DOC200506, Feuillet 1

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DOC200506, Feuillet 1
PIERRE DE BETHMANN
NOUVEL ALBUM
" COMPLEXE "
Sorti le 21 mars 2005
Ref. 6096635
Les Disques Deluxe / Distribution Discograph
Pierre de Bethmann : Fender Rhodes
David El Malek : saxophone tenor
Michael Felberbaum : guitares
Vincent Artaud : contrebasse
Franck Agulhon : batterie
Produit par Jonathan Miltat et Pierre de Bethmann
Avec le concours du Fonds d'Action Sacem
Compositions et arrangements de Pierre de Bethmann
" Pierre de Bethmann, Fender en tête, grave l'album
que l'on attendait à la tête de son quintet (...)
Cet hiver, on chauffe à l'ilium... " - JAZZMAN
Découvert au sein du trio Prysm avec 4 albums sortis chez Blue Note / EMI, le
pianiste français Pierre de Bethmann a reçu récemment le prix Django
Reinhardt récompensant le "Musicien français de l'année" 2004. Son 5tet
électrique, repéré lors de la sortie d'un premier album "ilium" en 2003 chez
Naïve en France, revient aujourd'hui avec un deuxième opus "Complexe" sur le
nouveau label Les Disques Deluxe. Pierre de Bethmann y explore toute la
palette harmonique et sonore du Fender Rhodes, entouré de ce que la scène
française produit de plus intéressant ces derniers temps : David El Malek,
Michael Felberbaum, Vincent Artaud et Franck Agulhon... Sans complexe !
<www.pierredebethmann.com>
Deluxe Productions
Jonathan Miltat
+ 33 (0)1 42 33 80 72 - [email protected]
Biographie
« Découvert au sein du trio Prysm qui marqua l’actualité du jazz
français de 1994 à 2000 et connut une carrière internationale donnée
à peu de groupes, Pierre de Bethmann est revenu au devant de la
scène avec un quintet ludique dont le Fender Rhodes est le centre de
gravité. « Complexe », titre-t-il, non sans arrière-pensée, son second
album, pour une musique délibérément inventive, riche dans les
contextes qu’elle offre aux musiciens comme dans les
développements qu’elle leur inspire.
Parisien de souche né en 1965, aîné d’une famille de quatre enfants, Pierre de Bethmann a grandi
dans le Quartier Latin, parcouru les rues de la Mouffe et suivi sa scolarité dans les vénérables
établissements du Ve arrondissement. Encouragé par une mère médecin ayant pratiqué assidûment
l’instrument avant lui, il débute l’étude du piano à l’âge de six ans à la Schola Cantorum avec une
professeur, Martine Picot, qui restera la même jusqu’à l’âge adulte. Avec le temps, Pierre se découvre
au clavier une affection pour Bach et l’impressionnisme français, sans jamais cependant se rêver
concertiste. Son grand-père maternel, qui cultive une passion pour Erroll Garner, Armstrong et
Bechet, a l’heureuse idée de lui offrir un disque de Duke Ellington grâce auquel, à l’adolescence, le
jazz dessine l’un de ses premiers espaces de liberté personnelle.
Ce sentiment est renforcé lorsqu’en classe de quatrième, il se lie avec un condisciple, François
Narboni (aujourd’hui compositeur de musique contemporaine reconnu), qui lui fait découvrir Bird,
Dizzy Gillespie, John Coltrane et Miles Davis qu’il écoute en boucle, fasciné par le chant que
dégagent ces génies du jazz dont l’œuvre acquiert d’autant plus de prix à ses yeux, qu’il découvre
dans la lutte de la communauté noire pour les droits civiques des valeurs qui ne sont pas sans
résonances avec sa propre culture protestante.
