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jda journal de l’architecte.be 289 ●● Pag 6 : SANAA Téléchargez l’appli Batibouw ●● Pag 7 : Morris Adjmi Journées exclusives pour l’architecte le jeudi 26 février 2015 de 10h à 18h30 et le vendredi 27 février 2015 de 10h à 21h. BATIBOUW ●● Pag 8 : David Adjaye www.batibouw.com mensuel - 20ème année - jan/fév 2015 - P505192 - bureau de dépôt Bruxelles X - ISSN 1374-5360 - ne paraît pas en juillet Editeur responsable: P.C. Maters, Chaussée d'Alsemberg 842, 1180 Bruxelles - www.lejournaldelarchitecte.be BAT_ARCHI_100x100_Appli.indd 1 La maison hydroélectrique - Architecte : Margot Krasojevic Margot Krasojevic L’architecte et «artiste digital» Margot Krasojevic travaille sur la perception de l’espace, à la fois physiquement et virtuellement. Son site « Decodeine » présente son travail et ses recherches via de petites séquences d’animations. Cette architecte - qui a déjà collaboré avec Zaha Hadid et Nox - conçoit une architecture digitale et dynamique en se focalisant sur les environnements «non-statiques» et la simulation. Voici quelques uns de ses projets. La maison hydroélectrique Installée au Cap en Afrique du Sud, cette maison inspirée par les oursins convertirait l’énergie des vagues en électricité. Inspirée par la forme d’un oursin, la maison hydroélectrique de Margot Krasojevic exploite l’éner- gie de la marée et l’énergie solaire pour produire son électricité. Conceptualisé pour Llandudno, village balnéaire situé en banlieue du Cap, le bâtiment sculptural comprend deux coquilles : une coquille fixe extérieure qui ancre la maison au littoral et une unité intérieure bougeant librement au gré des vagues. 12/01/15 10:57 Pour maximiser la quantité d’énergie marémotrice capturée, l’enveloppe extérieure est une structure poreuse qui permet aux flots d’inonder l’espace entre les coquilles extérieure et intérieure. Cette maison est équipée d’un système de turbine électromagnétique qui utilise des aimants en néodyme et des bobines de fil de cuivre pour pro- duire le courant électrique quand les vagues la poussent. La coquille flottante intérieure est faite d’une structure légère d’aluminium et l’énergie électrique est capturée dans un condensateur. L’espace de vie est composé de trois modules qui peuvent être facilement aménagés selon les exigences fonctionnelles du client. Un récif artificiel de corail La protection du littoral indonésien des tsunamis impose de reconstituer une barrière de corail abondante. Pour cela, l’architecte Margot Krasojevic a une idée : faire passer un courant électrique dans des structures conductrices immergées, afin d’augmenter la teneur de l’eau lll Un récif artificiel de corail - Architecte : Margot Krasojevic un hôtel mirage pour jet privé - Architecte : Margot Krasojevic en calcaire, nécessaire à la croissance de cette espèce. Son projet n’est pour l’instant qu’un concept mais il pourrait devenir réalité si des expériences du même type prouvaient leur efficacité. Le corail est une barrière naturelle à la force des ondes marines. La pollution et la pêche de contrebande l’exposent malheureusement à sa disparition massive ou à des maladies. Or un corail en bonne santé protège deux fois plus que des récifs malades, qui deviennent lisses et ne retiennent plus les vagues. Margot Krasojevic a imaginé d’aider la croissance de l’espèce en diffusant un léger courant électrique dans des récifs artificiels composés de poutres d’acier et de grilles. Sur cette structure seraient attachés de petits morceaux de corail naturel qui ne demanderaient qu’à se reproduire. Le champ électrique autour du cadre condense le carbonate de calcium présent dans l’eau de mer et permet peu à peu la fabrication d’un véritable squelette de calcaire. Ce récif artificiel serait ancré dans le lit de l’océan à l’aide de câbles d’acier, et il pourrait se déplacer légèrement avec les courants. L’électricité proviendrait d’un câble relié à des panneaux solaires flottants posés sur la surface de l’eau. La puissance serait bien évidemment calculée pour éviter de tout risque d’électrocution pour l’homme. Doha : un hôtel mirage pour jet privé Margot Krasojevic a répondu à la demande d’un client qatari en imaginant le Jetway Hotel. Il s’agit d’une structure télescopique mobile qui peut accueillir confortablement les passagers de jets privés en attente de décollage ou lors d’un ravitaillement. Le projet est conçu sur le principe d’une passerelle aéroportuaire, à mi-chemin entre un salon de réception privé et