1 resolution officielle du conseil national
Transcription
1 resolution officielle du conseil national
RESOLUTION OFFICIELLE DU CONSEIL NATIONAL ARMENIEN AU SUJET DE L’ARTSAKH PROPOSITION DE RESOLUTION DU 11 NOVEMBRE 2008 OBJET DE LA RESOLUTION Demande de discussion immédiate d’une proposition de loi N°2008-11-11 : Relative à la situation administrative de la République d’Artsakh, aux problèmes d’insécurité quotidienne vécut depuis la signature d’un accord de cessez le feu, aux risques d’un nettoyage ethnique identique à celui des Arméniens d’Azerbaïdjan. Relative à la pression internationale et à l’intégrité territoriale de l’Artsakh. Cette proposition de loi est signée par au moins cinq Membres du Conseil National Arménien. Il va être procédé à l'appel nominal des signataires. Veuillez procéder à l'appel nominal. (L'appel nominal a lieu.) Ont signé cette demande et répondu à l'appel de leur nom : Mes chers collègues, la présence d'au moins cinq signataires ayant été constatée, il va être procédé à l'affichage de la demande de discussion immédiate sur laquelle le Conseil National Arménien sera appelé à statuer, au cours de la présente séance, après l'expiration du délai minimum d'une heure et après la fin de l'examen du dernier texte inscrit par priorité à l'ordre du jour. EXPOSÉ DES MOTIFS Chouchi, le 11 novembre 2008 Durant plus de dix jours, du 27 Octobre au 7 Novembre 2008, les membres du Conseil National Arménien ont pris soin de réfléchir en profondeur sur l’attitude à adopter face à l’accélération des évènements politiques concernant l’Artsakh. Le Conseil National Arménien a pu en respect du Droit Interne qui régit son fonctionnement et en respect des positions et propositions de chacun, préparer un projet de Résolution officielle sur l’Artsakh et sur la population arménienne d’Azerbaïdjan. - Ainsi et conformément au Droit International, et la Résolution n° 1514 de l'Assemblée générale de l'ONU sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux, du 14 décembre 1960, se référant à la déclaration sur les Droits des Peuples Autochtones approuvées par l’Assemblée générale de l’ONU le 13 septembre 2007, et aux Conventions cadres Européennes. - Compte tenu du Traité de Sèvres du 10 août 1920 et de l’ensemble de ses protocoles d’application, en particulier ceux faisant références à la frontière entre l’Arménie Orientale et l’Azerbaïdjan. - Compte tenu des évènements tragiques qui ont eu lieu dans la ville de Soumgaït les 27, 28 et 29 février 1988, qui furent précédés d’une vague de violence aveugle à l’encontre de toute la population arménienne d’Azerbaïdjan, ou des dizaines de milliers d’Arméniens furent déportés, atteignant son paroxysme à Bakou en 1 janvier 1990 ou vivaient 215.000 Arméniens , suivit de 42.000 Arméniens à Kirovabad, des Arméniens de Gulistan, de Gétachen et de Chahoumian, qualifié de Génocide par le Conseil National Arménien. - Compte tenu que ce processus d’extermination, s’est poursuivit en direction des Arméniens d’Artsakh, par des bombardements directement sur des populations civiles sans aucune structure d’autodéfense. - Compte tenu que devant l’horrible des massacres et déportations qui ont eu lieu, les Arméniens d’Arsakh prirent la décision d’assurer eux-mêmes la défense de leur intégrité physique et territoriale. - Compte tenu que la constitution de forces d’autodéfense signifie l’enclenchement du processus d’autodétermination d’un peuple pour sa survie. - Compte tenu de la chronologie des évènements (voir cf. Chronologie de la Guerre en Artsakh). - Compte tenu que la stratégie militaire engagée pour la protection de l’intégrité physique et territoriale des populations civiles d’Artsakh a eu pour effet la signature d’un cessez le feu entre le Conseil de Défense de l’Artsakh et les autorités Turcs d’Azerbaïdjan, le 12 mai 1994. - Conformément au processus d’application du Droit à l’Autodétermination impliquant une participation démocratique des populations concernées, fonctionnement qui a été respecté durant les diverses élections qui se sont réalisées depuis, devant la constitution d’un fonctionnement parlementaire, devant les élections présidentielles et devant la volonté affirmée d’un fonctionnement constitutionnelle. - Compte tenu que la survie économique de l’Artsakh, dépend essentiellement de son étroite relation avec la République Arménienne - Conformément aux décisions du Congrès National des Arméniens d’Arménie Occidentale, sous l’égide de la Présidence de la République d’Artsakh, Monsieur Bako Sahakian sur, en particulier, le rôle apporté depuis le début, par les engagés volontaires d’Arménie Occidentale dans la Libération de l’Artsakh, qui a eu lieu du 10 au 12 avril 2008. Artsakhi Badmutyun ''La nature et l'histoire du Karabagh ont donné naissance à un type de peuple particulier, aujourd’hui répandu dans tout le monde, les habitants du Karabagh (les karabaghsi) qui peuvent être partout reconnu très facilement. Doué d'une envergure puissante, d’un courage dévoué, incliné vers l'audace risqué, d'aplomb, respectant le patriarcat dans la vie familiale : sont les traits de caractères des habitants du Karabagh, renforçant les anciennes vertus arméniennes flétri des cruautés de l'histoire du Karabagh, gardant son apparence propre''. Sergei Gorodzetski L’Artsakh occupe le territoire montagneux du Sud-est de la Transcaucasie et la partie extrême orientale de la Grande Arménie. A l'Ouest, ses frontières s'étendent jusqu’aux côtes orientales du lac Sevan, au Sud-est il a comme frontière la fleuve Aghvano (Hagar), au Sud la fleuve Eraskh (Araxe), à l'Est il s'affronte au bord du champ Moukhavank et au Nord il s'aligne par la chaîne du Karabagh. 2 Le territoire d'Artsakh a une superficie montagneuse, tour à tour plissée. Son altitude moyenne est 1100 m. Les plus hauts sommets d’Artsakh sont Guiamich, Mrav, et Quiris. On a l'impression, que c'est grâce à Dieu et de ses mains que toutes les cimes de ces montagnes ont formé une forteresse. Ce n'est pas par hasard que les historiographes du Moyen-âge nommaient l’Artsakh, le monde d 'Artsakhmor. Les montagnes d'Artsakh sont pittoresques, couvertes de fleurs multicolores et entourées de la verdure végétale. Les forêts occupent 35% du territoire d’Artsakh. . Durant des siècles pour les habitants d'Artsakh, la forêt était non seulement un moyen de gagner sa vie, mais aussi elle était un objet de culte. Jusqu'à présent, ils existent des arbres sacrés dans plusieurs bourgs d'Artsakh. Mais celui le tndjri de Skhtorachèn a un charme et une signification particulière pour tous les arméniens. Vingt fois séculaire, il était le témoin de la joie et de la tristesse des habitants d'Artsakh. Sur l'ombre de ses feuillages épais ont reposé le premier catholicos de tout les arméniens Grégoire l'Illuminateur, Saint Mésrop Maschtots, Vartan Mamikonian, Raffi, Avétik Issahakian et autres grands hommes de l'Arménie. Les chaînes et les montagnes ont une forme plissée et se séparent l'une des autres de gorges très profondes et des vallons dont la charme est incomparable avec ses fleuves et rivières murmurants. Les rivières Tartar et Khatchèn, Karkar et Ichkhanaget offrent une richesse suffisante aux arméniens de ce territoire. Le territoire est riche surtout en minerais et de différentes variétés de pierres. On a découvert des réserves d’eaux minérales. Depuis des temps immémoriaux, on connaît l'eau minérale chaude ou '' le bain royale '' (Baghnik arkounakan). Dès le Moyen âge cet endroit était la résidence d'été des rois arméniens qui venaient de l'Est avec leur armée. Les matériels archéologiques, des sources arméniennes et étrangères prouvent, que l'Artsakh avait été habité par les Artsakhtsi depuis des temps les plus anciens. Ici on peut trouver des ruines et des vestiges des forteresses, des bâtiments et des citadelles de l'âge de pierre et des époques les plus anciennes, des objets d'artisanat, des bijoux et des outils enterrés sous le sol. Les matériels relevés du rochet paléolithique du village Azokh de la région de Hadrout, attirent notre curiosité d'une manière spéciale, particulièrement les ossements des populations préhistoriques. L'archéologue français Henri Lumleine a visité la caverne d'Azokh, en étudiant ses matériels riches et divers, il a