Le collectif NUITàTIROIRS débarque à la ferme d`en-haut

Transcription

Le collectif NUITàTIROIRS débarque à la ferme d`en-haut
Le collectif NUITàTIROIRS
débarque à la ferme d’en-haut
(maison folie de
Villeneuve d'Ascq)
8 jours d’occupation artistique du 11 au 18 décembre 2004 http://nuitatiroirs.free.fr
La nuit à tiroirs est un remue-ménage artistique multidisciplinaire de moins en moins épisodique sur la
métropole lilloise.
Depuis déjà 6 éditions, la ligne pluridisciplinaire du collectif et la volonté de croiser sur scène les trois
grands supports d'expression (spectacle vivant, image et musique) se sont confirmées. En maintenant une
haute exigence artistique envers des spectacles qui ont peu accès à la diffusion, nous tentons de
provoquer des rencontres culturelles, de brusques rapprochements entre les habitudes culturelles
supposées de notre public et des formes d'expression nouvelles. Nous avons toujours cherché à prouver que
les temps festifs n’interdisaient pas la réflexion.
Pour la première fois depuis la création du collectif, il nous sera possible durant le mois de décembre 2004
d’investir un lieu au long cours. Le collectif nuit à tiroirs débarque donc pour 8 jours de carte blanche à la
Maison-Folie de la ferme d’En-Haut (Villeneuve d’Ascq) avec une ouverture publique tous les soirs du 11 au
18 décembre 2004 et avec le projet de sortir de l’événementiel d’un soir et d’installer une petite
communauté artistique utopique et provisoire dans un lieu providentiel.
ENTREES: 5€ le samedi, 3€ les soirs de semaine et 10€ le forfait (samedis + semaine)
LIEU : Ferme d’en haut, maison folie de Villeneuve d’Ascq, 268 rue Jules Guesde
Contacts Collectif du Nuit à Tiroirs
Olivier Pagani- 0320479873
Martin Vanden Bossche - 06 30 37 85 02
Programme par jour
SAMedi 11 DECembre A PARTIR DE 17H00
n SOLO CLOWNESQUE DE FILLE
J’ai mis une jupe de Claudia N.
J’ai mis une jupe est un spectacle hors norme qui ressemble surtout à Claudia N. C’est le solo d’une femme habitée dans lequel seul
compte cette humanité que l’on nous renvoie à la figure. Il y a elle, il y a nous et ça pourrait être la même chose. C’est un parcours
initiatique essentiel pour certains. « J’ai mis une jupe » est né d’un travail de recherche de plus d’un an sur le corps en mouvement, en
collaboration artistique avec deux danseuses : Rita Marcher et Martha Rodezno. «... exceptionnel solo clownesque. Le corps se tortille,
un nez rouge pointe puis les mots fusent, tirés des récits de Sainte Thérèse de Lisieux. Une drôle de conférence, qui oscille entre
émotion et rire, où les gestes se battent avec les mots.»
n GRINCEMENTS CLOWNESQUES DE LA LIBRE ENTREPRISE
Entretien d’embauche de Jacques Jouet par la Cie Tant qu’à Faire
A moins que vous ne soyez rentier, actionnaire, propriétaire de terres, d’usines, d’immeubles ou de brevets... A moins que vous ne
recouriez au délit ou au crime... ou à l’assistance publique... Il vous faut travailler et pour ce faire, demander à travailler... Courir
d’entretien en entretien... d’embauche. Point d’autre salut. Servis sur un plateau en voilà trois comme vous ou presque, prêts à relever
le défi… Prêts à devenir tour à tour offre ou demande pour le meilleur ou pour le pire. Les uns proposent un emploi, ils recrutent, ils ont
besoin de quelqu’un. Les autres viennent pour l’offre, pour ne plus être en demande, pour survivre, prêts à tout même au pire pour
“s’en sortir”, faibles ou forts, avec ou sans CV, déterminés. Mais l’offre peut accepter… ou refuser. Quel que soit l’entretien – qu’il soit
d’embauche ou de débauche – le rapport est inégal… Les prétendants doivent lutter, tels des augustes sur une piste et toujours se
relever
nENTRE-SORT INTIME en 4L
4L, Le petit musée mobile de Gilbert par Jean-Chri (cie la Vache Bleue)
Le 1er mai 1983, une 4L bleue inoccupée était retrouvée sur le bas-côté de la route entre Téhéran et Ispahan. Son propriétaire, un
dénommé Gilbert, avait mystérieusement disparu deux semaines plus tôt. Laurent René Leperthus et Loïc Lefloch, fondateurs -et seuls
membres connus à ce jour- de l’association "Les amis de Gilbert" ont transformé son véhicule en petit musée mobile afin de faire
revivre sa mémoire. Une visite guidée, décalée et burlesque, intérieure et extérieure du véhicule, à la découverte de l’univers de
Gilbert...