une chambre d’hôtel mobile. Le design du Jetway Hotel imite les effets visuels nés de la brume générée par les hautes températures pendant le décollage et l’atterrissage. Récupération des eaux de pluie, panneaux solaires et éclairage par leds sont au programme pour assurer une autonomie maximum à cette passerelle d’un nouveau genre. Une prison hydroélectrique durable Une prison qui génère de l’électricité au lieu d’en consommer, c’est l’idée de cette conception architecturale novatrice. En plus d’être autonome, ce centre carcéral flottant serait capable de produire l’énergie nécessaire pour ravitailler une petite ville. Le concept met en avant un centre de détention qui fonctionne comme une centrale électrique durable. Située dans l’océan Pacifique à proximité de la côte canadienne, l’installation exploiterait l’énergie hydroélectrique issue par pompage-turbinage de la mer. Construite en béton armé, la station se trouve au sommet d’une plate-forme flottante solidement attachée aux fonds marins. Selon la conceptrice, le système pourra produire assez d’électricité (3,2 Mégawatts) pour alimenter 2000 foyers environ, sans compter sa capacité à maintenir la prison autosuffisante en énergie. L’électricité produite serait ensuite transférée via des câbles sous-marins afin de la mettre au profit de la population. Une lampe imprimée en 3D qui produit sa propre énergie Une prison hydroélectrique durable - Architecte : Margot Krasojevic Un hôtel pour alpinistes - Architecte : Margot Krasojevic 3D Printed Turbine Light est un projet original de Margot Krasojevic. Il s’agit d’une lampe imprimé en 3D ayant la forme d’une turbine aérodynamique et qui est capable de produire sa propre énergie électrique. La forme de la lampe reprend le design aérodynamique d’une turbine pour capter les moindres mouvements de l’air et transforme cette énergie en électricité pour alimenter un éclairage à LED. L’énergie ainsi captée et transformée, à l’aide d’un alternateur intégré dans le modèle, permet d’éclairer les LED. Le concept est intéressant pour de l’éclairage extérieur et permet de s’affranchir des cellules photo-voltaïque. Un hôtel pour alpinistes Situé sur une falaise du Massif de l’Estrel, cet hôtel permettrait aux alpinistes de faire une pause au cours de leur ascension. La structure principale est faite d’acier, la seconde couche constituée de bois est recouverte de plastique peint de jaune et blanc. Avec ses nacelles et ses lames émergeant de toutes parts, l’hôtel est initialement prévu pour des alpinistes au cours de leur ascension. Des filtres holographiques les empêchent d’être éblouis par le soleil. Ils permettent également de créer des effets de lumière, qui contribuent à mieux dissocier les éléments de la falaise. ✖ Une lampe imprimée en 3D - Architecte : Margot Krasojevic Margot Krasojevic : photographe de synthèse Quand elle sert l’illustration de l’architecture, l’imagerie de synthèse cherche le plus souvent à reproduire l’image d’une réalité à venir. C’est dès lors généralement sur base de la perspective géométrique que s’échafaude cette représentation théorique. La tentation du photoréalisme, c’est-à-dire du réalisme inspiré par l’acte photographique, compose habituellement in fine une photographie de synthèse. Parfois, quand l’imagerie de synthèse parvient à s’affranchir plus avant des contraintes de la réalité, elle crée dans la foulée l’hyperréalisme, sorte de photoréalisme concupiscent, qui touche parfois à l’onirisme. Quand elle n’est pas réduite au photoréalisme, la photographie de synthèse reconstruit numériquement un monde dans ce qu’il a de nécessaire et de suffisant pour la représentation. Les artefacts de la photographie optique deviennent éléments de rhétorique. Le spectateur combine une lecture plutôt dénotative et un jugement de valeur. Et comme toute image, elle entretient des relations avec une myriade d’autres représentations. De fait, c’est très généralement la forme affirmative qui l’emporte en matière de représentation d’architecture, tant pour l’œuvre qui se présente comme achèvement paramétré d’un ensemble de contraintes imposées, que pour des images qui portent un caractère iconique, et se veulent un produit à inclure dans le registre de la matérialité, existant en lui-même. Un objet pour lui-même qui occulte de fait tout ce qui relève des effets produits par l’objet architectural en tant que dispositif de mise en relations. A la confluence de l’architecture et des arts plastiques, l’architecte matérialise ainsi la tendance