2 février 2016 - Communauté de Communes Douve Divette
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2 février 2016 - Communauté de Communes Douve Divette
Communauté de Communes de Douve et Divette CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 2 FEVRIER 2016 L’an deux mille seize, le deux du mois de février, à 20 heures 30, les Membres du Conseil Communautaire, dûment convoqués, se sont réunis au lieu habituel de leur séance, sous la présidence de Monsieur Henri DESTRÉS, Président. Etaient Présents : Henri DESTRÉS Président, Philippe LAMORT, Alain PINABEL, Joël JOUAUX, André PICOT, VicePrésidents, Marie-Odile FERET, Gérard COTEN, Jacky MARIE, Isabelle FONTAINE, Elisabeth MARION, Jean-Marc BAUDRY, Daniel LEBOYER, Christophe LELIEVRE, Lucien LEMENANT, Stéphane BARBÉ, Chantal TRAVERS, Philippe ROINÉ, Alain ROULLAND, Bernard GIROUX, Rémi MARTIN. Pouvoirs : Guy AMIOT (pouvoir à Henri DESTRÉS), Nicolas DUBOST (pouvoir à Philippe LAMORT). Absents excusés : Arlette VIDEGRAIN, Christian EUGENIE, Yves DESQUESNES, Christian VISTE. Nombre de Conseillers en exercice : 26 Nombre de Membres présents : 20 Nombre de votants : 22 Secrétaire de Séance : Elisabeth MARION Monsieur le Président souhaite la bienvenue à l’assemblée. 1 – Approbation du compte-rendu de la séance du 1er décembre 2015 Le compte-rendu de la séance du 1er décembre 2015 est approuvé à l’unanimité des membres présents. 2 – CC/01/2016 - Adoption du projet éducatif et pédagogique du multi-accueil « Les Bout’ En Train » Il est présenté au Conseil Communautaire le projet éducatif et pédagogique élaboré et conduit par la directrice de la crèche « les Bout’ En Train » et son équipe. Le projet éducatif défend les valeurs éducatives suivantes préconisées par l’équipe pluri professionnelle de la structure, à savoir : Favoriser l’autonomie et l’expérimentation Respecter le rythme et les besoins Etre à l’écoute et disponible Assurer une sécurité physique et affective. Le projet pédagogique permet la réalisation des valeurs éducatives dans les étapes suivantes : 1 L’accueil individualisé de l’enfant et de son parent Un temps pour manger Un temps pour l’intimité de l’enfant un temps pour se reposer Un temps pour s’éveiller La communication professionnelle La place des parents L’accueil des stagiaires Les fêtes et les intervenants. Madame Sophie TENNIERE, directrice de la crèche « Les Bout’ En train » présente le projet éducatif et pédagogique du multi accueil. Elle souligne que ce document est consultable à la crèche et un document adapté et ludique a été rédigé à l’attention des parents retraçant les grands lignes du rapport officiel. Ce document est présenté aux élus pour illustrer le contenu du rapport. Le projet éducatif et pédagogique après validation du Conseil Communautaire sera transmis à la C.A.F. et à la P.M.I. Monsieur ROULLAND demande si le taux d’occupation est bon car dans le cas inverse, cela pourrait engendrer des répercussions financières. Madame TENNIERE souligne que le taux d’occupation est bon et la fréquentation de la crèche est optimale. Monsieur DESTRES précise que l’équipe de la crèche est toujours à la recherche du meilleur accueil et du meilleur fonctionnement. Monsieur PINABEL souligne l’intérêt de ce projet pédagogique qui est partagé par l’ensemble de l’équipe et permet l’ouverture à la réflexion pour le faire évoluer. Après avoir délibéré, le conseil communautaire, à l’unanimité des membres présents : ADOPTE le projet éducatif et pédagogique de la structure multi-accueil « Les Bout’ En train ». 