Art d`Asie - Mobilier et objets d`art le 22 juin 2011 ()

Communiqué résultats
Ventes d’Art d’Asie
et de Mobilier et Objets d’art, 22 juin 2011
Les ventes d’Art d’Asie et de Mobilier et objets d’art totalisaient 1,7 M€ frais inclus le 22
juin à l’Hôtel Marcel Dassault, sous le marteau d’Isabelle Bresset.
76% des lots trouvaient preneur pour 82% en valeur, confirmant le succès des
ventes d’Art d’Asie et de Mobilier objets d’art traditionnels chez Artcurial BriestPoulain-Tajan.
ART D’ASIE
La vente d’Art d’Asie, constituée d’une collection particulière portée par le fort
dynamisme de ce marché, enregistrait un produit de 790 000 €, 82% en lots, 84%
en valeur.
Les enchères étaient très soutenues par une clientèle essentiellement internationale et
notamment chinoise.
La plus haute enchère était portée sur un
Support de forme rectangulaire, Chine,
XVIIIe siècle, en bronze doré et émaux
cloisonnés à décor polychrome, emporté 81
100 €, achat d’un collectionneur chinois
(est.70 000-100 000 €, n°149).
La complexité formelle de ce support et la
grande qualité de son répertoire
chromatique permet de penser qu’il servait
de socle à un objet exceptionnel.
Les statuettes chinoises en corail rouge,
datant du XXe siècle, soulevaient
l’enthousiasme et faisaient l’objet de belles
batailles d’enchères.
Un Groupe de trois jeunes femmes debout,
en corail rouge, entouré d’enfants tenant
Support de forme rectangulaire, Chine, XVIIIe siècle
des lanternes parmi les fleurs atteignait
62 500 € (est. 40 000-50 000 €, n°129),
tandis qu’une statuette de jeune femme aux pivoines triplait presque son estimation à
34 000 € (est.10 000-12 000 €, n°106), tout comme un groupe féminin qui réalisait la
même performance (n°109). Ces pièces rejoignaient des collections privées chinoises.
Très bel accueil également pour les ivoires chinois qui pouvaient quadrupler ou quintupler
leurs estimations. C’était le cas d’une statuette de Guanyin du XVIIIe siècle envolée à
20 400 € (est.4 000-5 000 €, n°135), et d’une statuette de Luohan de la période
Jianging, qui enregistrait le même score (n°136). Un précieux ivoire de Guanyin à patine
brun foncé, de l’époque Ming, XVIIe siècle, atteignait 34 000 € (est.5 000-7 000 €,
n°140). Ces pièces étaient emportées par des collectionneurs chinois également.
La collection comprenait encore un très bel ensemble d’okimonos japonais, signés pour la
plupart.
Pour ces pièces, en ivoire du Japon à patine jaune, datant du XIXe siècle, retenons
quelques jolis prix : 11 500 € pour une pièce de l’Ecole de Tokyo, signée Doraku,
période Meiji (est.6 000-8 000 €, n°58), achat du marché français ; 6 200 € pour une
pièce signée Seiga de la même période (est.1 500-2 000 €, n°75), achat d’un
collectionneur suisse ; 7 000 € pour un groupe signé Seiyô (est.4 000- 5 000 €, n°79),
achat du marché européen.
MOBILIER ET OBJETS D’ART
La vente de Mobilier et objets d’art qui comprenait une belle sélection de pièces de
grande qualité,130 lots provenant de plusieurs collections, totalisait 910 000 €,
70% en lots, 80% en valeur.
« Le marché du mobilier ancien, confronté à une pénurie de pièces de qualité, reprend
son dynamisme dès lors que ces dernières se présentent, attirant une clientèle française
et internationale », commente Isabelle Bresset, spécialiste.
L’intérêt pour les pièces de grand décor était soutenu
avec les 99 700 €
obtenus pour un beau miroir en verre églomisé
d’époque Louis XV en bois sculpté et doré (est. 80
000-120 000 €, n°248), achat d’un collectionneur
européen ou les 60 000 € atteints par une paire de
miroirs italiens (est.25 000-40 000 €, n°269), achat
d’un collectionneur américain.
Miroir en verre églomisé d’époque Louis XV
L’intérêt était tout aussi marqué pour les objets
d’amateurs du XVIIIe siècle
comme une paire de seaux à rafraîchir montée à 27
800 € (est.15 000-20 000 €, n°244), achat d’un
collectionneur européen, ou encore une précieuse
boîte à ouvrages d’époque Louis XIV, attribuée à BVRB
1er, provenant des collections des Princes de Condé au
château de Chantilly, emportée 8 900 € par un
collectionneur français (est.5 000-8 000 €,n°239 ).
Les enchères témoignaient d’un goût soutenu pour le classicisme.
Un collectionneur européen saluait l’élégance d’un guéridon d’époque Louis XVI en
bronze ciselé, soutenu par trois pieds galbés surmontés de têtes de lions
en l’emportant 37 700 € (est.20 000-30 000 €, n°271) tandis qu’une bibliothèque
d’époque Louis XIV, à la manière de Nicolas Sageot, en placage de bois noirci et
marqueterie Boulle de laiton, rejoignait, elle aussi, une collection européenne à
57 500 € (est.30 000-50 000 €, n°282)
Reconnaissance méritée, enfin, pour une table à thé de style Louis XV de François Linke
(1855-1946) partie à 62 500 € (est. 20 000-30 000 €, n°327). Son prix se rapproche de
celui des très belles productions du XVIIIème siècle, toujours réinterprétées avec talent
et virtuosité par cet artisan.
ARTCURIAL BRIEST-POULAIN-F.TAJAN
Hôtel Marcel Dassault
7 rond-point des Champs Elysées
Paris 8e
Commissaire-priseur : Isabelle Bresset
Spécialiste Mobilier Objets d’art : Isabelle Bresset
Expert Art d’Asie : Thierry Portier
Contact presse : Armelle Maquin – tel : 01 43 14 05 69 – 06 11 70 44 74
[email protected]
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