déclaré que « ce sont des preuves qui nous montrent l'existence d'un foyer d’une des civilisations les plus anciennes sur la terre, et avec la science, nous avons la possibilité de voir que cette terre montagneuse était aussi nourricière dans le processus de la création de l'homme ». Actuellement les archéologues d'Angleterre et d'Espagne effectuent des fouilles avec leurs collègues arméniens et découvrent des nouvelles pistes de l'existence de l'homme antique et de ses activités .On a trouvé aussi des matériels intéressants dans les cavernes de Taralar et de Karin Tak. Les montagnes d’Artsakh sont riches en monuments, surtout par les peintures rupestres. Ils couvrent une grande période chronologique et se datent du 7ième millénaire av. J.C. jusqu’au 1ier millénaire. Les sites les plus riches par leurs peintures rupestres sont la région de Kharavatchar et les environs du village Tarout de la région Hadrout. L’existence de plusieurs variétés de pierre favorise aussi au développement de l’art architectural et de la construction. A l’âge de bronze, dans les provinces Orientales de l’Arménie on a construit des forteresses cyclopéennes. On peut trouver de pareilles forteresses dans la région Kachatar sur une pente tout proche de la rivière Hontchats. Selon Orbélian c’est le Khojorabèrd, que les kurdes occupants appelèrent Gavourlava, c'est-à-dire une forteresse des infidèles. Durant les recherches et des travaux agricoles on a trouvé beaucoup d’objets d'artisanat, des bijoux, des statuettes en forme d'oiseau, des animaux et d'homme, des ceintures de bronzes avec des gravures des cultes très finement ornées, y compris des poignards, des boucles etc.. Ses objets de valeurs crées par l'humanité durant des millénaires, se trouvent actuellement dans le musée d'Histoire Nationale d'Etat d'Artsakh, aussi bien que dans les musées de Saint-Pétersbourg et d'Allemagne. Malheureusement une certaine partie des objets de valeurs historico-culturelles trouvé en Artsakh on été transféré à Bakou, où ils sont représentés en tant que des valeurs de la culture des azéries. Des décennies auparavant, le célèbre orientaliste R.Virkov a examiné les matériels trouvés de différents côtés du haut plateau d'Artsakh, et en comparant les uns avec les autres, il a écrit: « Mêmes les petites fouilles montrent que les peuples les plus anciens qu'ont vécu de Gougarkh, jusqu'au terrain de la rivière Tartar, sont les mêmes représentants de ce peuple». Selon célèbre humaniste Bounak « Les Arméniens d’Artsakh appartiennent non seulement au type arménoïde de la famille de la langue indoeuropéenne, ils sont aussi des représentants absolus de cette nation autochtone». En Arménie historique, vers les I - III millénaires av. J.C., après la fin de la formation du peuple, se sont apparus les premières formations d’Etat, dont le royaume d'Ourartou ou royaume de Van ou d'Ararat jouait un grand et important rôle. Au début, il était un petit Etat et s'étendait sur les environs côtiers du lac Van. Après il se développe et étend son pouvoir presque sur tout le territoire de l'Arménie historique. Sous le règne du roi Arguichti Ier, l’Artsakh était sous la protection du royaume d'Ourartou, dont l'existence est prouvé par l'écriture cunéiforme du roi Arguichti trouvé à Kotaik, dans laquelle il mention la ville Tzar, dont le nom correspond au bourg Tsar, qui était un siège des mèliks, et au village actuel de Tsar de la région de Karavatchar. Dans les inscriptions du roi Sardouri II du royaume de Van, on rencontre les toponymes Ourtékhéni ou Adakhouni, qui sont harmonieux au prénom d'Artsakh. 3 La majorité des échantillons des matériels qu’on a trouvés dans les fouilles de Stéphanakèrt et Khodjalou sont liés avec le royaume de Van. Durant la période de la règne des deux dynasties : Orontides (ou Yèrvandide) et des Artaxides (Artachès) les provinces d'Artsakh et d'Outik restent encore sur le territoire du royaume uni. Les historiographes grecques et romains témoignent que les frontières orientales de l'Arménie passaient par le fleuve Koura. Au 2ième siècle av J.C., les forces armées recrutées d'Artsakh ont favorisé à l'élargissement des frontières du pays sous le règne du roi Artaxias (Artachès). Selon l'historien grec Strabon pendant cette période l’Artsakh exportait des chevaux militaires en grande quantité. En parlant d'Artsakh en tant que témoin, il assure que l'Artsakh se trouve au fond du royaume de la Grande Arménie. En plus, l'historien arménien Moïse de Khorène (Movsès Khorénatsi) nous renseigne sur le roi d'Artaxias (Artaches) qui nomme Aran, l'un des descendants de Haïk, gouverneur général de la Mésopotamie, de Koura à l'Araxe, c'est à dire gouverneur général des provinces d'Artsakh et d'Outik. Au nom de celui-ci est directement issue la famille princière Arnachahik, qui régna sur les côtes orientales de l'Arménie. Le roi Artaxias (Artachès) a été remplacé par son petit-fils Tigran le Grand, qui donna au pays la plus grande extension qu’il n’ait jamais connue dans l'histoire, s'étendant de la mer Méditerranée à la mer Caspienne. La Grande Arménie a été influencée par la culture hellénique, qui avait un goût pour l'urbanisme. En Arménie, Tigran le Grand a fondé 4 cités et les a appelées par son prénom. Au pied de la montagne Vankasar il a fondé la cité Tigranakèrt, dont les turcs occupants ont renommé Giavourala, démontrant d'une manière indirecte la généalogie arménienne. Celle-ci existait, même pendant le Moyen âge. En 2006, grâce aux applications des archéologues on a trouvé les anciennes constructions de Tigranakert, démontrant à ses opposants que dès les temps de Noé ce territoire avait l'esprit et de l'âme arménienne. Dès le règne de l'empereur Néron, on considérait l’Artsakh comme l'une des provinces d'Arménie dont témoigne la carte de marbre du monde de cette époque gravé sur le mur, qui actuellement se trouve actuellement à Rome. Ce fait a été inscrit par les chroniqueurs grecs qui ont vécu de I -V nième siècles apr. J.C. Impressionné de ses faits incontestables, un homme public et de science de la première partie du 19ième siècle, azéri Abasse-Kouli- Bakhikhakov, a avoué « Selon plusieurs circonstances et des renseignements reçu de différents sources, on ne peut faire qu’une conclusion : la rive droite de Koura appartenait au territoire de l'Arménie jusqu'au lieu ou se mêlaient l’Araxe et la Koura ». Mais en 387, selon l'accord perso – byzantin, le royaume de la Grande Arménie se partagea entre deux Empires tyran, en 428 après la chute du royaume des Arsacides (Archakouni), pour affaiblir les forces de défense des arméniens, en 450 les provinces d'Artsakh et d'Outik seront rattachées au royaume d'Albanie (ou Aghvank) par l'Empire Perse. Bien que l'Arménie fût partagée en plusieurs parties, les forces patriotiques des arméniens ont tout de même fait de leur bien pour garder l'unité du pays et résister à la politique de conversion que menait l'Empire Perse. Les provinces arméniennes les plus orientales étaient engagées volontairement dans le mouvement de la libération. On luttait de cette façon à Avaraïr, à Sardarapat et de la même façon à présent. A la tête de l'armée de Vartan, les bataillons d'Artsakh et d'Outik ont remporté une brillante victoire à l’approche de l’hiver près de la ville des rois d’Arménie Kharkhar. Les combats les plus cruels se sont déroulés le 26 mai en 451 au bord de la rivière Tghmout, dans la plaine d'Avaraïr. Les villageois, les soldats, les nobles et les moines de toutes les provinces d’Arménie venaient défendre leur patrie à tout prix. Les braves hommes d'Artsakh, à la tête du prince Beck Arnachahik, en s’appuyant l'un à l'autre se sont battus à Avaraïr, en versant de façon dévouée leur sang dans le champ de la liberté. On a construit plusieurs monuments sacrés : des églises, des chapelles pour commémorer la mémoire des martyres d'Avaraïr. Entre les villages Varandaï Avétaranats, Sargachèn, Vérin Tarvard et Mochmahat sur la colline se dresse le monastère de Révond érigé en l'honneur de la lueur de l'ésprit d'Avaraïr celui du catholicos Révond Erets. Les églises de la région d’Amatouk, ainsi que des villages de la région de Mouchkhamat ont été construites en l’honneur de Vartan Mamikonian. ième Au 5 siècle après la forte