n
DUO QUADRIPHONIQUE
CHEVREUIL
Julien F. et Tony C. font partie des bâtisseurs du rock aventureux. Ce duo nantais façonne, à l'aide d'outils somme toute rudimentaires,
des morceaux instrumentaux à déliquescence instantanée. Une guitare, branchée sur quatre amplis et une batterie décharnée leur
suffisent pour créer des pièces organiques et sophistiquées. Proches de l'école de Chicago, qui s'emploie depuis la fin du vingtième
siècle à reconstruire le rock à l'aide de recherche formelle, les deux chevreuils échafaudent des phrases instrumentales à la fois
énergiques et aériennes. L'architecture mise en œuvre est minimale et farouchement audacieuse. Loin des hyper productions
actuelles, le tandem modèle un univers claustro-phonique percutant.
n PERFORMANCE GRAF’
METAPUCHKA crew (Lille) + guests
Metapuchka anime un atelier graf' ouverts à tous au centre social des Genets (V d'A) de 18h00 à 20h00, tous les vendredis. Entre
autres invités: joy stick, viper, eias...
slam session
n SCèNE LITTéRAIRE VIVANTE
PATRICK DUBOST, poète sonore, sépultures et autres textes (création)
Patrick Dubost a publié une quinzaine de livres (et un CD) dont certains sous le pseudonyme d’Armand Le Poête, des livres dont on ne
sait - bien souvent - s’il faut les ranger en poésie ou en théâtre. Il pratique une poésie qui a le souci de la page (livres d’artistes, livresobjets, textes-mobiles) mais qui en sort par la voix : démultipliée, mixée, échantillonnant la langue, performée, en bouche, en corps, en
gestes, en actions. Patrick Dubost interviendra cette fois-ci en lecture / performance avec en particulier : Sépultures
texte, lecture, manipulation d’objets sous le champ d’une caméra : Patrick Dubost,
Oreste, mort sans être mort, debout dans une folie qui n’en finit pas, parle depuis des siècles. Il traverse depuis des siècles un champ
de sépultures. Il parle au présent depuis un corps qui ne lui appartient pas, depuis une bouche qui s’exprime dans une langue qu’il
ignore, dans une époque dont il ne sait rien. Il parle au présent sans être sûr d’avoir parlé autrefois, avant sa mort – de son éventuel
vivant – sans être sûr que ce présent devienne un jour un passé, sans être tout à fait sûr d’avoir habité un corps, une bouche, un jour,
autrement qu’en parole.
n CINé-CONCERT
Olivier BENOIT JAZZ WORKSHOP / «DER LETZTE MANN» ciné-concert (travail en résidence)
O. Benoit, membre actif du crime (centre régional d’improvisation et de musique expérimentale) à lille, guitariste (C.Marguet trio,
Impression…) chef d’orchestre (la Pieuvre, O B jazz Workshop…).
Der letzte Mann (F.W. Murnau - 1924 - 75' - noir et blanc - muet avec intertitres allemands)
Grâce à son uniforme imposante le portier de l'Hotel Atlantic est aux yeux de son entourage dans l'arrière cour misérable où il habite, le
représentant du grand monde. Le jour où le gérant de l'hôtel lui enlève l'uniforme pour le placer comme gardien des cabinets au soussol, l'homme et son image s'écroulent ... à moins qu'il ne se produise un miracle.
n FANFARE TZIGANO-BELGE
LICHODMAPWA (Belgique)
Les six musiciens de Lichodmapwa puisent leurs influences dans la musique traditionnelle d'Europe de l'Est (klezmer, tzigane) et dans
la musique jamaicaine (ska). Cette fanfare instrumentale est accompagnée par une petite troupe de jongleurs.
