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jda
journal de
l’architecte.be
289
●● Pag 6 : SANAA
Téléchargez
l’appli
Batibouw
●● Pag 7 : Morris Adjmi
Journées exclusives pour l’architecte
le jeudi 26 février 2015 de 10h à 18h30
et le vendredi 27 février 2015 de 10h à 21h.
BATIBOUW
●● Pag 8 : David Adjaye
www.batibouw.com
mensuel - 20ème année - jan/fév 2015 - P505192 - bureau de dépôt Bruxelles X - ISSN 1374-5360 - ne paraît pas en juillet
Editeur responsable: P.C. Maters, Chaussée d'Alsemberg 842, 1180 Bruxelles - www.lejournaldelarchitecte.be
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La maison hydroélectrique - Architecte : Margot Krasojevic
Margot Krasojevic
L’architecte et «artiste digital» Margot Krasojevic travaille sur la perception
de l’espace, à la fois physiquement et virtuellement. Son site « Decodeine »
présente son travail et ses recherches via de petites séquences d’animations.
Cette architecte - qui a déjà collaboré avec Zaha Hadid et Nox - conçoit une
architecture digitale et dynamique en se focalisant sur les environnements
«non-statiques» et la simulation. Voici quelques uns de ses projets.
La maison hydroélectrique
Installée au Cap en Afrique du Sud,
cette maison inspirée par les oursins
convertirait l’énergie des vagues en
électricité.
Inspirée par la forme d’un oursin, la maison hydroélectrique de
Margot Krasojevic exploite l’éner-
gie de la marée et l’énergie solaire
pour produire son électricité.
Conceptualisé pour Llandudno,
village balnéaire situé en banlieue
du Cap, le bâtiment sculptural
comprend deux coquilles : une
coquille fixe extérieure qui ancre
la maison au littoral et une unité
intérieure bougeant librement au
gré des vagues.
12/01/15 10:57
Pour maximiser la quantité d’énergie marémotrice capturée, l’enveloppe extérieure est une structure
poreuse qui permet aux flots d’inonder l’espace entre les coquilles extérieure et intérieure. Cette maison
est équipée d’un système de turbine électromagnétique qui utilise
des aimants en néodyme et des
bobines de fil de cuivre pour pro-
duire le courant électrique quand
les vagues la poussent. La coquille
flottante intérieure est faite d’une
structure légère d’aluminium et
l’énergie électrique est capturée
dans un condensateur. L’espace de
vie est composé de trois modules
qui peuvent être facilement aménagés selon les exigences fonctionnelles du client.
Un récif artificiel de corail
La protection du littoral indonésien
des tsunamis impose de reconstituer une barrière de corail abondante. Pour cela, l’architecte Margot
Krasojevic a une idée : faire passer
un courant électrique dans des
structures conductrices immergées,
afin d’augmenter la teneur de l’eau
lll
Un récif artificiel de corail - Architecte : Margot Krasojevic
un hôtel mirage pour jet privé - Architecte : Margot Krasojevic
en calcaire, nécessaire à la croissance de cette espèce. Son projet
n’est pour l’instant qu’un concept
mais il pourrait devenir réalité si des
expériences du même type prouvaient leur efficacité.
Le corail est une barrière naturelle à
la force des ondes marines. La pollution et la pêche de contrebande
l’exposent malheureusement à sa
disparition massive ou à des maladies. Or un corail en bonne santé
protège deux fois plus que des récifs
malades, qui deviennent lisses et ne
retiennent plus les vagues.
Margot Krasojevic a imaginé d’aider la croissance de l’espèce en diffusant un léger courant électrique
dans des récifs artificiels composés
de poutres d’acier et de grilles. Sur
cette structure seraient attachés
de petits morceaux de corail naturel qui ne demanderaient qu’à se
reproduire. Le champ électrique
autour du cadre condense le carbonate de calcium présent dans
l’eau de mer et permet peu à peu la
fabrication d’un véritable squelette
de calcaire.
Ce récif artificiel serait ancré dans
le lit de l’océan à l’aide de câbles
d’acier, et il pourrait se déplacer
légèrement avec les courants.
L’électricité proviendrait d’un câble
relié à des panneaux solaires flottants posés sur la surface de l’eau. La
puissance serait bien évidemment
calculée pour éviter de tout risque
d’électrocution pour l’homme.
Doha :
un hôtel mirage pour jet privé
Margot Krasojevic a répondu à la
demande d’un client qatari en imaginant le Jetway Hotel. Il s’agit d’une
structure télescopique mobile qui
peut accueillir confortablement
les passagers de jets privés en
attente de décollage ou lors d’un
ravitaillement.