insurrection anti-persane, la famille princière Arnachahik d’Artsakh et d’Outik devient puissante et forma un royaume. Le roi Vatchagan dans le but de renforcer les fondations de l’Etat et d’animer la vie spirituelle, comme nous le rapporte Movses Khorenatsi : « il a construit des églises au nombre des jours de l’an » et s’est engagé avec zèle à l’extension de la littérature arménienne. ième A la première moitié du 7 siècle, la paix qui régnait en Arménie a été troublée par les invasions arabes ; afin de résister aux ennemis dans plusieurs provinces on a construit des forteresses et parmi elles, Handabèrd , Katcharakabèrd, Khitich, Chikakar. Les batailles les plus cruelles se sont déroulées en 850 à Disak. L’historien Tovma Artsrouni nous renseigne que le calife envoya en Arménie une armée composée de 200 mille personnes dont la tête un capitaine turc dans l’objectif d’arrêter le mouvement anti-arabe au prix de sang. L’armée du calife, détruisit et brûla la capitale de la Géorgie, Tizbon ainsi que la plupart des provinces de l’Arménie. Mais l’élan qu’avait l’armée sanguinaire de Bougha s’est arrêté à Disak. En assiégeant la forteresse Kiche, qu’il attaqua l 28 fois durant une année, chaque fois il fut obligé de se retirer en éprouvant un échec honteux. Cette lutte était si prenante, que l’historien qui décrivait l’histoire de la famille Artsrouni, estimait à sa juste valeur le prince Esaï Hassan Djalal qui dirigait la défense de la forteresse, de tous les princes de la famille Artsrouni. 4 Car Bougha était incapable de vaincre les défenseurs arméniens, il se comporta à la façon typique de son peuple et recourt à la ruse : il a fait apporter un document de la part du calife selon lequel il invitait Esaï à Baghdad dans le but de mener des pourparlers. Mais notre cavalier et capitane Esaï, était autant courageux et invaincu que naïf, car il n’aperçu pas des ruses de l’ennemi Et au résultat, il a été décapité dans une prison à Baghdad. Pour commémorer les combats des princes Esaï, Khitch et autres, on a construit au 10ième siècle l’église Saint Karmeravor dans le village Toumi de Disak sur le bas-relief duquel s’est inscrit cet événement. Actuellement ce bas –relief se trouve au musée de l’Histoire d’Etat d’Artsakh, car l’église a été détruite sous le pouvoir Soviétique. Les révoltes du peuple arménien contre les arabes n’étaient pas vaines, car ils ont abouti à l’établissement d’une indépendance En 885 le califat a reconnu Achot Bagratid en tant que roi des provinces de la Grande Arménie. Cette fois aussi on aperçoit l’Artsakh au sein du territoire de l’Arménie. Les sources arabes du 9-10ièmes siècles témoignent que toutes les villes qui se trouvaient sur la route de Partav à Kharvatchar et qui menait à Dvin appartenaient au royaume d’Achot Bagratide ( Bagratouni). ième Au 9 siècle dans la partie Sud-ouest d’Artsakh se constitua la principauté de Khatchèn. Cette ième principauté devient tres puissante à la fin du 9 siècle sous le règne du prince Arnachahik. Il a pu élargir sa principauté au delà du fleuve Koura jusqu’au district de Kambédjan, qui avait déjà une population arménienne jusqu’au début du mouvement d’Artsakh. Les Arnachahik ont construit beaucoup de forteresses inaccessibles dans les différentes provinces : celles de Katcharakabèrd, Khatchènabèrd, Levonabèrd, Djrarbèrd , de beaux Khachkars et des complexes monastiques. Les descendants de la principauté de Khatchène sont les Vartanguians de Hatherket Sahak Sévada, de Gardman, les Dlenians, et des Khalbakians –Prochians. Au 10ième siècle suite aux efforts du petit-fils de Sévak, Sévada, au bassin supérieur de la rivière Chamkhor se constitua la principauté de Parissots, dont la frontière au nord s’étendait jusqu’au fleuve Koura. Pharissots avait une capitale, qui se trouve actuellement sur le territoire d’Azerbaïdjan, près du village Khalaquend. L’un des représentants de cette famille : Ochin, se déplaça en Cilicie et devint le propriétaire de la forteresse Lambron et de ses alentours. L’un des successeurs d’Ochin était Hétoum 1, qui est issue de la famille princière de la Cilicie : Hétoumides. Les Arméniens d’Artsakh dans tous les quatre coins du monde étaient toujours considérés comme des créateurs et fort d’esprit face aux malices en continuant de construire leur avenir. De l’autre coté de l’Artsakh, près du fleuve Araxe au 9ième siècle se constitua une autre principauté celle de Disak. Ici régnaient les successeurs du prince Esaï : les rois Gagik et Vatchagan. Jusqu’à présent près d’un endroit juste derrière le siège des rois Toumak, l’une des pierres tombales du mausolée des princes Disaks est nommé par les habitants de ce lieu « tombeau du roi » et les ruines du bâtiment non loin du mausolée sont connues en tant que « palais du roi. » La vie prospère des autorités du 11ième siècle a été altérée suite aux invasions des Turcs Seldjoukides. La paix en Arménie fut troublée. Ce fut la première fois dans leur vie, que les Arméniens, ne se sont plus sentis protégés dans leur « foyer ». Ils sont entrés dans un nouveau millénaire en sentant à côté d’eux l’haleine d’un peuple nomade et étranger qui respectait des valeurs différentes. Les turcs, ont fondé leur Etat sur les territoires des arméniens et des grecs en répandant le crime et la cruauté sur les peuples premiers. C’est dans ces conditions que les Arméniens d’Artsakh, se sont retirés dans les montagnes en gardant leur identité nationale. Deuxième partie Des nouvelles époques se sont écoulées. Les Zakarian ont réussit à libérer les provinces Nord-Est de l’Arménie. Dans le but de conserver l’unité de l’Arménie les princes Zakarian se sont alliés avec les principautés les plus puissantes se différentes provinces. Kornichah : la femme du propriétaire du Khachène intérieur Vartang-Tanguik, était la fille de Sarkis Zakarian, chef de l’armée géorgienne et arménienne, leur fils s’appelait Hssan-Djalal Dolan. Dont le nom a été pris par leurs descendants durant plusieurs siècles et ont été nommés les HssanDjalalians, dont les exploits ont été connus par plusieurs générations. On appelait ainsi de la même façon les ecclésiastiques, qui représentaient la même famille princière et selon le droit de l’hérédité durant la deuxième moitié du 13ième siècle ils dirigeaient l’épiscopat de la province et dès le 15ième siècle, le siège patriarcal Oriental était à leur pouvoir. Le prince Hssan –Djalal a été considéré en tant que « roi suprême et puissant de la province d’Artsakh ». On a destitué le prince Hssan –Djalal à cause qu’il a participé à l’insurrection mongolo- tatare. Ses reliques selon ses vœux écrits dans son testament reposent dans le gavit (narthex) du monastère de Gandzassar. Le prince Hassan du Haut Khatchèn (ou Tsar) s’était marié avec l’autre fille de Sarkis Zakarian, Dope. La princesse était une femme d’action qui avait une large conception des choses, dont les activités dévoués envers les arméniens ont donné le droit de nommer sa famille princière de son nom « Dopian ». Le centre du siège de la principauté était Tsar, qui actuellement se trouve dans le village Tsar de la région Karavatchar. Même maintenant, sur place on peut trouver encore les églises qui furent construites par la princesse. 