polysémique de la représentation architecturale contemporaine, partagée entre deux convictions, l’une qui cherche à réfléchir sur le réel par la représentation fictionnelle, l’autre qui table sur la dissociation radicale de l’idéal et de l’idéel. Un étrange lien s’instaure dans l’équilibre instable de l’aporie ainsi constituée. Un rapport antagoniste qui nous enjoint ainsi d’une double dé-réalisations. La première s’acharne à reconstituer le dispositif d’un monde encore capable de se réduire à la visibilité donnée par les images. La deuxième, comme le montre Margot Krasojevic, impose une dés-implication du regard par la matérialisation de contraintes non généralement visibles, une transposition littérale de l’apparence, un onirisme apologique. Nicolas Houyoux A la confluence de l’architecture et des arts plastiques GROHE GRANDERA™ WELCOME HOME La collection GROHE Grandera™ est un hommage à la grandeur du temps passé et l’affirmation d’une sensibilité actuelle ; mélange subtil d’un savoir-faire de haute qualité et de l’amour du détail et du confort. Le style de la collection Grandera™s’accorde parfaitement avec une large gamme de mobilier de salle de bains. La technologie GROHE StarLight® garantit une finition chromée éclatante absolument unique. GROHE.BE La Samaritaine, Paris (FR) - Architecte : SANAA La Samaritaine : nouvel arrêt du chantier Comme le titrait Jean-Jacques Larochelle dans un édito engagé du journal Le Monde, le projet de l’équipe japonaise SANAA pour la réhabilitation de la Samaritaine est soit une « façade tout en transparence pour les uns, ou un « rideau de douche » pour les autres ». Le débat entre les pour et les contre qu’on pensait terminé a été relancé par la décision du Tribunal Administratif de Paris, rendue le 13 mai 2014, qui annule le permis de construire, côté rue de Rivoli (Paris Ier). Statuant sur l’absence d’intégration de la façade ondulante en verre, et à ce titre estimant la requête des plaignants fondée. De Christian de Portzamparc à l’Académie d’architecture, les architectes se mobilisent pour la défense de SANAA tandis que la Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France (SPPEF), qui avait posé le recours contre le permis de construire, elle, se félicite du jugement. “Eu égard notamment à la nature et à la destination de cet immeuble, et en dépit de ses qualités architecturales intrinsèques, les requérants sont fondés à soutenir que le projet, sur l’artère où il est implanté, ne satisfait pas aux exigences de la loi,“ C’est un coup dur pour LVMH, propriétaire de l’ensemble immobilier la SAMARITAINE, et pour la ville de Paris. Par contre il s’agit d’une victoire pour les associations requérantes, dont la Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de France (SPPEF) et SOS Paris, qui dans un premier temps avaient vu leur plainte recalée pour une question de forme. L’ensemble du projet Samaritaine comprend en outre la transformation en hôtel de luxe du célèbre immeuble de l’architecte Henri Sauvage (Face à la Seine), non impacté par cette décision de Justice, un ensemble de bâtiments s’étirant jusqu’à la rue de Rivoli. C’est l’opération côté rue de Rivoli ayant entraîné la démolition de près de 80% de l’îlot urbain qui est l’objet du litige. La genèse du projet était de faire un grand magasin pour l’univers de la maison. Il a été lancé lorsque Bernard Arnault, PDG de LVMH, rachète la Samaritaine en 2001 mais il fut abandonné pour être remplacé par un second projet : 26 400 m2 de commerce, 20 000 m2 de bureaux, 96 logements sociaux, une crèche de 60 berceaux. Et si la construction ne dépasse pas le budget prévu, l’ensemble des travaux devrait coûter 450 millions d’euros. La façade côté Seine, signée Sauvage en 1927, abriterait un hôtel cinq étoiles de 72 chambres. Côté Rivoli, elle va faire l’objet d’une opération architecturale de verre translucide et réfléchissante par le duo Kazuyo Sejima et Ryüe Nishizawa de l’agence Sanaa. Les deux Japonais ont déjà signé le New Museum Contemporary Art de New York, la boutique Dior à Tokyo, ainsi que le musée d’Art de Teshima au Japon, et ils viennent de livrer le musée du Louvre à Lens. Depuis décembre dernier, où le permis de construire a été accordé le chantier tarde à commencer. Mais, dans le futur, il entend apporter une dynamique d’ensemble pour le quartier en perte de vitalité. Si on parle de ce grand magasin au passé, il fut une aventure singulière menée par Ernest Cognacq et MarieLouise Jaÿ, ses fondateurs. Le couple a su accompagner son aventure