DIManche 12 DECembre A PARTIR DE 18H00
n SPECTACLE AVEC OBJETS ET DES CORPS
Des vers et des vers par Cie Art Kaïk
Le texte parle de la difficulté d’exister et d’accepter son propre corps. L’écriture caustique touche autant par sa violence surréaliste que
par son grotesque dérisoire et comique. On pourrait parler pour cette courte nouvelle d’un voyage endoscopique qui commence pour
l’auteur dans le ventre de sa mère et se termine devant la tombe de son père. Devant une table, cachée derrière ses longs cheveux,
une comédienne énonce un texte de Waël Ragab pendant que divers objets alliés aux cheveux font apparaître des formes. Cette
écriture permet de montrer des parties du corps humain sous un angle inhabituel et qui, cadrées de près, deviennent monstrueuses.
n CONFéRENCE DE MéTAPHYSIQUE DADA
Le Cerveau c'est le Bordel ! conférence cubiténiste (philosophie comique et métaphysique dada).
« Le cerveau c’est le bordel ! » est une conférence-spectacle qui se joue, 2 fois par jour, dans un entre-sort de 200 places ou dans une
salle, une installation-spectacle d’appareils à démontrer des idées abstraites qui font la liaison entre la réalité quotidienne et les
vertiges hilarants de la métaphysique Cubiténiste. « Le cerveau c’est le bordel ! » reconsidère, en toute modestie, l’univers dans sa
totalité; c'est une conférence qui explique Tout. On y plonge dans un sens vers l’infiniment petit, dans l’autre sens, on monte vers
l’infiniment grand, alors que, dans un troisième sens, on avance vers l’extraordinaire réalité de bientôt. On y rencontre la conscience de
Sultan, des appareils à se regarder voir, des points Cubiténistes parfaits, le paradoxe de Zénon, des chatouilloirs, un sac à phrases,
des aphorismes profonds, des appareils à prouver l’existence de la matière, des mises en abysses, des appareils à prouver l’existence
de Papa, on y rencontre, bien sûr, Papa notre plus proche voisin métaphysique et des infinis métaphysiques dans tous les sens etc.
Le cerveau c’est le bordel est une rivière. Le cerveau c’est le bordel est un lac. Un lac est une rivière qui coule dans tous les sens.
À la sortie Le cerveau c’est le bordel vous délivre un ticket d’entrée pour le Musée de la Vie Quotidienne.
n CHANSON
«on s’demande:Regard sur l’aujourd’hui d’hier» (cie tant qu’à faire! – denis cacheux)
On s' demande et on s' demandera encore longtemps… penché sur les errements sinueux de l'humanité en perpétuelle quête
d'équilibre ! Et trébuchante, hors d'haleine, qui s'enlise dans les marais de l'injustice ou agrippe sa maigre survivance à l'esquif
incertain de la révolte. On s' demande d'où un petit cercle gâté, florissant et repu tient son arrogance, sa suffisance et sa bonne
conscience. On s' demande d'où la foule incommensurable des "va-nu-pieds ou bêtes de somme, traîne-misère et meurt-de-faim" tient
sa résignation, sa crédulité, sa capacité de pénitence ou, parfois, la vigueur de sa colère…
n CONCERT FREE-JAZZ/POéSIE
Peinture fraîche
Margarida Guia (voix/poésie) Michel Stawicki (sax ténor) Gilles Gauvin (contrebasse)Viktor Randrianasoloson (percussions). Peinture
Fraîche est un collectif à la forme ouverte sur l'improvisation, réunissant free music et textes poétiques et littéraires. Créer de la vie en
réunissant des individualités, des expressions au sein de structures permettant des intéractions s'articulant sur l'écoute, l'action et la
réaction. Influencé autant par le Free Jazz que la musique contemporaine et actuelle, Peinture FRaîche se pose donc comme une
musique vivante - en perpétuel changement - selon une communauté d'esprit.