3 – CC/02/2016 - transfert du droit de préemption urbain à la CCDD – Délégation du Président La Loi ALUR a clarifié la question du Droit de Préemption Urbain (DPU) au sein de l’article L.211-2 du code de l’urbanisme. Celui-ci indique que « la compétence d’un EPCI à fiscalité propre, ainsi que celle de la métropole de Lyon en matière de plan local d’urbanisme, emporte leur compétence de plein droit en matière de droit de préemption urbain ». Considérant, la prise de compétence en matière de plan local d’urbanisme par la communauté de communes, par arrêté préfectoral du 23 juillet 2015, le DPU est donc de compétence communautaire. Ce droit s’applique aux biens cédés sur le territoire dans les parties urbanisées ou à urbaniser des communes l’ayant instauré. Les vendeurs sont tenus d’informer le titulaire du DPU au moyen d’un Déclaration d’Intention d’Aliéner (DIA) les projets de cessions. Le titulaire du DPU dispose alors de deux mois maximum pour informer le vendeur de sa décision. Pour information, les communes de Couville, Hardinvast, Martinvast, Nouainville, Sideville, Teurthéville-Hague, Tollevast et Virandeville, l’ont déjà instauré avant le transfert de la compétence PLU. 2 Suite à ce transfert de compétence, la communauté de communes peut exercer ou déléguer ce droit dans les conditions prévues aux articles L.201-1 et L. 213-3, en lien avec le domaine de compétence de la collectivité qui souhaite préempter un bien. Ainsi, il est proposé de définir un schéma de transmission des Déclarations d’Intention d’Aliéner entre les communes et la Communauté de communes. La mairie sera toujours destinataire en premier lieu des DIA, et transmettra une copie à l’intercommunalité dans les meilleurs délais, accompagnée d’un avis de la commune sur l’intérêt ou non de préempter. Ensuite, la communauté de communes informera le vendeur (ou son notaire) de sa décision de renoncer, ou d’exercer, ou de déléguer, son droit de préemption. Afin de respecter les délais raisonnables et de simplifier le traitement administratif des DIA, il sera proposé de déléguer le DPU au Président de la Communauté de Communes, en vertu des règles posées à l’article L.2122-22 15° du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), lesquelles sont applicables aux EPCI selon l’article L.5211-1 du même Code. Toute décision de préemption sera précédée d’une concertation préalable avec la commune sur laquelle le bien est vendu, pour justifier de l’opportunité de la préemption et de sa motivation. Monsieur DESTRÉS souligne qu’une réflexion va être engagée pour déléguer le DPU aux communes sur certaines zones. Après avoir délibéré, le Conseil communautaire, à l’unanimité des membres présents : PREND ACTE de la compétence communautaire en matière de Droit de Préemption Urbain. CONFIRME l’existence et la continuité de ce droit sur les communes l’ayant déjà instauré. DONNE délégation de l’exercice du Droit de Préemption Urbain au Président conformément aux articles L.2122-22 et L.5211-1 du CGCT. 3 4 – CC/03/2016 – Etude diagnostic du système d’alimentation de l’eau potable – Attribution du marché Par délibération en date du 20 octobre 2015, le conseil communautaire a décidé le lancement d’une étude diagnostic du système d’alimentation de l’eau potable sur le territoire de la CCDD et de consulter afin de procéder au choix du Cabinet d’étude. La réalisation de cette étude a fait l’objet du lancement d’un appel d'offres en procédure adaptée en vue de la passation d'un marché de services conformément à l’article 28 du code des marchés publics. Cinq offres sont parvenues à la communauté de communes et 3 candidats ont été auditionnés. Après analyse des offres, auditions des candidats sélectionnés, la synthèse est la suivante : Bureau d’étude G2C ARTELIA 1 Coût des prestations 30,62 points 27,92 points SCE SOGETI SAFEGE 40 points 31,55 points 10,36 points 1 Coût des prestations 67 131,00 € 70 800,00 € 54 375,00 € 59 800,00 € 85 957,40 € 2 Valeur technique de l’offre 37,5 points 34 points 36,5 points 15,5 points 40 points 3 Délai d’exécution (20%) 12,46 points 17 points 11,41 points 11,49 points 9,27 points 76,78 points 78,92 points 87,91 points 58,54 points 59,63 points Total de la notation Classement 3 2 1 5 4 La commission d’appel d’offres réunie le 29 janvier 2016 a décidé d’attribuer le marché pour l’étude diagnostique du système d’alimentation en eau potable au Cabinet SCE de Nantes pour un montant de 54 375€ H.T.. Après avoir délibéré, le Conseil Communautaire, à l’unanimité des membres présents : AUTORISE Monsieur le Président à signer le marché à intervenir avec le Cabinet SCE de Nantes pour l’étude diagnostique du système d’alimentation en eau potable d’un montant de 54 375 € H.T.. 5 – CC/04/2016 – Plan d’épandage des boues de la station d’épuration – Attribution du marché Monsieur le Président fait part à l’assemblée de la nécessité de lancer un marché pour le plan d’épandage des boues de la station d’épuration. Ce plan d’épandage comprend 2 phases : 1 – Transport et épandage des boues L’objectif est de fournir les boues « rendues racines » aux agriculteurs du plan d’épandage. Le prestataire devra donc : 4 Prendre en charge les boues au niveau de la station d’épuration communautaire localisée lieu-dit « Le Pont Cosnard » à Martinvast Les transporter jusqu’aux parcelles désignées en parfaite étanchéité pour éviter toute nuisance sur les voies publiques Les épandre de façon homogène sur les parcelles Les enfouir - 2 – Suivi des épandages Le suivi des épandages de boues a pour objectif de garantir chaque année, l’innocuité de l’épandage vis-à-vis de la santé des hommes et des animaux, de la qualité des sols, des eaux et des produits agricoles. De plus, le suivi permet de conseiller le producteur et les agriculteurs utilisateurs en apportant tous les éléments pour améliorer l’épandage. Il permet aussi de contrôler le bon déroulement des épandages en fournissant aux administrations concernés et à l’Agence de l’Eau, les informations sur la qualité de l’épandage. La réalisation de cette étude a fait l’objet du lancement d’un appel d'offres en procédure adaptée en vue de la passation d'un marché de services conformément à l’article 28 du code des marchés publics. Le marché est conclu pour une période allant de sa notification jusqu’au 31 décembre 2016. Il pourra être renouvelé par tacite reconduction, et par période annuelle dans la limite de deux fois, soit du 1er janvier au 31 décembre 2017 et du 1er janvier au 31 décembre 2018. Quatre offres sont parvenues à la communauté de communes. Après analyse des offres, la synthèse est la suivante : Bureau d’étude 1 Valeur technique de l’offre (60 points) Coût en € HT 2 Coût des prestations (40 points) Total de la notation Classement Chambre d’Agriculture SEDE-VEOLIA SAUR AQUASOL 45 points 22 points 26 points 56 points 39 688,86 27 078,00 27 877,00 27 470,00 21,37 points 40 points 38,82 points 39,42 points 66,37 points 62 points 64,82 points 95,42 points 2 4 3 1 Le Bureau Communautaire réuni le 29 janvier 2016 a décidé d’attribuer le marché pour le plan d’épandage des boues de la station d’épuration au Cabinet AQUASOL de Cesson Sévigné (35) pour un montant de 27 470 € H.T.. Monsieur MARIE demande de quelle qualité sont les boues épandues. Monsieur DESTRÉS précise que les boues sont de bonne qualité et présentent un intérêt car elles sont chaulées et de ce fait apportent un amendement sur les terres labourables. 5 Monsieur LAMORT souligne que les temps de fonctionnement de la station d’épuration sont optimisés grâce au bon suivi du technicien. Après avoir délibéré, le Conseil Communautaire, à l’unanimité des membres présents : AUTORISE Monsieur le Président à signer le marché à intervenir avec AQUASOL de Cesson Sévigné pour le plan d’épandage des boues de la station d’épuration, sur une durée de 3 ans, d’un montant de 27 470€ H.T. 6 – CC/05/2016 - Budget déchets – admission de titres en non-valeur Monsieur le Trésorier de Tourlaville nous informe qu’il n’a pu procéder au recouvrement des titres suivants : JOIMEL JONATHAN BOUGREL LAURENT GUERIN GERARD ANQUETIL JACQUELINE SASSIGNOL PASCAL SASSIGNOL PASCAL ENTREPRISE J.V.S PEINTURE GO SERVICES GODEFROY VAQUEZ DANIEL ALEXANDRE DAVID BERGER BRUNO LAURET VINCENT LA P’TIT RENOV ETIENNE YOHANN DERRIEN MANUELA LEGENDRE SYLVAIN TOTAL 2005 78.35 52.76 16.34 2006 2009 2011 2013 27.11 54.27 54.27 54.27 15.67 31.25 21.82 16.36 16.36 147.45 189.92 16.36 16.36 25.42 16.36 16.36 21.82 19.90 17.06 185.66 TOTAL 78.35 79.87 16.34 54.27 54.27 54.27 15.67 31.25 21.82 16.36 25.42 16.36 32.72 21.82 19.9 17.06 555.75 Et demande en conséquence, l’admission en non-valeur de ces titres relatifs à la REOM pour un montant total de 555,75 €. Après avoir délibéré, le Conseil Communautaire, à l’unanimité des membres présents : DECIDE l’admission des titres en non-valeur précédemment cités pour un montant de 555,75€. 