5 Les plaies sanglantes du peuple arménien n’étaient pas encore prêtes à se cicatriser, quand aux années 80 du 14ième siècle les vagues de Lanck-Thémour, ont envahis la Transcaucasie. Après commencèrent les invasions des tribus des peuplades nomades karakoïlou et arkoïlou de la Turkménie. Les descendants de la famille du prince (qui dirigeait la province d’Artsakh) Arnachahik d’Artsakh, face aux cauchemars des terribles dominations des despotes, se sont déplacés et se sont restés dans les localités montagneuses inaccessibles en espérant de jours meilleurs. On a conservé le manifeste du karakoînlou Djahnchah dont il reconnaisse le pouvoir des Mèliks en tant que les chefs d’Artsakh.. Malgré que les Mèliks avaient un pouvoir absolu sur leurs possessions, en Artsakh fonctionnaient les principes de la démocratie, même dans des circonstances les plus difficiles telles que la guerre ou les habitudes du moyen âge, étaient conforme à la civilisation moderne, plutôt celle de l’Europe. D’habitude, aux Mèliks succèdent leurs fils aînés. Mais ils assumaient leurs obligations et leurs droits seulement après avoir reçu l’accord collectif du peuple. Cette unité du peuple et celles des autorités sont devenues les gages de la conservation fondamentale et de l’indépendance nationale. ième ième Dès le début du 16 siècle jusqu’aux années 30 du 17 , l’Arménie était le théâtre de la guerre entre la Turquie ottomane et l’Iran, qui prétendaient prendre la priorité politique en Asie. Bien informé d’exploit des soldats arméniens, les chahs perses essayèrent d’user des forces des Meliks d’Artsakh contre la Turquie et dans le but d’encourager le système des Meliks, ils ont légitimisés leurs droits et obligations. La plupart des Mèliks d’Artsakh, y compris le Mèlik de Khatchtar Haïkaz, avaient une autorité importante dans la Cour Perse. Voici la vue actuelle du palais de Mèlik Haïkaz, qui se trouve dans le vallon de la rivière Aghavno. Le Chah Abbas encourageait les Mèliks d’Artsakh, mais aussi il prévoyait un danger : celui de l’unité d’Artsakh et du Siounik, donc, pour éviter des futurs complications, il a fait déménagé des peuplades kurdes et les a installé entre les deux Mèlikats : du bord de la rivière Araxe jusqu’àu pied de la montagne Mrav. Mais les nouveaux venues, n’ont pas aussitôt réussit à posséder le territoire arménien. Dont prouvent les restes des églises, des chapelles et des centaines de Khatchkars à Karavatchar ainsi que les régions de de Kachatar. Au début de 18ième siècle il y avait environ 140 petits et grands villages sur le territoire de Karavachar. Au début de 18ième siècle, l’Etat Perse s’ébranla à cause des actes schismatiques internes. Et les peuplades Lésguies du Caucase, en profitant de cette situation ruinèrent et pillèrent deux fois par an les territoires de Koura, d’Araxe et de Mésopotamie. Dans le but d’arrêter ses invasions destructrices, qui se répétaient périodiquement, les Mèliks d’Artsakh, qui fonctionnaient séparément, réunirent les forces de leurs citadelles inaccessibles, en créant une alliance organisée, qui est mentionné dans l’histoire arménienne au nom des Seghnakhs. Les forces centrales des Seghnakhs ont été centralisés dans les provinces de Djanabèrd et Gulistan et sur les pentes de la montagne Mrav qui est connu comme Grand Seghnakh, dont le chef et l’esprit était le catholicos de Gandzassar, Essai – Hassan Djalalian. Une partie de l’armée arménienne s’installait sur la pente de la montagne Kirs : sur le territoire des villages Avétaranotzs et Seghnakh ainsi que la ville de Chouchi actuelle. Jusqu’à présent on peut trouver des ruines de ces enceintes de la défense à Chouchi. Le petit Seghnakh dirigeait le capitaine nommé hariourapet. Cette fois–ci, les arméniens du haut plateau étaient destinés à se défendre de l’ennemi le plus dangereux, les Turcs. A l’aube de 1725, l’armée arménienne, avec à sa tête le Mèlik de Disak : Egan et Gaiané : la fille de Mèlik Karnade, extermina le régiment turque composé de 5 000 personnes à Vranda. La guerre turco arménienne devenait de jour en jour plus féroce et sans pitié. Mais après les batailles dures et de longues durées, la plupart des habitants de ce territoire commencèrent à immigrer. Une partie du peuple du village Tsar se réfugia à Chulavert et dans la région de Gardban de Géorgie, les Arméniens de Gulistan se réfugièrent à Telav de Kakhet, à Bonisse, à Quartelie. Dans les provinces Chaqui et Chirvani, ils ont fondé environ 100 villages, et encore 9 villages au Caucase de Sud. Les gages de la lutte de la libération nationale ont donné leurs fruits. Sur les bases des Seghnaghs on a fondé des nouvelles unités politico-administratives : les Mèlikats de Khasma, qui sont devenus les nouveaux centres du mouvement de libération nationale. La province d’Artsakh, composé de 5 Mèlikats dont le centre était le bourg Tor, et à la tête le Mèlik Egan a été reconnu en tant qu’un pays autonome arménien, dont les frontières s’étendaient aux approches de Gandzak, jusqu’à la rivière Araxe. Mèlik Egan, en profitant des relations chaleureuse, qu’il avait avec Nadir, faisait tout son possible pour soulager les plaies des Arméniens d’Arménie Orientale. En 1747, le Chah perse Nadir a été tué par conjuration. Le pays, alors, resta sans pouvoir. En profitant de cette occasion les peuplades nomades, qui se trouvaient en Mésopotamie et sur les bords de la rivière Koura et Araxe, qui parlaient le turc avaient une réputation de voleurs, se sont alliés avec Phanah : le chef du peuple de djévanchir et se sont installées dans la région du Karabagh. Phanah a renforcé la forteresse de Tigranakert (Chahboulah en cette période), la partie Nord-Est du Karabagh, fut attaqué souvent les Mèlikats de Khatchèn et de Djarabèrd. Pour les Mèliks arméniens les actions de khan étaient insupportables. En résultat, ils ont repris Tigranakèrt en repoussant Phanah, au cœur des montagnes d’Artsakh. 6 L’envie de posséder les territoires divins arméniens tourmentait la pensée de la vipère nomade. Ainsi, en profitant de cette occasion favorable cette vipère-ci s’est nichée au coeur du Karabagh. Les sources géorgiennes, perses et russes prouvent unanimement qu’à la deuxième moitié du 18ième siècle le Haut-Karabagh n’était pas habités par les turques et des étrangers. Dans le but de renforcer ses positions initiales et de créer un soutien ethnique, il fut déplacé au Karabagh, des peuplades nomades des steppes MilMoughni de la Géorgie. Phanah et son successeur le khan Ibrahim ont déclenché une guerre interminable contre les Mèliks de Karabagh, mais les habitants qui avaient une volonté de fer se sont obstinés. Sous les violences indomptables, les Mèliks de Gulistan et de Djrarbèrd sont dévénus de vrais errants. Environ 8 mille familles arméniennes ont déménagées et se sont installées à Choulaver, à Lori ou préservant jusqu’à présent les habitudes et les traditions, même le patois du Karabagh a bien été conservé. On a protégé le plus vite possible les arméniens de la partie Nord du Karabagh. Tandis que ses régions se remplissaient par les mahométans. De même, malgré cette immigration incroyable, la majorité des habitants du Karabagh étaient arméniens. Dans les mémoires de Ciranov, capitaine de l’armée russe à Caucase, il est écrit qu’à la fin du 18ième siècle il y a avait de 40 à 60 milles familles à Karabagh. A cette époque, chaque famille se composait de 10 à 15 personnes, en fait, le nombre des arméniens d’Artsakh était plus de 500.000. C’est durant cette période assez difficile qu’ Hovsép Emin renda visite chez le Mèlik Hovsèp de Gulistan, en essayant d’unifier les forces des Mèliks, et former une armée commune afin d’obtenir l’indépendance avec le concours de la Russie. Après 3 siècles de négociations inutiles à la fin du 17ième siècle, la politique arménienne commença à s’incliner vers la Russie. En 1670 le catholicos Petros de Gandzassar s’est adressé par message au Tsar russe demandant de prendre sous sa protection les arméniens. Le conflit russo-perse, s’est aggravé pendant les guerres en 1804-1813 et 1826-1828. Ainsi, les Mèliks d’Artsakh accordèrent leur aide militaire et matériel aux russes en espérant une aide réciproque de la Russie pour la libération de l’Arménie. En 1805, grâce à Vanik Atabékian, les troupes russes furent sauvées en se retirant dans les forteresses d’Askéran et Chahboulah. Les capitaines arméniens combattaient avec les soldats russes dans le champ de la bataille pour la libération de leur pays, dont le talent et les habilités militaires étaient les gages de beaucoup de victoires. On est particulièrement reconnaissant à Valérian Madatov et Hovannes Lazarev. Dès le 26 juillet 1826, durant 48 jours, 1500 combattants volontaires ont soutenu les garnisons russes de Chouchi. Avec l’assistance active des arméniens, les victoires russes se sont conclues par les traités de la paix de Gulistan (12 octobre 1813) et de Turkmentchaï (le 10 février 1828). Selon le traité de Gulistan, le Karabagh reçoit le statut spécial d’Etat national et se place sous le contrôle de l’Etat Russe. Ainsi les territoires d’Azerbaïdjan d’aujourd’hui, le Kazakhstan et la Géorgie aussi bien que le Karabagh ont été placé sous la protection de la Russie par les mêmes principes. Ainsi, après l’Effondrement de l’URSS, les « pays » susmentionné avaient le droit de constituer leur Etat national, et le Karabagh aussi profita de ce droit. Alors, les Arméniens des provinces orientales de l’Arménie luttaient contre les envahisseurs sur plusieurs époques et ils ont non seulement survécus, mais aussi ils ont crées des valeurs culturelles et spirituelles, qui étaient l’apogée de la civilisation. ier Au 1 siècle apr. J.C. Partav devient le centre le la commerce et de l’artisanat. L’adoption du christianisme et la création de l’alphabet ont accéléré le développement de la culture arménienne. Mesrop Machtots à fondé l’une des premières écoles dans le monastère d’Amaras, à Tsor, à Khatchen, à Hatèque. Il prépara des professeurs, des maîtres connus : grâce à eux les écoles, les monastères et les Universités devinrent de vrais centres de la science. On est particulièrement reconnaissant au philosophe, mathématicien, écrivain éducateur et au maître Hovhaness Sarkavag, qui est né dans la province de Paris d’Artsakh, celui qui à fondé l’Univérsité d’Ani. Durant tout temps, les universités d’Artsakh sont devenues aussi des centres de l’écriture. Sous les auspices des familles princières puissantes et des ecclésiastiques, beaucoup de manuscrits ont été ième écrit, qui récemment se trouve au Mathénadaran. Au 5 siècle apparaissent les premiers écrivains littéraires. Les ouvrages des premiers auteurs arméniens avaient un caractère national, qui décrivait l’ambiance et l’ère qu’ils vivaient. L’un des exemplaires de ce type d’œuvre est le « Vorb » de Davtak Khertor. Parmi les créateurs les plus célèbres du 9-13 siècle se classe Hamam Aréveltsi et Mékhitar Goch. Il est à noter que l’historiographie arménienne du moyen âge est fournie aussi par les representants de l’école d’Artsakh : Moïse Karankatavatsi, Moïse Daskhouranatsi, Kirakos Gandzaketsi, Vanakan Vardapèt Tavouchetsi, Vartan Areveltsi, Grégoire Ankératsi, Hovhaness vardapèt Tsareci, Esaï Hassan- Djalalian. C’est en Artsakh et en Outik qu’on décida de régler notre Etat, travaillant afin de définir des normes concernant le droit pour la régularisation de la vie sociale. Et au 12ième siècle David Sakavordi Gandzaketsi, fit les premiers pas en ce domaine. Mais c’est Mekhitar Goch, l’un des personnalités éminentes du Moyen Age a eu un grand succès dans ce domaine. Son code civil et pénal arménien « Datastanagirk » était si parfait, qu’on fut utilisé non seulement par les Arméniens mais aussi beaucoup de pays au monde. L’architecture séculaire arménienne a eu un nouvel élan au Moyen Age. Du 4-8 siècles, on a construit les monastères d’Amaras, de Tsitsernakavank, de Ghlkho ou Horénavank, le monastère de l’apôtre Eghiché, Okhtn drnani, de khojorabèerd, de Mokhresse, de Sgnakh et les églises Partav et Guètabèk. On a construit des églises 7 taillées dans les rochers. Le chef-d’œuvre des églises taillé dans le rocher est le monastère d’Aîrivank, qu’on a construit à la commande des princes Prochians. De 9-13 siècles on a construit le complexe monastique de Targmantchats, l’église Saint -Mère–de –Dieu de Harartsin, de Makaravank, l’église Saint Signe de Nor Varagavank, l’église nommé karmir-rouge de Varanda, le Kathoriké de Gochavank, de Dadivank, le complexe monastique Eritsi de Bri, les églises Soulouk et Tsar et enfin l’un des chef-d’œuvres de l’architecture arménienne : le complexe monastique de Gandzassar. Le savant russe Anatoli Yakobson l’a considéré dans une encyclopédie, le joyeux de l’architecture arménienne. En dépit de l’état difficile que se trouvait l’Artsakh, plus tard, au 15-18 siècles on a construit beaucoup de nouvelles églises partout. Ils restent des dizaines de ponts à un ou plusieurs endroits sur les fleuves Araxe, Tartar, Khatchène, Hagar et Hontchats. Le pont le plus intéressant sont les ponts de Khoudap qui se trouvent sur la rivière Araxe à la distance de 750m l’un de l’autre. La plupart des constructions du moyen age sont sculptés et peinte de fresques. Dans les anciens cimetières d’Artsakh sont conservé de belles pierres tombales sculptées, dont les sculptures représentent différents sujets : des saints, des sujets qui symbolisent l’éternité, aussi des sculptures des musiciens, des combattants et des animaux. Dans le territoire d’Artsakh sont conservé beaucoup de khatchkars miraculeux Cette expression artistique est typiquement arménienne. Le plus ancien khatchkar, qui date de 853, se trouvait dans le province Metsavank d’Artsakh, actuellement Saint Makaravank : l’ancien siège du catholicos de la région de Martakèrt , près du village Kolak. Les deux khatchkars de Dadivank sont exceptionnel, parfait par leurs valeurs esthétiques. En 1873, quand Hermann Abrigh a vu ses khatchkars, il a écrit : « je ne trouve pas de mots pour expliquer mes impressions ». Au cours des siècles, les peuplades nomades turques, après avoir envahi la plupart des provinces d’Artsakh, ont cassé les khatchkars en les utilisant comme des pierres simples dans la construction des bâtiments. Jusqu’aujourd’hui dans les territoires occupés par les turcs : au Nakhidjévan, en Artsakh du Nord, en Arménie Orientale continue le « génocide culturel »,- car on détruit tout ce qui constitue les valeurs arméniennes. L’une des branches de la culture d’Artsakh est la tapisserie. Les tapis les plus connus d’Artsakh sont : vichapagorg, odzagorg, artsivagorg, dont on peut trouver des échantillons dans plusieurs musées du monde entier. Le tapis arménien le plus ancien de date de 1202, tissé dans le village Banants d’Artsakh, qui actuellement se trouve à Vienne. L’historigraphe arabe Al-Mackssoude a prouvé, que les couleurs, surtout la rouge carminée tiré de la cochenille des tapis, les couvertures, les papiers et les tentures fabriqués en Arménie ne ressemblent à aucun des autres pays du monde et il n’en a vu nulle part. Les acquisitions de la culture et la volonté inébranlable des artsakhtsis ont favorisé de conjurer les désastres survenus. Troisième partie. L’Arménie Orientale, y compris l’Artsakh furent mis sous la protection de la Russie et le peuple arménien n’a pas eu sa liberté désirée. On s’est débarrassé du joug perse et on a subit celui de la Russie. Malgré les services rendus par les Mèliks, en fait ils perdirent leurs privilèges, leurs droits et leurs territoires. Les khans et les Bèks tatares contentent les autorités russes devenaient les propriétaires des villages arméniens et des territoires des Mèliks. Il eu des changements considérables dans le cadre du gouvernement du pays. Au début l’Artsakh s’intègre dans la région Caspienne, après il se déclare dans le territoire de Chamakhou et dès 1968, il entra dans le département Elizabéthpol. Le 11 mars 1836, selon la constitution adoptée par les autorités russes, qui dirigeaient les affaires de l’église apostolique arménienne, le Catholicosat de Gandzassar a été aboli. Chouchi connaissait un développement extraordinaire et de jours en jours devient l’un des plus importants centres commerciaux, artisanaux et culturels de la Transcaucasie. En 1847, il reçoit le statut de ville et fait des réformes. A la fin du 19ième siècle Chouchi avait 33.252 habitants, dont 20.584 étaient des Arméniens (62%). Les voyageurs étrangers, qui visitaient Chouchi, l’appelaient « le petit Paris arménien ». Au 19ième siècle Chouchi faisait du commerce avec les pays étrangers. Selon les données de 1980, il y avait 952 entreprises industrielles et commerciales à Chouchi. De plus en 1846, le journal Allemand « Algémayn caitung « du 15 novembre, écrivait « La ville principale du Karabagh, Chouchi peut être considéré comme Gibraltar sans avoir à exagérer. En 1900, 29% des entreprises industrielles de la province de Bakou appartenaient aux fabricants d’origine arménienne, ainsi que des Taroumians, des Hakhoumians, des Khoukassians, des Maïlians. A l’aide des personnes riches de Chouchi on a inauguré des églises, des écoles non seulement en Arménie mais aussi à Paris, à Moscou, à PéterBourg, et d’ailleurs. Chouchi, qui se développait de jours en jours, attirait les intellectuels et les artistes parmi lesquels les hommes de lettre Pertch Prochian, Manouk Abérian, Hratchia Atcharian, Léo, Mouratsan, Spiridon Mélikian. A l’aide des hommes d’affaires et des intellectuels arméniens la culture et l’éducation se développaient