LUNdi 13 DECembre «L’EVENEMENTIEL, C’EST DEMENTIEL!» A PARTIR DE 20H00
n PROJECTION DOCUMENTAIRE
En attendant le pape
– chronique d’une visite annoncée
Philippe Lucas 0297405716, Steredenn 0299051571, pois chiche 0297841600, 1997, 52min
Comment le bourg de Sainte-Anne d’Auray se prépare à recevoir un souverain pontife, des dizaines de journalistes et près d’un demimillion de fidèles et de curieux. Espoirs et appréhensions, projets et désillusions des villageois, témoins et acteurs d’un événement
démesuré. Un compte à rebours de près d’un an, la chronique d’un village prêt à vivre un véritable raz de marée.
n DéBAT-DISCUSSION
les stratégies politiques et territoriales des projets culturels : le cas Lille2004
Communication-débat avec Rémi Lefèbvre (sociologue à l’IFRISI, maître de conférence en sciences politiques à Lille 2)
Débat avec Laurent Petit (Cie des Astres), avec Jean-Chri, Denis (sous réserve)
n CONCERT-SURPRISE
chanteur à la mode bien de chez nous
MARdi 14 DECembre «L’ART, LES GENS, L’ARGENT» A PARTIR DE 20H00
n PROJECTION DOCUMENTAIRE
Un marchand, des artistes et des collectionneurs
Sylvie Faguer, Jean-Luc Léon, Doc&Co 0142775687 [email protected], 1996, 71min
Pendant un an, de Paris à New York, de Vence à Beyrouth, du Salon de mars à la FIAC, Jean-Luc Léon a suivi les marchands d’art,
Marianne et Pierre Nahon et les très officiels artistes français Arman et Louis Cane. Les seconds ont besoin des premiers pour le
travail de vente de leurs œuvres, alors que ces derniers ont besoin des meilleurs artistes pour faire des affaires et surtout pour se faire
un nom. Le but du marchand est de vendre, pas celui de l’artiste… enfin parfois, lorsqu’il est comme Arman, passionné d’art africain.
Avec ce film, Jean-Luc Léon nous fait pénétrer indiscrètement dans le microcosme de l’art contemporain. Il récolte commentaires et
situations piquantes, à propos des rivalités, des conflits, des rapports de force et d’argent qui y règnent. Avec finesse, humour et
mordant, parfois avec malice, le réalisateur révèle la décadence qui gouverne ce petit monde riche et mondain. Il n’est pas question
d’art dans ce film mais d’argent.
n DéBAT-DISCUSSION
MERcredi 15 DECembre A PARTIR DE 20H00
nSLAM SESSION (MTPK/IAC)
METAPUCHKA & IdéEs à COUDRE (Lille - Villeneuve d’Ascq)
Timide ou extraverti, cette cession est ouverte à toutes et à tous ceux qui souhaitent partager dans une ambiance respectueuse et
chaleureuse, sans prétention mais avec malice, les délices de la déclamation en public. A chacun d'écouter, à chacun de s'exprimer, à
tous le monde d'en profiter, même l'ami-e silencieux. Texte personnel ou bien celui d`un-e autre qui vous a touché : une histoire, un
conte, un poème, une chanson de rap, un tract militant, un extrait de ce que vous voudrez...Prenons la parole avant qu`on nous la
donne!
n ACOUSTIK PUNK VOCAL
Arsene LUPUNK Trio
Elégants, agités, trois musiciens chanteurs reprennent, en humour, en humeurs, et en acoustique, les standards punk rock des
années 80. Un concert spectacle sans concession, voyage au pays des Béru, des Sheriff, des Wampas, et autre Ludwig ou
Parabellum. au cours duquel ils adaptent sans le trahir un répertoire riche de sens. Le "Arsène Lupunk Trio" convie son public à
entonner des textes parfois profonds, parfois légers, toujours militants. "A défaut de poser des bombes, on r'prend leurs chansons" (F.
Chopunk). Avec Franck Zappunk (chant, guitares, banjo), Frédéric Chopunk (chant, saxo, accordéon, contrebassine), Edgar Allan
Punk (chant, guitares, banjo, derbouka, contrebassine, métalophone)
JEUdi 16 DECembre «LE MUSEE A L’ŒUVRE» A PARTIR DE 20H00
n PROJECTION DOCUMENTAIRE
Passagers d’Orsay
Sandra Kogut, Andanafilms 0491333575 [email protected], 2002, 52min
„est-ce que je peux faire un portrait de vous avec votre oeuvre préférée?“
Voici la question que je posais aux gens, choisis un peu au hasard, pendant plusieurs mois, dans les salles du Musée d’Orsay, à Paris.
La réponse était souvent précise: «c’est au dernier étage, ça ne vous dérange pas?» ou encore: «Je vais vous montrer un tableau que
j’ai vécu personnellement». Commençait alors notre marche, longue parfois de plusieurs kilomètres, à la recherche de ces images.