7 – CC/06/2016 – Autorisation relative aux dépenses d’investissement avant le vote du budget 2016 L’article 15 de la Loi n° 88-13 du 5 janvier 1988 portant sur l’amélioration de la décentralisation prévoit : « En outre, jusqu’à l’adoption du budget ou jusqu’au 31 mars, en l’absence d’adoption du budget avant cette date, le Maire peut, sur autorisation de son Conseil Municipal, engager, liquider et mandater des dépenses d’investissement, dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l’exercice précédent, non compris les crédits afférents au remboursement de la dette. Les crédits 6 correspondants sont inscrits au budget lors de son adoption, l’autorisation mentionnée précise le montant et l’affectation des crédits ». Compte-tenu de ces dispositions, le conseil communautaire à l’unanimité des membres présents : AUTORISE Monsieur le Président à signer, engager, liquider et mandater les dépenses d’investissement avant le vote du Budget Primitif de 2016, dans la limite de 25% des dépenses inscrites en 2015. Cette inscription de crédit concerne le budget général - article 202 – Frais liés à la réalisation des documents d’urbanisme pour un montant de 22 000€. 8 – SPANC - Modalités de reversement des aides de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie aux particuliers bénéficiaires dans le cadre de la mise aux normes de leurs installations ANC Monsieur le Président rappelle que par arrêté préfectoral en date du 16 avril 2014, Madame la Préfète avait autorisé la modification des statuts de la CCDD en y insérant dans son paragraphe B de l’article 2 sous le titre « Assainissement » le libellé suivant : « Pilotage, coordination et relais financier des travaux de réhabilitation des installations d’assainissement non collectif réalisés sous maîtrise d’ouvrage privée des particuliers et éligibles auprès d’un cofinanceur public ». Cette extension des compétences fait suite aux dispositions prescrites par l’Agence de l’Eau SeineNormandie, dans le cadre du 10ème programme d’intervention (2013-2018) dans lequel, les particuliers répondant aux critères d’éligibilité, peuvent bénéficier d’aides dans le cadre d’opérations groupées de réhabilitation des dispositifs d’assainissement non collectif, à condition que les travaux soient réalisés : 1er cas : sous maîtrise d’ouvrage publique de la Communauté de Communes, 2ème cas : sous maîtrise d’ouvrage privée du particulier avec mandatement de la collectivité, cette dernière devenant dans ce cas, le relais technique et financier des aides de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie. Cette aide a pour objet d’inciter les usagers à entreprendre dans leur propriété les travaux nécessaires à la réhabilitation du système d’assainissement. Cinq dossiers ont été traités par l’Agence de l’Eau Seine-Normandie et sont éligibles aux aides de l’Agence de la façon suivante : Nom et Prénom SARL La Rivière des Liais TOURNIERE Florian DESQUESNES Yves GALET Alexandre HAVARD Pierre Adresse 4 hameau Liais 50690 St MARTIN LE GRÉARD 12 hameau Bauché 50690 St MARTIN LE GRÉARD 3 la Planque 50690 TEURTHEVILLE-HAGUE 49 hameau les Landes 50470 TOLLEVAST 9 le Blanchuquet 50470 TOLLEVAST Aide de l’Agence de l’Eau 3 918 € 3 365 € 4 475 € 4 334 € 3 779 € 7 L’Agence de l’Eau a procédé au versement d’un montant de 19 871 € auprès du Trésorier de la CCDD correspondant aux aides à reverser aux différents pétitionnaires précités. Monsieur PICOT regrette que les habitants susceptibles d’être éligibles à cette opération ne se manifestent pas et ne saisissent pas l’opportunité d’aide à la réhabilitation de leur ouvrage. Monsieur PICOT souligne que ces subventions sont précaires dans le temps. Après avoir délibéré, le Conseil Communautaire, à l’unanimité des membres présents : AUTORISE Monsieur le Président à procéder au versement des aides allouées par l’Agence de l’Eau Seine-Normandie dans le cadre de la réhabilitation des dispositifs d’assainissement non collectif des propriétaires ci-dessus précités. 