2. Cahier d`enjeux – Pont-d`Ouilly

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2. Cahier d’enjeux – Pont-d’Ouilly
Planche N°1 : Les composantes du territoire de Pont-d’Ouilly
I- La situation générale : La commune de Pont-d’Ouilly fait partie de la Communauté de Communes du Pays
de Falaise. Elle se compose de 53 communes et aucun SCoT n’est en cours d’élaboration bien que le
périmètre soit créé.
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Pont-d’Ouilly est une commune à dominante rurale inscrit dans les paysages emblématiques de la Suisse
Normande caractérisés par un relief escarpé et montueux fortement marqué par l’empreinte des vallées de
l’Orne et du Noireau, et un passé industriel régional (meuneries et ateliers de filatures) lié à ces rivières en
tant que sources d’énergie très convoitées.
La commune est aux confins du département du Calvados et limitrophe à l’Orne sur 9 km.
La commune est accessible par :
La RD 1 depuis la RD 562
La RD 511 depuis la RN 158 (Falaise) et Condé-sur-Noireau
La RD 23 depuis Bretteville-sur-Laize
Située à 18 km de Falaise, 12 km de Condé-sur-Noireau, la commune reste en retrait modéré des principaux
axes de circulation et pôles de vie. Cependant elle conserve un caractère fortement rural attractif pour
certains ménages.
Quelques chiffres clés : (INSEE, Sitadel)
Superficie communale égale à environ 2000 ha
Population recensée à 1038 habitants en 2007, soit – 12 habitants par rapport à 1999
13 autorisations délivrées entre 199 et 2006
Infrastructures touristiques en nombre : OT intercommunal, haras, base de canoë-kayak,
hébergements (1 camping, 3 hôtels, 13 gîtes ruraux et chambres d’hôtes)
II-
Les paysages naturels :
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Les rivières ont façonné le paysage communal :
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Les vallées de l’Orne et du Noireau majestueuses, sinueuses soulignées par des crêtes
rocheuses abruptes et élevées recouvertes d’une végétation boisée.
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Les autres vallées et nombreux petits vallons, aux versants plus ou moins incisés, modèlent le
nord du territoire et composant un paysage au caractère plus intime et rural,
Versant escarpé
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Versant bocager : prairies et cultures
III- Les paysages bâtis :
Le bourg de Pont-d’Ouilly occupe une place centrale au cœur de la commune et s’est
développé de part et d’autre des rives de l’Orne en fond de vallée. Le tissu urbain est plus
dense et plus ancien sur la rive droite qui accueille services publics (mairie, gendarmerie,
école, poste, halle), les commerces de proximité, places, logements collectifs.
La rive gauche s’apparente davantage à une organisation de village –rue qui accueille église,
salle polyvalente, quelques commerces et équipements de loisir.
Les extensions de l’urbanisation sous forme de petites opérations égrènent les coteaux
offrant des vues imprenables sur les vallées de l’Orne et du Noireau.
Un pont permet le passage d’une rive à l’autre et la RD 16 le traverse du nord au sud. Les
berges de l’Orne sont des lieux touristiques (guinguette, promenade, aire de jeux) en saison.
Les anciens bourgs (Boug St-Marc et Bourg d’Ouilly) : petits bourgs constitués (église,
cimetière, chapelle, placette) situés à proximité immédiate des axes de communication (RD 1
et 511) qui accueillent activités agricoles et fermes, herbages, patrimoine bâti et quelques
extensions plus ou moins bien intégrées dans le site. Les voiries étroites se terminent souvent
en cul-de-sac.
Les hameaux agricoles (Les Gouttes, Arclais, le Hameau Hue) : Hameau ancien dense,
respectant un alignement fort à la rue, composé d’habitat ancien entretenu et restauré,
nombreux herbages, fermes aux abords souvent négligés, résidus agricoles, gîtes et 2 à 3
extensions bien intégrées. Les voies de desserte sont étroites.
Les écarts implantés sur les versants escarpés de l’Orne et de la Hère (Dessus le Bois, la
Goubinière, Glatigny, la Martelée, les Iles d’Ouilly, Val Aubert) : Nichés sur les versants et
empreinte bocagère, ces petits hameaux accueillent fermes, herbages et bâti ancien. Les
conditions d’accès étroites sont parfois impraticables.
Les anciens hameaux industriels implantés dans les vallées du Noireau (Le Rocray, le
Caprice) proche des axes routiers et ferrés sont bordés par les versants très escarpés et la
rivière. Ils offrent des allures d’espaces délaissés bien que de belles demeures aient été
entretenues.
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Le Haut d’Ouilly et St-Christophe : Petit hameau rue développé le long des voies de
communication à l’allure générale délaissée bien que l’empreinte du haras soit forte.
Attention particulière à ses deux entités qui marquent les entrées de ville nord et est de la
commune.
