PRE-DIAGNOSTIC CONSEIL ISOLATION Mairie 5 rue des Epinettes

Transcription

PRE-DIAGNOSTIC CONSEIL ISOLATION Mairie 5 rue des Epinettes
PRE-DIAGNOSTIC CONSEIL ISOLATION
Mairie
5 rue des Epinettes
18800 Farges en Septaine
Photo de la façade principale à mettre en place
CONSEIL REGIONAL DU CENTRE
Direction de l'Aménagement du Territoire
9, Rue Saint Pierre Lentin
45041 ORLEANS CEDEX 1
Bureau d'étude :
BATICONSULT
9 chemin de la buvinière
Adresse :
37530 Pocé sur Cisse
02.47.30.50.70
Tel :
Maître d'ouvrage du site: Mairie
Adresse : 5 rue des Epinettes
18800
Farges en Septaine
Tel : 02 48 69 12 09
Rédigé par Bernard BOISSEAU
1
DISPOSITIF
Dans le but de rénover vos bâtiments publics pour réduire les dépenses énergétiques de votre collectivité, la Région
Bénéficiaires :
Communes de moins de 1000 habitants situées en région Centre (ou communauté de communes si la compétence
Bâtiments concernés :
Tous les bâtiments propriétés de la commune (école, cantine, mairie, salle polyvalente, salle associative, équipement
sportif, logement communal…)
Pour vous permettre de faire les bons choix, la Région Centre vous propose un conseil gratuit pour trouver les
Plusieurs bureaux d’étude mandatés par la Région sont à votre disposition pour effectuer ce conseil.
Contenu de la prestation de conseil :
Après avoir déterminé la classe énergétique du bâtiment, le bureau d’étude thermique vous propose plusieurs
Les travaux pourront pour partie être financés jusqu’à 50% par la Région au titre du Plan isolation dans le cadre du
4 bureaux d'études au service des communes
ENERYIA
Méthode de calcul :
CLIMA-WIN C EXISTANT GLOBAL :
Module de calcul des coefficients Cep selon les dispositions de l'arrêté du 13 juin 2008 et des règles Th-CE-Ex. Les
calculs sont réalisés à partir de la dernière version du moteur de calcul Th-CE-Ex développé par le CSTB.
Chargé d'étude :
Nom :
Prénom :
Adresse :
Téléphone :
Fax :
courriel :
Boisseau
Bernard
9 chemin de la buvinière - 37530 - Pocé sur Cisse
06.32.867.330
02.34.08.77.61
[email protected]
Rédigé par Bernard BOISSEAU
2
Sommaire
A - CARACTERISTIQUES DES BATIMENTS EXISTANTS
A - 1 Situation géographique et structure générale du bâtiment
page 4
A - 2 Caractéristiques et organisation des parois
page 6
A - 3 Equipements existants
page 7
A - 4 Performance énergétique du site avant travaux
page 11
B - PRECONISATIONS DE TRAVAUX
B - 1 Synthèse des scénarios de travaux
page 15
B - 2 Détail des préconisations
page 15
B - 3 Bilan des Scénarios
page 24
B - 4 Réduire les émissions de CO2
page 26
B - 5 La facture énergétique
page 27
B - 5 Bilan des investissements
page 29
C - CONCLUSION
page 30
ANNEXES
- Recommandations complémentaires
Page 31
- Glossaire
page 32
- Informations techniques
◊ Lot chauffage
◊ Lot ventilation
page 34
- Tableau de suivi des consommations
page 43
Rédigé par Bernard BOISSEAU
3
A - CARACTERISTIQUES DU SITE EXISTANT
A - 1 Situation géographique et structure générale du bâtiment
La commune est située dans le département de :
Arrondissement de :
Canton de :
La commune compte :
Surface du territoire:
L’altitude de la commune varie entre :
Le bâtiment, objet de cette étude est :
Cher
Bourges
Baugy
963
24,5
144 et 181
habitants
km²
mètres
Mairie
La structure générale du bâti actuel est la suivante :
Plancher bas :
Dalle béton sur terre plein
Murs extérieurs :
Maçonnerie de bloc de béton avec ou sans isolant
Planchers hauts sont composés de :
Lattis plâtre avec ou sans isolant
Charpente de type :
En bois traditionnel
Production de chaleur est assurée par :
Convecteur électrique
Menuiseries sont composées de :
chassis bois + double vitrage
Ventilation est assurée :
par les défauts d'étanchéité
Rédigé par Bernard BOISSEAU
4
Répartition des pièces au sein du bâtiment (Projet)
Niveau
RDC
RDC
RDC
RDC
Zone
Bureaux / Accueil
Bureau / Couloir
Sanitaires
Salle du conseil
Surface en m²
42,44
30
12,42
55,09
Surface habitable en m²
140
Schema d’orientation du batiment
NIVEAU :
RDC
Salle du conseil
Bureau
Bureau
Réserve
(non chauffé)
Office
Sanitaires
Rédigé par Bernard BOISSEAU
5
A - 2 Caractéristiques et organisation des parois
Le détail des parois avec leurs caractéristiques techniques, leurs surfaces et leurs localisations au sein du bâtiment est
repris dans le tableau suivant.
Ce tableau permet de comparer les coefficients de transmissions thermiques surfaciques des parois existantes et
donne les objectifs à atteindre pour être (à minima) en conformité avec la RT2005 (Existant).
Le respect de cette réglementation est obligatoire dans le cadre d’une construction neuve ou d’une rénovation.
BILAN THERMIQUE DE L’ENVELOPPE
Elément
M1
M2
M3
PLB1
PLB2
PLH1
PLH2
MEN1
MEN2
MEN3
0
0
M2
Caractéristiques
Localisation
Surface
en
m²
Mur en maçonnerie de moellons + 5
cm de polystyrène
Mur en maçonnerie de moellons non
isolé
Mur en ossature bois + 14 cm d'isolant
Sallebureau/couloir
59,65
0,486
0,27
Bureaux/Accueil
56,60
1,192
0,27
Sanitaires
27,00
0,223
0,27
Bureaux/Accueil
42,44
1,068
0,36
97,51
0,877
0,36
97,51
0,231
0,27
42,44
1,898
0,27
30,63
2,6
2,1
1,65
1,6
2,1
Entrée
3,30
4
2,1
0,00
0,00
0
Plancher sur voutain brique donnant
sur cave
Dalle béton sur terre plein supposé
non isolé
Plaque de plâtre sous solive bois + 15
cm de laine de verre
Platre/lattis sous solive bois non isolé
Fenête en bois double vitrage 4/8/4
Fenête en PVC double vitrage 4/16/4
Porte en bois plein avec 30% de simple
vitrage
Plancher sur terre plein supposé non
isolé
Dalle de faux plafond en laine de roche
sous solive bois recouvert par 2x10 cm
Sallebureau/couloir
Sallebureau/couloir
Bureaux/Accueil
L'ensemble du
batiment sauf
exception
Salle
PLB1
Coefficient U
existant
Coefficient
U TH-C-E ex
0,00
0,00
0
0
PLH1
0
0
Fenêtre en bois simple vitrage
0,00
0,00
0
0
-
Baie en alu double vitrage 4/8/4
0,00
Porte en bois
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0,00
Mur en maçonnerie de moellons non
isolé
0
0,00
0
0,00
0,00
Qualité
thermique
de
l'élément
Le coefficient U EXISTANT correspond au coefficient de transmission surfacique de la paroi.
Plus ce coefficient est bas, moins la paroi est déperditive thermiquement. Unité : W/m².K
Le coefficient U TH-C-E ex est le coefficient de transmission surfacique de référence d’une paroi imposé par la
réglementation en rénovation.
LEGENDE
Très bonne performance thermique
Bonne performance thermique
Performance thermique proche de la réglementation
Mauvaise performance thermique
Rédigé par Bernard BOISSEAU
6
A - 3 Equipements existants
SYSTEME DE CHAUFFAGE :
Fuel
Gaz (GPL)
Electricité
Enérgie renouvelable
Réseau
0
0
X
0
0
Energie/Equipements
Génération 1
Génératrice
Marque
Année
Puissance (W)
Brûleur type/année
Convecteurs
Thermor
?