9 – Débat d’orientations budgétaires 2016 Si l’action des collectivités locales est principalement conditionnée par le vote de leur budget annuel, leur cycle budgétaire est rythmé par la prise de nombreuses décisions. Le débat d’orientations budgétaires constitue la première étape de ce cycle. Les objectifs du D.O.B. : Ce débat permet à l’assemblée délibérante : De discuter des orientations budgétaires qui préfigurent les priorités qui seront affichées dans le budget primitif, D’être informée sur l’évolution de la situation financière de l’établissement. Il donne également aux élus la possibilité de s’exprimer sur la stratégie financière de leur établissement. La tenue du débat d’orientations budgétaires est obligatoire dans les régions, les départements, les communes de plus de 3 500 habitants, leurs établissements publics administratifs et les groupements comprenant au moins une commune de plus de 3 500 habitants. La loi du 6 février 1992, dans son article 11, a prévu qu’un débat sur les orientations budgétaires devait avoir lieu dans un délai de deux mois précédant l’examen du budget. Le budget primitif 2016 de la Communauté de Communes qui sera présenté au Conseil Communautaire le mardi 30 mars 2016, s’inspirera directement des orientations ci-dessous exposées. A ce titre, partant des données fondamentales du passé budgétaire de la Communauté de Communes, tout en intégrant diverses dispositions des lois de finances, nous poserons les orientations budgétaires des 3 prochains exercices. Vous trouverez donc dans le présent rapport trois parties consacrées à : 1. L’analyse rétrospective des comptes de la Communauté de Communes. 2. Les dispositions législatives. 3. L’exposé des principales orientations budgétaires. 8 1 – L’analyse rétrospective des comptes de la Communauté de Communes L’analyse rétrospective portera sur les comptes administratifs 2013, 2014 et sur le compte provisoire 2015. L’ANALYSE DES DEPENSES L’évolution des dépenses de fonctionnement Budget Général Chapitre 011 012 014 65 66 67 Charges à caractère général Charges de personnel Atténuation de produits Autres Charges de Gestion courante Charges financières Charges exceptionnelles Total C.A. 2013 C.A. 2014 129 348,31 163 171,45 Structure 2014 14,35 % C.A. 2015 Provisoire 200 309,43 Structure 2015 12,56 % Evolution 15/14 + 22,76 % 431 070,61 79 572,00 705 144,67 79 572,00 62,00 % 7,00 % 1 158 531,51 79 572,00 72,61 % 4,98 % + 64,30 % 0% 95 894,65 100 388,62 8,83 % 98 405,39 6,17 % -1,98 % 3 055,86 100 000,00 8 906,94 80 000,00 0,78 % 7,04 % 8 676,98 50 000,00 0,54 % 3,14 % -2,58 % -37,50 % 838 941,43 1 137 183,68 100 % 1 595 495,31 100 % + 40,30 % Le chapitre 011 « Charges à caractère général », l’augmentation sur ce chapitre est principalement liée en 2014 à l’ensemble des fournitures électricité, téléphone et petit matériel liées à l’ouverture de la crèche en août. En 2015, nous constatons les coûts réels de gestion de la crèche sur une année complète ainsi que les frais de chauffage et électricité du Centre Instructeur des actes d’urbanisme. Une dépense exceptionnelle en 2015 : Le Tour de Normandie. Le chapitre 012 « charges de personnel », En 2014, en mars le recrutement de la directrice de la crèche suivi en août par les autres agents de la crèche fait évoluer ce chapitre. Le recrutement des agents en juin pour la régie de l’eau et de l’assainissement abonde également ce chapitre mais il convient de noter le retour de la participation des budgets annexes en recettes de fonctionnement au chapitre 013 atténuation des charges. En 2015, la reprise en régie de la collecte des OM entraîne l’embauche de 3 agents et les services crèche, eau et assainissement présentent une année complète dans la gestion du personnel. Entre 2013 et 2015, les effectifs de la CCDD sont passés de 10 à 31 agents. Le chapitre 65 Autres charges de gestion courante, Les charges de ce chapitre représentent les indemnités des élus et les différentes participations aux Syndicat Mixte du Cotentin, le Syndicat Mixte manche Numérique et la participation à l’investissement pose de la fibre optique et le Syndicat Mixte du SCOT avec la contribution au Syndicat. Le chapitre 66 « Charges financières » représente les intérêts du prêt relatif à la crèche. Le chapitre 67 « charges exceptionnelles » représente la participation du budget général aux dépenses d’investissement du budget assainissement. On constate une diminution depuis 2009 qui devrait se poursuivre dans les années à venir. 