonier Chef de projet Fanny Moinel Chef de projet Marie Pessiot Chargée de production pour le spectacle vivant Irène Pomar Chef de projet Marianne Pouille Régisseur d’œuvres Julie Schweitzer Chef de projet Jeanne Simoni Chef de projet Pôle programmation Hélène Guenin Responsable du pôle programmation Claire Bonnevie éditrice Géraldine Celli Chargée de programmation Auditorium Wendel et Studio Hélène Meisel Chargée de recherches et d’exposition Alexandra Müller Chargée de recherches et d’exposition Dominique Oukkal Fabricant Élodie Stroecken Chargée de coordination du pôle programmation Pôle publics Aurélie Dablanc Responsable du pôle publics Fedoua Bayoudh Chargée du développement des publics et du tourisme Djamila Clary Chargée des publics et du développement des ventes Jules Coly Chargé de l’accueil et de l’information des publics Anne-Marine Guiberteau Chargée de la programmation jeunes publics et des actions de médiation Benjamin Milazzo Chargé du développement des publics et de la fidélisation Anne Oster Chargée des relations avec les établissements de l’enseignement Installation de l'audiovisuel JCD Groupe : Fréderic Pernot et son équipe Cottel : David Cottel et son équipe Transport et emballage des œuvres LP Art : Gwenaël Rimaud et son équipe Accrochage des œuvres Bovis : Philippe Bardel et son équipe Constats d'état des œuvres Élodie Aparicio-Bentz Assurance des œuvres Blackwall green : Robert Graham et son équipe Relations presse Claudine Colin Communication : Claudine Colin et son équipe Bureau de contrôle Dekra Industrial : émilie Grandclaudon Sûreté et sécurité SGP Lorraine Sécurité incendie Service Départemental d’Incendie et de Secours de la Moselle Médiation Phone Régie Agent comptable Jean-Eudes Bour Nettoyage Lustral Stagiaires Camille Bourguignon Pierre Ligier Aline Sainton Les Amis du CENTRE POMPIDOU-METZ Intervenants extérieurs Traduction de la signalétique David Wharry (anglais) Nicola Denis (allemand) Fabrication et pose de la signalétique Graphik Réalisation des aménagements muséographiques SF Sans Frontière : Herman Schmitt et son équipe Peinture De Carli-Givert : Jean-Yves Givert et son équipe Installation électrique et éclairage Cofely Ineo GDF Suez : Christophe Lere et son équipe éclairage MPM équipement : Laurent Capron et son équipe 12 La vocation des Amis du Centre Pompidou-Metz, association sans but lucratif, est d’accompagner le Centre dans ses projets culturels, de fédérer autour de lui le monde de l’entreprise ainsi que les particuliers désireux de le soutenir. Jean-Jacques Aillagon Ancien ministre, président Ernest-Antoine Seillière Vice-président Philippe Bard Président de Demathieu & Bard, trésorier Lotus Mahé Secrétaire générale Lisa Cartus Assistante de la secrétaire générale Phares Centre Pompidou Le Centre Pompidou-Metz est un établissement public de coopération culturelle associé du Centre national d'art et de culture Georges Pompidou, établissement public national à caractère culturel placé sous la tutelle du ministère de la Culture et de la Communication (loi n°75-1 du 3 janvier 1975). Alain Seban Président Agnès Saal Directrice générale Jack Lang Président de l’Association pour le développement du Centre Pompidou Jacques Boissonas Président de la Société des Amis du Musée national d’art moderne Musée national d'art moderne – Centre de création industrielle Bernard Blistène Directeur Brigitte Leal Directrice adjointe en charge des collections Frédéric Migayrou Directeur adjoint chargé de la création industrielle Didier Ottinger Directeur adjoint chargé de la programmation cuturelle Catherine Perdrial Administratrice Olga Makhroff Chargée des prêts et dépôts Conservation des collections arts plastiques Service des collections modernes Jean-Michel Bouhours Chef de service par intérim Camille Morando Documentaliste principale Service des collections contemporaines Sophie Duplaix Chef de service Service de la création contemporaine et prospective Christine Macel Chef de service Emma Lavigne Conservatrice Pamela Sticht Attachée de conservation Cabinet d’art graphique Jonas Storsve Chef de service Cabinet de la photographie Clément Chéroux Chef de service Service du cinéma expérimental Philippe-Alain Michaud Chef de service Service de la restauration Véronique Sorano-Stedman Chef de service Valérie Millot Adjointe