?
0
Année
?
PHOTOS
Commentaires :
Le chauffage est assuré par des convecteurs électrique qui ne semblent pas récent. Aucun système de
programmation/régulation n'est présent.
Conseils:
▪ Un suivi régulier des consommations est primordial. Cela permet d’avoir des alertes régulières et de pouvoir
remédier aux désordres le plus rapidement possible.
En annexe, est fourni un outil de gestion des consommations à remplir par le Maître d’ouvrage, afin de pouvoir
constater d’éventuelles surconsommations d’énergie.
C’est un outil simple d’utilisation mais d’une grande importance pour le bien être des occupants des lieux et la
diminution des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).
Rédigé par Bernard BOISSEAU
7
VENTILATION :
Ventilation 1
Marque et Type
Entrées d'air
Par défaut d'étanchéité
-
Extraction
Par défaut d'étanchéité
-
Commentaires :
Le renouvellement d'air ce fait grâce aux défauts d'étanchéité de l'enveloppe du bâtiment, de ce fait, il ne peut être
régulier et assurer une bonne qualité d'air.
ECLAIRAGES :
ECL1
Tube fluorescent 2x58
Eclairages
Puissance
580
ETAT
Etat d'usage
Commentaires :
L'éclairage est essentiellement assuré des tubes fluorescents. Le matériel en place déjà relativement économe peut
néanmoins être remplacé par de l'éclairage LED (light-emitting diode ou en français diode électroluminescente). Ce
matériel permettra, grâce à sa faible consommation et sa longévité, de diminuer fortement la consommation
d'énergie et de minimiser les interventions de remplacement.
Conseils:
▪ Profitez au maximum de l’éclairage naturel.
▪ Evitez d’installer les pièces en second jour.
▪ Remplacez les lampes à incandescence par des lampes basse consommation.
▪ Installez des minuteurs et/ou des détecteurs de présence, notamment dans les sanitaires.
▪ Optimisez le pilotage de l’éclairage avec par exemple une extinction automatique des locaux la nuit avec possibilité
de relance.
▪ Mise en place d’éclairages indirects (lampes de bureaux).
▪ Mise en place d’un éclairage par zone (exemple zone 1 près des fenêtres et zone 2 dans les parties n’ayant pas
d’apport solaire directe.
Rédigé par Bernard BOISSEAU
8
BILAN DE l'INSTALLATION DE CHAUFFAGE
EQUIPEMENTS
ELEMENTS
TYPE
ANNEE
ETAT GENERAL
TRAVAUX A ENVISAGER
PRODUCTION DE CHALEUR
Convecteur
-
Etat d'usage
Remplacement
BRULEUR
-
-
Etat d'usage
-
RESEAU
DE DISTRIBUTION
-
-
Etat d'usage
-
Thermostat
-
Etat d'usage
-
0
0
0
-
REGULATION/
PROGRAMMATION
EMISSION
SUIVI DE CHAUFFERIE
Elément
Mise à jour
SCHEMA DE PRINCIPE
Absent
Non
LIVRET DE CHAUFFERIE
Absent
Non
CARNET D'ENTRETIEN
Absent
Non
Plan électrique des équipements
Absent
Non
Bac à sable
Commentaires
Lorsque des chaufferies sont présentes au sein du patrimoine de la commune,
veillez à ce que celles-ci soient en mesure de présenter les éléments ci-contre.
0
Commentaires :
Ce tableau permet de faire le bilan de l’espace chaufferie et d’identifier les améliorations possibles, qui permettront
à l’avenir, une meilleure gestion et une meilleure maintenance de l’installation de chauffage.La réalisation de plans,
du suivi de la maintenance (mesures et essais) et des programmations sont des points primordiaux qu’il faut tenir a
jour afin de détecter rapidement les causes d’une surconsommation éventuelle et pour maintenir un niveau de
sécurité suffisant.
Rédigé par Bernard BOISSEAU
9
A - 4 Performance énergétique du site avant travaux
CONSOMMATIONS D'ENERGIE(S) MOYENNES PAR AN
ENERGIE
Etat des consommations
(moyenne sur 3 ans)
Energie
Energie
finale(PCS)*
primaire(PCI)*
Consommations annuelles en kWhef/an (PCS)
Année 1
Année 2
Année 3
Facture énergétique
(moyenne sur 3 ans)
€ H.T
€ T.T.C
22279
57480
22279
0
0
1 563 €
1 869 €
22279
57480
22279
0
0
1 563 €
1 869 €
Le projet futur ne correspondant pas à l'état actuel (surface différente), les consommations ci-dessus
Electricité
TOTAL
correspondent à celles calculées lors de l'étude. Ce sont donc des consommations théoriques et non réelles.
*Energie finale :
L’énergie finale est l’énergie qui est utilisée, consommée (gaz, électricité, fioul domestique, bois, etc.).
*Energie primaire :
Pour disposer de ces énergies finales, il aura fallu les extraire, les distribuer, les stocker, les produire, et donc
dépenser plus d’énergie que celle que vous utilisez en bout de course.
L'énergie primaire est le total de toutes ces énergies consommées
Données réelles
Activité sur site :
Bureau ou administration ou Enseignement
Nombre d'occupants :
4 occupants
Heures d'occupation :
Du lundi au vendredi de 8h à 18h
Température de consigne (°C):
Température de replis < 48h (C°):
Température de replis > 48h (°C):
21
21
15
L'étude du bâtiment est réalisée en fonction de l'enveloppe existante et de son occupation.
Les équipements sont ceux en place et la distribution des espace est celle du schéma.
Rédigé par Bernard BOISSEAU
10
BILAN ENERGETIQUE DU SITE
ETIQUETTE ENERGIE/CLIMAT DE L’ENSEMBLE DES LOCAUX AVANT TRAVAUX
CLASSE
BATIMENT ECONOME
< 50
A
<5
A
51 à 110
B
6 à 15
B
111 à 210
C
16 à 30
C
211 à 350
D
31 à 60
D
351 à 540
E
61 à 100
E
541à 750
F
101 à 145
F
> 750
G
> 145
G
391
BATIMENT ENERGIVORE
Consommation
CLASSE
FAIBLE EMISSION DE GES
13
FORTE EMISSON DE GES
391
kWhEP/m².an
Emission de GES
13
kgéqCO2/m².an
TYPE DE BATIMENT
Bureau ou administration ou Enseignement
Les étiquettes sont établies en fonction des consommations d’énergie primaire.
L’étiquette énergétique pour les consommations est :
Les émissions de Gaz à Effet de Serre (G E S) , de classe :
E
B
avec
avec
391
13
kWhEP/m².an
kgéqCO2/m².an
Le but de la deuxième partie du rapport consiste à déterminer différents scénarios de travaux qui permettront
d’atteindre chacun des niveaux de classes supérieures (C,B,A).
Avec
391
kWhep.m²/an, le bâtiment doit faire l'objet de travaux pour pouvoir
atteindre la classe C qui est la classe minimale à atteindre pour bénéficier des subventions pour les travaux
d’isolation.
Le but est de progresser par étape en suivant au maximum le schéma directeur suivant:
1
Les actions liées à l’amélioration de l’enveloppe et la ventilation.
2
Les actions liées à l’amélioration de la production ou l’émission de chaleur existante.
3
Le remplacement de la production de chaleur.
4
L’usage d’énergie renouvelable.
5
Pilotage et suivi des consommations énergétiques
Rédigé par Bernard BOISSEAU
11
ECONOMIES A REALISER POUR EVOLUER DE CLASSE
Classe
A
B
C
D
Bâtiment économe
Economie
Unité
%
87
%
72
%
46
%
10
Consommation
391
Emission de Gaz à Effet de Serre
Classe
Réduction
Unité
%
A
54
%
B
%
C
%
D
RAPPEL
ETAT EXISTANT
kWhEP/m².an
Emission de GES
SCENARIO
0
0
0
0
13
kgéqCO2/m².an
Commentaires :
Rédigé par Bernard BOISSEAU
12
Bilan des déperditions par parois
comparaison avec les exigences règlementaires en vigueur.
