Communiqué de presse sur la concertation francophone
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Communiqué de presse sur la concertation francophone
CONCERTATION FRANCOPHONE A LA SESSION INTERMÉDIAIRE DES NEGOCIATIONS SUR LE CLIMAT (SB 42) Vendredi 5 Juin 2015 Lieu : Hôtel Kanzel, Bonn, Allemagne Vue des participants à la concertation francophone (©IFDD) Du 1er au 11 juin a eu lieu à Bonn en Allemagne une session intermédiaire de négociations sur le climat (SB42). Une étape importante six mois avant la Conférence de Paris puisqu’elle a servi de cadre aux Parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques pour analyser paragraphe par paragraphe le texte de base des négociations. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à travers l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), en collaboration avec le Sénégal, pays assurant la Présidence de la Conférence Ministérielle de la Francophonie, et la Confédération Suisse, a réuni en marge de cet évènement plus de 60 délégués francophones pour discuter autour de différents sujets concernant les négociations en cours sur le climat. De Gauche à droit : Mme Madeleine Diouf (Sénégal) M. Arona Soumaré (IFDD), Droite : M. Peter Wittoeck (Belgique) (©IFDD) M. Arona Soumaré, Spécialiste de Programme de l’OIF/IFDD pour les Négociations Internationales, tout en remerciant les participants, leur a réitéré l’engagement de l’OIF à accompagner ses pays membres dans leurs efforts de lutte contre les changements climatiques. M. Andreas Fischlin (Suisse) a mis l’accent, dans son intervention sur la revue du but à long terme et les discussions qui ont suivi ont porté sur les conditions nécessaires pour garder le cap d’une hausse de température à moins de 2°C. M. Peter Wittoeck (Belgique) a présenté une évaluation des options de forme juridique pour l’accord de Paris. Les débats qui ont suivi son intervention ont mis en exergue les avis encore divergeants sur la forme de l’accord lui-même; sur la façon «d’ancrer » les contributions des pays en matière de réduction d’émissions dans l’accord et sur les questions de transparence, redevabilité et conformité des engagements. M. Cyril Loisel, membre de la Direction générale Climat de la Commission européenne a présenté un état des lieux des CPDN. Des contributions qui devront refléter la réelle capacité des pays à réduire leurs émissions et leurs efforts et besoins d’atténuation et d’adaptation face aux effets des changements climatiques. M. Seyni Nafo (Mali), au nom du Groupe Africain a fait lepoint sur l’état des négociations en cours à Bonn et a rappelé les positions africaines. Il a insisté sur la nécessité de combler l’écart de financement avant 2020, pour mobiliser et faciliter le transfert de fonds des donateurs vers les pays pauvres afin d’atténuer les effets du changement climatique.