Commençait alors le film: vers où nous emmènent-ils, vers où ces œuvres les emmènent?
n PROJECTION DOCUMENTAIRE
La ville Louvre
Nicolas philibert, losange 0144438710 [email protected], 1990, 85min
A quoi ressemble le Louvre quand le public n’y est pas ? pour la première fois, un grand musée dévoile ses coulisses à une équipe de
cinéma : on accroche des tableaux, on réorganise des salles, les œuvres se déplacent, les gardiens essaient les nouveaux
costumes… peu à peu, des personnages apparaissent, se multiplient, se croisent pour tisser les fils d’un récit. Des ateliers de
restauration aux galeries souterraines, des réserves de sculptures à la Joconde qu’on époussette, le film nous fait dévouvrir la vie
secrète d’un des plus grands musées du monde.
VENdredi 17 DECembre «LIEUX-DITS DE L’ART» A PARTIR DE 20H00
n PROJECTION DOCUMENTAIRE
Vie d’artistes
Norbert Liard, Dominique Mallen, Kerozen 0142636110, 1998, 52min
Des artistes, vivant dans des lieux collectifs où ils exercent leur activité à Paris et sa région, aussi bien des lieux temporaires comme
L’hôpital éphémère ou La Grange-aux-belles, que des cités plus permanentes comme Montmartre aux artistes, la Cité internationale
des arts, évoquent la place qui est faite aux artistes dans la société.
n DéBAT-DISCUSSION
historique et stratégies d’appropriation de lieux artistiques
avec anna czapski (jockelson), julien fournet (malterie), eric tartinville (metalu) et quelques squatteurs dans la salle
n THEATRE-JONGLAGE
cie bonhommes de pluie
SAMedi 18 DECembre A PARTIR DE 17H00
n LE GRAND BOND EN ARRIèRE
Débat avec Serge Halimi autour de son livre «Le grand bond en arrière» (Fayard, 2004)
De l'Amérique de Reagan à la France de Mitterrand, en passant par la NouvelleZélande, les transformations économiques du dernier
quart de siècle n'ont été le produit ni du hasard ni de la nécessité. Si, à partir des années 80, les «décideurs» et les médias du monde
occidental ont presque toujours interprété de manière identique les situations de «crise», c'est que tout un travail idéologique était
intervenu au préalable, c'est que les solutions alternatives au marché avaient été détruites afin qu'il n'y ait «plus d'alternative ».
D'autres interprétations des événements auraient suggéré d'autres remèdes, mobilisé d'autres forces sociales, débouché sur d'autres
choix. La «mondialisation», ce fut aussi ce long labeur intellectuel de construction de la «seule politique possible» que favorisa la
symbiose sociale entre ses principaux architectes d'un bout à l'autre de la Terre.Inspirées par des théoriciens de l'université de
Chicago, dont l'influence sera considérable au Chili, en Grande Bretagne et aux États Unis, les doctrines économiques libérales vont
encourager les classes dirigeantes à durcir leurs politiques, à passer d'un système d'économie mixte acceptant une certaine
redistribution des revenus à un nouveau capitalisme orienté par les seuls verdicts de la finance. Les artisans de cette métamorphose
en tireront un avantage considérable; pour la plupart des autres, au contraire, ce sera le grand bond en arrière.
n PROJECTION DOCUMENTAIRE
« Mécontent, pas content » disent-ils de mehmet arikan et nadia bouferkas
n COMMANDO FOLKMOBILE
SERGENT PéPèRE
Autoproclamé "Commando folkomobile", Sergent Pépère déambule sur des airs orientaux, jazz, balkaniques, guinguette et afro...
une musique gaie-luronne et cuivrée qui s'orne d'une touche d'accordéon et d'une rythmique enjouée assurée par une batterie à
roulettes. Leurs costumes d'apparat, loufoques et classieux (à poils et à rayures!), n'ont rien à envier à ceux du "Sergent Pepper"
beatlesien, et confèrent aux 7 valeureux une dégaine aussi inclassable que leur musique.
n DUO BURLESQUE
L’amour même pas peur par la cie tête bêche.