à la chef de service Chantal Quirot Restauratrice sculptures Sophie Spalek Restauratrice peintures Service des collections Ariane Coulondre Chef de service Aurélie Gavelle Attachée de collection Éric L’Hospitalier Régisseur de réserves Perrine Renaud Documentaliste-iconographe Création industrielle Service architecture Olivier Cinqualbre Chef de service Bibliothèque Kandinsky Didier Schulmann Chef de service Direction de la production Stéphane Guerreiro Directeur Anne Poperen Directrice adjointe, chef du service administratif et financier Service de la régie des œuvres Marjolaine Beuzard Chef de service par intérim Émilie Choffel Régisseur d’œuvres Service des manifestations Yvon Figueras Chef de service 13 Service des ateliers et moyens techniques Gilles Carle Chef de service Jonathan Girault Régisseur d’œuvres électromécaniques Rémi Navarro Régisseur d’œuvres électromécaniques Pierre Paucton Régisseur principal chargé des expositions André Toutcheff Régisseur principal chargé des collections Département du développement culturel Roger Rotmann Directeur adjoint Bakta Thirode Administratrice Jean-Pierre Criqui Chef du service de la parole Serge Laurent Chef du service spectacles vivant Sylvie Pras Chef du service des cinémas Direction de la communication et des partenariats Benoît Parayre Directeur Marc-Antoine Chaumien Directeur adjoint Stéphanie Hussonnois-Bouhayati Directeur adjoint Alexandre Colliex Délégué aux relations internationales Délégation à l’action culturelle audiovisuelle Mina Bellemou Chargée de production Isabelle Danto Chargée de mission Direction des éditions Nicolas Roche Directeur Jean-Christophe Claude Directeur adjoint Direction des publics Catherine Guillou Directrice Patrice Chazottes Directeur adjoint Phares 5. Les partenaires Le Centre Pompidou-Metz constitue le premier exemple de décentralisation d'une grande institution culturelle nationale, le Centre Pompidou, en partenariat avec les collectivités territoriales. Institution autonome, le Centre Pompidou-Metz bénéficie de l'expérience, du savoir-faire et de la renommée internationale du Centre Pompidou. Il partage avec son aîné les valeurs d'innovation, de générosité, de pluridisciplinarité et d'ouverture à tous les publics. Le Centre Pompidou-Metz réalise des expositions temporaires fondées sur des prêts issus de la collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, qui est, avec plus de 100 000 œuvres, la plus importante collection d'art moderne et contemporain en Europe et la deuxième au monde. Il développe également des partenariats avec des institutions muséales du monde entier. En prolongement de ses expositions, le Centre Pompidou-Metz propose des spectacles de danse, des concerts, du cinéma et des conférences. Il bénéficie du soutien de Wendel, mécène fondateur. G R A N D M E C E N E D E L A C U LT U R E L'exposition Phares est réalisée grâce au soutien de l'EPMNL Aéroport Metz-Nancy-Lorraine et de la Caisse d'épargne Lorraine Champagne-Ardenne. En partenariat média avec 14 Phares Mécène fondateur G R A N D M E C E N E D E L A C U LT U R E Wendel, Mécène fondateur du Centre Pompidou-Metz "Le groupe Wendel est très fier de s'être engagé depuis 2010, pour une durée de cinq ans, comme Mécène fondateur du Centre Pompidou-Metz, ce qui lui permet de soutenir un projet phare pour la Lorraine, berceau du groupe et de ses familles fondatrices. Nous avons voulu que ce partenariat s'appuie sur nos valeurs d'entreprise : le long terme, synonyme de fidélité et d'engagement, l'innovation dont nous pensons qu'elle est au cœur de la création de valeur économique mais aussi des activités humaines et artistiques et l'ambition de rayonnement international dans une région française au cœur de l'Europe.", soulignent Frédéric Lemoine, Président du Directoire de Wendel et Ernest Antoine Seillière, VicePrésident des Amis du Centre Pompidou-Metz. Wendel est l'une des toutes premières sociétés d'invetissement cotées en Europe. Elle exerce le métier d'investisseur et d'actionnaire professionnel en favorisant le développement à long terme d'entreprises leaders mondiaux dans leur secteur : Bureau Veritas, Legrand, Saint-Gobain, Materis, Stahl ou encore Mecatherm. Créé en 1704 en Lorraine, le groupe Wendel s'est développé pendant 270 ans dans diverses activités, notamment sidérurgiques, avant