position commune des opa sur l`avant
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position commune des opa sur l`avant
Cadre de Concertation et de Dialogue des Organisations Paysannes du Niger POSITION COMMUNE DES OPA SUR L’AVANTPROJET DE LOI D’ORIENTATION AGRICOLE Mars 2015 1 Introduction Le secteur Agricole au Niger présente deux facettes contradictoires : le pays est marqué par des crises alimentaires récurrentes et de plus en plus fréquentes tandis que le secteur Agricole reste l’un des piliers de l’économie nigérienne. L’Agriculture est en effet (et de loin !) le premier employeur du Niger, le secteur Agricole représente 43% du PIB (en 2010) et 26,4% des recettes d’exportation. La qualité de certains produits est reconnue dans toute la sous-région et le Niger est le premier exportateur de la CEDEAO pour plusieurs productions majeures, comme le bétail, l’oignon et le niébé. Ce paradoxe s’explique par la fragilité d’un grand nombre d’exploitations Agricoles en lien avec les difficultés quotidiennes auxquelles elles sont confrontées : dégradation des ressources naturelles, problème d’accès au foncier, au financement, aux intrants et aux équipements, faiblesse du conseil Agricole, difficultés de valorisation de la production Agricole… Une loi d’orientation Agricole est, pour la profession, une opportunité unique de peser sur les points de blocage et de mettre en place un environnement qui permette le développement et la modernisation de l’Agriculture nigérienne. Et ce d’autant plus que le contexte actuel de forte croissance démographique et de pression foncière pèse sur la productivité Agricole et la sécurité alimentaire et impose de définir une politique Agricole volontariste et ambitieuse. Ainsi, la loi d’orientation Agricole doit permettre de faire émerger une Agriculture familiale, productrice de richesses et d’emplois et respectueuse des écosystèmes. Il s’agit de passer d’une agriculture de subsistance à une Agriculture moderne, durable et compétitive en structurant le secteur agricole à différents niveaux : Technique : amélioration de la recherche et du conseil agricole, maintien de la fertilité et restauration des terres, gestion de l’eau, etc., Social : création d’un statut pour les paysans, protection sociale, formation, réduction de la pauvreté, sécurité alimentaire, égalité homme-femme, etc., Institutionnel : place accordée aux OPA, aux collectivités territoriales, aux services techniques, amélioration des dispositifs de formation initiale et continue, etc., Economique : financement de l’agriculture, valorisation des productions, organisation des filières, intégration dans les marchés régionaux et sous-régionaux, etc. Cette Agriculture moderne repose pour nous sur l’exploitation Agricole familiale, même si elle n’exclut pas bien sûr les entreprises Agricoles. Partout dans le monde, l’Agriculture familiale a en effet fait la preuve de son efficacité et de ses capacités d’adaptation. Ce sont en effet les exploitations Agricoles familiales qui sont les plus à même d’offrir des emplois et d’augmenter les rendements (et donc, à l’échelle du pays, la production Agricole) tout en protégeant l’environnement, qui reste le premier facteur de production. Contrairement à ce qu’on peut croire, ce n’est pas le fait que les exploitations Agricoles soient des exploitations familiales qui freine le développement Agricole, mais bien plutôt le contexte défavorable auquel ces exploitations Agricoles familiales sont confrontées. La loi d’orientation Agricole doit permettre d’enclencher un cercle vertueux où l’Agriculture dispose des moyens et des conditions pour produire, produit effectivement plus et mieux et de ce fait dispose des moyens pour produire encore davantage. Les contributions faites par les producteurs Agricoles sur l’avant-projet de LOA visent à atteindre cet objectif. Ce document vise à accompagner les commentaires proposés par les membres du CCD-G9 directement dans l’avant-projet de loi d’orientation Agricole. Il décrit et explique dans quel sens ont été faits ces commentaires et propositions et présente la vision des OPA pour le développement Agricole du Niger. 