Le projet est conçu sur le principe
d’une passerelle aéroportuaire, à
mi-chemin entre un salon de réception privé et une chambre d’hôtel
mobile. Le design du Jetway Hotel
imite les effets visuels nés de la brume générée par les hautes températures pendant le décollage et l’atterrissage. Récupération des eaux de
pluie, panneaux solaires et éclairage
par leds sont au programme pour
assurer une autonomie maximum
à cette passerelle d’un nouveau
genre.
Une prison hydroélectrique
durable
Une prison qui génère de l’électricité
au lieu d’en consommer, c’est l’idée
de cette conception architecturale
novatrice. En plus d’être autonome,
ce centre carcéral flottant serait
capable de produire l’énergie nécessaire pour ravitailler une petite ville.
Le concept met en avant un centre
de détention qui fonctionne comme
une centrale électrique durable.
Située dans l’océan Pacifique à
proximité de la côte canadienne,
l’installation exploiterait l’énergie
hydroélectrique issue par pompage-turbinage de la mer.
Construite en béton armé, la station se trouve au sommet d’une
plate-forme flottante solidement
attachée aux fonds marins. Selon
la conceptrice, le système pourra produire assez d’électricité (3,2
Mégawatts) pour alimenter 2000
foyers environ, sans compter sa
capacité à maintenir la prison autosuffisante en énergie. L’électricité
produite serait ensuite transférée
via des câbles sous-marins afin de
la mettre au profit de la population.
Une lampe imprimée en 3D
qui produit sa propre énergie
Une prison hydroélectrique durable - Architecte : Margot Krasojevic
Un hôtel pour alpinistes - Architecte : Margot Krasojevic
3D Printed Turbine Light est un projet original de Margot Krasojevic.
Il s’agit d’une lampe imprimé en
3D ayant la forme d’une turbine
aérodynamique et qui est capable
de produire sa propre énergie
électrique.
La forme de la lampe reprend le
design aérodynamique d’une turbine pour capter les moindres mouvements de l’air et transforme cette
énergie en électricité pour alimenter un éclairage à LED. L’énergie ainsi
captée et transformée, à l’aide d’un
alternateur intégré dans le modèle,
permet d’éclairer les LED. Le concept
est intéressant pour de l’éclairage
extérieur et permet de s’affranchir
des cellules photo-voltaïque.
Un hôtel pour alpinistes
Situé sur une falaise du Massif de
l’Estrel, cet hôtel permettrait aux
alpinistes de faire une pause au
cours de leur ascension. La structure principale est faite d’acier,
la seconde couche constituée de
bois est recouverte de plastique
peint de jaune et blanc. Avec ses
nacelles et ses lames émergeant
de toutes parts, l’hôtel est initialement prévu pour des alpinistes au
cours de leur ascension. Des filtres
holographiques les empêchent
d’être éblouis par le soleil. Ils permettent également de créer des
effets de lumière, qui contribuent
à mieux dissocier les éléments de
la falaise.
✖
Une lampe imprimée en 3D - Architecte : Margot Krasojevic
Margot Krasojevic :
photographe de
synthèse
Quand elle sert l’illustration de
l’architecture, l’imagerie de synthèse
cherche le plus souvent à reproduire
l’image d’une réalité à venir. C’est
dès lors généralement sur base de
la perspective géométrique que
s’échafaude cette représentation
théorique.
La tentation du photoréalisme,
c’est-à-dire du réalisme inspiré par
l’acte photographique, compose
habituellement in fine une photographie de synthèse.
Parfois, quand l’imagerie de synthèse parvient à s’affranchir plus
avant des contraintes de la réalité,
elle crée dans la foulée l’hyperréalisme, sorte de photoréalisme
concupiscent, qui touche parfois à
l’onirisme.
Quand elle n’est pas réduite au
photoréalisme, la photographie de
synthèse reconstruit numériquement un monde dans ce qu’il a de
nécessaire et de suffisant pour la
représentation. Les artefacts de la
photographie optique deviennent
éléments de rhétorique. Le spectateur combine une lecture plutôt dénotative et un jugement de
valeur. Et comme toute image, elle
entretient des relations avec une
myriade d’autres représentations.
De fait, c’est très généralement la
forme affirmative qui l’emporte en
matière de représentation d’architecture, tant pour l’œuvre qui se
présente comme achèvement paramétré d’un ensemble de contraintes
imposées, que pour des images qui
portent un caractère iconique, et se
veulent un produit à inclure dans le
registre de la matérialité, existant en
lui-même. Un objet pour lui-même
qui occulte de fait tout ce qui relève
des effets produits par l’objet architectural en tant que dispositif de
mise en relations.