STRUCTURE EXISTANTE
Surface
Elément
RESPECT METHODE TH-C-E ex
COEFFICIENT
moyen
Déperditions
répartition
Coefficient
U TH-C-E ex
Déperditions
répartition
en W
en %
en m²ou ml
U en W/m².K
en W
en %
Parois
verticales
143
0,770
3088
18%
0,36
1444
13%
Plancher bas
140
0,935
3662
22%
0,27
1058
10%
Plancher
haut
140
0,535
2098
12%
0,27
1058
10%
Menuiseries
36
2,768
2758
16%
2,1
2092
19%
Infiltrations
Ventilation
Ponts
thermiques
0
0
-
587
3626
3%
21%
-
587
3626
5%
33%
65
-
1139
7%
-
1139
10%
16958
100%
-
11004
100%
TOTAUX
POURCENTAGE DE DIMINUTION DES DEPERDITIONS
EN RESPECTANT LA METHODE TH-C-E ex
35%
Les déperditions par types de parois sont calculées sur la base de températures constantes de 19°C et une température basse de 7°C (selon la zone climatique de référence).
Le tableau ci-avant précise par paroi, la déperdition existante et les objectifs à atteindre pour être conforme à la réglementation
en vigueur.
La consommation de chauffage est directement liée aux déperditions (colonnes 4 et 7) par l’enveloppe du bâtiment.
L’avant dernière ligne du tableau donne la somme des déperditions actuelles soit :
16958
Watts
et celles estimées si les matériaux en place respectaient la RT 2005 soit:
11004
Watts
On s’aperçoit que la diminution possible des déperditions après travaux est de :
35%
Les postes sur lesquels il faut travailler sont identifiés dans la partie « PRECONISATIONS » du rapport, avec des solutions adaptées
au site.
Attention, ce rapport n’est pas une étude thermique, les chiffres annoncés doivent être affinés par le biais de calculs spécifiques
et la prise en compte du bâti pièce par pièce.
Ce Pré-diagnostic Conseil Isolation donne une idée, d’ordre général du contexte actuel et des possibilités d’amélioration.
Des études complémentaires seront déterminantes dans le plan d’amélioration avant travaux.
Les investissements peuvent être importants mais les résultats aussi significatifs, si toutes les précautions d’études et de
simulations sont réalisées en amont.
Rédigé par Bernard BOISSEAU
13
B - PRECONISATIONS DE TRAVAUX
B-1 Synthèse des préconisations de travaux
Preconisation 1
Preconisation 3
Preconisation 5
Preconisation 6
Preconisation 7
Scénario 1
Preconisation 4
Scénario 2
Preconisation 2
Scénario 3
Preconisation 8
Scénario 1 atteinte de la classe D
Isolation des parois verticales
Isolation des planchers hauts
Isolation des planchers bas
Mise en place d'une VMT
Remplacement des menuiseries
Scénario 2 atteinte de la classe C
Ensemble des préconisations du scénario 1
Amélioration de l'isolation des planchers hauts
Scénario 3 atteinte de la classe C
Ensemble des préconisations du scénario 2
Amélioration de l'isolation des parois verticales
Scénario 4 atteinte de la classe B
Ensemble des préconisations du scénario 3
Mise en place d'un système type Pompe à Chaleur
En vert les postes subventionnables
La suite du rapport et la partie "Détail des préconisations" établie une fiche par préconisation où il est précisé:
- le poste sur lequel il faut intervenir,
- Les contraintes spécifiques de mise en oeuvre,
- La performance attendue pour réaliser des économies d'énergie,
- La quantité d'éléments estimée au sein du bâti,
- Un descriptif technique de ce qui est comptabilisé,
- Une estimation financière des travaux avec une fourchette haute et une fourchette basse,
- Une estimation des économies d'énergie réalisées suite à la mise en place de la préconisation,
- Une estimation de la quantité de Gaz à Effet de Serre(GES) évitées après travaux.
Rédigé par Bernard BOISSEAU
14
B-2 Détail des préconisations de travaux
PRECONISATION 1 :
Isolation des parois verticales
. Isolation des murs extérieurs par l'intérieur .
Descriptif travaux
Pose d'un complexe isolant sur ossature metallique, par vapeur, et plaque de plâtre,
Mise en peinture du support.
Performance attendue :
R ≥ 3,5 m².K/W
Quantité :
56
m²
Unité :
Ce poste concerne l'isolation des murs non isolés. Il s'agit des murs repérés M2 (mairie actuelle).
Attention, avant d'envisager les travaux, il faudra vérifier que les murs ne soient pas trop humide (remontée
capillaire) et qu'il peuvent accepter un isolant.
La mise en peinture n'est pas subventionnable.
Coût estimé du poste:
(fourchette en fonction des matériaux ou équipements
utilisés)
3 400,00
à
Part du poste (isolation) subventionnable :
2 300,00
à
Economie générée sur la consommation totale :
Gaz à effet de serre évité :
Rédigé par Bernard BOISSEAU
0,215
4 080,00
€ HT
2 760,00
€ HT
11%
Téq CO2/an
15
PRECONISATION 2 :
Amélioration de l'isolation des parois verticales
. Isolation des murs extérieurs par l'intérieur .
Descriptif travaux
Pose d'un complexe isolant sur ossature metallique, par vapeur, et plaque de plâtre,
Mise en peinture du support,
Performance attendue :
R ≥ 3,5 m².K/W
Quantité :
60
m²
Unité :
Ce poste concerne l'isolation des murs de l'appartement (M1), future salle de conseil.
Les murs étant déjà pourvus d'isolant, ce poste pourra être exécuté dans un second temps.
La mise en peinture n'est pas subventionnable.
Coût estimé du poste:
(fourchette en fonction des matériaux ou équipements
utilisés)
3 600,00
à
4 320,00
€ HT
Part du poste (isolation) subventionnable :
2 400,00
à
2 880,00
€ HT
Economie générée sur la consommation totale :
Gaz à effet de serre évité :
Rédigé par Bernard BOISSEAU
0,268
14%
Téq CO2/an
16
PRECONISATION 3 :
Isolation des planchers hauts
. Isolation du plafond en plénum .
Descriptif travaux
Fourniture et pose d'un plafond sur suspentes,
dépose repose éclairage (4 tubes fluo)
Fourniture et pose de l'isolant.
Performance attendue :
R ≥ 7 m².K/W
Quantité :
42
m²
Unité :
Ce poste concerne le plafond actuel de la mairie (PLH2). L'étage n'étant plus utilisé, une isolation en sous face du
plafond permettra de limiter les déperditions et en plus d'abaisser la hauteur sous plafond (- 30 cm) ce qui entrainera
une diminution des surfaces de parois déperditives (parois verticales).
Coût
estiméen
dufonction
poste: des matériaux ou équipements
(fourchette
utilisés)
2 850,00
à
3 420,00
€ HT
Part du poste (isolation) subventionnée :
2 850,00
à
3 420,00
€ HT
Economie générée sur la consommation totale :
Gaz à effet de serre évité :
Rédigé par Bernard BOISSEAU
0,27
14%
Téq CO2/an
17
PRECONISATION 4 :
Amélioration de l'isolation des planchers hauts
. Isolation du plafond en combles perdus .
Descriptif travaux
mise en place d'un isolant en deux couches croisées au dessus du plafond.
Performance attendue :
Quantité :
R ≥ 7 m².K/W
95
m²
Unité :
Ce poste concerne le plafond en plaque de plâtre suspendu (PLH1). Étant déjà isolé, cette préconisation peut être
réalisée ultérieurement.
Coût estimé:
(fourchette en fonction des matériaux ou équipements
utilisés)
3 100,00
à
Part du poste (isolation) subventionnée :
3 100,00
à
Economie générée sur la consommation totale :
Gaz à effet de serre évité :
Rédigé par Bernard BOISSEAU
0,32
3 720,00
€ HT
3 720,00
€ HT
17%
Téq CO2/an
18
PRECONISATION 5 :
Isolation des planchers bas
.Isolation plancher bas en sous face.