9 Budget assainissement Chapitre 011 012 63 65 66 67 Charges à caractère général Charges de personnel Impôts et taxes Autres Charges de Gestion courante Charges financières Charges exceptionnelles Total C.A. 2013 87 285,29 Structure 2014 41,82 % C.A. 2015 Provisoire 178 910,59 Structure 2015 47,63 % Evolution 15/14 + 104,97 % 73 218,00 35,08 % 126 887,44 33,78 % + 73,30 % 0,28 545,16 0,26 % 20 073,73 5,34 % 48 662,51 816,99 46 766,37 910,00 22,40 % 0 44 % 41 296,76 8 452,18 11,00 % 2,25 % -11,70 % 68 785,47 208 724,82 100 % 375 620,70 100 % + 79,96 % 19 305,69 C.A. 2014 Le chapitre 011 « charges à caractère général » correspond aux charges d’entretien du réseau de Couville « La Vallée » et les servitudes de passage de canalisations sur terrains privés. Depuis juillet 2014, ce chapitre a évolué avec la reprise en régie et comporte notamment les frais d’électricité des postes de refoulement et de la STEP, les produits de traitement, les fournitures de petit matériel, entretien et les locations de matériel. Le chapitre 012 « Charges de personnel » correspond au remboursement auprès du budget général des salaires des agents de la régie assainissement. Le chapitre 65 aux régularisations sur facture suite à la mensualisation. Nous notons la place importante des charges financières sur ce budget. Néanmoins, les intérêts suivent la courbe de désendettement. Budget déchets Chapitre 011 012 65 66 67 Charges à caractère général Charges de personnel Autres Charges de Gestion courante Charges financières Charges exceptionnelles Total C.A. 2013 C.A. 2014 116 713,35 139 871,94 Structure 2014 28,37 % C.A. 2015 Provisoire 53 998,05 Structure 2015 11,45 % Evolution 15/14 -61,39 % 64 837,02 252 809,86 75 145,00 277 290,50 15,25 % 56,24 % 149 057,48 268 117,21 31,62 % 56,88 % +98,36 % -3,31 % 315,29 523,91 185,12 495,69 0,04 % 0,10 % 51,11 167,98 0,01 % 0,04 % - 72,39 % -66,11 % 435 199,43 492 988,25 100 % 471 391,83 100 -4,38 % Le chapitre 011 « charges à caractère général » diminution liée au passage en régie de la collecte des OM et de la suppression du poste sous traitance. Le chapitre 012 « Charges de personnel » correspond au remboursement auprès du budget général du salaire du gardien de la déchetterie, du salaire de l’agent en charge de la facturation (35%) et une part du salaire du DGST (20%). Depuis 2015, le salaire des 3 agents en charge de la collecte est aussi remboursé au budget général. Dans le chapitre 65 « Autres charges de gestion courante », figure la participation au Syndicat Mixte Cotentin Traitement pour la partie traitement des déchets, tri sélectif et déchetterie. En 2014, une augmentation liée au nouveau marché de traitement. A noter au 31 décembre 2015 le désendettement total de ce budget. 10 Budget Eau Chapitre 011 012 014 65 66 67 C.A. 2013 Charges à caractère général Charges de personnel Atténuation des produits Autres Charges de Gestion courante Charges financières Charges exceptionnelles Total 88 793,56 Structure 2014 44,81 % C.A. 2015 Provisoire 224 824,84 Structure 2015 49,74 % Evolution 15/14 + 153,21 % 89 200,00 45,03 % 146 616,83 35 881,65 32,43 % 7,94 % + 64,37 % + 100 % 706,20 684,45 0,35 % 26 145,92 5,78 % + 100 % 21 914,27 19 411,62 16,78 9,80 % 0,01 % 17 994,38 577,29 3,98 % 0,13 % - 7,30 % 28 464,71 198 106,41 100 % 452 040,91 100 % + 128,18 % 5 844,24 C.A. 2014 Le chapitre 011 « charges à caractère général », ce chapitre a évolué avec la reprise en régie et comporte notamment les frais d’électricité des stations d’eau potable, les produits de traitement, les fournitures de petit matériel, entretien et les locations de matériel. En 2015, les charges sont calculées sur une année complète. Le chapitre 012 « Charges de personnel » correspond au remboursement auprès du budget général des salaires des agents de la régie. Le chapitre 014 « Atténuation des Charges » représente les prélèvements opérés sur les factures des usagers