A la confluence de l’architecture
et des arts plastiques, l’architecte
matérialise ainsi la tendance polysémique de la représentation architecturale contemporaine, partagée
entre deux convictions, l’une qui
cherche à réfléchir sur le réel par la
représentation fictionnelle, l’autre
qui table sur la dissociation radicale
de l’idéal et de l’idéel.
Un étrange lien s’instaure dans
l’équilibre instable de l’aporie ainsi constituée. Un rapport antagoniste qui nous enjoint ainsi d’une
double dé-réalisations. La première
s’acharne à reconstituer le dispositif d’un monde encore capable de
se réduire à la visibilité donnée par
les images. La deuxième, comme le
montre Margot Krasojevic, impose
une dés-implication du regard par la
matérialisation de contraintes non
généralement visibles, une transposition littérale de l’apparence, un
onirisme apologique.
Nicolas Houyoux
A la confluence de
l’architecture et des
arts plastiques
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La Samaritaine, Paris (FR) - Architecte : SANAA
La Samaritaine : nouvel arrêt du chantier
Comme le titrait Jean-Jacques Larochelle dans un édito engagé du journal Le Monde, le projet
de l’équipe japonaise SANAA pour la réhabilitation de la Samaritaine est soit une « façade tout
en transparence pour les uns, ou un « rideau de douche » pour les autres ». Le débat entre les
pour et les contre qu’on pensait terminé a été relancé par la décision du Tribunal Administratif
de Paris, rendue le 13 mai 2014, qui annule le permis de construire, côté rue de Rivoli (Paris Ier).
Statuant sur l’absence d’intégration de la façade ondulante en verre, et à ce titre estimant la
requête des plaignants fondée.
De Christian de Portzamparc à l’Académie d’architecture, les architectes
se mobilisent pour la défense de
SANAA tandis que la Société pour la
Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France (SPPEF), qui
avait posé le recours contre le permis de construire, elle, se félicite du
jugement.
“Eu égard notamment à la
nature et à la destination de cet
immeuble, et en dépit de ses qualités architecturales intrinsèques,
les requérants sont fondés à soutenir que le projet, sur l’artère où
il est implanté, ne satisfait pas aux
exigences de la loi,“
C’est un coup dur pour LVMH, propriétaire de l’ensemble immobilier
la SAMARITAINE, et pour la ville de
Paris. Par contre il s’agit d’une victoire pour les associations requérantes, dont la Société pour la
Protection des Paysages et de l’Esthétique de France (SPPEF) et SOS
Paris, qui dans un premier temps
avaient vu leur plainte recalée pour
une question de forme.
L’ensemble du projet Samaritaine
comprend en outre la transformation en hôtel de luxe du célèbre
immeuble de l’architecte Henri
Sauvage (Face à la Seine), non
impacté par cette décision de
Justice, un ensemble de bâtiments
s’étirant jusqu’à la rue de Rivoli. C’est
l’opération côté rue de Rivoli ayant
entraîné la démolition de près de
80% de l’îlot urbain qui est l’objet du
litige.
La genèse du projet était de faire
un grand magasin pour l’univers
de la maison. Il a été lancé lorsque
Bernard Arnault, PDG de LVMH,
rachète la Samaritaine en 2001 mais
il fut abandonné pour être remplacé
par un second projet : 26 400 m2 de
commerce, 20 000 m2 de bureaux,
96 logements sociaux, une crèche
de 60 berceaux. Et si la construction
ne dépasse pas le budget prévu,
l’ensemble des travaux devrait coûter 450 millions d’euros.
La façade côté Seine, signée
Sauvage en 1927, abriterait un
hôtel cinq étoiles de 72 chambres.
Côté Rivoli, elle va faire l’objet
d’une opération architecturale de
verre translucide et réfléchissante
par le duo Kazuyo Sejima et Ryüe
Nishizawa de l’agence Sanaa. Les
deux Japonais ont déjà signé le New
Museum Contemporary Art de New
York, la boutique Dior à Tokyo, ainsi que le musée d’Art de Teshima
au Japon, et ils viennent de livrer
le musée du Louvre à Lens. Depuis
décembre dernier, où le permis de
construire a été accordé le chantier
tarde à commencer. Mais, dans le
futur, il entend apporter une dynamique d’ensemble pour le quartier
en perte de vitalité.