Le jazz n’est toutefois pas un enseignement, et la musique reste un passe-temps. Parallèlement à ses
gammes, Pierre découvre le fonctionnement du jazz d’oreille : il assimile les grilles en les identifiant à
l’aide du violoncelle de sa jeune sœur, développant ainsi une conscience verticale de l’harmonie et
une intuition des structures sans autre forme de théorie. Il se forge une pratique instrumentale du jazz
en solitaire, cherchant à reproduire ce qu’il entend sur disque. Parallèlement, il suit le cheminement
d’un bon élève issu d’une bonne famille : collège Henri IV, lycée Louis-le-Grand, classes
préparatoires, pour finir par intégrer, sans vraiment le vouloir, l’Ecole supérieure de commerce de
Paris (ESCP) dont il sort diplômé en 1987.
A l’issue de ce parcours scolaire brillant et d’un service militaire sportif, Pierre de Bethmann s’accorde
une année sabbatique au Berklee College of Music de Boston où, en 1989, il suit deux semestres
dans cet établissement déjà très réputé pour l’enseignement du jazz. Animé d’un formidable sentiment
de liberté, il y fait l’apprentissage des conventions harmoniques, suit la rude école des standards,
s’attelle aux relevés et développe avec beaucoup d’assiduité son sens du swing et du time, cet art de
trouver le tempo juste et de placer la note qui compte au bon moment. Il entend, en outre, au cours de
son séjour, le quartet de Branford Marsalis avec Kenny Kirkland, celui de Michael Brecker et le groupe
de Tony Williams, qui l’impressionnent durablement.
De retour à Paris, la musique, longtemps envisagée comme un loisir de mélomane, finit par prendre le
pas sur un parcours professionnel de consultant qui manque de plus en plus de sens. Pierre s’endette
pour un piano, fréquente les clubs parisiens, noue des contacts, fait le bœuf quand l’occasion s’en
présente et trouve ses premiers engagements au Petit Opportun. Période de remise en cause, de
double vie, nocturne et diurne, avec les exigences d’une position de cadre d’un côté et l’envie
grandissante de se réaliser par l’investissement tous azimuts dans la musique, de l’autre… Son
glissement progressif vers le jazz atteint un point de non-retour lorsqu’en 1994, il rencontre le
contrebassiste Christophe Wallemme et le batteur Benjamin Henocq, musiciens de son âge qui sont
déjà professionnels. Le courant passe au point qu’ils décident de former un trio qui prend le nom de
Prysm, se présente cinq mois plus tard au Concours national de jazz de La Défense où il remporte un
prix d’orchestre qui leur vaut, peu après, d’enregistrer un premier album.
Loué par Herbie Hancock qui le remarque au cours d’une master class, conforté par le succès public
et critique immédiat de Prysm qui développe vite une importante activité scénique, Pierre de
Bethmann peut franchir le pas qui manquait à son accomplissement personnel et laisser se répandre
cette envie de musique qu’il a longtemps gardé pour soi. Avec Christophe Wallemme, ancré dans une
certaine scène du jazz ouverte sur les rythmes du monde, et Benjamin Henocq, qui évolue dans
l’entourage de Kartet et la filiation française du M-Base de Steve Coleman, il anime un trio ouvert, aux
influences multiples, aux conceptions imaginatives. Pendant sept années, jusqu’en 2000, les trois
musiciens surfent sur la vague d’un engouement qui leur permet de jouer dans toute la France, en
Europe, au Japon, au Moyen Orient, au Canada et aux Etats-Unis à plusieurs reprises. Prysm
accompagne également le chanteur James Taylor pour une tournée américaine après un concert au
Théâtre des Champs-Élysées à Paris avec l’Orchestre national de France dirigé par Seiji Osawa, pour
le centenaire de George Gershwin.
Pour Pierre, cette première expérience d’une rare ampleur
est l’occasion, confronté en tant que pianiste à un tandem
rythmique exceptionnel, de progresser considérablement et
d’initier un travail de composition au travers d’une réflexion
collective sur l’écriture et l’élaboration d’un répertoire. Prysm
se veut un trio démocratique, où les propositions peuvent
subir toutes les remises en cause, où les oreilles des uns
corrigent les suggestions des autres, où le développement
artistique passe par la prise en compte de l’évolution globale
du trio. Cette dynamique forte est le fruit d’un groupe sous
tension, réunion de fortes personnalités, qui s’anime de
moments tumultueux comme d’états de grâce. Il en résultera
quatre disques sous la fameuse étiquette Blue Note, dont
l’un publié par la maison mère aux Etats-Unis, et
d’innombrables concerts.