et reversés à l’Agence de l’Eau Seine-Normandie. Le chapitre 65 aux régularisations sur facture suite à la mensualisation. Le Chapitre 66 « charges financières » est en phase de désendettement. Budget atelier de location Chapitre C.A. 2013 66 Charges financières Total C.A. 2014 Structure 2014 1 944,53 1 701,62 C.A. 2015 Provisoire 1 447,99 1 944,53 1 701,62 1 447,99 Structure 2015 Evolution 15/14 -14,91 % -14,91 % Budget SPANC Chapitre 011 012 45 67 C.A. 2013 Charges à caractère général Charges de personnel Opérations pour compte de tiers Charges exceptionnelles Total C.A. 2014 2 205,92 4 684,63 Structure 2014 49,62 % C.A. 2015 Provisoire 2 034,75 Structure 2014 8,82 % Evolution 15/14 -56,57 % 4 821,71 4 757,00 50,38 % 5 272,50 15 766,00 22,85 % 68,33 % +10,84 % + 100 % 7 027,63 9 441,63 100 % 23 073,25 100 % +144,38 % Les charges de personnel représentent 15 % du salaire d’un technicien à temps complet. Les opérations pour compte de tiers correspondent aux subventions de l’Agence de l’Eau à l’attention des usagers dans le cadre d’une aide à la réhabilitation de leurs ouvrages. Budget Z.A. « Café Cochon » Chapitre 011 Total Charges à caractère général C.A. 2007 C.A. 2008 C.A.2009 C.A. 2010 C.A. 2011 C.A. 2012 C.A. 2013 CA 2014 CA 2015 166 954,82 201 098,64 14 122,96 1 130,31 1 292,69 264 308,96 87 316,74 3 096,14 835,97 166 954,82 201 098,64 14 122,96 1 130,31 1 292,69 264 308,96 87 316,74 3 096,14 835,97 11 En 2007 nous avons procédé à l’acquisition des terrains et en 2008 et 2009 à l’aménagement des VRD de la ZA 1ère tranche. En 2012, acquisition des terrains et début des travaux d’aménagement de la 2ème tranche. L’ensemble des parcelles sont dorénavant vendues, il ne reste qu’une transaction en cours. Consolidation des budgets Chapitre 011 012 014 4581 65 66 67 C.A. 2013 Charges à caractère général Charges de personnel Atténuation de produits Opérations pour compte de tiers Autres Charges de Gestion courante Charges financières Charges exceptionnelles Total C.A. 2014 (hors ZA café cochon) Structure 2014 273 417,51 483 806,87 C.A. 2015 Provisoire (hors ZA café cochon) 23,62 % 660 077,66 500 729,34 79 572,00 947 464,67 79 572,00 46,26 % 3,88 % Structure 2015 Evolution 15/14 22,61 % +36,43 % 1 586 365,76 115 453,65 54,34 % 3,96 % +67,43 % + 45,09 % 15 766,00 0,54 % + 100 % 349 410,99 378 908,73 18,50 % 412 742,25 14,14 % +8,93 % 75 892,46 101 340,90 76 971,67 81 422,47 3,76 % 3,98 % 69 467,22 59 197,45 2,38 % 2,03 % -9,75 % -27,30 % 1 380 313,20 2 048 146,41 100 % 2 919 069,99 100 % + 42,52 % En 2014, une augmentation des charges de personnel liée à l’ouverture de la crèche et la reprise en régie des services eaux et assainissement. En 2015, l’augmentation des charges de personnel est liée à la reprise en régie de la collecte des ordures ménagères et à la gestion de la crèche et la régie eau et assainissement sur une année complète. Les intérêts des emprunts suivent la courbe de désendettement des différents budgets. La participation du budget général aux dépenses d’investissement du budget assainissement diminue tous les ans. Les dépenses d’investissement (hors dette) De 2013 à 2015 les dépenses d’investissement par budget représentent : Libellés Budget Général Budget Général (opérations pour compte de tiers) Budget assainissement Budget Eau Budget déchets Budget atelier de loc. Budget SPANC Total C.A. 2013 297 580,48 C.A. 2014 1 205 929,31 C.A. 2015 provisoire 85 441,21 Structure 2015 17,13 % 128 029,70 110 641,45 2 825,00 149 166,12 346 569,98 8 029,50 157 947,86 128 842,57 126 470,00 31,67 % 25,84 % 25,36 % 539 076,63 1 709 694,91 498 701,64 100 % 12 L’ANALYSE DES RECETTES A / L’évolution des recettes de fonctionnement Budget Général Chapitre 013 70 73 74 75 76 77 Atténuation de charges Produits des services Impôts et taxes Dotations et participations Autres produits de gestion courante Produits financiers Produits exceptionnels Total 1 C.A. 2013 C.A. 2014 107 274,37 283 851,21 Structure 2014 21,69 % 628 714,00 283 030,11 93 038,30 676 722,00 249 153,03 7,11 % 51,73 % 19,04 % 194 084,02 776 736,00 265 697,46 10,76 % 43,06 % 14,73 % + 108,61 % + 14,78 % + 6,64 % 