d’une légende dorée, faisant appel à l’architecte Frantz Jourdain qui n’hésita pas à démolir des hôtels particuliers XVIIe siècle pour construire une monumentale verrière et un édifice Art nouveau aux polychromies agressives. Vingt ans plus tard, Henri Sauvage supprimait les coupoles dorées de son prédécesseur pour transformer la façade en pur produit Art déco. À l’intérieur il dissimulait les peintures murales jaunes avec leurs paons bleus pour le transformer en temple moderne du consumérisme. Au couple fondateur de Sanaa, Kazuo Sejima et Ryue Nishizawa, LVMH a passé une commande complexe. A eux d’affronter cet Torsade métallique 837 Washington Street est un bâtiment emblématique dans le quartier le plus dynamique et prolifique de New York. La société d’investissement Thor Equities a investi dans le quartier new-yorkais de Meat Packing, un quartier de luxe - véritable fer de lance de la cité. Elle a racheté une grande parcelle de terrain au 837 de la rue Washington, au croisement avec la 13ème rue. Les premiers travaux ont été entamés en 2012 pour y faire construire un bâtiment de verre à l’architecture singulière. Le bâtiment, conçu par l’architecte Morris Adjmi, sert à un usage mixte, avec des espaces de bureaux et des locaux commerciaux. D’un point de vue architectural, il combine un rezde-chaussée au design classique avec des matériaux et des équipements résolument contemporains. 837 Washington Street dispose de six étages en plus d’une cave et d’espace disponible sur le toit, offrant une vue imprenable sur la High Line. Le bâtiment a été entièrement restauré et est pourvu d’un exo-squelette en acier qui monte en tournant à l’extérieur du bâtiment historique. Le projet a été conçu pour obtenir la certification LEED Gold. Son architecture et l’importance de la nouvelle High Line en font une destination phare dans le Meatpacking District. La résurrection de la High Line et sa renaissance en tant que parc urbain ont opéré un changement manifeste sur cette partie de la ville, qui connaissait déjà une transformation frénétique. Avec des invraisemblable puzzle d’Art nouveau, d’Art Déco, de bâtiments de XVIIème siècle revus au XIXème et d’immeubles haussmanniens. De fait, les architectes vont surtout accomplir deux gestes. D’abord créer un passage public, avec un éclairage zénithal, qui traversera tous les bâtiments depuis la rue de Rivoli jusqu’à la Seine. Mais aussi créer une façade côté rue de Rivoli. Celle que l’on peut voir actuellement est un modèle haussmannien pas spécialement notable. Les deux Japonais vont la couvrir avec une double peau de verre sérigraphié, ondulée verticalement. Un mélange de reflets et de transparence. «On ne peut pas dire que ce soit vraiment réfléchissant mais il y a une profondeur entre les deux peaux qui va changer selon la lumière», a expliqué bâtiments tels que le Gansevoort Hôtel de Stephen Jacobs ou l’Hôtel Standard, conçu par les architectes Ennead, la zone du Meatpacking District est devenue une des pépinières d’architecture les plus dynamiques de Manhattan. Et ce avant même l’arrivée du nouveau Whitney Museum of American Art de Renzo Piano. Les deux étages inférieurs (et entièrement utilitaires), jadis utilisé dans le commerce et le conditionnement de la viande, ont été soigneusement préservé et rénové, avec une utilisation de briques dans les tons rappellent l’esthétique des façades dans cette partie de Manhattan. Au-dessus, la structure métallique est réalisée sans ornement et évoque des associations avec la révolution industrielle du 19e et début du 20e siècle. Plus précisément avec le Crystal Palace, la grande salle d’exposition qui occupait ce qui est maintenant devenu Bryant Park, mais aussi avec le pont de Brooklyn ou la High Line. Ryue Nishizawa. Tout le jeu consiste à obtenir tout de même que les bâtiments environnants se reflètent dans la façade pour mieux l’intégrer. Ce jeu autour de miroirs qui n’en sont pas vraiment est la grande spécialité de Sanaa comme on peut le voir au Louvre Lens, dont les murs en aluminium renvoient le paysage. Pour les bâtiments classés, le travail de Sanaa consistera surtout à restaurer. Quant à l’intérieur, les architectes n’auront pas d’autres actions que celle qui concernent les structures et les volumes généraux. L’hôtel, par exemple, a été confié à Edouard François. Et les quelques esquisses intérieures qui ont été montrées ne semblent pas recéler une révolution dans l’univers des centres commerciaux. ✖ 837 Washington Street, New York (US) - Architecte : Moris