Fin 2000, Pierre de Bethmann décide de s’émanciper.
Parallèlement à Prysm, il a déjà eu l’occasion d’apporter son
concours à différents musiciens, comme le saxophoniste
ténor Jean-Christophe Béney, la chanteuse Laïka ou le
batteur Stéphane Huchard (deux albums chez Blue Note).
On l’a entendu également participer au septet très be-bop
de Jean-Loup Longnon mais aussi au groupe de
l’harmoniciste Olivier Ker Ourio, qui intègre ses racines
réunionnaises à la tradition du jazz (un mélange concrétisé
depuis, en 2003, par une rencontre avec le chanteur Danyel
Waro, figure de la tradition insulaire du Maloya). En outre,
Pierre n’a jamais rechigné à prêter ses talents
d’accompagnateur aux solistes de passage dans les clubs
parisiens, appréciant à sa juste valeur le lien qu’une telle
pratique conserve avec la tradition du jazz à laquelle luimême reste attaché.
En bref :
1965 Naissance à Paris
1987 Diplômé de l'ESCP
1989 Berklee College of Music
(Boston - USA)
1994 1er Prix du Concours de La
Défense
1994 -2001 Prysm
Disques :
1995 Prysm
1998 Second Rhythm
1999 Time
2000 On Tour
2001 Début du 5tet ilium
2003 Sortie du disque
ilium
2004 Prix Django Reinhardt
2005 Sortie du disque
Complexe
Au sortir de l’aventure de Prysm, Pierre de Bethmann forme un quintette avec certains des musiciens
les plus talentueux qui ont, comme lui, émergé durant la décennie précédente : le batteur Frank
Agulhon, le guitariste américain Michael Felberbaum, le contrebassiste Clovis Nicolas (remplacé
depuis son départ pour New York par Vincent Artaud) et le saxophoniste ténor David El-Malek auquel
le lie une amitié doublée d’une très grande estime réciproque. – Pierre est d’ailleurs le pianiste attitré
du quartet d’El-Malek. A nouvelle aventure, nouveau groupe, mais aussi nouveau son : attiré par le
Fender Rhodes, un clavier électrique analogique issu des années 70 (popularisé, entre autres, par
Herbie Hancock) et remis au goût du jour par toute une génération de pianistes vingt-cinq ans plus
tard, Pierre de Bethmann a décidé de mettre cet instrument et sa sonorité typique au centre de son
groupe : « Le Rhodes est redevenu à la mode mais il était surtout employé pour des effets,
notamment dans la musique électronique, explique-t-il. Cela m’intéressait de l’utiliser comme un
instrument complet avec lequel on peut phraser et qui possède un son en tant que tel, qui a la
propriété de se mélanger très bien à des instruments acoustiques… C’était un instrument nouveau
mais familier, avec une logique de timbres différentes qui fait qu’il ne sonne pas aussi "plein" au même
endroit qu’un piano. »
Cette nouvelle formation est aussi pour Pierre l’occasion de donner à sa musique une tournure
différente, en s’orientant dans une direction similaire à celle que suit une partie de la nouvelle scène
new-yorkaise, dont il a découvert la fertilité, à l’occasion d’un séjour dans la Grosse Pomme en 1996,
au moment de son émergence au Smalls : Kurt Rosenwinkel, Larry Goldings, Mark Turner, le médium
band de Guillermo Klein, entendus sur place, mais aussi Brad Mehldau découvert à ses débuts
Disques en leader / coleader
[2005] - Complexe
Les Disques Deluxe / Discograph
[2003] - Ilium
Effendi / Naïve
[2001] - PRYSM - On Tour
Blue Note
[1999] - PRYSM - Time
parisiens au défunt club La Villa… ces musiciens ont frappé son
oreille à bon escient. Par leur proximité générationnelle, d’abord,
mais aussi par la fraîcheur de leurs préoccupations musicales qui
rencontraient un écho sincère dans son propre parcours : une
inventivité rythmique qui n’oublie pas le swing, une recherche sur
les textures sonores et sur les structures, une audace mélodique
et harmonique appuyée sur des fondamentaux solides. Une
philosophie que le pianiste a assise en rencontrant des
compagnons animés par la même ambition.