Descriptif travaux
Mise en place approvisionement de chantier,
armature grillage galva,
Flocage de la surfaçe.
Performance attendue :
R ≥ 3,5 m².K/W
Quantité :
42
m²
Unité :
Ce poste se limite à l'isolation en sous face du plancher qui donne dans la cave (PLB1).
Pour le reste du plancher (PLB2), il sera nécessaire de décaisser ou bien d'isoler en surface. Ces travaux augmentant
fortement le coût total n'ont pour l'instant pas été prévus.
Coût estimé du poste :
(fourchette en fonction des matériaux ou équipements
utilisés)
2 600,00
à
3 120,00
€ HT
Part du poste (isolation) subventionnée :
2 600,00
à
3 120,00
€ HT
Economie générée sur la consommation totale :
Gaz à effet de serre évité :
Rédigé par Bernard BOISSEAU
0,23
12%
Téq CO2/an
19
PRECONISATION 6 :
Mise en place d'une VMT
. Mise en place d'une ventilation.
Descriptif travaux
Fourniture et pose d'une d'un système de ventilation simple flux programmable avec
registre au niveau de la salle de conseil.
Performance attendue :
Quantité :
Micro-watt
1
U
Unité :
En améliorant les performances thermiques du bâti, l'étanchéité à l'air est forcément, elle aussi, améliorée, limitant
ainsi les déperditions liées aux défauts d'étanchéité.
De ce fait, il est donc indispensable et ce pout éviter les désordre tel que la moisissure due à une hygrométrie trop
élevé ou bien un taux de CO2 ambiant trop élevé pouvant entrainer des malaises, de ventiler mécaniquement les
volumes chauffés tout en prenant en compte que ventiler, ce sont des calories qui s'échappent dans la nature
expliquant ainsi l'augmentation de la consommation.
Dans notre cas et pour optimiser les performances énergétiques, il faudra ventiler que lorsque le bâtiment est
occupé. Pour y arriver, le système de ventilation devra être équipé d'un systéme de programmation horaire.
Des registres motorisés permettront d'arrêter la ventilation de la salle au conseil (en inoccupation) tout en
continuant à ventiler les autres locaux occupés.
le bâtiment n'étant pas actuellement équipé d'une ventilation (débit non connu), il est difficile de savoir si après
l'installation il y aura un gain ou une perte, pour cette raison aucune différence n'est enregistrée hormis la
consommation électrique des moteurs qui est ajouté.
Coût estimé du poste :
(fourchette en fonction des matériaux ou équipements
utilisés)
7 300,00
à
8 760,00
€ HT
Part du poste (isolation) subventionnée :
7 300,00
à
8 760,00
€ HT
Economie générée sur la consommation totale :
Gaz à effet de serre évité :
Rédigé par Bernard BOISSEAU
-0,03
-1%
Téq CO2/an
20
PRECONISATION 7 :
Remplacement des menuiseries
.Remplacement fenêtre peu performante (entrée) par très haute performance.
Descriptif travaux
Mise en place approvisionnement de chantier,
dépose évacuation des menuiseries existantes,
pose de menuiseries 4/16/4 VIR.
Performance attendue :
Uw ≤ 1,5 W/m².K
Quantité :
34
m²
Unité :
Les fenêtres sont déjà en double vitrage mais vieillissante. Le remplacement est quasiment indispensable si on veut
atteindre un bon niveau de performance sur l'ensemble du bâti.
Coût estimé du poste :
(fourchette en fonction des matériaux ou équipements
utilisés)
22 600,00
à
27 120,00
€ HT
Part du poste (isolation) subventionnée :
22 600,00
à
27 120,00
€ HT
Economie générée sur la consommation totale :
Gaz à effet de serre évité :
Rédigé par Bernard BOISSEAU
0,23
12%
Téq CO2/an
21
PRECONISATION 8 :
Mise en place d'un système type Pompe à Chaleur
.Remplacement système de chauffage.
Descriptif travaux
Mise en place d'une pompe à chaleur air/air avec split, intérieur en remplacement des
convecteurs,
systéme de programmation et régulation.
Performance attendue :
Puissance de 10 kW, COP de 3 mini
Quantité :
1
U
Unité :
Sans présence de gaz naturel sur le site, le meilleur moyen de diminuer les coûts, sans investir des sommes
importantes, est d'avoir recours à une pompe à chaleur air/air. C'est également le meilleur moyen de chauffer
rapidement un volume après un réduit de température le WE.
Un système de régulation permettra de programmer les réduits (nuit et WE).
Coût estimé du poste :
(fourchette en fonction des matériaux ou équipements
utilisés)
Part du poste (isolation) subventionnée :
15 600,00
à
à
-
Economie générée sur la consommation totale :
Gaz à effet de serre évité :
Rédigé par Bernard BOISSEAU
0,97
18 720,00
-
€ T.T.C
€ T.T.C
51%
Téq CO2/an
22
BILAN SUR LES SYSTEMES DE PRODUCTION DE CHALEUR
Type d'énergie
Type d'appareil
Commentaires
Fioul
Chaudière
Le fioul n’est pas une énergie d’avenir.
Gaz
Chaudière
Le gaz de ville n’est pas présent sur la commune et le GPL est une énergie onéreuse.
Bois
Chaudière multicombustibles
Une chaudière multi-combustibles est intéressante dans la mesure où plusieurs bâtiments communaux peuvent y être
raccordés car l'investissement est élévé. Il faut aussi penser au stockage du combustible.
Electrique
PAC Sol/eau
Geothermie
horizontale
Pour son bon fonctionnement, il faut 1,5 fois la surface habitable des bâtiments alimentés, contraignant sur ce site.
Electrique
PAC Sol/eau
Geothermie
verticale
Ce système peut être retenu mais attention au coût qui peut très vite être prohibitif. Montant estimé pour la pose des
capteurs pour une puissance de 25 kW: environ 50 000 €.
Electrique
PAC air/air
+
unités intérieur
Ce systéme est moins performant que le air/eau. Cependant, le coût d'installation est aussi moins élevé et la mise en
œuvre est facile. A privilégier en absence d'une installation hydraulique.
Electrique
PAC air/eau
Lorsque la distribution hydraulique est existante, ce système est une bonne alternative grâce au bonne performance qu'il
procure et ce, pour un investissement raisonnable.
Electrique
PAC Eau/Eau
Ce système offre le meilleur rendement mais nécessite une etude de sol pour vérifier qu'il y a présence d'eau et en
quantité suffisante.
