Contrôle technique : un outil public en déshérence

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Contrôle technique : un outil public en déshérence
Communiqué de Presse
Juillet 2014
Contrôle technique :
un outil public en déshérence
AUTOVISION milite pour de nouvelles mesures visant à renforcer la sécurité routière et à
intégrer plus de services publics dans les centres de son réseau. Prenant en compte les
dernières évolutions de la société, AUTOVISION soutient principalement 4 axes
d’évolution : un contrôle technique annuel des véhicules de covoiturage et des véhicules
de plus de 7 ans, un contrôle technique des nouvelles technologies et l’intégration du
réseau au Système d’Immatriculation des Véhicules.
« L’année 2014 va voir se concrétiser le renforcement des intérêts corporatistes, qu’ils
soient privés ou publics, au détriment de la raison d’être de notre métier que sont la
sécurité des usagers de la route et l’emploi. Nous sommes un outil public en déshérence »,
Bernard Bourrier, PDG d’AUTOVISION.
 Contrôle technique annuel des véhicules de covoiturage
Les plateformes communautaires de covoiturage sont en
pleine expansion et se présentent souvent comme un
« réseau de transport ». Elles comptent plusieurs millions
d’inscrits en Europe et transportent 1 million de passagers
par mois. Pourtant, contrairement aux taxis et aux
véhicules de transport en commun, les véhicules de
covoiturage ne sont pas soumis à l’obligation d’un contrôle
technique annuel.
Pourquoi les usagers du covoiturage n’auraient-ils pas les mêmes garanties de sécurité des véhicules
empruntés que n’importe quel autre transport en commun ?
 Contrôle technique annuel des véhicules de plus de 7 ans
Le parc automobile français continue de vieillir. En 2013, l’âge moyen d’un véhicule était de 8,3 ans,
contre 8 ans en 2008 et 6 ans en 1990. Or, le taux de prescription des contre-visites augmente
nettement avec l’âge du véhicule. Il passe de 5% pour les véhicules de moins de 4 ans, à 17% pour les
véhicules de plus de 7 ans et à 27% pour les véhicules de plus de 10 ans.
En charge d’une mission sécurité routière, AUTOVISION milite forcément en faveur du contrôle
technique annuel pour les véhicules de plus de 7 ans.
« La fréquence annuelle du contrôle pour les véhicules de plus de 7 ans est une mesure de bon sens
tant pour la sécurité que pour l’entretien du véhicule. D’ailleurs, selon une enquête du GIPA, 40% des
automobilistes y sont favorables, 60% en région parisienne. Les détracteurs y voient un handicap pour
le budget des ménages alors qu’en réalité ce changement de fréquence n’aurait qu’une incidence de
2,9 €/mois à partir de la 6e année du véhicule (sur la base de 69 € le contrôle). Sans compter l’impact
très favorable d’une telle mesure sur l’emploi », Bernard Bourrier, PDG d’AUTOVISION.
 Evolution des points de contrôle en corrélation avec les nouvelles technologies
ESP, ABS, régulateur de vitesse, contrôle d’inter-distance entre deux véhicules, EURO 6… Les
nouvelles technologies touchant aux organes de sécurité ou anti-pollution se généralisent et
équipent de plus en plus les véhicules en série. Pour autant, la réglementation n’en tient pas compte
au risque de déconnecter progressivement le contrôle technique de la réalité du parc automobile. Il
perd alors de sa pertinence et dévalorise un métier d’utilité publique.
« Il est absolument primordial que le contrôle technique évolue
parallèlement à la technologie des véhicules s’il ne veut pas devenir
obsolète. Aujourd’hui, beaucoup de composants électroniques sont
intégrés à la sécurité active et passive du véhicule et l’automobiliste peut
s’interroger sur leur fiabilité. Le contrôle technique est le seul rendez-vous
du véhicule où il n’y a pas de facture de réparation à la clé. L’automobiliste
doit pouvoir sortir d’un contrôle en étant sûr du diagnostic sécurité, ce qui
n’est pas le cas aujourd’hui car la réglementation ne tenant pas compte
des évolutions électroniques, tous les aspects « sécurité » ne sont pas
contrôlés. Sans évolution, le contrôle technique perd de sa valeur, sans
compter une paupérisation intellectuelle du métier, déconnecté du parc
actuel. La conséquence sera un risque évident de transfert du contrôle technique vers le constructeur
qui est le seul aujourd’hui à détenir les connaissances et les capacités technologiques. On s’écarte
alors de la notion de tierce partie et de la réglementation qui défend un contrôle en toute neutralité »
Bernard Bourrier, PDG d’AUTOVISION.
 Intégration du réseau au Système d’Immatriculation de Véhicules
Les centres de Contrôle Technique ont une mission de service public. Ils sont agréés par les
préfectures et, dans le cadre d'une délégation de service public accordée par l’Etat, ils peuvent
remplir d’autres missions. Par exemple, au nombre de ces missions, les centres de Contrôle
Technique pourraient se charger de délivrer les cartes grises et les plaques d’immatriculation. Cela
permettrait aux centres de diversifier leur activité et de décharger les administrations d’un rôle
intermédiaire.
En sa qualité de 1er réseau de centres de Contrôle Technique en France et disposant d’un important
maillage territorial (1 023 centre au 31/12/13), AUTOVISION attire l’attention des pouvoirs publics
sur les avantages de cette possible délégation de service et pose sa candidature pour être intégré au
SIV (Système d’Immatriculation de Véhicules).
Salle de presse et photothèque : www.commLC.com/autovision
SERVICE PRESSE : COMMLC
Catherine Lebée
Tél. : 01 34 50 22 36 - E-mail : [email protected] - www.commLC.com

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