Si on parle de ce grand magasin au
passé, il fut une aventure singulière
menée par Ernest Cognacq et MarieLouise Jaÿ, ses fondateurs. Le couple
a su accompagner son aventure
d’une légende dorée, faisant appel à
l’architecte Frantz Jourdain qui n’hésita pas à démolir des hôtels particuliers XVIIe siècle pour construire une
monumentale verrière et un édifice Art nouveau aux polychromies
agressives. Vingt ans plus tard, Henri
Sauvage supprimait les coupoles
dorées de son prédécesseur pour
transformer la façade en pur produit
Art déco. À l’intérieur il dissimulait les
peintures murales jaunes avec leurs
paons bleus pour le transformer en
temple moderne du consumérisme.
Au couple fondateur de Sanaa,
Kazuo Sejima et Ryue Nishizawa,
LVMH a passé une commande
complexe. A eux d’affronter cet
Torsade métallique
837 Washington Street est un bâtiment emblématique dans le quartier
le plus dynamique et prolifique de New York. La société d’investissement
Thor Equities a investi dans le quartier new-yorkais de Meat Packing,
un quartier de luxe - véritable fer de lance de la cité. Elle a racheté une
grande parcelle de terrain au 837 de la rue Washington, au croisement
avec la 13ème rue. Les premiers travaux ont été entamés en 2012 pour
y faire construire un bâtiment de verre à l’architecture singulière.
Le bâtiment, conçu par l’architecte
Morris Adjmi, sert à un usage mixte,
avec des espaces de bureaux et des
locaux commerciaux. D’un point de
vue architectural, il combine un rezde-chaussée au design classique
avec des matériaux et des équipements résolument contemporains.
837 Washington Street dispose de
six étages en plus d’une cave et d’espace disponible sur le toit, offrant
une vue imprenable sur la High Line.
Le bâtiment a été entièrement restauré et est pourvu d’un exo-squelette en acier qui monte en tournant
à l’extérieur du bâtiment historique.
Le projet a été conçu pour obtenir la certification LEED Gold. Son
architecture et l’importance de la
nouvelle High Line en font une destination phare dans le Meatpacking
District.
La résurrection de la High Line et
sa renaissance en tant que parc
urbain ont opéré un changement
manifeste sur cette partie de la
ville, qui connaissait déjà une transformation frénétique. Avec des
invraisemblable puzzle d’Art nouveau, d’Art Déco, de bâtiments de
XVIIème siècle revus au XIXème et
d’immeubles haussmanniens. De
fait, les architectes vont surtout
accomplir deux gestes. D’abord
créer un passage public, avec un
éclairage zénithal, qui traversera
tous les bâtiments depuis la rue de
Rivoli jusqu’à la Seine. Mais aussi
créer une façade côté rue de Rivoli.
Celle que l’on peut voir actuellement est un modèle haussmannien
pas spécialement notable. Les deux
Japonais vont la couvrir avec une
double peau de verre sérigraphié,
ondulée verticalement. Un mélange
de reflets et de transparence. «On ne
peut pas dire que ce soit vraiment
réfléchissant mais il y a une profondeur entre les deux peaux qui va
changer selon la lumière», a expliqué
bâtiments tels que le Gansevoort
Hôtel de Stephen Jacobs ou l’Hôtel
Standard, conçu par les architectes
Ennead, la zone du Meatpacking
District est devenue une des
pépinières d’architecture les plus
dynamiques de Manhattan. Et ce
avant même l’arrivée du nouveau
Whitney Museum of American Art
de Renzo Piano.
Les deux étages inférieurs (et entièrement utilitaires), jadis utilisé dans
le commerce et le conditionnement
de la viande, ont été soigneusement préservé et rénové, avec une
utilisation de briques dans les tons
rappellent l’esthétique des façades
dans cette partie de Manhattan.
Au-dessus, la structure métallique est réalisée sans ornement
et évoque des associations avec
la révolution industrielle du 19e
et début du 20e siècle. Plus précisément avec le Crystal Palace, la
grande salle d’exposition qui occupait ce qui est maintenant devenu
Bryant Park, mais aussi avec le pont
de Brooklyn ou la High Line.
Ryue Nishizawa. Tout le jeu consiste
à obtenir tout de même que les
bâtiments environnants se reflètent
dans la façade pour mieux l’intégrer.
Ce jeu autour de miroirs qui n’en sont
pas vraiment est la grande spécialité
de Sanaa comme on peut le voir au
Louvre Lens, dont les murs en aluminium renvoient le paysage.
Pour les bâtiments classés, le travail de Sanaa consistera surtout
à restaurer. Quant à l’intérieur, les
architectes n’auront pas d’autres
actions que celle qui concernent les
structures et les volumes généraux.