Rédigé par Bernard BOISSEAU
23
B-3 Les Scénarios d'évolution de classe
Préconisations/Scénarios
S1
S2
S3
Préconisation 1
x
x
x
Préconisation 2
0
0
x
Préconisation 3
x
X
x
Préconisation 4
0
x
x
Préconisation 5
x
x
x
Préconisation 6
x
x
X
Préconisation 7
x
x
x
Préconisation 8
Economie d'énergie
(%)
Economie GES
(%)
Economie sur facture
(€ HT)
Facture Energétique
après travaux
(arrondi en HT)
S4
Type de travaux
x
Isolation des parois verticales
x
Amélioration de l'isolation des parois
verticales
x
Isolation des planchers hauts
x
Amélioration de l'isolation des
planchers hauts
x
Isolation des planchers bas
x
Mise en place d'une VMT
x
0
0
0
Remplacement des menuiseries
x
48%
50%
53%
74%
48%
50%
53%
74%
745,35 €
781,26 €
822,79 €
1 163,44 €
817,53 €
781,61 €
740,08 €
399,44 €
Mise en place d'un système type
Pompe à Chaleur
Actuellement, en fonction des besoins théoriques, la facture énergétique totale est d'environ :
1 600 € HT/an
Après travaux du meilleur scénario, la facture d'énergie globale est estimée à environ:
400 € HT/an
Rédigé par Bernard BOISSEAU
24
EVOLUTION DE L'ETIQUETTE ENERGETIQUE APRES TRAVAUX
ETIQUETTE ENERGETIQUE DE L'ETAT EXISTANT DU BÂTI
A
B
C
D
E
F
G
< 50
51 à 110
111 à 210
211 à 350
351 à 540
541à 750
> 750
<5
6 à 15
16 à 30
31 à 60
391
101 à 145
> 145
kWhep/m².an
< 50
51 à 110
111 à 210
211 à 350
351 à 540
541à 750
> 750
51 à 110
111 à 210
211 à 350
351 à 540
541à 750
> 750
51 à 110
111 à 210
211 à 350
351 à 540
541à 750
> 750
51 à 110
111 à 210
211 à 350
351 à 540
541à 750
> 750
kgéqCO2.m²/an
S1
0
7
0
0
0
0
0
S2
kgéqCO2.m²/an
0
6
0
0
0
0
0
S3
kgéqCO2.m²/an
ETIQUETTE ENERGETIQUE DU BATI APRES TRAVAUX DU SCENARIO 4
A
<5
0
A
B
B
6 à 15
100
C
C
16 à 30
0
D
D
31 à 60
0
E
E
61 à 100
0
F
F
101 à 145
0
G
G
> 145
0
kWhep/m².an
0
7
0
0
0
0
0
kgéqCO2.m²/an
ETIQUETTE ENERGETIQUE DU BATI APRES TRAVAUX DU SCENARIO 3
A
A
<5
0
B
B
6 à 15
0
C
C
16 à 30
185
D
D
31 à 60
0
E
E
61 à 100
0
F
F
101 à 145
0
G
G
> 145
0
kWhep/m².an
< 50
EX
ETIQUETTE ENERGETIQUE DU BATI APRES TRAVAUX DU SCENARIO 2
A
<5
0
A
B
B
6 à 15
0
C
C
16
à
30
196
D
D
31 à 60
0
E
E
61 à 100
0
F
F
101 à 145
0
G
G
> 145
0
kWhep/m².an
< 50
13
ETIQUETTE ENERGETIQUE DU BATI APRES TRAVAUX DU SCENARIO 1
A
<5
0
A
B
B
6 à 15
0
C
C
16 à 30
205
D
D
31 à 60
0
E
E
61 à 100
0
F
F
101 à 145
0
G
G
> 145
0
kWhep/m².an
< 50
61 à 100
A
B
C
D
E
F
G
3
0
0
0
0
0
0
S4
kgéqCO2.m²/an
L'évolution de l'étiquette énergétique en fonction des différents scénarios est très satisfaisante, tout comme celle
des GES qui s'oriente vers le 0 émissions de CO2.
Rédigé par Bernard BOISSEAU
25
B-4 Réduire les émissions de CO2
Consommations en kWhep/an
70000
57480
60000
Etat existant
50000
Scénario 1
40000
30067
28746
Scénario 2
27219
30000
Scénario 3
20000
10000
0
Etat existant
Scénario 1
Scénario 2
Scénario 3
Scénario 4
On remarque rapidement la chute importante des consommations suite aux différents scénarios mais intéressons
nous plus particulièrement aux émissions de Gaz à Effet de Serre.
L'état Français s'est engagé à diminuer ses émissions de GES de 75 % d'ici 2050, dans le cadre du projet de
rénovation, la mairie de Farges en Septaine peut contribuer à cet effort en choisissant le bon scénario.
Le graphique suivant nous donne plus de repères pour y parvenir.
Emissions de GES en kgeq CO2/an
2500
1916
2000
1002
1500
Etat existant
958
Scénario 1
907
1000
Scénario 2
Scénario 3
500
0
Etat existant
Scénario 1
Scénario 2
Scénario 3
Le facteur 4 est de :
Scénario 4
478,9985 kgéqCO2/an
- Le scénario 1 permet de diminuer les émissions de GES de :
48%
- Le scénario 2 permet de diminuer les émissions de GES de :
50%
- Le scénario 3 permet de diminuer les émissions de GES de :
53%
- Le scénario 4 permet de diminuer les émissions de GES de :
74%
Cela signifie que pour atteindre l'objectif du facteur 4, il faut viser à minima le
d'être en dessous de
Rédigé par Bernard BOISSEAU
479
Scénario 4 qui permet
kgéqCO2/an
26
B-6 La facture énergétique
Evolution de la facture energetique (€ HT)
15 000 €
10 700 €
10 000 €
Scénario Laisser faire
6 600 €
5 000 €
5 000 €
4 000 €
2 500 €
1 600 €
- €
Scénario 3
3 000 €
1 900 €
1 100 €
700 €
2011
2020
2030
2040
2050
Les différents scénarios permettent de réaliser une réelle économie au point de vue des consommations d'énergie et
des émissions de gaz à effet de serre mais l'impact sur la facture énergétique est considérable.
Le graphique ci-dessus affiche deux courbes:
- L'évolution de la facture jusqu'en 2050 si les travaux ne sont pas réalisés,
- L'évolution de la facture jusqu'en 2050 en fonction des travaux du scénario 3
Les courbes du graphique prennent en compte une augmentation du coût de l'énergie de l'ordre de 5% par an
En 2030, on s'aperçoit que la facture énergétique aura augmentée d'environ → → → →
150%
Sans travaux, le montant de la facture énergétique est estimée à environ :
4 000 € HT
Après travaux, le montant de la facture énergétique est estimée à environ:
1 900 € HT
Le cumul des économies après exécution des travaux du scénario 4 sera de:
28 437 € HT
Le choix des investissements à réaliser devient donc stratégique pour limiter l'impact de la facture énergétique sur le
budget de la commune.
Le type d'énergie consommée (fioul,gaz,électricité) sera aussi très important car les communes seront sûrement,
dans les années futures, assujeties à une taxe carbone qui pénalisera fortement l'usage d'énergies fossiles.
Rédigé par Bernard BOISSEAU
27
B-6 Bilan des investissements
Scénario
Etiquette
énergie après
travaux
Economie en
euros
HT
Taux de
subvention*
sur travaux
isolation et
ventilation
745
781
823
1163
50%
50%
50%
50%
Secteur 1
S1
S2
S3
S4
C
C
C
B
Investissement
hors subventions
en euros HT
Investissement
y compris subventions
en euros HT
fourchette
basse
fourchette
haute
fourchette
basse
fourchette
haute
38750
41850
45450
61050
46500
50220
54540
73260
19925
21475
23875
39475
23910
25770
28650
47370
Rappel des différents scénarios (prix moyens)
Préconisation
Isolation des parois verticales
S1
S2
S3
S4
3740,00
3740,00
3740,00
3740,00
3960,00
3960,00
3135,00
3135,00
3135,00
3410,00
3410,00
3410,00
Amélioration de l'isolation des parois verticales
Isolation des planchers hauts
3135,00
Amélioration de l'isolation des planchers hauts
Isolation des planchers bas
2860,00
2860,00
2860,00
2860,00
Mise en place d'une VMT
8030,00
8030,00
8030,00
8030,00
Remplacement des menuiseries
24860,00
24860,00
24860,00
24860,00
Mise en place d'un système type Pompe à Chaleur
Total moyen en euros HT
17160,00
42 625,00 €
46 035,00 €
49 995,00 €
67 155,00 €
*Dans le cadre du contrat de 3ème génération, la subvention pour les travaux d'isolation ainsi que la mise en place
d'un système de ventilation est de 25 % si le bâtiment évolue d'une seule classe et de 50 % si l'évolution est de 2
classes énergétiques.
Les subvention sont applicables uniquement sur les postes isolation, menuiserie et ventilation sous
réserve du respect des performances attendues.
Rédigé par Bernard BOISSEAU
28
C - CONCLUSION
Avant rénovation, la classe énergétique est en E (386 kWhep/m².an), il faudra au minimum évoluer et atteindre la
classe D pour bénéficier de 25% de subvention.
