Travail HDA (fac)
Transcription
Travail HDA (fac)
Dan Flavin. Dan Flavin est né à New York en 1933 et y décède en 1996. Il est une figure majeure de l’art minimal (lumière). Il a suivi une formation de séminariste, avant d'étudier l'histoire de l'Art à Columbia University à partir de 1959. Il est un artiste autodidacte qui travaille sur la lumière, notamment grâce à des néons, qu’il trouve tout simplement dans le commerce. Ses œuvres ont été exposées dans des lieux incontournables de l’art contemporain comme le musée Guggenheim de New York - entre 1971 et 1992 - mais aussi dans des lieux plus insolites, pour lesquels il a conçu des illuminations sur mesure, tels que la gare centrale de New York (1977) ou encore l'église Santa Maria Annunziata de Milan. Son travail reste avant tout conceptuel. Ses œuvres ne sont pas visibles en France, en effet elles sont toutes à New York, dans des musées. Cependant il est arrivé que l’on expose ses œuvres, notamment comme au musée d’art moderne de la ville de Paris, en octobre 2006. Sites Web intéressants : Sites montrant des images de l’exposition de 2006 : -http://www.paris-art.com/agenda/evenements/d_evenement/%5BExposition%5D-Arc-DanFlavin-7203.html -http://blog.matoo.net/index.php/archives/tag/dan-flavin/ -http://zikzik.magicrpm.com/91158/Dan-Flavin/ Sites montrant les différentes œuvres de Dan Flavin : -http://www.dailymotion.com/video/x6kfnf_en-finir-avec-dan-flavin_creation -http://lucileee.blog.lemonde.fr/?name=2006_06_odysse_minimale 2eme partie. Cette œuvre, un ensemble de quatre néons de couleur, assemblés en carré sur une structure métallique, fait partie d’une série dans laquelle Flavin travaille sur les variations de perception. Plus précisément, elle propose de découvrir les effets d’optique que les différentes couleurs produisent dans l’angle d’une pièce. Cette installation doit, en effet, être disposée en coin pour adoucir ou accentuer les lignes architecturales, c’est-à-dire modifier les caractéristiques d’un espace défini. Avec ses œuvres, Flavin accomplit parfaitement la mission de l’Art minimal : faire en sorte que l’objet se confonde avec les trois dimensions de l’espace réel. Cette oeuvre est définie dans un premier temps, par la disposition des tubes de lumière fluorescente, puis c'est l'extension lumineuse qui détermine sa structure, son épaisseur, son volume. La dimension de l'oeuvre est en quelque sorte donnée par l'architecture (murs, plafond, sol) qui la délimite. Le bain lumineux a pour propriété d'abolir les frontières entre l'environnement et l’œuvre qui ne font plus qu'un. Celle-ci devient ainsi une "situation" liée aux déplacements du spectateur. L'oeuvre est réellement impalpable puisque son contour n’est que visuel, on ne peut ni la toucher ni la sentir. Les limites de cette œuvre sont données par la lumière, les murs et le sol... Dan Flavin, Untitled (To Donna 5a), 1971