Une comédie tendre et burlesque, mêlant théâtre gestuel et jeu de langage. Dulcine et Dudu fusionnent dans une complicité
adolescente. Confinées dans leur relation, elles jouent inlassablement à imaginer le monde. Pour Dudu, la vie s’arrête à ce binôme
mais Dulcine, elle, fantasme un Ailleurs… Celle qui veut rester petite n’aura de cesse de vouloir retenir celle qui se croit la grande,
parce qu’elle a rencontré l’Homme. Le chantage affectif va s’exercer de la douce moquerie à la cruauté crue. C'est l'histoire d'un
amour.
n DIVERTISSEMENT COMIQUE ET MILITANT
Typologie de la manifestation par la cie La vache bleue
Jean-René Darmentières présente en exclusivité le procédé révolutionnaire qu’il a mis au point : l’Hypnorama… qui aiguise vos sens et
vous transforme en manifestant, le temps d’une séance de vingt quatre minutes environ… Sous la houlette de Jean-René
Darmentières et de son assistant projectionniste, vous subissez le feu nourri des projecteurs diapos et vous voilà entraînés à la
découverte d’un monde inconnu et de ses codes, celui de la manifestation, en 99 diapos… "
n éLECTRO-ROCK PROGRESSIF
DLGZ daddylonglegz
En cinq ans de collaboration, les membres de daddylonglegz ont étoffé leur son au fil des concerts et cessé de vouloir choisir entre
leurs influences éclectiques. Le groupe a opté pour une démarche musicale assez libre fondée sur l’interactivité entre musiciens,
produisant une fusion volontairement mouvante. La musique de daddylonglegz n’est pas à un paradoxe près, elle emprunte au dub sa
linéarité, à la jungle ses syncopes, au rock progressif son caractère évolutif et au jazz une certaine tendance à l’improvisation. Le
groupe se prête volontiers à des collaborations quand l’occasion se présente, (que ce soit avec dj stamiff, les vj de protolangage, les
plasticiens d’ensemble vide, ou en ciné-concert…). Daddylonglegz prépare actuellement sa première véritable maquette.
n RAP DRUM’N BASS
Alif sound system
Alif Sound System est né en 2002 dans le maquis Tarnais, de la rencontre de la musique des free-parties et du hip-hop. Ce groupe à
forte intensité scénique réunit des artistes aux influences hétéroclites et complémentaires, instigateurs d'un riche mélange musical.
L'univers d'Alif s'appuie sur une puissante présence rythmique mêlant une jungle dynamique à des nappes hypnotiques. Les
scratches s'y invitent à propos, pour introduire des textes engagés qui s'inspirent de l'actualité (traditions et pluralité, vie culturelle,
problèmes sociaux...) chantés en rap/ragga mélangé d'influences méditeranéennes.
EN PERManence :
n AMéNAGEMENT GLOBAL LOCAL UTOPIQUE ET PROVISOIRE (travail en résidence)
LES CUBITéNISTES
Les Cubiténistes Aha se sont attelés à une lourde tâche : redéfinir, en toute modestie, l’univers dans sa totalité. Cet objectif a été en
partie atteint à travers plusieurs spectacles de rue, une exposition et deux livres. Prochainement, nous espérons boucher encore
quelques trous dans la Connaissance en publiant Un gros livre avec VOUS dedans et en organisant une conférence Cubiténiste qui
explique tout. Nous avons également entrepris de réaliser un inventaire de l’univers. À part cela nous sommes réellement modestes et
relativement courageux dans nos expériences artistiques. Le Cubiténisme est une philosophie de l’absurde, du dérisoire et de
l’humour. Le Cubiténisme se situe entre la plume et la chatouille, sous les pattes des mouches, sur la pointe des poils, dans le premier
symptôme de l’éternuement, entre les lèvres des sourires, entre la peau et le soleil, entre le trou et la chaussette, dans les miroirs,
dans le hasard, dans l’impalpable poudroiement des égards... Le faucheux est l’animal symbole du cubiténisme. Son épée est un poil.
n FILMOTHEQUE DOCUMENTAIRE
Visionnage sur demande et à tout moment de courts-métrages du DESS de Lussas, production documentaire régionale (Vidéorème)
sur postes individuels ou sur écran collectif
n LIBRAIRIE SUR TréTEAUX bibliographie de scociologie de l’art, éditions agône, encyclopédie des nuisances, plpl, co-errance, le
bouquiniste de lille3, infoshop (+vidéo «la monseigneur», elles hors la loi»), etc.