La mairie va faire l'objet de travaux importants. C'est pour cette raison que le bouquet de travaux n°1 comprend de
nombreuses préconisations qui sont:
- l'isolation des murs, du plancher bas et du plafond de la mairie actuelle car non isolé et facile à mettre en
oeuvre,
- le remplacement de l'ensemble des ouvertures (prévu dans les travaux),
- l'installation d'un systéme de ventilation (indispensable au bien être des occupants).
De ce fait, dès le premier bouquet, l'évolution est déjà de deux classes énergétiques permettant ainsi de bénéficier
de 50% de subvention.
Cependant, il est possible d'aller encore plus loin en optant pour le scénario 4.
Suite à la réalisation du projet, si les travaux entrepris ne correspondent pas (strictement) à l’un des scénarios de
cette étude, le maître d’ouvrage aura à sa charge la réalisation d’un diagnostic énergétique après travaux confirmant
la classe énergétique visée.
Attention, une attestation accompagnée d’une note explicative doivent être joints au dossier de demande de
subvention.
Pour l'ensemble des travaux chiffrés dans la partie "Préconisations", la part prise en charge par le conseil régional
correspond à :
Scénario
S1
S2
S3
Rédigé par Bernard BOISSEAU
Part prise en charge par le Conseil Régional
49%
49%
47%
29
ANNEXES
RECOMMANDATIONS COMPLEMENTAIRES
Comportement
Veillez au nettoyage régulier des lampes et des luminaires, et à leurs remplacements en cas de dysfonctionnement.
Veillez à éteindre l’éclairage dans les pièces inoccupées, ainsi que le midi et le soir en quittant les locaux.
Sensibilisez les utilisateurs de petits électroménagers : extinction des appareils après usage (bouilloires, cafetières),
dégivrage régulier des frigos, priorité aux appareils de classe A ou supérieure.
En été, utilisez les occultations (stores, volets) pour limiter les apports solaires dans les bureaux ou les salles de
classe.
Matériels
Optez pour la mise en veille automatique des écrans d’ordinateur et pour le mode économie d’énergie des écrans
lors d’une inactivité prolongée (extinction de l’écran et non écran de veille).
Veillez à l’extinction totale des appareils de bureautique (imprimantes, photocopieurs) en période de non
utilisation (la nuit par exemple) ; ils consomment beaucoup d’électricité en mode veille.
Chauffage
Régulez et programmez : La régulation vise à maintenir la température à une valeur constante, réglez le thermostat
à 19 °C ; quant à la programmation, elle permet de faire varier cette température de consigne en fonction des
besoins et de l’occupation du logement.
On recommande ainsi de couper le chauffage durant l’inoccupation des pièces ou lorsque les besoins de confort
sont limités.
Toutefois, pour assurer une remontée rapide en température, on dispose d’un contrôle de la température réduite
que l’on règle généralement à quelques 3 à 4 degrés inférieurs à la température de confort pour les absences
courtes.
Lorsque l’absence est prolongée, on conseille une température “hors-gel” fixée aux environs de 8°C. Le
programmateur assure automatiquement cette tâche.
Réduisez le chauffage d’un degré, vous économiserez de 5 à 10 % d’énergie.
Éteignez le chauffage quand les fenêtres sont ouvertes.
Fermez les volets et/ou tirez les rideaux dans chaque pièce pendant la nuit.
Ne placez pas de meubles devant les émetteurs de chaleur (radiateurs, convecteurs,…), cela nuit à bonne diffusion
de la chaleur.
Rédigé par Bernard BOISSEAU
30
Eau chaude sanitaire
Arrêtez le chauffe-eau pendant les périodes d'inoccupation (départs en congés,…) pour limiter les pertes inutiles.
Préférez les mitigeurs thermostatiques aux mélangeurs.
Aération
Si votre logement fonctionne en ventilation naturelle :
Une bonne aération permet de renouveler l’air intérieur et d’éviter la dégradation du bâti par l’humidité.
Il est conseillé d’aérer quotidiennement le logement en ouvrant les fenêtres en grand sur une courte durée et de
nettoyez régulièrement les grilles d’entrée d’air et les bouches d’extraction s’il y a lieu.
Ne bouchez pas les entrées d’air, sinon vous pourriez mettre votre santé en danger. Si elles vous gênent, faites
appel à un professionnel.
Si votre logement fonctionne avec une ventilation mécanique contrôlée :
Aérez périodiquement le logement.
Confort d’été
Utilisez les stores et les volets pour limiter les apports solaires dans la maison le jour.
Ouvrez les fenêtres en créant un courant d’air, la nuit pour rafraîchir.
Autres usages
Eclairage :
Optez pour des lampes basses consommation (fluo-compactes ou fluorescentes).
Évitez les lampes qui consomment beaucoup trop d’énergie, comme les lampes à incandescence ou les lampes
halogènes.
Nettoyez les lampes et les luminaires (abat-jour, vasques…) ; poussiéreux, ils peuvent perdre jusqu'à 40 % de leur
efficacité lumineuse.
Bureautique / audiovisuel :
Éteignez ou débranchez les appareils ne fonctionnant que quelques heures par jour (téléviseurs,
magnétoscopes,…). En mode veille, ils consomment inutilement et augmentent votre facture d’électricité.
Électroménager (cuisson, réfrigération,…) :
Optez pour les appareils de classe A ou supérieure (A+, A++)
Rédigé par Bernard BOISSEAU
31
GLOSSAIRE
Energie finale (kWhef) :
L'énergie finale, ou disponible, est l'énergie livrée au consommateur pour sa consommation finale (essence à la
pompe, électricité au domicile, etc.).
Energie primaire (kWhep):
L’énergie primaire prend en compte les pertes associées à la production et à la distribution de l’énergie. Pour
l’électricité le facteur de conversion d’usage en France est de 2,58, c'est-à-dire que 2,58 kWh d’énergie sont en
réalité consommés pour une consommation électrique de 1 kWh chez le consommateur final. Ceci s’explique en
grande partie par les pertes thermiques liées à la production de l’électricité. Pour les énergies fossiles le facteur de
conversion est 1.
PCI/PCS :
Le pouvoir calorifique d'un matériau combustible est l'enthalpie de réaction de combustion par unité de masse.
C'est l'énergie dégagée sous forme de chaleur par la réaction de combustion par l'oxygène (autrement dit la
quantité de chaleur).
On distingue 2 pouvoirs calorifiques :
pouvoir calorifique supérieur (PCS) : C'est l’énergie thermique libérée par la réaction de combustion d'un
kilogramme de combustible. Cette énergie comprend la chaleur sensible, mais aussi la chaleur latente de
vaporisation de l'eau, généralement produite par la combustion. Cette énergie peut être entièrement récupérée si
la vapeur d'eau émise est condensée, c'est-à-dire si toute l'eau vaporisée se retrouve finalement sous forme
liquide.
pouvoir calorifique inférieur (PCI) : C'est l’énergie thermique libérée par la réaction de combustion d'un
kilogramme de combustible sous forme de chaleur sensible, à l'exclusion de l’énergie de vaporisation (chaleur
latente) de l'eau présente en fin de réaction.
Gaz à effet de serre :
Les gaz à effet de serre (GES) sont des composants gazeux qui contribuent par leurs propriétés physiques à l'effet
de serre. L'augmentation de leurs concentrations dans l'atmosphère terrestre est à l'origine du réchauffement
climatique.
Rappel des différentes émissions de gaz à effet de serre par type d’énergie en kilogrammes de CO2 par kWh
d’énergie finale :
Bois 0.013
Electricité 0.086
Fioul 0.300
Gaz naturel 0.234
Gaz propane 0.274
Coefficient de transmission thermique U :
Le coefficient de transmission thermique d'une paroi est noté ''U'' (anciennement ''k'') et caractérise la quantité de
chaleur traversant une paroi en régime permanent, par unité de temps, par unité de surface et par unité de
différence de température entre les ambiances situées de part et d'autre de ladite paroi.
Le coefficient de transmission thermique s'exprime en W/m²K et est l'inverse de la résistance thermique de la
paroi. Plus sa valeur est faible, plus la paroi est isolante.