Adjmi La torsade du 837 Washington Street a en partie été inspirée par le style déconstructiviste dominant dans cette partie de la ville. Mais Adjmi a réussi à concilier ce style avec un esprit de composition qui lui permet de se démarquer des autres bâtiments. C’est maintenant devenu une caractéristique du « style » de Adjmi. Son 250 Bowery, avec sa séquence modulaire de quatre fenêtres carrées fixées dans un noyau en béton, apporte lui aussi un sentiment d’organisation à un fragment anciennement morne de Manhattan. Nicolas Houyoux 250 Bowery, NY (US) - Architecte : Moris Adjmi National Museum of African American History, Washington DC (US) - Architecte : David Adjaye David Adjaye / National Museum of African-American History and Culture Ghanéen d’origine, David Adjaye passe son enfance à voyager selon les affectations de son père diplomate. Après avoir ouvert son propre studio en 2000 (Adjaye and Associates), il se développe à Londres, Berlin et New York. Formé aux côtés des architectes David Chipperfield et Edouardo Souto de Moura, il s’inspire de la culture africaine et des évolutions urbaines du continent. Cherchant toujours à travailler sur la perception sensorielle, il s’adapte à son environnement et à son époque. On lui doit entre autres le Nobel Peace Center à Oslo (2005), le Musée d’art contemporain de Denver (2007) et la Dirty House à Londres. Porté par le succès, il travaille sur de nombreux projets et a récemment été choisi devant plus de 70 concurrents du monde entier – dont Norman Foster – pour dessiner le National Museum of AfricanAmerican History and Culture à Washington, sans doute le projet architectural le plus spectaculaire et le plus fort de la présidence Obama. Il célébrera l’émergence des droits civiques et retracera des siècles de lutte, ponctués de triomphes, mais aussi de moments de recueillement et de spiritualité. Ses travaux s’achèveront en 2015 et le musée se trouvera sur le National Mall sur un terrain de deux hectares proche du Washington Monument. Les professionnels et les spécialistes saluent sa vision et sa sensibilité artistique, son usage ingénieux des matériaux et son talent à sculpter et mettre en valeur la lumière. Polyvalent et lauréat de plusieurs concours prestigieux, David Adjaye excelle dans des projets architecturaux, des expositions sur le design, des pavillons temporaires et des habitations privées en GrandeBretagne et aux Etats-Unis. Des artistes de renommée mondiale font appel à son talent. Il a collaboré ainsi avec le Danois Olafur Eliasson pour l’installation lumineuse « Your black horizon » à la Biennale de Venise en 2005. En 2002, il a conçu la scénographie et la mise en lumière de l’exposition de peintures « The Upper Room » de Chris Ofili qui se trouve aujourd’hui à la Tate Britain. Selon David Adjaye, « l’architecture doit rendre le monde meilleur ». La manière dont elle influence et façonne le quotidien est au centre de sa réflexion et de son travail. Il accorde également une grande importance au caractère public et culturel de l’architecture. Sa conception des centres d’art et d’importants bâtiments publics, construits récemment à Londres, Oslo et Denver, témoigne de l’intérêt qu’il porte aux besoins de la communauté ainsi qu’à l’intégration de l’architecture dans l’environnement local existant. La pratique du métier se prolonge par un important travail de transmission et de communication. Régulièrement, David Adjaye développe ses théories sur les ondes de la BBC, dans les émissions « Dreamspaces ». En juin 2005, il a présenté l’émission TV « Building Africa : Architecture of a Continent ». Conscient de son rôle de modèle pour les futures générations d’architectes, il s’investit dans l’enseignement, en donnant des cours à l’Université de Princeton et au Royal College of Art. En septembre 2015, à l’occasion de la première biennale d’architecture de Chicago, il était à l’honneur à l’Institut des arts dans une exposition consacrée à ses réalisations. Chargé de la conception du Musée de l’esclavage au Ghana, David Adjaye donne à l’architecture une dimension sociale. À Harlem, aux États-Unis, il est ainsi à l’origine de la création d’un complexe d’appartements, Sugar Hill, destiné aux familles à faibles revenus. «L’architecture doit permettre une prise de conscience collective et favoriser le dialogue entre différents groupes sociaux», livrait-il dans un entretien au réseau WorldArchitects (WA). Un institut qui étudie les «villes intelligentes» Rivington Place, London (UK) - Architecte : David Adjaye HEC-ULg, Belfius, Accenture et la ville de Liège s’associent pour fonder le Smart City Institute, dédié à l’analyse scientifique des villes intelligentes. Lancée officiellement, cette structure est la première du genre axée autour de la problématique de la gestion. Quatre personnes y travaillent. Utiliser les nouvelles technologies pour rendre les villes plus durables sur les plans de l’environnement, du développement économique, de la gouvernance et du bien-être des citoyens: tel est le défi auquel sont confrontées les villes actuellement. Si ce concept de «smart city» fait de plus en plus parler de lui, peu d’études scientifiques sont menées sur ce thème. la gestion, ce qui rend l’institut unique au monde, selon ses fondateurs. «Nous voulons amener une réflexion en matière de gestion: quels sont les business model à exploiter? Comment financer ce genre de projets? Etc.», explique Nathalie Crutzen, directrice du Smart City Institute et chargée de cours à HEC-ULg. C’est pour combler ce manque que le Smart City Institute vient d’être créé à Liège, à l’initiative de l’école de gestion de l’université de Liège HEC-ULg, la banque Belfius, l’entreprise de consultance Accenture et la ville de Liège. «Il existe des milliers de plateformes dans le monde qui s’intéressent aux villes intelligentes et nous avons répertorié une vingtaine de centres académiques. Mais tous dépendent de facultés techniques, d’urbanisme, d’architecture, etc. Aucun n’est adossé à une faculté de gestion comme nous», poursuit-elle. Bellevue Library, Washington DC (US) - Architecte : David Adjaye Lors de la cérémonie marquant le début des travaux de construction du National Museum of AfricanAmerican History and Culture, David Adjaye a expliqué : « Je veux que les visiteurs voient que des Américains tout à fait ordinaires ont pu faire des choses extraordinaires et qu’ils voient dans ce musée non seulement une tragédie, mais aussi une célébration de la vie ». Le président Barack Obama a également déclaré vouloir que ses filles voient les chaînes des esclaves qui font partie de la collection du musée, mais écoutent aussi la trompette de Louis Armstrong. Et quand les générations futures entendront parler des combats et des sacrifices des Afro-Américains, il espère qu’elles situeront ces événements non pas en marge de la grande histoire de l’Amérique, mais dans la place centrale qu’ils occupent, une partie importante de leur histoire partagée. ✖ Cette structure, au sein de laquelle travaillent pour l’instant 4 personnes, se développera autour de trois axes: la recherche appliquée et fondamentale, la formation des étudiants et l’incubation de projets entrepreneuriaux que les jeunes auraient imaginés durant leur cursus. Avec une spécificité: l’étude des villes intelligentes sous l’angle de Dirty House, London (UK) - Architecte : David Adjaye Pavillion Design Miami, Miami (US) - Architecte : David Adjaye Les premières recherches porteront sur la problématique du financement. Un baromètre annuel des smart cities, relevant les bonnes pratiques existantes, devrait aussi être instauré. www.smartcityinstitute.be ✖ Arsonic, Mons (BE) - Architecte : Holoffe & Vermeersch ARSONIC : la Maison de l’Écoute À Mons, à l’angle des rues de Nimy et des Trois Boudins s’érige un espace unique en Wallonie, un lieu entièrement dédié au son, que l’on surnomme mystérieusement « la Maison de l’Écoute ». Les architectes Holoffe & Vermeersch, en étroite collaboration avec le chercheur en acoustique Eckhard Kahle (qui a participé notamment à la réalisation du Centre de Culture et de Congrès de Lucerne, à la rénovation de la Salle Métropole de Lausanne ou à la transformation de Flagey, et travaille régulièrement avec des architectes de renommée internationale tels que Renzo Piano, Jean Nouvel ou Terry Pawson) y développent une idée originale de JeanPaul Dessy, violoncelliste, compositeur, chef et directeur artistique de Musiques Nouvelles. Eckhard Kahle est chercheur spécialisé en acoustique. L’Histoire de la musique compte quelques exemples de compositeurs ayant pris part à la création d’un lieu de représentation. L’un des exemples les plus fameux est sans nul doute le Festspielhaus à Bayreuth, devenu le lieu de pèlerinage de tous les Wagnériens. Il en sera, qui sait, peut-être de même d’ ARSONIC. « Le premier partenaire du musicien, c’est la salle de concert. Or, il arrive très souvent que les artistes soient mis en difficulté par un lieu hostile. Quand je suis arrivé à Mons en 1998, j’ai tout de