2 Les OPA proposent de restructurer la LOA pour plus de lisibilité et de cohérence. Le document est présenté en suivant le plan proposé pour la LOA (le plan détaillé est disponible en annexe) : TITRE I : DES DISPOSITIONS GENERALES TITRE II : DE LA PLACE ET DU ROLE DES ACTEURS TITRE III : DES FACTEURS DE PRODUCTION TITRE IV : DES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT TITRE V : DES PRODUCTIONS ET DES MARCHES TITRE VI : DE LA GOUVERNANCE DU SECTEUR AGRICOLE TITRE VII : DES DISPOSITIONS FINALES TITRE I : DES DISPOSITIONS GENERALES Les OPA sont de manière générale tout à fait d’accord avec les objectifs, les principes, les définitions des dispositions générales de l’avant-projet de LOA. Des propositions ont été faites pour souligner plusieurs aspects principaux : La place des exploitations Agricoles familiales dans un tel projet de loi : comme rappelé en introduction, les exploitations Agricoles familiales sont le cœur de l’Agriculture nigérienne. Les exploitations Agricoles familiales sont les cibles prioritaires de la loi d’orientation Agricole : leur modernisation est bien la clé du développement Agricole et rural au Niger. La priorité donnée à l’Agriculture familiale n’exclut pas les entreprises Agricoles. La souveraineté alimentaire et la sécurité alimentaire : c’est un enjeu majeur pour le Niger. Le développement Agricole doit permettre d’accroitre la souveraineté alimentaire et d’atteindre la sécurité alimentaire. Le Niger a inscrit le droit à l’alimentation dans sa Constitution : il est nécessaire de préciser les relations entre ce projet de loi et un éventuel projet de loi sur le droit à l’alimentation. Distinguer Agricole et péri-Agricole : en effet ni les enjeux, ni les acteurs, ni les activités ne sont pas comparables. TITRE II : DE LA PLACE ET DU ROLE DES ACTEURS CHAPITRE I : DES EXPLOITATIONS ET EXPLOITANTS AGRICOLES Prendre une mesure pour donner un statut aux exploitations Agricoles est salué par la profession Agricole, les OPA proposent simplement d’avoir une vision plus générale qui permette de prendre en compte à la fois les exploitations Agricoles familiales et les entreprises Agricoles. CHAPITRE II : DES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES AGRICOLES Certains organismes bénéficient, de part leur statut (par exemple les coopérations ou les ONG internationales), d’exonérations pour l’importation d’intrants. Cette mesure pose problème car les coopératives Agricoles par exemple n’en bénéficient pas et se retrouvent, de ce fait, dans une position de concurrence qui leur est défavorable. Les OPA souhaitent que ces exonérations sur l’importation ne soient accordés à personne (ce sont en effet des 3 recettes pour l’Etat utiles pour le développement Agricole par exemple) ou à tous les importateurs d’intrants en fonction des priorités définies. CHAPITRE III : DES CHAMBRES D'AGRICULTURE ET ORGANISMES PERSONNALISÉS À VOCATION AGRICOLE DES AUTRES Pas de remarque générale. CHAPITRE IV : DU ROLE DE L'ETAT Des articles supplémentaires sont proposés sur le rôle de l’Etat de manière générale. CHAPITRE V : DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES Des articles supplémentaires sont proposés sur le rôle des collectivités territoriales dans le développement Agricole dans le cadre de la décentralisation et du transfert de compétences. CHAPITRE VI : AGRICOLE DES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE À VOCATION Des articles supplémentaires sont proposés sur le rôle des organisations de la société civile dans le développement Agricole. TITRE III : DES FACTEURS DE PRODUCTION CHAPITRE I : DE L'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA GESTION