Résistance thermique R :
La résistance traduit la capacité d’un matériau à résister au transfert thermique. Elle est exprimée en m2k/W. Plus
Certificats d’économies d’énergie :
Rédigé par Bernard BOISSEAU
32
Certificats d’économies d’énergie :
Le principe des certificats d'économie d'énergie repose sur une obligation de réalisation d'économies
d'énergie imposée par les pouvoirs publics aux vendeurs d'énergie comme EDF, Gaz de France, les réseaux
de chaleur tels CPCU pour une période donnée.
Le but est qu’ils aident leurs clients à réaliser des économies d'énergie en leur apportant des informations
sur les moyens à mettre en œuvre, avec des incitations financières en relation avec des industriels ou des
distributeurs : prime pour l'acquisition d'un équipement, aides aux travaux, service de préfinancement,
diagnostic gratuit.
En contrepartie du constat des investissements effectués par les consommateurs grâce à ces actions, les
vendeurs d'énergie reçoivent des certificats sur la base de forfaits en kWh calculés par type d'action, ce
sont les kWh cumac.
Lux :
Le lux est une unité de mesure de l'éclairement lumineux. Il caractérise le flux lumineux reçu par unité de
surface. Un lux est l'éclairement d'une surface qui reçoit, d'une manière uniformément répartie, un flux
lumineux de un lumen par mètre carré.
DJU :
Les Degrés Jour Unifiés ou DJU permettent de réaliser des estimations de consommation d'énergie
thermique en proportion de la rigueur de l'hiver.
Pour chaque période de 24 heures, le nombre de degrés jours unifiés (DJU) est déterminé en faisant la
différence entre la température de référence, 18 °C, et la moyenne de la température minimale et la
température maximale de ce jour, c’est-à-dire 18 °C moins la moitié de la somme de la température
maximale et de la température minimale.
RT2005 :
Règlementation thermique 2005. Les pouvoirs publics se sont engagés à réactualiser les exigences
réglementaires liées à la thermique du bâtiment tous les 5 ans. La maîtrise des consommations d'énergie,
la réduction des émissions de gaz à effet de serre sont les objectifs visés par la France comme par
l'ensemble de la communauté internationale pour préserver les ressources énergétiques et limiter le
réchauffement climatique. Cette réactualisation des contraintes énergétiques a un impact économique
positif important car pour un surcoût d’investissement lié à la mise en œuvre de la RT2005 estimé à 2 ou
3%, l’économie d’énergie associée est de l’ordre de 15% par rapport à la règlementation thermique
précédente, la RT2000.
Rédigé par Bernard BOISSEAU
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INFORMATIONS TECHNIQUE
LOT CHAUFFAGE
Chaudière à condensation
Les chaudières à condensation sont les dernières nées des chaudières et connaissent un réel succès.
Fonctionnement de la chaudière a condensation
• La vapeur d'eau présente dans les gaz de combustion est récupérée et non évacuée par les conduits de fumée (la
Avantages de la chaudière condensation
Économique :
La chaudière bois / à granulé
Le bois fait son retour sur le devant de la scène : solution économique, écologique et très efficace.
Fonctionnement de la chaudière a bois
Le bois brûlé dans la chaudière sert à chauffer de l'eau chaude qui circule ensuite dans toute la maison et alimente
Il existe 4 sortes de bois de chauffage et donc 4 types de chaudières adaptées :
la bûche classique
les bûchettes reconstituées
les plaquettes
les granulés
Avantages de la chaudière bois
C'est le combustible le moins cher :
Rédigé par Bernard BOISSEAU
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la chaudière à bois coûte moins cher à l'usage que le gaz ou le fioul.
Prix très intéressant si vous habitez en région forestière pour le bois bûche ou déchiquetée.
Prix stable et très intéressant pour le granulé de bois
Granulé de bois disponible sur tout le territoire et qualité certifiée NF ou DIN Plus
Le bois est une solution de combustion écologique (cf ci-dessous).
Pour le granulé de bois et le bois déchiqueté : fonctionnement 100 % automatique
Pour le granulé de bois : stockage très compact
Autonomie d'un an environ : vous ne dépendez pas du réseau du gaz.
Le chauffage au bois, non polluant en France
Le bois lorsqu'il brûle libère du CO2, gaz polluant (effet de serre).
Un arbre a aussi pour propriété de capter naturellement du CO2 dans l'air.
Au final, on peut considérer qu'un arbre, entre le temps où il est planté et le temps où il est brûlé, capte plus de CO2
C'est donc un chauffage propre !
Quant à la question : en brûlant du bois, contribue-t-on à abattre des arbres qui ne seraient pas abattus si l'on ne les
En France, on plante plus d'arbres que l'on en coupe : les règles en matière d'exploitation forestière sont strictes et
Dans certains autres pays, on assiste au contraire à de la déforestation. Dans ce cas, se chauffer au bois n'est donc
Prix et performance chauffage et chaudière au bois
Avantages
Coût*
Performance
Investissement
initial (chaudière
seule)
Facture
mensuelle
Entretien
Rapidité de
chauffe
Autonomie
Rendement
Inconvénients
Raisonnable : entre 60 et 80 €
élevé : 2 000 à 8 000 € pour une chaudière à bûches et jusqu'à
18 000 € pour une automatique à granulés - sans déduction d'impôt de
40%
--
À partir de 100 €
--
Rapide
--
--
Totalement autonome quelles que -soient
Bon les conditions climatiques -Excellente
Protection Environnement
Solde émissions de CO2 nul
--
Énergie renouvelable
Nécessite :
Divers : stockage et
approvisionnement
Pour les chaudières à plaquettes
ou à granulés : alimentation
automatique
un approvisionnement régulier
un stockage en environnement sec
l'installation d'un silo pour les chaudières à granulés
*Ces chiffres sont donnés pour une habitation récente (années 80) correctement isolée avec une surface au
sol de 100m2 et une hauteur de sous plafond de 2.5m. Ils peuvent varier très significativement en fonction
de la qualité de votre isolation et de vos habitudes de consommation. La consommation annuelle de
chauffage est estimée sur une base de 15 000 kwh.
Rédigé par Bernard BOISSEAU
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La géothermie : principe
Le chauffage géothermique consiste à capter les calories présentes dans le sol pour les restituer dans la
maison. Cette technique connaît un développement important, en construction neuve comme en
Comment marche le chauffage géothermique ?
Sur le terrain, le principe du chauffage géothermique se traduit par trois solutions de captage qui lui
La solution traditionnelle de captage horizontal nécessite, selon les conditions climatiques, une surface
Valoriser l’énergie avec la pompe à chaleur
Une pompe à chaleur permet de valoriser l’énergie renouvelable « gratuite » récupérée à l’extérieur en la
Le captage horizontal
Selon les conditions climatiques, le captage horizontal nécessite
une surface extérieure comprise entre 100 % et 150 % de la
Le captage vertical
Une sonde géothermique remplie d’eau glycolée circule en circuit
fermé et capte l’énergie en profondeur (entre 50 et 150 mètres).
Le captage d’eau sur nappe phréatique
Le captage d’eau sur nappe connaît une forte demande auprès
des clients qui possèdent des terrains exigus ou accidentés. L’eau
Rédigé par Bernard BOISSEAU
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L’aérothermie : principe
Le chauffage aérothermique consiste à capter les calories présentes dans l’air extérieur pour les restituer dans la
Comment marche l’aérothermie ?
L’air extérieur est une source d’énergie gratuite et inépuisable, même lorsqu’il est à basse température en hiver. Le
Une pompe à chaleur permet de valoriser l’énergie renouvelable « gratuite » récupérée à l’extérieur en la restituant
Le captage aérien
Le captage aérien consiste à récupérer les calories de l’air extérieur pour
les transmettre à un réseau de chauffage central et les transformer en
énergie. Cette technologie peut être utilisée seule ou en complément
Chauffage avec Système Solaire Combiné
Il existe deux solutions de SSC :
- Combi système en série avec une chaudière
- Le système solaire avec ballon d'eau chaude intégré
Combi système Solaire en série avec la chaudière : facile à mettre en place
Le chauffe-eau solaire sert à préchauffer l'eau.