L’hôtel, par exemple, a été confié à
Edouard François. Et les quelques
esquisses intérieures qui ont été
montrées ne semblent pas recéler
une révolution dans l’univers des
centres commerciaux.
✖
837 Washington Street, New York (US) - Architecte : Moris Adjmi
La torsade du 837 Washington
Street a en partie été inspirée par
le style déconstructiviste dominant
dans cette partie de la ville. Mais
Adjmi a réussi à concilier ce style
avec un esprit de composition qui
lui permet de se démarquer des
autres bâtiments. C’est maintenant
devenu une caractéristique du
« style » de Adjmi. Son 250 Bowery,
avec sa séquence modulaire de
quatre fenêtres carrées fixées dans
un noyau en béton, apporte lui aussi un sentiment d’organisation à un
fragment anciennement morne de
Manhattan.
Nicolas Houyoux
250 Bowery, NY (US) - Architecte : Moris Adjmi
National Museum of African American History, Washington DC (US) - Architecte : David Adjaye
David Adjaye / National Museum of
African-American History and Culture
Ghanéen d’origine, David Adjaye passe son enfance à voyager selon les affectations de son
père diplomate. Après avoir ouvert son propre studio en 2000 (Adjaye and Associates), il se
développe à Londres, Berlin et New York. Formé aux côtés des architectes David Chipperfield
et Edouardo Souto de Moura, il s’inspire de la culture africaine et des évolutions urbaines
du continent. Cherchant toujours à travailler sur la perception sensorielle, il s’adapte à son
environnement et à son époque.
On lui doit entre autres le Nobel
Peace Center à Oslo (2005), le
Musée d’art contemporain de
Denver (2007) et la Dirty House à
Londres. Porté par le succès, il travaille sur de nombreux projets et a
récemment été choisi devant plus
de 70 concurrents du monde entier
– dont Norman Foster – pour dessiner le National Museum of AfricanAmerican History and Culture à
Washington, sans doute le projet
architectural le plus spectaculaire et
le plus fort de la présidence Obama.
Il célébrera l’émergence des droits
civiques et retracera des siècles de
lutte, ponctués de triomphes, mais
aussi de moments de recueillement et de spiritualité. Ses travaux
s’achèveront en 2015 et le musée se
trouvera sur le National Mall sur un
terrain de deux hectares proche du
Washington Monument.
Les professionnels et les spécialistes
saluent sa vision et sa sensibilité
artistique, son usage ingénieux des
matériaux et son talent à sculpter et mettre en valeur la lumière.
Polyvalent et lauréat de plusieurs
concours prestigieux, David Adjaye
excelle dans des projets architecturaux, des expositions sur le design,
des pavillons temporaires et des
habitations privées en GrandeBretagne et aux Etats-Unis. Des
artistes de renommée mondiale
font appel à son talent. Il a collaboré
ainsi avec le Danois Olafur Eliasson
pour l’installation lumineuse « Your
black horizon » à la Biennale de
Venise en 2005.
En 2002, il a conçu la scénographie
et la mise en lumière de l’exposition
de peintures « The Upper Room » de
Chris Ofili qui se trouve aujourd’hui
à la Tate Britain. Selon David Adjaye,
« l’architecture doit rendre le monde
meilleur ». La manière dont elle
influence et façonne le quotidien
est au centre de sa réflexion et de
son travail. Il accorde également
une grande importance au caractère public et culturel de l’architecture. Sa conception des centres d’art
et d’importants bâtiments publics,
construits récemment à Londres,
Oslo et Denver, témoigne de l’intérêt qu’il porte aux besoins de la
communauté ainsi qu’à l’intégration
de l’architecture dans l’environnement local existant. La pratique du
métier se prolonge par un important travail de transmission et de
communication.
Régulièrement,
David Adjaye développe ses théories sur les ondes de la BBC, dans
les émissions « Dreamspaces ». En
juin 2005, il a présenté l’émission TV
« Building Africa : Architecture of a
Continent ». Conscient de son rôle
de modèle pour les futures générations d’architectes, il s’investit dans
l’enseignement, en donnant des
cours à l’Université de Princeton et
au Royal College of Art.
En septembre 2015, à l’occasion
de la première biennale d’architecture de Chicago, il était à l’honneur à l’Institut des arts dans une
exposition consacrée à ses réalisations. Chargé de la conception du
Musée de l’esclavage au Ghana,
David Adjaye donne à l’architecture une dimension sociale. À
Harlem, aux États-Unis, il est ainsi
à l’origine de la création d’un complexe d’appartements, Sugar Hill,
destiné aux familles à faibles revenus. «L’architecture doit permettre
une prise de conscience collective
et favoriser le dialogue entre différents groupes sociaux», livrait-il
dans un entretien au réseau WorldArchitects (WA).