rapidement. Les élèves du collège « Réal » et de diocèse sont devenus des savants célèbres. Dans la culture de Chouchi, le théâtre jouait un rôle important, particulièrement le théâtre des Khanamirians. ième Mais le 20 siècle a rapporté des surprises aux arméniens d’Artsakh. En fait, les autorités du tsar profitaient des conflits nationaux, surtout de l’enthalpie arméno -tatare. En 1905-1906 et en 1917-1920 à Bakou, à Nakhidjévan, à Chouchi, à Gandzak, et dans les autres villes ont eu des conflits. Les gens innocents du pays ont versé leur sang pour la patrie et sont devenus des victimes de leur « ami » Chah. 8 Les fidèles « fils d’Artsakh » ne pouvaient plus supporter ce crime non seulement en Arménie Occidentale mais aussi en Arménie Orientale. La voix du sang a altéré plusieurs fédaïs : parmi eux Torgom, Vartan de Khanassar, Nikol Douman, Ménak, qui n’ont pas épargné leur vie en soutenant tout le monde. En 1917, au résultat des révolutions du mois de « février » et « d’octobre » le système politique de l’empire russe subi un changement. Dans le but de résister aux nouveaux cris de guerre, les forces politiques fonctionnant en Artsakh, particulièrement à l’aide du parti Dachnaktsoutioun, en 1917, au mois de décembre se constitua un Corps d’Etat : le bureau Inter partial dont l’autorité reconnaissaient non seulement les arméniens, mais aussi les minorités nationales : les tatares et les russes. Le 17 mai 1918, le parti « Mousavat » déclara les ex provinces Bakou et Elisabethapol en tant que des territoires azerbaidjanais. Sur la carte politique du monde se dressa un nouvel Etat, qui n’avait pas de bases de son appartenance, ni des bases historiques, ethniques. Cet état a été fondé à la réalisation des projets mercantiles des états majeurs panturque et à l’interruption définitive de la question arménienne. Le général Anton Denikine écrit : Tout dans la République d’Azerbaïdjan était artificiel, de même le nom de ce pays, qu’il l’avait emprunté à l’une des provinces de la Perse. Son territoire était aussi artificiel formé sur les provinces Zackulata du peuple lezgi, de Bakou arméno turque, de Elisabethpol et de Moura russe. Tout cela est l’effet de la politique turque, qui plus tard va devenir le propagateur de panturquisme et de panislamisme au Caucase. C’était un Etat artificiel. A fin, que le gouvernement d’Azerbaïdjan se trouvait dans un état artificiel : au début il était géré par la volonté de Nouri pacha, ensuite de général Thomson et après il s’est machinalement conservé ». C’est très bien dit. Et cet Etat, qui est né artificiellement, plus tard, va prétendre revendiquer le Zangézour et le Karabagh qui faisaient partie de l’Arménie historique. On apercevait sur l’horizon le fantôme du yatagan mortel turc. Il fallait se mettre en défense et garder l’identité du territoire arménien. De 22 à 26 juillet 1918, à Chouchi on convoqua le premier congrès des arméniens, selon lequel on déclara le Haut Karabagh en tant qu’unité politico administrative, qui pu élire un conseil national, et un gouvernement composé de 7 personnes. Le 8 octobre en 1918, l’armée populaire regroupée par les arméniens du Karabagh a totalement massacré l’unité turque à coté du village Msna de Varanda, qui avait empiété sur leur territoire. Plus tard, au résultat de plusieurs luttes sanglantes des dizaines de villages arméniens furent détruits et le quartier arménien de Chouchi a été mis en feu. Pour sortir de cette situation difficile le gouvernement de la République Arménienne, le 17 avril 1920 a missionné Dro et Njdèh au Haut Karabagh. Mais l’allégresse générale fut troublée quand l’Azerbaïdjan fut intégré dans l’Union Soviétique. Le 12 mai 1920, le gouvernement Soviétique d’Azerbaïdjan à l’aide de 11ième unité de l’armée rouge de la Russie a soviétisé le Karabagh. La question soi-disant des territoires « en litige » a été encore une fois mise en tapis. C’était juste le moment d’agir : l’Azerbaïdjan était soviétique et logiquement l’ami de la Russie Soviétique et en ce temps là, l’Arménie était considéré par les propagateurs bolchevik comme l’agent de l’impérialisme international. Les bolcheviks, qui avaient la prétention de faire une révolution internationale dans le but de s’empresser auprès de leur nouvel allié la Turquie, eu effet le 5 juillet en 1921 selon la décision du bureau du Caucase le Haut – Karabagh a été offert à Azerbaïdjan. Voulant séparer définitivement le Haut-Karabagh de l’Arménie en 1923, fut créé la région autonome du Haut Karabagh. La partie Occidentale de la région du Haut -Karabagh s’étendait de la rivière Araxe jusqu’aux pentes de la chaîne Nord du Caucase Mineure, on la coupé sous prétexte de créer une certaine « province du Kurdistan » et aussi 107 villages de RAHK. Le pays souffrait sous le joug des étrangers. Le peuple arménien a encore une fois laissé son instrument de laboureur et l’a remplacé par une arme. A la tête de Tevan Stépanian une lutte de la libération s’est déclenché contre l’Azerbaïdjan. Le commandant de l’Armée rouge aux semonces les autorités azerbaïdjanais a concentré beaucoup de forces sur le front ère du Karabagh et a favorisé d’échouer la lutte de la libération. Pendant 70 ans, les arméniens du Haut-Karabagh furent sous la pression coloniale. L’Azerbaïdjan faisait tout son possible pour arrêter le développement économique et culturel de cette région arménienne. Au résultat de la politique hostile de discrimination, l’immigration du peuple arménien de ce territoire a pris une grande dimension, mais par contre les habitants de cette région arménienne se remplaçaient par les azerbaidjanais occupant. Par conséquence, la population arménienne de cette région augmenta de 111.7 milles à 123.1 milles et les azerbaidjanais proportionnellement de 12.6 milles à 37.2 milles. Pour l’Arménie ce n’étais pas une période favorable du point de vue politique, mais les arméniens d’Artsakh en plein d’espoir vers le bel avenir fondaient cet avenir avec labeur, fournissant de la foi et de la création. Artsakh est devenu un trésor de séance, de culture et d’instruction. Il a donné des grands hommes en tant que Léo, Andranik Tjararian, Markar Aroustamian, Andranik Iosiphian, Achot Hovhannissain, Arakel Arakelain, Armén Tartandjian, Artiom Sarissian, Samvèl Grigorian, Hovhanness Adamian Nicolas Enikolpiants, ainsi le chef d’orchestre de Grand théâtre Moscou Alexandre Mèlik Pachaev. Aussi bien que célèbre Don Askarian qui habite en Allemagne et Roman Balayan de Kiev. En dépit des circonstances difficiles de cette période beaucoup de personnes éminentes de la littérature, de la culture et des séances sont restés dans leur pays. Parmi eux Bagrat Ouloubalian, Sarkis Abrahamian, Gourgèn Gabrielian, Margo Balassanian, Bènik Ovtchian. Ses noms peuvent enrichir l’histoire de chaque pays. 9 Pendant la deuxième guerre mondiale les Arméniens ont pris part à l’effondrement du fascisme, 21 Artsakhtsis on reçu des titres d’héros et un habitant de Chouchi Nélsson Stépanian l’a mérité deux fois. Ce petit territoire d’Artsakh a offert 4 maréchaux : Hovhannes Babadjanian, Hamazasp Babadjanian, Marènack Khanperiants, Hovhaness Isakov. Et pendant les années 80, les Artsakhtsis étaient obligés de se mettre en arme encore une fois et défendre leur porte. En 1987, la petite étincelle a provoquée un incendie. On a organisé un référendum dans les pires conditions qu’on se trouvait, et 80 mille voix se sont portées vers Moscou. Le 20 février 1988, est devenu le début de la nouvelle lutte juridique d’Artsakh. Le Conseil régional de RAHK au gré de la population a pris une décision historique – celle de détacher la Région du Haut-Karabagh de l’Azerbaïdjan et la rattacher à l’Arménie. Cependant le Kremlin dès le début avait pris une position intolérable contre le mouvement du Karabagh. En profitant de soutien des autorités centrales de Moscou, la direction azerbaïdjanaise a commencé à mener une politique de force et de violence. D’immenses manifestations pour le soutien du mouvement du Haut – Karabagh agitèrent l’Arménie le 21 février de 1988. Sur sa propre initiative Igor Mouradian au mois de mars crée le comité « Karabagh ». Tandis que le Comité « Krounk » était à la tête du mouvement à Stepanakert. L’hystérie envers la religion nationale