DES RESSOURCES NATURELLES Les plans prévus par les textes et élaborés par les collectivités territoriales ne précisent pas la vocation des espaces. Ce sont les schémas d’aménagement foncier (élaborés par le Code Rural) qui précisent la vocation des espaces : il est donc nécessaire de les prendre en compte à ce niveau. Les schémas d’aménagement foncier sont normalement élaborés au niveau régional, il serait peut-être souhaitable d’articuler les niveaux d’élaboration des schémas d’aménagement foncier entre communes et régions. CHAPITRE II : DU FONCIER Le foncier est un enjeu majeur pour le développement Agricole. Deux propositions sont faites pour améliorer la gestion foncière : Mettre en cohérence la gestion du foncier par les différentes administrations ayant compétence sur le foncier. Pour ce faire, il est proposé que le Comité National du Code Rural soit placé sous la tutelle du Premier Ministre et non du Ministre de l’Agriculture et élargi à tous les Ministères ayant compétence sur le foncier (le Ministère de l’Urbanisme et le Ministère des Finances ne sont pas membres du Comité National du Code Rural). Se laisser la possibilité de réguler le marché foncier pour limiter les superficies détenues par une seule personne physique ou morale et le morcellement des exploitations Agricoles. CHAPITRE III : DE LA GESTION DE L'EAU L’ordonnance n° 2010-09 portant Code de l’Eau au Niger pose le cadre d’une gestion intégrée des ressources en eau, c’est-à-dire d’une gestion globale (prenant en compte tous 4 les usages) de la ressource à l’échelle des systèmes aquifères et/ou des bassins versants. L’objectif est, dans un contexte de pression sur la ressource, de gérer l’eau de manière globale afin de satisfaire au mieux tous les usages. Dans la pratique cette gestion est compliquée à mettre en œuvre et s’attache, pour l’instant, surtout à l’eau et à l’assainissement. Il est nécessaire dans la loi d’orientation Agricole de rappeler ces grands principes et de conforter ce cadre global de gestion de l’eau : il est en effet inefficace de gérer à part l’eau pour la consommation humaine, l’eau agricole, l’eau pour l’élevage, etc. Les observations faites vont dans ce sens. CHAPITRE IV : DES INTRANTS ET EQUIPEMENTS AGRICOLES A ce niveau, les OPA proposent plusieurs observations : Lorsqu’on parle d’intrants, toutes les filières Agricoles sont concernées, y compris l’élevage, la pisciculture, etc. et il ne semble pas superflu de le rappeler. Les OPA demandent la création d’une catégorie de semences appelées « semences paysannes ». Cette catégorie comprendrait des semences améliorées répondant à des critères plus souples que le règlement sur les semences de la CEDEAO, pouvant être suivis par les OPA ; elles ne pourraient être vendues qu’au Niger. Ceci doit permettre aux OPA ou aux producteurs Agricoles de continuer à vendre des semences produites au Niger sans certification. Ces semences représentent une part importante des semences achetées au Niger et cette mesure est nécessaire pour conserver la diversité génétique des cultures au Niger et permettre à tous les Agriculteurs d’accéder aux semences sur le long terme. TITRE IV : DES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT CHAPITRE I : DES INFRASTRUCTURES À VOCATION AGRICOLE Pas de remarque générale. CHAPITRE II : DE LA SANTE ANIMALE ET DE LA PROTECTION SANITAIRE DES ANIMAUX ET DES VEGETAUX La santé animale et la protection sanitaire des animaux et végétaux sont des points importants pour le développement Agricole : les OPA proposent donc de compléter l’avantprojet de LOA sur ce point pour prendre en compte au mieux cette problématique. CHAPITRE III : DE LA PRÉVENTION ET DE LA GESTION DES RISQUES MAJEURS ET DES CALAMITÉS AGRICOLES Pas de remarque générale. CHAPITRE IV : DE LA PRODUCTION ET DE LA MAITRISE DE L’ENERGIE Pas de remarque générale. CHAPITRE V : DE L'ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELLE AGRICOLE AGRICOLE ET DE LA FORMATION Les OPA souhaitent que la politique de l’enseignement Agricole et de la formation professionnelle Agricole mette l’accent sur l’adaptation des contenus de formation aux 5 enjeux Agricoles du pays, la formation des femmes et la formation des jeunes, en vue de l’installation. CHAPITRE VI : DE LA RECHERCHE ET DU CONSEIL AGRICOLES Il est nécessaire de renforcer le lien entre la recherche Agricole et les différentes institutions faisant du conseil Agricole : services techniques de l’Etat, OPA et prestataires privés. Le Fonds d’Intervention pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (FISAN), décrit au Chapitre VII, prévoit de financer des actions d’appui à l’Agriculture : recherche, appuiconseil, dénommés recherche d’intervention dans les réflexions autour du FISAN (autrement dit recherche-action). Les institutions de recherche bénéficiant par ailleurs d’un budget propre, il ne nous semble pas nécessaire de mettre en place un fonds spécialement dédié CHAPITRE VII : DU FINANCEMENT DE L'AGRICULTURE Le financement de l’Agriculture est une question clé pour le développement Agricole. Les propositions contenues dans la LOA semblent trop précises pour ce type de document. Les OPA font des propositions de reformulation pour mieux faire correspondre ces propositions au contexte. Les enjeux importants sont : Financer l’Agriculture à différents niveaux des chaines de valeur : production, activités de transformation, conservation et valorisation et commercialisation et donc les différents acteurs concernés ; Articuler subvention et crédit dans une logique de développement Agricole. CHAPITRE VIII : DE LA MOTIVATION DES INTERVENANTS DE LA PROFESSION AGRICOLE Pas de remarque générale. TITRE V : DES PRODUCTIONS ET DES MARCHES CHAPITRE I : DES PRODUCTIONS VÉGÉTALES Pas de remarque générale. CHAPITRE II : DES PRODUCTIONS ANIMALES Il est nécessaire de prendre en compte la question des productions animales en proposant des articles de loi à ce sujet. Ces articles portent sur l’intégration agriculture-élevage, l’amélioration génétique et la protection des races locales, le pastoralisme et la mobilité pastorale. CHAPITRE III : DES PRODUCTIONS HALIEUTIQUES ET AQUACOLES Les productions halieutiques et aquacoles doivent également être prises en compte : ce sont des productions stratégiques pour améliorer le revenu de certaines catégories de producteurs Agricoles et la sécurité alimentaire. CHAPITRE IV : DES RESSOURCES ET DES PRODUCTIONS FORESTIÈRES ET FAUNIQUES Les forêts sont importantes dans les écosystèmes à différents niveaux et pour la sécurité alimentaire : elles doivent être prises en compte dans la loi d’orientation Agricole. 6 CHAPITRE V : DE LA VALORISATION DES PRODUCTIONS Pas de remarque générale. CHAPITRE VI : DE LA QUALITÉ ET DE LA LABELLISATION DES PRODUITS AGRICOLES Pas de remarque générale. CHAPITRE VII : DE L'ORGANISATION DES FILIÈRES AGRICOLES Pas de remarque générale. CHAPITRE VIII : DES MARCHÉS Les OPA estimeraient utiles de protéger dans une certaine mesure (il ne faut pas en effet que cette protection mette en péril la sécurité alimentaire) le marché nigérien des importations de certaines denrées alimentaires pour soutenir le développement Agricole. Etant donné les accords pour la mise en place du Tarif Extérieur Commun (TEC) avec une taxation déjà définie, il faudra utiliser les différentes possibilités que prévoient ces accords comme arrive à le faire le Sénégal pour protéger sa production d’oignons. Dans ce contexte, il nous semble important d’outiller au mieux les producteurs Agricoles pour s’insérer sur les marchés nationaux et sous-régionaux. TITRE VI : DE LA GOUVERNANCE DU SECTEUR AGRICOLE CHAPITRE I : DU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AGRICULTURE Il semble en effet souhaitable de mettre en place un conseil supérieur de l’Agriculture (CSA) collégial pour suivre