de se consacrer au métier d'investisseur de long terme à la fin des années 1970. Le Groupe est soutenu par son actionnaire familial de référence, composé de plus de mille actionnaires de la famille Wendel réunis au sein de la société familiale Wendelparticipations, actionnaire à hauteur de 35% du groupe Wendel. Contact journalistes : Christine Anglade-Pirzadeh : + 33 (0) 1 42 85 63 24 [email protected] Christèle Lion + 33 (0) 1 42 85 91 27 [email protected] www.wendelgroup.com 15 Phares L’aéroport Metz-Nancy-Lorraine partenaire de l'exposition Phares Pour cette première exposition d’envergure de par sa longévité, la qualité de ses œuvres et la renommée de ses artistes, l’aéroport Metz-Nancy-Lorraine est heureux de s’associer à l’exposition Phares et de devenir, par conséquent, partenaire du Centre Pompidou-Metz. Cette institution culturelle a toujours réalisé des expositions modernes et variées qui ont fait son succès et lui ont permis d’accueillir récemment son deux millionième visiteur. L’engagement de l’aéroport est donc cohérent. En effet, grâce à ses nombreux passagers, la zone aéroportuaire est une porte d’entrée pour le tourisme, pour la promotion de la culture et du patrimoine lorrain. L’aéroport Metz-Nancy-Lorraine, établissement public géré par la Région Lorraine, dessert plus de vingt destinations régulières nationales et internationales (Casablanca, Nice, Lyon, Rome…) et propose aussi une vingtaine de destinations vacances (Malaga, Olbia, Marrakech…). Au total, en 2013, plus de 240 000 touristes ou hommes d’affaires ont emprunté la plateforme régionale. Dans l’objectif de pérenniser le partenariat avec le Centre Pompidou-Metz, l’aéroport commercialisera également des billets d’entrée pour le musée au sein même de l’aérogare. Les voyageurs pourront ainsi découvrir les œuvres du centre d’art messin. Contact Presse : Stéphanie Renaudin [email protected] 03 87 56 70 13 / 06 74 44 72 05 www.metz-nancy-lorraine.aeroport.fr Metz Nancy Lorraine, de loin l’aéroport le plus proche de vous ! 16 Phares La Caisse d’épargne Lorraine Champagne-Ardenne Mécène du Centre Pompidou-Metz depuis 2010 Partenaire de l'exposition Phares Metz – février 2014 1917 Banque régionale de référence, la Caisse d’Épargne Lorraine Champagne-Ardenne est fière de s'associer à l'exposition Phares, exposition temporaire de longue durée, constituée d’un ensemble exceptionnel d’œuvres monumentales, qui s'annonce comme un des événements culturels majeurs dans notre pays. Mécène du Centre Pompidou-Metz, la Caisse d’Épargne Champagne-Ardenne poursuit ainsi son partenariat initié dès 2010 avec ce lieu culturel et artistique au rayonnement national et1917 international. Elle est notamment la mécène de l'Atelier des Adolescents du Centre Pompidou-Metz, dont l'objectif est de diffuser la culture contemporaine et la pratique artistique auprès du jeune public. Cet objectif rejoint la mission de mécénat culturel que s'est donnée la Caisse d’Épargne Lorraine Champagne-Ardenne sur son territoire, spécifiquement via le Fonds de Dotation Écureuil et Solidarité. L'accompagnement de l'exposition Phares s'inscrit également dans cette volonté de diffusion de la culture auprès du plus grand nombre. 1917 « En tant que banque régionale de proximité, nous soutenons, via le mécénat, le Centre Pompidou-Metz depuis son ouverture. Il permet de manière exceptionnelle au plus grand « nombre, en particulier les jeunes publics, d'accéder à l'art contemporain et participe aussi au rayonnement de notre territoire. Nous sommes donc heureux, en tant que banque citoyenne, d'accompagner le Centre Pompidou-Metz sur l'exposition d'exception Phares », précise Benoît Mercier, Président du Directoire. à propos de la Caisse d’Épargne Lorraine Champagne-Ardenne : Banque coopérative, la Caisse d’Épargne Lorraine Champagne-Ardenne compte 1 650 000 clients, particuliers, professionnels, entreprises, acteurs de l'économie sociale, institutions et collectivités locales. Avec ses 2 200 collaborateurs, elle est un acteur majeur de l'économie régionale. Les Caisses d’Épargne font partie du Groupe BPCE, issu du rapprochement des Caisse d’Épargne et des Banques Populaires. Contact presse Caisse d’Épargne Lorraine Champagne-Ardenne : Stéphane GETTO – Directeur de la communication - +33 (0) 6.21.37.14.90 [email protected] 17 Phares 