L'eau modérément chaude est transmise à la chaudière qui achève de chauffer l'eau, à température élevée cette foisCe système n'impose pas de changer de chaudière ni de radiateurs. C'est un système simple qui vient s'intégrer à
Rédigé par Bernard BOISSEAU
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Système solaire combiné avec ballon d'eau chaude intégré
Ce système utilise le principe de l'hydro-accumulation :
Un grand volume d'eau est chauffé dans un ballon.
L'eau sert aussi bien à l'eau de chauffage qu'à l'eau sanitaire.
Pour être à température suffisante, le solaire doit être renforcé par une énergie d'appoint.
L'appoint peut être réalisé de 2 façons :
Intégré au ballon via une résistance électrique ou le plus souvent via un échangeur raccordé à une chaudière :
La chaudière peut être soit votre ancienne chaudière, qui appartient/appartenait à votre installation de chauffage
On utilise plutôt une chaudière qu'une résistance électrique dans la mesure où l'appoint est souvent mis à
Un dispositif parallèle/ indépendant : un bon poêle (à bois, à pétrole, à gaz) ou quelques radiateurs électriques dans
Ce système nécessite un ballon volumineux (plus de 500L) et de très bonne qualité :
2 échangeurs
2 sorties d'eau chaude ( chauffage et eau sanitaire)
Le plus souvent, il y a même un petit ballon-tampon à l'intérieur du premier ballon, l'un étant dédié à
Le système combiné avec ballon ne fonctionne qu'avec radiateurs basse température ou plancher chauffant basse
Solaire photovoltaïque : fonctionnement
Un système photovoltaïque est composé :
De modules solaires photovoltaïques : les fameux panneaux solaires, qui convertissent le
D'accumulateurs qui stockent l'électricité (comme des batteries) en site isolé ;
Si besoin d'un onduleur pour convertir le courant continu en courant alternatif basse tension (230V,
Rédigé par Bernard BOISSEAU
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Panneaux solaires : le module solaire photovoltaïque
Un panneau solaire ou module photovoltaïque est un assemblage de cellules photovoltaïques.
Ces cellules étant très fragiles, elles sont protégées par une plaque de verre très résistante.
2
Les modules sont de taille rectangulaire et mesurent entre 0,5 et 3 m .
Ils se montent en série afin de générer un courant électrique de plus forte tension.
Il existe 2 types de modules, selon le type de silicium utilisé pour la cellule :
Les modules avec cellules de silicium cristallin : ils ont une durée de vie estimée à 30 ans et un rendement
Les cellules poly cristallines, les plus courantes aujourd'hui : environ 50% de la production mondiale.
Les cellules monocristallines, plus difficiles à fabriquer et donc plus onéreuses. Elles ont cependant un rendement
Les modules avec cellules de silicium amorphe (couche mince) :
Ils ont un coût de production plus faibles mais sont moins fiables sur le long terme et ont un rendement plus faibles.
Les cellules sont capables de supporter des températures de chauffe très élevées et sont plus adaptées aux faibles
Accumulateur et batterie solaire
Ils sont nécessaires en site isolé car la consommation d'électricité et la production d'électricité coïncident rarement.
Il faut donc un dispositif de stockage en site isolé.
Les modèles les plus répandus pour l'instant sont les batteries au plomb.
Elles ont une durée de vie de 10-12 ans.
Onduleur
L'onduleur est l'appareil qui rend utilisable l'électricité produite par le module photovoltaïque.
Il transforme le courant continu en un courant alternatif qui respecte les normes en vigueur.
Il permet et correspond aux caractéristiques techniques des appareils électriques et du réseau qu'il sera amené à
Il n'y a pas de norme européenne qui garantisse la qualité et la fiabilité de l'onduleur. Vérifiez que :
Le rendement de l'onduleur est supérieur à 90% ;
L'onduleur est protégé contre la foudre et les surtensions.
Un onduleur a une durée de vie de 10 ans en moyenne.
Rédigé par Bernard BOISSEAU
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LOT VENTILATION
La ventilation à pour fonction d'améliorer la qualité de l’air, le confort thermique et la sécurité pour améliorer la
qualité de vie des gens et la performance énergétique dans les bâtiments.
La qualité de l'air
Il existe aujourd'hui dans les bâtiments une concentration importante de polluants avec pour principale origine le
métabolisme humain (vapeur d'eau, CO2), le mobilier et le revêtement de sol (produit de construction, décoration,
solvant, textiles, …), la pollution d'origine naturelle (le radon).
Ces pollutions peuvent engendrer maux de tête, irritations, augmentation des cas d'asthme et d'allérgie.
la Ventilation Mécanique Controlée associée à une isolation performante et une étanchéité à l'air maitrisée
permettent d'y remédier.
Le confort thermique
Toujours associée à une isolation performante et une étanchéité à l'air irréprochable , la Ventilation Mécanique
Controlée permet de maîtriser les flux et ainsi de limiter les déperditions énergétique permettant d'améliorer les
performances globales du bâtiment.
Les pages suivantes donnent des explications techniques sur les différents systèmes de ventilation.
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La VMC simple flux
Ventilation mécanique simple flux Autoréglable
L'air neuf entre dans les locaux via des entrées d'air, installées sur les menuiseries, coffre de volet roulant ou en
Ventilation mécanique simple flux Hygro
Ce système est utilisé dans les logements mais ne présente pas d'avis technique pour les bâtiments tertiaires.
L'air neuf entre dans les pièces principales via des entrées d'air hygroréglables, installées sur les menuiseries, coffre
La VMC simple flux modulée
Le système de ventilation mécanique modulé est un système qui permet de ventiler le bâtiment en fonction du type
Simple flux par extraction ou insufflation
Le système de ventilation mécanique simple flux modulé par extraction est un système où la circulation de l'air se fait
Rédigé par Bernard BOISSEAU
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Double flux (avec ou sans échangeur)
Le système de ventilation mécanique double flux est un système qui permet d'extraire l'air par les terminaux
Avec échangeur
En complément, un échangeur de chaleur est placé sur la centrale. Il est équipé de plaques d'échange qui récupèrent
année
mois
kWh
Jour
Elec.
Nuit
Total
Relevé
gaz
m³/kWh
relevé
eau
m³
année
mois
kWh
Jour
Elec.
Nuit
Total
Relevé
gaz
m³/kWh
relevé
eau
m³
année
mois
kWh
Jour
Elec.
Nuit
Total
Relevé
gaz
m³/kWh
relevé
eau
m³
2011
Janvier
février
mars
avril
mai
juin
juillet
aout
septembre
octobre
novembre
décembre
TOTAL
2012
Janvier
février
mars
avril
mai
juin
juillet
aout
septembre
octobre
novembre
décembre
TOTAL
2013
Janvier
février
mars
avril
mai
juin
juillet
aout
septembre
octobre
novembre
décembre
TOTAL
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TABLEAU DE RELEVE DES CONSOMMATIONS
année
mois
kWh
Jour
Elec.
Nuit
Total
Relevé
gaz
m³/kWh
relevé
eau
m³
année
mois
kWh
Jour
Elec.
Nuit
Total
Relevé
gaz
m³/kWh
relevé
eau
m³
année
mois
kWh
Jour
Elec.
Nuit
Total
Relevé
gaz
m³/kWh
relevé
eau
m³
2011
Janvier
février
mars
avril
mai
juin
juillet
aout
septembre
octobre
novembre
décembre
TOTAL
2012
Janvier
février
mars
avril
mai
juin
juillet
aout
septembre
octobre
novembre
décembre
TOTAL
2013
Janvier
février
mars
avril
mai
juin
juillet
aout
septembre
octobre
novembre
décembre
TOTAL
Tableau de suivi des consommations
Ce tableau est un exemple d’outil à utiliser pour effectuer un suivi régulier des consommations d’énergie.
Cela permet de suivre mois par mois ses consommations et identifier les dérives éventuelles rapidement.
Ce suivi est simple, gratuit et de plus très efficace.
Rédigé par Bernard BOISSEAU
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