face aux arméniens a éclaté en Azerbaïdjan et cela c’est bientôt transformée en un massacre des arméniens. Beaucoup des personnes manifestants de plusieurs localités arméniennes furent torturées à Bakou, à Kirovabad, en Azerbaïdjan. Et cela à favorisé des fuites massives des arméniens. Le génocide de Soumgait n’a exercé aucune influence sur la politique azerbaidjanaise. Et en profitant d’un tel statut il a encouragé et a commencé de perpétrer de nouveaux crimes. Mais le peuple arménien n’était pas découragé, au contraire il s’est uni à la faveur des objectifs nationaux. La diaspora arménienne était bouleversée. D’immenses manifestations et démonstrations se sont effectuées à Los Angeles, à Washington, à Buenos Aires, à Beyrouth, à Syrie, à Sydney. Mais Moscou restait toujours intangible. En plus, profitant de la complaisance des autorités centrales, la direction Azerbaïdjanaise continua à mener sa politique de massacre et de terrorisme. Et les bras en sang de l’ennemi furent tendus vers le Karabagh. Le KAZMKOMITE républicain à la tête de Polianitchko et Safanov avait crée un véritable pouvoir colonial dans cette région en exerçant une dictature militaire basée sur la violence. Au mois de mai et de juin en 1991 les détachements spécial d’Azerbaïdjan à la collaboration avec l’armée soviétique on réalisé l’opération militaire « Orak-Cercle ». A l’aide des hélicoptères, des chars de combat et des autos –blindé, ils ont attaqué les villages de la région Guétachèn et Chahoumian et ont détruit les localités arméniens. Dans le but d’obtenir définitivement le territoire historique d’Artsakh, l’Azerbaïdjan avait choisi comme la stratégie la désarménisation et le prochain pas qu’il voulait faire pour mettre fin de ce processus c’était celle d’extermination des arméniens de la région de Martakert et Hadrout, certaines femmes, enfants et vielles personnes ont été tués. 700 personnes ont été prises en otage et torturées dans les prisons d’Azerbaïdjan. Des milliers personnes avaient été obligé de quitter leurs maisons paternelles. Désespérés, les arméniens d’Artsakh se sont mis aux armes pour sauver leur destin. A l’effet de faire avancer la défense, on a crée les premiers groupes et détachements de l’Armée populaire arménien, qui ont effectué une contre-attaque face à l’ennemi à Chahoumian, à Guétachèn, et en Haut -Karabagh. Hélas! Le peuple arménien eu des pertes de valeur : Tatoul Krépian, Simon Atchigosian, Vladimir Balayan, Léonid Azkaldian, Achot Khoulian et enfin Monté Mélkonian. Le sang qu’ils purent versés sur la terre de la patrie est devenue sacrée et le peuple, qui luttait pour la libération est devenu de plus en plus uni et volontaire. Le 2 septembre de 1991, lors de la session collective des députées nationaux de la région du Haut-Karabagh et de Chahoumian à Stepanakert on a adopté un une proclamation en tant que la « Déclaration de la République du Haut-Karabagh ». Les Arméniens d’Artsakh lors de la reconstruction de leur structure d’Etat ont agit selon la législation d’URSS et selon des normes internationales et le 10 décembre en 1991 on a convoqué un référendum national. Le 99,89% de la population a voté « pour » la déclaration de la république du Haut-Karabagh. Les premières élections du Conseil Générale de RHK ont eu lieu à la fin de l’an 1991. Le 8 janvier de 1992 Artour Mélikian à l’âge de 33 ans a été élu en tant que le premier président du Conseil Général. Tous ses événements furent mal pris par le Gouvernement azerbaidjanais de telle manière qu’on apercevait déjà le fantôme de la guerre dévastatrice revenir. En 1991 l’Azerbaïdjan a déclaré une agression armée face à la République du Haut -Karabagh. La vitesse de ses actions on a bien compris que pour résister au désastre survenu, il fallait unir les détachements des fédaïs, qui fonctionnaient séparément pour créer une armée apte aux combats. Au résultat de cette idée, durant une courte période le territoire d’Artsakh c’est débarrassé de localités azerbaidjanais qui arbitraient souvent les troupes des brigandes et cette guerre s’est poursuivit brillamment le 9 mai de 1992 par la prise de Chouchi et par l’ouverture d’un corridor territorial entre l’Arménie et le Karabagh à Lachin. ième En usant des forces du 4 bataillon de l’ex-URSS qui se situait dans la ville Gandzak, le 12 mai, les azerbaidjanais ont réussi de prendre toute la Région de Chahoumian, la majeure partie de Martakert et plusieurs villages d’Askeran. Surpris de ce contre-attaque les forces défensifs d’Artsakh ont réussit de prendre l’initiative. 10 Du 27 mars jusqu’à la fin du mois d’aoûte de 1993, sous la pression des forces de Karabagh, l’ennemi fut obligé de se retirer des régions de Lachin, de Kelbadjar, d’Aghdam, de Fisouli, de Djebraël, de Khoubatly et de Zanguelan. Vu que la tolérance et la foi des Artsakhtsis sont inébranlables, le gouvernement de notre pays voisin était obligé de mener des pourparlers. A l’effet des négociations le 14 mai de 1994 un cessez-le-feu s’est conclu. Le conflit du Haut –Karabagh est entré à l’ordre successif de l’étape des négociations de paix. Au résultat des opérations militaires le 85% des usines industriels avaient été détruites ainsi que des câbles électriques et de la communication, le fonds de l’habitat et centaines d’établissement de la sécurité sociale, des écoles et centres culturels et, de la santé. De 1994 jusqu’à 2007, l’Artsakh a eu 3 élections présidentiels. En 1997, on a élu en tant que premier président Robert Khotcharian, en 2002, Arkadi Khougassian, et depuis 2007, Bako Sahakian. Sur les ruines furent dressé de nouvelles écoles, et des centres culturels. Il fallait résoudre les problèmes quotidiens des arméniens qui étaient déplacé par la violence d’Azerbaïdjan. Et tout cela serait impossible de réaliser sans l’assistance morale, politique et matérielle de la Mère Arménie et des arméniens du monde entier. Avec le concours des Arméniens d’Arménie Occidentale de l’extérieure, on a construit plusieurs routes, dizaines d’écoles et des centres culturels. On a formé l’armée la plus puissante de la période postsoviétique qui est le garant essentiel de la sécurité de la RHK et de son peuple. Beaucoup d’entreprises ont repris leur travail. La liberté et l’indépendance qu’a gagné le peuple d’Artsakh avec sa vigueur, la conserve avec sa puissance créative. Mais ce n’a pas la fin des rêves des Artsakhtsis. Actuellement ils aimeront bien voir leur pays sur la carte en tant qu’îlot de la paix et de la bonté. Et la preuve de cela est la « Constitution » accepté par le vote « pour » du peuple le 10 décembre 2006. Le navire indestructible des Artsakhtsis a traversé l’océan turbulent et en luttant contre le mal et la violence, il a débarqué au port agité du 21ième siècle. C’est le havre qui va ouvrir de nouveaux horizons. Sur le chemin de la constitution d’un nouvel Etat, en surmontant les obstacles, la République du Haut–Karabagh avec responsabilité demande au monde d’avoir une approche respective et compréhensible envers ce conflit et de le juger à sa juste valeur. Maintenant les habitants d’Artsakh avec leur créativité, travaillent pacifiquement pour intégrer les valeurs humaines en se considérant eux-mêmes comme une parcelle inséparable de la vie de la planète « Terre ». Par Arménag Aprahamian CHRONOLOGIE DES FAITS DE GUERRE 1987 Décembre 1-2 Une protestation par les habitants du village Arménien de Chardakhly contre la mise à feu de la tête du village est matée brutalement par la police azerbaïdjanaise sous la conduite du premier secrétaire d'Asadov du comité régional de parti communiste de la zone de Shamkhor (Azerbaïdjan SSR). Beaucoup sont battus et arrêtés comprenant des femmes et des vieillards. Des plaintes sont envoyées au bureau du général de mandataire et au ministère de l'intérieur de l'URSS. 1988 Février 13 Une protestation a lieu dans Stepanakert, le centre du Nagorno Karabakh Oblast autonome (NKAO), exigeant l'réunification de NKAO avec le SSR arménien. Février 20 La session extraordinaire du Soviétique de NKAO des députés des personnes vote la résolution "sur pétition aux Soviétiques suprêmes de l'Azerbaïdjan SSR et SSR arménien pour la transmission de NKAO de la structure de l'Azerbaïdjan SSR à celle du SSR arménien." Février 22 La foule d'Azerbaidjanais furieux de la ville d'Aghdam avançant à Stepanakert est arrêtée par la police et les Arméniens près de la ville Arménienne d'Askeran. Deux Azerbaidjanais sont tués, au moins l'un d'entre eux a été tué par un officier de police azerbaïdjanaise. Février 26 Un million de personnes (500.000 selon CIA un rapport) se sont rassemblées dans Yerevan à l'appui de l'réunification de NKAO avec le SSR arménien. 