suite insisté sur le fait qu’une ville comme Mons se devait d’avoir un lieu d’écoute digne de ce nom. Un tel endroit est nécessaire pour que la musique puisse nous pénétrer, aller au fond de nous-mêmes. Cela participe par ailleurs à la propagation des œuvres. » explique-t-il. Se fondant sur sa riche expérience de plus d’un millier de concerts, l’artiste mondialement reconnu a ainsi imaginé sur le papier la salle de concert idéale. ARSONIC nous propose une halte dans la frénésie du quotidien : un havre de paix où reprendre souffle. Aux sirènes de cette ancienne caserne de pompiers ainsi métamorphosée, succèdent les muses enchanteresses des musiciens et des poètes. Les concerts et spectacles accueillis à ARSONIC devront composer avec sa configuration très spéciale: petit et grand gradins, balcon discret et écrans de jauge amovibles conçus pour des projections, encadrent la scène et invitent à la créativité. Le public y accèdera directement le soir mais pourra dans la journée promener librement ses oreilles dans le Passage des Rumeurs habité d’expositions et d’installations sonores, ou se recueillir parmi les musiques et les sons choisis de la Chapelle du Silence. Les enfants, encadrés de professionnels, expérimenteront la Salle d’émerveillement sonore lors d’ateliers-découvertes. Les musiques, les mots et les images, toutes époques et tous genres confondus, y seront accueil- lis comme autant d’invitations à l’écoute de soi et de l’autre. Le bâtiment s’étend sur 2 500 m² sur 3 niveaux et est doté d’une salle de concert d’une capacité de 300 personnes. Les nouvelles constructions annexes sont réalisées de manière traditionnelle ; voiles en béton apparent et hourdis. La salle de concert de 30 m x 12,5 m dont les exigences acoustiques sont élevées (NR15), entraîne des épaisseurs de béton plus importantes. Un grill technique constitué d’un réseau de passerelles en béton surplombe cette salle. ✖ Advertorial ArchiCAD Le modèle pour le client La conception dans un environnement ‘modèle’ améliore grandement la maîtrise du projet. Vous avez dit 3D Encore beaucoup d’architectes limitent l’usage de la 3D à la présentation du projet, la belle image de synthèse. Ce travail étant abandonné après la phase d’esquisse, le projet est alors ré-encodé en 2D, à l’aide d’une planche à dessiner électronique... De la 3D au modèle ArchiCAD utilise le modèle du bâtiment dans toutes les étapes, depuis la conception jusqu’aux plans d’exécution et détails. Le travail conceptuel du début est continué sur ce modèle pour les phases suivantes. 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Maters 842 Chaussée d'Alsemberg, 1180 Bruxelles [email protected] Siège Social : new ATON Publishing sprl 842 Chaussée d'Alsemberg, 1180 Bruxelles BE 0830.222.307 Copyright 2015- new ATON Publishing sprl. Tous droits réservés, y compris la traduction. Verschijnt eveneens in het Nederlands. 19/01/15 15:36 Infos produits materiaux ROTO FRANK: 9e Journée internationale de presse à Venise La 9e Journée internationale de la presse ROTO a eu lieu cette année à Venise. Inutile de dire que dans ce cadre magnifique, la presse spécialisée a afflué et a apprécié la belle promenade en gondole et le contexte historique. Mr. Peter Matuschek, chef du Département de recherche politique et sociale, a pris la parole en premier. Il a expliqué le comportement des visiteurs à la dernière foire « Fensterbou » à Nuremberg. 184 visiteurs de plus de 10 pays européens ont été interrogés par téléphone pour faire le point sur le profil type du visiteur intéressé. 66% des personnes interrogées ont trouvé l’exposition très intéressante. Mr Eckard Keil, PDG de Roto, déclare qu’une bourse comme celle-là se trouve être important pour la rela- tion avec le client. L’accent mis sur le client et, malgré la situation économique difficile, restaurer la confiance sont des éléments où Roto consacre ses efforts en permanence. Comme d’habitude E.Keil a donné, à Venise, un aperçu du marché global. C’est ainsi qu’il a parlé du marché russe incertain dont on ne connaît pas l’évolution. Keil ne cache pas ses inquiétudes ; les prévisions sont loin d’être positives. Anti-cambriolage Du fait de la solidité de l’entreprise et que Roto ne quitte jamais un marché consolide la confiance. Une stratégie qui renforce encore cette confiance. L’annonce de la campagne anti-cambriolage a indiqué que Roto sera bien plus présent et met le doigt sur les faits. Ne donner aucune chance aux cambrioleurs est le message convaincant. «L’Allemagne est un