la mise en œuvre de la loi d’orientation Agricole. Néanmoins, pour éviter de multiplier les organes de concertation, les OPA estiment qu’il n’est pas nécessaire de mettre en place des démembrements de ce CSA dans toutes les régions, qui seraient redondants avec notamment les représentations régionales de l’Initiative 3N. Il est proposé en outre de donner des indications sur la composition de ce CSA dans l’avantprojet de LOA : il est en effet nécessaire d’associer des représentants de la profession Agricole. En outre, le secrétariat exécutif doit associer l’ensemble des Ministères ayant compétence dans le secteur Agricole pour assurer une mise en œuvre cohérente de cette loi. CHAPITRE II : DES ESPACES DE CONCERTATION ET DE DIALOGUE ET LA COMMUNICATION Pas de remarque générale. CHAPITRE III : DE LA PLANIFICATION DU DÉVELOPPEMENT AGRICOLE Il est nécessaire d’articuler la planification du développement agricole avec les outils nationaux de planification prévus dans la politique nationale d’aménagement du territoire. En effet, les schémas d’aménagement du territoire, ainsi que les plans de développement des collectivités territoriales prennent en compte le secteur rural dans son ensemble et le secteur Agricole en particulier. Multiplier les outils pose des problèmes de cohérence et de redondance des outils, dans un contexte marqué par le manque de moyens financiers pour assurer la mise en œuvre des politiques publiques dans de bonnes conditions. TITRE VII : DES DISPOSITIONS FINALES Pas de remarque générale. 7 Annexe : proposition de plan pour la loi d’orientation Agricole TITRE I : DES DISPOSITIONS GENERALES CHAPITRE I : DES DOMAINES ET OBJECTIFS DE LA LOI CHAPITRE II : DES PRINCIPES CHAPITRE III : DES DÉFINITIONS GÉNÉRALES TITRE II : DE LA PLACE ET DU ROLE DES ACTEURS CHAPITRE I : DES EXPLOITATIONS ET EXPLOITANTS AGRICOLES CHAPITRE II : DES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES AGRICOLES CHAPITRE III : DES CHAMBRES D'AGRICULTURE ET ORGANISMES PERSONNALISÉS À VOCATION AGRICOLE DES AUTRES CHAPITRE IV : DU ROLE DE L'ETAT CHAPITRE V : DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES CHAPITRE VI : AGRICOLE DES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE À VOCATION TITRE III : DES FACTEURS DE PRODUCTION CHAPITRE I : DE L'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA GESTION DES RESSOURCES NATURELLES CHAPITRE II : DU FONCIER CHAPITRE III : DE LA GESTION DE L'EAU CHAPITRE IV : DES INTRANTS ET EQUIPEMENTS AGRICOLES TITRE IV : DES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT CHAPITRE I : DES INFRASTRUCTURES À VOCATION AGRICOLE CHAPITRE II : DE LA SANTE ANIMALE ET DE LA PROTECTION SANITAIRE DES ANIMAUX ET DES VEGETAUX CHAPITRE III : DE LA PRÉVENTION ET DE LA GESTION DES RISQUES MAJEURS ET DES CALAMITÉS AGRICOLES CHAPITRE IV : DE LA PRODUCTION ET DE LA MAITRISE DE L’ENERGIE CHAPITRE V : DE L'ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELLE AGRICOLE CHAPITRE VI : AGRICOLE ET DE LA FORMATION DE LA RECHERCHE ET DU CONSEIL AGRICOLES CHAPITRE VII : DU FINANCEMENT DE L'AGRICULTURE CHAPITRE VIII : DE LA MOTIVATION DES INTERVENANTS DE LA PROFESSION AGRICOLE TITRE V : DES PRODUCTIONS ET DES MARCHES CHAPITRE I : DES PRODUCTIONS VÉGÉTALES 8 CHAPITRE II : DES PRODUCTIONS ANIMALES CHAPITRE III : DES PRODUCTIONS HALIEUTIQUES ET AQUACOLES CHAPITRE IV : DES RESSOURCES ET DES PRODUCTIONS FORESTIÈRES ET FAUNIQUES CHAPITRE V : DE LA VALORISATION DES PRODUCTIONS CHAPITRE VI : DE LA QUALITÉ ET DE LA LABELLISATION DES PRODUITS AGRICOLES CHAPITRE VII : DE L'ORGANISATION DES FILIÈRES AGRICOLES CHAPITRE VIII : DES MARCHÉS TITRE VI : DE LA GOUVERNANCE DU SECTEUR AGRICOLE CHAPITRE I : DU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AGRICULTURE CHAPITRE II : DES ESPACES DE CONCERTATION ET DE DIALOGUE ET LACOMMUNICATION CHAPITRE III : TITRE VII : DE LA PLANIFICATION DU DÉVELOPPEMENT AGRICOLE DES DISPOSITIONS FINALES 9