Un institut qui étudie les
«villes intelligentes»
Rivington Place, London (UK) - Architecte : David Adjaye
HEC-ULg, Belfius, Accenture et la ville de Liège
s’associent pour fonder le Smart City Institute,
dédié à l’analyse scientifique des villes intelligentes.
Lancée officiellement, cette structure est la première
du genre axée autour de la problématique de la
gestion. Quatre personnes y travaillent.
Utiliser les nouvelles technologies
pour rendre les villes plus durables sur
les plans de l’environnement, du développement économique, de la gouvernance et du bien-être des citoyens:
tel est le défi auquel sont confrontées
les villes actuellement. Si ce concept
de «smart city» fait de plus en plus parler de lui, peu d’études scientifiques
sont menées sur ce thème.
la gestion, ce qui rend l’institut
unique au monde, selon ses fondateurs. «Nous voulons amener
une réflexion en matière de gestion: quels sont les business model
à exploiter? Comment financer ce
genre de projets? Etc.», explique
Nathalie Crutzen, directrice du
Smart City Institute et chargée de
cours à HEC-ULg.
C’est pour combler ce manque que le
Smart City Institute vient d’être créé à
Liège, à l’initiative de l’école de gestion
de l’université de Liège HEC-ULg, la
banque Belfius, l’entreprise de consultance Accenture et la ville de Liège.
«Il existe des milliers de plateformes
dans le monde qui s’intéressent aux
villes intelligentes et nous avons
répertorié une vingtaine de centres
académiques. Mais tous dépendent
de facultés techniques, d’urbanisme, d’architecture, etc. Aucun
n’est adossé à une faculté de gestion
comme nous», poursuit-elle.
Bellevue Library, Washington DC (US) - Architecte : David Adjaye
Lors de la cérémonie marquant le
début des travaux de construction
du National Museum of AfricanAmerican History and Culture,
David Adjaye a expliqué : « Je veux
que les visiteurs voient que des
Américains tout à fait ordinaires
ont pu faire des choses extraordinaires et qu’ils voient dans ce
musée non seulement une tragédie, mais aussi une célébration de
la vie ».
Le président Barack Obama a
également déclaré vouloir que
ses filles voient les chaînes des
esclaves qui font partie de la collection du musée, mais écoutent
aussi la trompette de Louis
Armstrong. Et quand les générations futures entendront parler
des combats et des sacrifices des
Afro-Américains, il espère qu’elles
situeront ces événements non pas
en marge de la grande histoire
de l’Amérique, mais dans la place
centrale qu’ils occupent, une partie importante de leur histoire
partagée.
✖
Cette structure, au sein de laquelle
travaillent pour l’instant 4 personnes,
se développera autour de trois axes:
la recherche appliquée et fondamentale, la formation des étudiants et
l’incubation de projets entrepreneuriaux que les jeunes auraient imaginés durant leur cursus.
Avec une spécificité: l’étude des
villes intelligentes sous l’angle de
Dirty House, London (UK) - Architecte : David Adjaye
Pavillion Design Miami, Miami (US) - Architecte : David Adjaye
Les premières recherches porteront
sur la problématique du financement. Un baromètre annuel des
smart cities, relevant les bonnes
pratiques existantes, devrait aussi
être instauré.
www.smartcityinstitute.be
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Arsonic, Mons (BE) - Architecte : Holoffe & Vermeersch
ARSONIC : la Maison de l’Écoute
À Mons, à l’angle des rues de Nimy et des Trois Boudins s’érige un espace unique en Wallonie, un
lieu entièrement dédié au son, que l’on surnomme mystérieusement « la Maison de l’Écoute ».
Les architectes Holoffe & Vermeersch, en étroite collaboration avec le chercheur en acoustique
Eckhard Kahle (qui a participé notamment à la réalisation du Centre de Culture et de Congrès de
Lucerne, à la rénovation de la Salle Métropole de Lausanne ou à la transformation de Flagey, et
travaille régulièrement avec des
architectes de renommée internationale tels que Renzo Piano, Jean
Nouvel ou Terry Pawson) y développent une idée originale de JeanPaul Dessy, violoncelliste, compositeur, chef et directeur artistique
de Musiques Nouvelles. Eckhard
Kahle est chercheur spécialisé en
acoustique.