Un premier disque – baptisé « Ilium », pour souligner l’importance
des alliages sonores et des combinatoires de personnalités – a
révélé en 2003 le potentiel de ce groupe. Le second, « Complexe
», ne craint pas d’afficher pour titre un mot dont les connotations
pourraient être mal comprises. Non que la musique de Pierre de
Bethmann soit délibérément compliquée, qu’elle tende vers des
architectures alambiquées ou des discours abstraits. Au contraire,
elle recherche un lyrisme provoqué par la réflexion sur les formes,
une écriture qui s’est interrogée sur les rapports du thème à
l’improvisation, une expérimentation sur les métriques toujours
soumise à la liberté du jeu, une originalité des combinaisons
instrumentales qui repose sur une complicité collective : « Je suis
fasciné par la profondeur de David ; j’adore le côté "rêveur calme"
de Mike ; Franck est d’un enthousiasme formidable, il a un talent
de défricheur tout en étant un modèle de sideman ; et chez
Vincent, il y a toujours une espèce d’ironie créative qui est bourrée
de rigueur et d’initiative. »
A l’aube de la quarantaine, lauréat en 2004 du prix DjangoReinhardt de l’Académie du jazz qui récompense le « musicien
français de l’année », Pierre de Bethmann a réuni un groupe
superbe auquel il propose une musique aussi captivante que
touchante. Reconnu pour ses talents de pianiste, successeur de
Baptiste Trotignon dans Moutin Reunion désormais, sollicité
régulièrement par le saxophoniste américain Rick Margitza ou par
son confrère Julien Lourau, membre du sextet de l’altiste Pierrick
Pédron, il s’affirme au sein de son propre quintet, depuis le clavier
du Fender Rhodes, comme un alchimiste des sons et un sorcier
des mètres : deux visages qui en font l’un des musiciens les plus
attachants de la scène du jazz contemporain.»
Vincent Bessières, Journaliste à Jazzman
Blue Note
Disques en sideman
[1998] - PRYSM - 2nd Rhythm
A parâitre
2005
Moutin Reunion "Something like now" (Nocturne)
2005
Thomas Savy (Nocturne)
Parutions récentes
Blue Note
[1995] - Prysm
Blue Note
2004
Jean-Christophe Béney, “Polychromy” (Effendi)
2004
Pierrick Pédron, “Classical Faces” (Nocturne)
2004
Laïka Fatien, “Look at Me Now !” (Body Music)
2003
David El-Malek, “Talking Cure” (Cristal Records)
2003
Olivier Ker Ourio - Danyel Waro, “Sominnker” (Cobalt)
2002
Stéphane Huchard, “Toutakoosticks”, 2002(Blue Note)
2001
Olivier Ker Ourio, “A Ride with the Wind”, 2001 (Naïve)
2001
David El-Malek, “Organza” (Cristal Records)
Concerts - sortie du disque
14 mars
Paris
Auditorium de la SACEM
21-23 mars
Paris
Sunside - Espace Châtelet-Victoria
2 avril
Aix les Bains
Festival
7 avril
Brest
Le Vauban
8 avril
Caen
Nuit du Jazz
10 avril
Quimper
Aprem' Jazz
24 mai
Paris
New Morning
26 mai
Nantes
Le Pannonica
3 août
Paris
Duc des Lombards
4 août
Avignon
Avignon Jazz Festival
Synthèse presse