11 Février 27-29 Les pogroms des Arméniens dans la ville azerbaïdjanaise de Sumgaït ont eu lieu. Septembre 21 Après les hostilités entre les Arméniens et les Azerbaidjanais Moscou déclare la loi martiale dans NKAO. Fin Novembre 1988 Pogrom anti-arméniens de Kirovabad (Azerbaïdjan) Décembre 7 Un tremblement de terre désastreux ruine presque les villes arméniennes de Leninakan (maintenant Gyumri) et de Spitak. les communautés arméniennes de Kirovabad (maintenant Ganja) sont forcées de chercher un refuge en Arménie. 1989 Août L'Azerbaïdjan commence le blocus économique de l'Arménie et du Haut-Karabagh. Décembre 1 La session commune du Soviétique suprême du SSR arménien et le Soviétique national de NKAO adoptent à l'unanimité une résolution concernant l'réunification de l'Arménie et du Haut-Karabagh 1990 Janvier 13-20 Les pogroms arméniens commencent à Bakou, la capitale de l'Azerbaïdjan. Janvier 15 Le Présidium du Soviétique suprême de l'URSS présente un état d'urgence dans le Haut-Karabagh et quelques régions de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie. 1991 Janvier – Juin Prétendu "Operacia Kolco" ("l'opération d'anneau") : La milice azerbaïdjanaise, soutenue par les militaires soviétiques expulse des Arméniens de vingt-quatre villages dans Shahumian (Nord du Karabagh). Beaucoup d'Arméniens tués, battu, violé. Le 2 septembre 1991 Proclamation officielle d'indépendance de la République d'Artsakh et de la région de Shahumian (HautKarabagh) Septembre 25 Stepanakert est pour la première fois bombardée avec l'artillerie des secteurs azerbaidjanais voisins. De telles incursions plus tard deviennent régulières et sont regardées comme déclaration de guerre par l'Azerbaïdjan. Décembre 10 Un référendum sur l'indépendance de la République du Haut-Karabagh a lieu. En conséquence, 99.89% vote pour l'indépendance de NKR. 1992 Janvier 6 Le Conseil suprême de NKR adopte une déclaration sur l'indépendance nationale de la République du HautKarabagh. Janvier 26 La première défaite sérieuse de l'armée azerbaïdjanaise régulière se produit près du village arménien de KarinTak dans la région de Shoushi. Cette victoire devient un propulseur moral pour encore d'autres opérations militaires réussies par les troupes volontaires de Karabakh contre l'ennemi. Février 25-26 Les Arméniens prennent le village de Khojalu d'où les Azerbaidjanais bombardaient Stepanakert, le capital de Nagorno Karabakh. Avril 10 Une attaque soudaine par des forces Azerbaidjanaise sur le village arménien de Maragha : 45 personnes sont décapitées sur place, 49 (9 enfants y compris et 18 femmes) sont prises des otages. 19 d'entre elles manquent 12 toujours. Avril 22-23 Des Arméniens de Maragha qui sont retournés pour chercher les corps de leurs compatriotes sont attaqués encore. Plus d'accidents sont rapportés. Mai 9 La ville de Shoushi d'où les forces azerbaïdjanaises ont bombardé la capital de NKR Stepanakert est prise par des forces d’autodéfense de NKR. Mai 18 Les forces d’autodéfense de NKR conduisent une opération réussie ouvrant un couloir humanitaire par Lachin, ouvrant finalement la route au monde extérieur. Juin 12 Les forces azerbaïdjanaises commencent des offensives à grande échelle ayant pour résultat le métier de la région de Shahoumian, la partie nord de la région de Martakert, et la partie orientale de la région d'Askeran. 1993 Juin 17 Un accord sur la cessation bilatérale des bombardements d'artillerie d'Aghdam et de Stepanakert est réalisé entre NKR et l'Azerbaïdjan avec l'aide de la médiation de la Russie. Juin 27 Un accord sur un cessation d'une semaine des opérations militaires blessantes, du missile, et des bombardements d'artillerie dans les régions de Martakert et d'Aghdam est réalisé entre NKR et l'Azerbaïdjan, encore avec l'aide de la Russie. Juillet 24 Un accord sur l'arrêt des opérations blessantes et des bombardements pour une limite de trois jours, commençant le 25 juillet 1993, est réalisé sous la médiation russe. Juillet 28 Une réunion des délégations gouvernementales NKR et d'Azerbaïdjan se produit sur la ligne de front dans la région de Martakert. Un accord sur la prolongation du cessez-le-feu pour et des sept jours additionnels davantage est conclu. Août 31 Un nouvel accord de dix jours de cessez-le-feu est réalisent par la médiation de la Russie. Octobre 6 Un accord sur la prolongation du régime de cessez-le-feu jusque novembre à 5 est réalisé sous les conseils russes. Décembre 16 L'Azerbaïdjan viole les limites de cessez-le-feu et lance une offensive à grande échelle contre NKR le long de la ligne de front entière. 1994 Janvier 27 La Russie propose un cessez-le-feu de trois semaines commençant le 1 février, 1994. Mai 4-5 Une réunion entre les responsables des Parlements d'Azerbaïdjan, du Haut-Karabagh et l'Arménie a lieu dans Bishkek, Kyrgyzstan sous l'Assemblée interparlementaire CIS (IPA). L'Arménie et le Haut-Karabagh signent le "protocole de Bishkek." L'Azerbaïdjan signe plus tard le protocole relatif au 8 mai 1994. Le "protocole de Bishkek" devient la base pour un accord de cessez-le-feu dans la zone de conflit. Mai 9-11 L'équipe russe de médiation élabore un accord complet de cessez-le-feu. Les autorités de la défense de l'Azerbaïdjan, de l'Arménie, et du Haut-Karabagh signent le document. L'accord est devenu efficace le 12 mai 1994. Article 1 : Le Conseil National Arménien, en vertu de ses pouvoirs représentatifs des Arméniens d’Arménie Occidentale et de l’Arménie Occidentale, reconnaît à la population d’Artsakh son droit le plus strict à 13 l’indépendance, l’application de leurs droits civils, politiques et territoriales et demande au Président Bako Sahakian, conformément à la Résolution n° 1514 de l'Assemblée générale de l'ONU sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux, du 14 décembre 1960, se référant à la déclaration sur les Droits des Peuples Autochtones approuvées par l’Assemblée générale de l’ONU le 13 septembre 2007, et des Conventions cadres Européennes, de présenter devant l’Organisation des Nations Unies une demande de reconnaissance officielle. Article 2 : Le Conseil National Arménien, dés lors que le droit à l’indépendance de la population d’Artsakh sera effectif, invite le Président de l’Artsakh, ainsi que le parlement représentant officiellement le peuple d’Artsakh à demander une Union territoriale et politique avec la République Arménienne. Article 3 : Le Conseil National Arménien, demande au Président de l’Artsakh, Monsieur Bako Sahakian, le respect de l’intégrité territoriale et sécuritaire de l’Artsakh, sur les bases du fait que des régions comme Chardakhly, Shankhor, Kédabek, Gulistan, Guétachen et Chahoumian font partie des régions non libres de l’Artsakh. Article 4 : Le Conseil National Arménien, rappelle au Président Bako Sahakian, que la région surnommée « Aghdam » par les Turcs d’Azerbaïdjan, n’est en faite que la région historiquement arménienne de Tigranakert en Arménie Orientale, qui a une valeur archéologique inestimable pour les Arméniens. Rappelant la destruction du cimetière médiéval de Djugha au Nakhidchevan, et estimant qu’il en est aujourd’hui de la responsabilité des autorités d’Artsakh de préserver intact la région de Tigranakert. Article 5 : Le Conseil National Arménien, s’engage dans les plus brefs délais, à enclencher une procédure Internationale à l’encontre de l’Azerbaïdjan. La présente résolution sera exécutée comme loi dédiée à l’Assemblée des Arméniens d’Arménie Occidentale. Le Conseil National Arménien Արևմտեան Հայաստանի Հայոց Ազգային Խորհուրդի Ներկայացուցչութիւն Հայաստան Représentation en Arménie du Conseil National des Arméniens d’Arménie Occidentale 51, rue Nikol Douman, Erevan Assemblée des Arméniens d’Arménie Occidentale Maison des Associations de Paris 16ème – 14ème, Avenue René Boyleyse 75016 Paris e-mail : [email protected] 14