L’Histoire de la musique compte
quelques exemples de compositeurs ayant pris part à la création
d’un lieu de représentation. L’un
des exemples les plus fameux est
sans nul doute le Festspielhaus à
Bayreuth, devenu le lieu de pèlerinage de tous les Wagnériens. Il en
sera, qui sait, peut-être de même
d’ ARSONIC. « Le premier partenaire du musicien, c’est la salle de
concert. Or, il arrive très souvent
que les artistes soient mis en difficulté par un lieu hostile. Quand je
suis arrivé à Mons en 1998, j’ai tout
de suite insisté sur le fait qu’une ville
comme Mons se devait d’avoir un
lieu d’écoute digne de ce nom. Un
tel endroit est nécessaire pour que
la musique puisse nous pénétrer,
aller au fond de nous-mêmes. Cela
participe par ailleurs à la propagation des œuvres. » explique-t-il.
Se fondant sur sa riche expérience
de plus d’un millier de concerts,
l’artiste mondialement reconnu a
ainsi imaginé sur le papier la salle
de concert idéale. ARSONIC nous
propose une halte dans la frénésie
du quotidien : un havre de paix où
reprendre souffle. Aux sirènes de
cette ancienne caserne de pompiers
ainsi métamorphosée, succèdent
les muses enchanteresses des musiciens et des poètes.
Les concerts et spectacles accueillis
à ARSONIC devront composer avec
sa configuration très spéciale: petit
et grand gradins, balcon discret et
écrans de jauge amovibles conçus
pour des projections, encadrent
la scène et invitent à la créativité.
Le public y accèdera directement
le soir mais pourra dans la journée
promener librement ses oreilles
dans le Passage des Rumeurs habité d’expositions et d’installations
sonores, ou se recueillir parmi les
musiques et les sons choisis de la
Chapelle du Silence. Les enfants,
encadrés de professionnels, expérimenteront la Salle d’émerveillement sonore lors d’ateliers-découvertes. Les musiques, les mots et
les images, toutes époques et tous
genres confondus, y seront accueil-
lis comme autant d’invitations à
l’écoute de soi et de l’autre.
Le bâtiment s’étend sur 2 500 m²
sur 3 niveaux et est doté d’une salle
de concert d’une capacité de 300
personnes. Les nouvelles constructions annexes sont réalisées de
manière traditionnelle ; voiles en
béton apparent et hourdis. La salle
de concert de 30 m x 12,5 m dont
les exigences acoustiques sont élevées (NR15), entraîne des épaisseurs
de béton plus importantes. Un grill
technique constitué d’un réseau
de passerelles en béton surplombe
cette salle.
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ArchiCAD
Le modèle pour le client
La conception
dans un environnement ‘modèle’
améliore grandement la maîtrise du projet.
Vous avez dit 3D
Encore beaucoup d’architectes limitent l’usage de la 3D à la présentation du projet, la belle image de synthèse. Ce travail étant
abandonné après la phase d’esquisse, le projet est alors ré-encodé en 2D, à l’aide d’une planche à dessiner électronique...
De la 3D au modèle
ArchiCAD utilise le modèle du bâtiment dans toutes les
étapes, depuis la conception jusqu’aux plans d’exécution
et détails. Le travail conceptuel du début est continué sur
ce modèle pour les phases suivantes. Les différents modes
de représentation permettent les sorties ‘avant-projet’ ou
‘exécution’.
Depuis ArchiCAD vous enregistrez le modèle au format
Bimx, votre client pourra l’explorer en toute simplicité sans
disposer d’ArchiCAD sur son Pc, tablette ou Smartphone.
BIMx dispose d’une interface intuitive ne nécessitant aucune
connaissance. Quelle preuve de respect que de fournir à son
client les moyens de comprendre son projet !
Le modèle dynamique
L’architecte pense qu’il maîtrise la situation. Les données du programme, du budget et les directives administratives induisent
des modifications parfois profondes au projet, ici la dynamique
du projet offre un avantage déterminant. Dans ArchiCAD, c’est
le modèle que vous modifiez, la cohérence est assurée, les vues
techniques sont automatiquement actualisées.
Le modèle collaboratif
Le BIM serveur partage le modèle et permet à vos collaborateurs de travailler simultanément sur un même projet.
Seules les modifications transitent sur le réseau permettant
l’utilisation d’internet sans hardware supplémentaire.
Le modèle ouvert
L’architecte détenteur du modèle numérique du projet est
au coeur du processus BIM. Les fonctions OPEN BIM et le format IFC d’ArchiCAD améliorent la communication avec les
logiciels des ingénieurs.