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Le domaine du haras
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Patrimoine religieux (église et chapelle)
La base de loisir (camping, base de plein air et centre équestre)
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IV-
Les axes de communication
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Les départementales
Les autres liaisons sont essentiellement des chemins communaux aux gabarits sous
dimensionnés desservant les hameaux, fermes et champs
La limite communale
Commune de Pont-d’Ouilly – janvier 2010 – Dossier de consultation pour la révision d’un P.O.S dans la forme juridique d’un PLU
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Carte 3 : Les enjeux de préservation du paysage patrimonial
Préservation et prise en compte de tous les éléments identitaires qui participent à
l’ambiance paysagère, la renommée patrimoniale et touristique de la commune
I-
Les enjeux paysagers : Approche sectorielle et transversale
1- Le rural agricole : Recomposition paysagère du plateau agricole herbager afin
d’éviter une trop grande ouverture et une banalisation du paysage. Cette
préservation doit s’inscrire dans une logique cohérente et compatible avec les
besoins de l’activité agricole
2- Les vallées et entités bâties constituées : Les paysages remarquables de la
vallée de l’Orne fait déjà l’objet d’attentions particulières. Elle est répertoriée
comme espace naturel de grand intérêt (ZNIEFF de types 1 et 2), pour lequel
certaines mesures de protection ont été prises (réseau Natura 2000 - Site
d’Importance Communautaire, Arrêtés Préfectoraux de Protection des Biotopes).
De nombreux chemins et sentiers de randonnée (GR) permettent la découverte
de ces paysages emblématiques. Il conviendra donc de veiller à la pérennisation,
voire à la valorisation de ces itinéraires de découverte au sein de la commune
3- Le rural herbager et spécifique cheval : Entretien d’un bocage à petites mailles
dense en lien avec l’activité du Haras, l’intimité des paysages
Les vallées : Ligne de force dans le paysage communal en tant qu’axe de liaison
paysagère qui met en valeur la lecture et la progression des ambiances
paysagère, la fonctionnalité et le rapport des espaces les uns par rapport aux
autres (bocages et intimité, bocages et caractéristiques environnementales du
site, bocages et perceptions visuelles, environnement naturel et espace bâti)
II-
Les enjeux du secteur bâti
Hameaux agricoles et / ou à l’écart isolés sur les versants sont à préserver en
l’état : La vocation agricole ancienne ou aujourd’hui affirmée de ces noyaux doit
être maintenue. Une attention particulière doit être portée sur l’entretien / la
requalification (hangar, communs) du bâti ancien en faveur du développement de
l’hébergement touristique notamment
Prise en compte du patrimoine industriel participant à l’ambiance pittoresque et
l’intérêt touristique du secteur
IIILes hypothèses de développement : Au regard du caractère fortement rural, de la
qualité et de la sensibilité des paysages communaux, les extensions ne peuvent être que
restreintes et circonscrites à l’intérieur des enveloppes bâties. Les hypothèses de
développement sont les suivantes :
Le bourg : Le bourg dispose de quelques potentialités à étudier. Cependant, le
scénario de développement qui sera retenu devra veiller particulièrement :
au respect de l’enveloppe bâtie et son empreinte dans le site
aux conditions de voiries étroites si l’urbanisation était envisagée sur
les coteaux (cf. dernières extensions au nord des écoles),
aux contraintes du site : topographie, co-visibilité paysagère, risque
d’inondation, patrimoine, bâtiments agricoles
à une bonne intégration paysagère et architecturale des nouvelles
constructions.
Des possibilités de renouvellement urbain pourraient être envisagées et
notamment rive gauche
Les satellites : les hameaux de Bourg-Saint-Marc et Bourg-d’Ouilly disposent de
quelques dents creuses qui seront à identifier. Une attention particulière devra
être portée aux règles d’implantation et choix des matériaux des constructions, à
leur condition d’accès et insertion dans le site au regard de la nature rurale
préservée des secteurs
Des synergies et équilibres à faire valoir dans la répartition de l’habitat au regard
des besoins communaux à atteindre
Hameaux distendus : L’urbanisation de ces 3 secteurs reste délicate au regard
de leur organisation (diffuse et linéaire), situation (proximité des axes de
circulation, fermes et bâtiments d’exploitation). Leur développement peut-il être
préconisé ?
Le Haut d’Ouilly et St-Christophe doivent être au cœur de la réflexion en tant que
point stratégique révélé ci-dessus.
Le développement économique : Un confortement de la ZA sera à étudier
(formes urbaines, vocation, desserte, image)
Maintien du dynamisme commercial et touristique : Permettre dans le PLU aux
activités touristiques et commerciales d’évoluer
Les départementales
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Commune de Pont-d’Ouilly – janvier 2010 – Dossier de consultation pour la révision d’un P.O.S dans la forme juridique d’un PLU
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