paradis pour les cambrioleurs,» a déclaré le manager Pauli. Avec Roto Safe Quadro il espère mettre un terme à la vague de cambriolage. ‘Bellus’: l’ardoise céramique Une silhouette élancée – un faible poids – des couleurs inaltérables Avec Bellus, Wienerberger présentera à Batibouw l’ardoise céramique la plus légère et la plus fine disponible pour l’instant sur le marché: le produit Koramic idéal pour remplacer d’anciennes ardoises et tuiles. Mais ces ardoises céramiques offrent également une plus-value indéniable en nouvelle construction. Grâce à leur ligne contemporaine élancée et aux accessoires assortis, les toits revêtus d’ardoises céramiques Bellus arborent un look extrêmement épuré et contemporain. En outre, Bellus satisfait aux exigences strictes de l’écolabel natureplus. Wienerberger est d’ailleurs le seul producteur en Belgique à s’être vu décerner ce certificat environnemental pour des matériaux de couverture. www.koramic.com - Batibouw, Brussels Expo, 26/02/– 08/03/2015, hall 5, stand 309 Préserver la beauté et brillance des parois de douche Afin d’atteindre le nec plus ultra en matière d’hygiène et de transparence dans la salle de bain, SAINTGOBAIN GLASS a développé un verre spécial pour les portes, parois et cabines de douche ainsi que pour les écrans de baignoire, à savoir SGG TIMELESS. Il se compose d’un verre SGG PLANICLEAR très clair, non teinté et non réfléchissant qui, malgré son épaisseur, présente une transparence extrême. Un revêtement invisible, appliqué sur une face du verre, assure un nettoyage nettement plus aisé du verre et prévient son ternissement et vieillissement. SGG TIMELESS est proposé comme verre clair dans des épaisseurs de 4, 6, 8, 10 et 12 mm. 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Réut Ré utilililis ut isat is atio at ioon ma m xi xima male ma le de l’l’ea eauu de pluuie ea Grâc Gr âcee à un âc u e to toitittur uree en pen ente te rev evêt êtue êt ue de tu tuilililes es en ter erre r cui re uite te,, vo te vous us pou ourr rrez rr ez réc écup u ér up érer e jus er usqu qu’à qu ’àà 955% d’ d ea eauu de pluuiiee pro ropr pre. pr e Mon e. onta tant ta nt des écon éc onom on omie om iees an a nu nuel e le el less su supp ppplééme ment n ai nt aire ress po re pour ur unee ma un mais ison is on du Qu Quar arr titier er Dur urab able ab le:: 19 le 1911 eu euro roos. L’utilisation Lut L’ u ililis ut isat is atio at ion io n ra rati rationnelle tition onne on nelllll e de ll’eau ne ’eau ’e au c constitue onst on stitititue st ue u un n de dess hu huitit p piliers ililie ie ers ssur ur llesquels esqu es quel qu elss re el repo repose p se L po Le e Quartier Quar Qu artititier ar er D Durable. urab ur able ab le. le e. C’ C C’est estt po es pour pourquoi urqu ur quoi qu oi une une récupération réc écup upér up érat ér atio at ion io n optimale o tit ma op male le e de de l’eau l’l ea e u de pluie plu luie ie revêt rev evêt êt êt une un e gr grande ran ande de iimportance. mpor mp orta or ta anc nce. e e. Le Q Quartier uart ua rttier ie er Du Dura Durable rabl ra ble bl e ve veut utt c constituer onst on stitititue st uerr la référence ue réf éfér é en ér ence ce en en matière matititièr ma ère èr e d’habitat d’ha d’ habi ha bita bi tatt durable ta dura du rabl ra b e du bl futur, futu fu tur, tu r, ttotalement otal ot alem al alem emen entt dans en dans la la lignée lilign gnée gn ée de de la a tradition tra radi dititition di on belge bel e ge de de la a construction. con onst stru st ruct ru ctio ct ion. io n. en savoir plus, surfez Pour Po u e ur n sa savo voir vo ir p lus, lu s, s urfe ur fez fe z sur sur www.lequartier-durable.be www. ww w.le w. le equ quar arti ar tier ti er-d er -dur -d urab ur able ab le e.be .b be Surr notre Su notr no tre tr e si site te Internet, Int nter erne er net, ne t, vvous ouss po ou pour pourrez urrre rezz tout to outt ssavoir avoi av oirr su oi surr ce p projet roje ro jett inno je in innovant nno nova vant va n e nt ett su suiv suivre ivre iv r re l’évolution l’l’év évvol o ut u io on du chantier cha hant ntie nt ierr étape ie étap ét ape ap e par par étape. étap ét ape. ap e e. 01. Implantation 02. Mobilité 03. Biodiversité 04. Eau 05. Matériaux 06. Confort de vie ENERGY NE NERGY 07. Écoénergétique 08. Optimisation des coûts En collaboration collla abo bora ra atition on n avec ave v c Eribo E ib Er ibo o // Fris Fri r s in n het hett Landschap Land La ndsc nd scha sc hap ha p // / W Wielfaert i lffae ie aert r A rt Architecten rchi rc h te hi ect c en //// 3E 3E