Les détails dès la modélisation
Dans le modèle, l’exactitude des nœuds constructifs est
obtenue simplement par la priorité donnée aux différents
matériaux. Ainsi le mur en bloc de béton de priorité 500
interrompt automatiquement la chape de priorité 400. Ces
intersections sont effectives sur le modèle entier: sur toutes
les coupes, les façades, la 3D et le métré. Modifiez l’épaisseur du mur et le détail est à jour dynamiquement. Avec
ArchiCAD, la part du ‘travail 2D’ dans la production des vues
d’exécution se voit considérablement réduite.
Il est temps d’abandonner les vieilles solutions 2D pour une
solution intégrée vous permettant de relever tous les défis.
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Le Journal de l'Architecte est une publication
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produits le sont uniquement à titre documentaire. Les
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et dessins ainsi que les opinions parus dans le Journal
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842 Chaussée d'Alsemberg, 1180 Bruxelles
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Tous droits réservés, y compris la traduction.
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19/01/15 15:36
Infos produits
materiaux
ROTO FRANK: 9e
Journée internationale
de presse à Venise
La 9e Journée internationale de
la presse ROTO a eu lieu cette
année à Venise. Inutile de dire
que dans ce cadre magnifique,
la presse spécialisée a afflué et a
apprécié la belle promenade en
gondole et le contexte historique.
Mr. Peter Matuschek, chef du
Département de recherche politique et sociale, a pris la parole en
premier. Il a expliqué le comportement des visiteurs à la dernière
foire « Fensterbou » à Nuremberg.
184 visiteurs de plus de 10 pays
européens ont été interrogés par
téléphone pour faire le point sur le
profil type du visiteur intéressé. 66%
des personnes interrogées ont trouvé l’exposition très intéressante.
Mr Eckard Keil, PDG de Roto, déclare
qu’une bourse comme celle-là se
trouve être important pour la rela-
tion avec le client. L’accent mis sur le
client et, malgré la situation économique difficile, restaurer la confiance
sont des éléments où Roto consacre
ses efforts en permanence. Comme
d’habitude E.Keil a donné, à Venise,
un aperçu du
marché global. C’est ainsi
qu’il a parlé du
marché russe
incertain dont
on ne connaît pas l’évolution. Keil ne
cache pas ses inquiétudes ; les prévisions sont loin d’être positives.
Anti-cambriolage
Du fait de la solidité de l’entreprise
et que Roto ne quitte jamais un
marché consolide la confiance. Une
stratégie qui renforce encore cette
confiance. L’annonce de la campagne anti-cambriolage a indiqué
que Roto sera bien plus présent et
met le doigt sur les faits. Ne donner aucune chance aux cambrioleurs est le message convaincant.
«L’Allemagne est un paradis pour les
cambrioleurs,» a déclaré le manager Pauli. Avec Roto Safe Quadro il
espère mettre un terme à la vague
de cambriolage.
‘Bellus’: l’ardoise
céramique
Une silhouette élancée – un
faible poids – des couleurs
inaltérables
Avec Bellus, Wienerberger présentera à Batibouw l’ardoise céramique la
plus légère et la plus fine disponible
pour l’instant sur le marché: le produit Koramic idéal pour remplacer
d’anciennes ardoises
et tuiles. Mais ces
ardoises céramiques
offrent
également
une plus-value indéniable en nouvelle
construction. Grâce
à leur ligne contemporaine élancée
et aux accessoires assortis, les toits
revêtus d’ardoises céramiques Bellus
arborent un look extrêmement épuré et contemporain. En outre, Bellus
satisfait aux exigences strictes de
l’écolabel natureplus. Wienerberger
est d’ailleurs le seul producteur en
Belgique à s’être vu décerner ce certificat environnemental pour des
matériaux de couverture.
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Brussels Expo, 26/02/– 08/03/2015,
hall 5, stand 309
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Afin d’atteindre le nec
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d’hygiène
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salle de bain, SAINTGOBAIN GLASS a développé un verre spécial pour les portes,
parois et cabines de douche ainsi que
pour les écrans de baignoire, à savoir
SGG TIMELESS. Il se compose d’un
verre SGG PLANICLEAR très clair, non
teinté et non réfléchissant qui, malgré
son épaisseur, présente une transparence extrême. Un revêtement invisible, appliqué sur une face du verre,
assure un nettoyage nettement plus
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est proposé comme verre clair dans
des épaisseurs de 4, 6, 8, 10 et 12
mm. Transmission lumineuse : 89% réflexion lumineuse (côté verre/côté
revêtement) : 10%. Dimensions standard : 3210 x 6000 mm. Autres dimensions : sur demande.
Batibouw : Saint-Gobain Glass, hall 4,
st.105 - Aquaconcept, hall 7, st.207
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