6. Visuels disponibles pour la Presse Nom d'utilisateur : presse Mot de passe : Pomp1d57 Les visuels d'œuvres ci-dessous sont téléchargeables en ligne à l'adresse suivante : centrepompidou-metz.fr/phototheque Joseph Beuys, Infiltration homogen für Konzertflügel [Infiltration homogène pour piano à queue], 1966 Piano, feutre, tissu, 100 x 152 x 240 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Achat, 1976 AM 1976-7 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Philippe Migeat © ADAGP, Paris 2014 La Peau, 1984 Feutre, tissu, 100 x 152 x 240 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Achat, 1985 AM 1985-23 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / D.R. © ADAGP, Paris 2014 Joan Miró, Personnages et oiseaux dans la nuit, 1974 Huile sur toile, 274,5 x 637 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Don de l'artiste, 1977 AM 1977-223 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Philippe Migeat © Successió Miró / ADAGP, Paris, 2014 Dan Flavin, untitled (to Donna) 5a, 1971 Fernand Léger, Composition aux deux perroquets, 1935-1939 Tubes fluorescents, métal peint, 244 x 244 x 139 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Don de Leo Castelli par l'intermédiaire de la Georges Pompidou Art and Culture Foundation, 1977 AM 1977-210 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Philippe Migeat © ADAGP, Paris 2014 Huile sur toile, 400 x 480 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Don de l'artiste, 1950 AM 3026 P © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Jacques Faujour © ADAGP, Paris, 2013 Louise Nevelson, Reflexions of a waterfall I [Reflets d'une chute d'eau 1], 1982 Pablo Picasso, Rideau pour le ballet Mercure, 1924 Bois peint, miroirs, 280 x 447 x 42 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Don de M. Arnold Glimcher, 1985 AM 1985-504 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / D.R. © ADAGP, Paris, 2014 Peinture à la colle sur toile, 392 x 501 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Achat, 1955 AM 3377 P © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Jean-François Tomasian © Succession Picasso 2014 18 Phares 7. Chiffres clé du centre Pompidou-Metz Le Centre Pompidou-Metz a accueilli son 2 millionième visiteur le vendredi 27 décembre 2013. Il demeure ainsi l’un des lieux d’expositions les plus fréquentés en France. La programmation depuis l’ouverture : - 16 expositions ; - 20 ateliers jeunes publics ; - plus de 230 spectacles montrés en 450 représentations, qui ont fait l’objet de plus de 90 partenariats avec des équipements culturels locaux, régionaux, nationaux et internationaux. Provenance du visiteur : - trois visiteurs sur quatre résident en France ; - près d’un visiteur sur deux (42%) réside en Lorraine ; - un visiteur sur quatre réside à l’étranger ; parmi eux : 28% sont en provenance d’Allemagne, 23% de Belgique, 14% des Pays-Bas, 13% du Luxembourg, 4% d’Amérique du Nord et 2% d’Asie. Attractivité et fidélisation : - plus d’un visiteur sur deux vient pour la première fois au Centre Pompidou-Metz ; - près d’un visiteur sur deux effectue plus d’une heure de transport pour visiter les expositions du Centre Pompidou-Metz ; - plus d’un visiteur sur deux déclare se rendre à Metz dans l’objectif principal de visiter le Centre Pompidou-Metz ; - 95% des visiteurs comptent revenir au Centre Pompidou-Metz ; Ouverture à tous les publics : - plus de 170 000 scolaires accueillis depuis septembre 2010 - 25% des visiteurs appartenant à la catégorie socioprofessionnelle employé / ouvrier Retombées économiques directes : - depuis l’ouverture, les visiteurs du Centre Pompidou-Metz ont effectué des dépenses sur le territoire de plus de 79 millions d'euros (hors transport). 19 Phares Notes 20 Dan Flavin, untitled (to Donna) 5a, 1971. Tubes fluorescents, métal peint, 244 x 244 x 139 cm. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Philippe Migeat © ADAGP, Paris 2014 Contacts presse Centre Pompidou-Metz Annabelle Türkis Responsable du pôle Communication et Développement +33 (0)3 87 15 39 66 [email protected] Noémie Gotti Chargée de communication et presse +33 (0)3 87 15 39 63 [email protected] Claudine Colin Communication Diane Junqua +33 (0)1 42 72 60 01 [email protected] PHARES DOSSIER DE PRESSE 14.02.14 > 2016 centrepompidou-metz.fr