4 403,88 4 988,97 0,38 % 21 083,73 1,17 % + 322,61 % 0,05 % 60 544,98 100 % 1 803 889,06 3,35 % 100 % + 37,87 % 42 762,16 635,11 066 184,52 1 308 388,62 C.A. 2015 provisoire 485 742,87 Structure 2015 26,93 % Evolution 15/14 + 71,13 % Le chapitre 013 « atténuation de charges » comprend les remboursements liés au personnel (maladie, maternité, participation budget déchets salaire gardien déchetterie et agents de collecte des OM, 15% du salaire du technicien SPANC, 35 % du salaire de l’agent en charge de la facturation et 20 % du salaire du DGST et la participation de la poste au salaire de l’agent, ainsi que les agents de la régie de l’eau et de l’assainissement). Le chapitre 70 « produits des services » représente la participation des familles pour la crèche ainsi que la prestation de la CAF pour le RAM et la crèche. Le chapitre 73 « impôts et taxes » qui représente 43 % des recettes de fonctionnement augmente du fait de l’évolution des bases d’imposition et les nouvelles constructions sur le territoire de la CCDD. Il convient néanmoins de déduire le reversement au titre du FNGIR que l’on retrouve au chapitre 014 en dépenses pour un montant 79 572 €. Les fluctuations entre les différents exercices au chapitre 74 « dotations et participations » sont principalement liées à l’augmentation ou la diminution du F.D.T.P. qui est basé sur les investissements réalisés par la collectivité 2 ans auparavant. A noter toutefois que la dotation de compensation des groupements a été amputée du montant de la TASCOM qui est réinjectée dans le FNGIR. Le chapitre 75 « Autres produits de gestion courante » correspond aux participations des annonceurs pour le bulletin « les Sources » Le chapitre 77 « produits exceptionnels » est abondé par des remboursements d’assurance pour sinistres. En 2013, ce poste est abondé par la vente du terrain pour l’école de danse et en 2015, la vente des terrains pour les cabinets paramédical et dentaire. Budget assainissement Chapitre 70 74 75 77 Produits de gestion courante Subventions d’exploitation Autres produits de gestion courante Produits exceptionnels Total C.A. 2013 166 089,93 328 016,88 Structure 2014 65,75 % 154 982,92 167 678,31 33,61 % 321 072,85 C.A. 2014 3 200,74 498 895,93 0,64 % 100 % C.A. 2015 Provisoire 573 663,73 Structure 2014 90,57 % Evolution 15/14 +74,89 % 55 245,50 8,72 % -67,05 % 0.10 0% 4 490,64 633 399,97 0,71 % 100 % + 40,30 % +26,96 % Le chapitre 70 « produits des services » présente trois pôles distincts : 13 Les PFAC « Participation forfaitaire à l’Assainissement Collectif » et les contrôles liés à la vente de maison. En 2014, elle s’élève à 40 581,96 €, en 2015 à 124 799,36 €. La participation aux travaux de branchement s’élève en 2014, à 30 030,94 € et en 2015 à 47 973,04 €. La facturation en régie directe à partir de juillet 2014 fait ressortir une redevance de 141 043,90 € pour 2014 et 400 891,33 € en 2015. Le chapitre 74 « Subventions d’exploitation » représente la participation exceptionnelle du budget général vers le budget assainissement. Cette somme étant reportée sur le budget d’investissement. En 2012 une diminution significative puisque le montant est ramené à 140 000€, en 2013 à 100 000 € et en 2014 à 80 000 € et en 2015 à 50 000 €. Budget déchets Chapitre 70 74 75 77 Produits des services Subventions d’exploitation Autres produits de gestion courante Produits exceptionnels Total C.A. 2013 C.A. 2014 525 276,41 Structure 2014 91,34 % C.A. 2015 Provisoire 538 329,80 Structure 2015 93,69 % Evolution 15/14 +2,49 % 462 146,21 277,68 192 ,00 0,03 % 246,00 0,04 % +28,12 % 13 567,73 475 991,62 49 609,72 575 078,13 8,63 % 100 % 36 007,87 574 583,67 6,27 % 100 % -27,42 % -0,09 % Le chapitre 70 « produits des services » comporte le produit de la redevance ordures ménagères. A noter, depuis 2013 la hausse est la conséquence de l’évolution de la population. Le chapitre 77 représente la participation des usagers à l’acquisition des composteurs. A noter en 2013 le remboursement par le SMC de 12 685,61 € relative aux régularisations sur marché, en 2014 le remboursement de 48 483,86 € et en 2015 la somme de 35 043,94 €. Budget eau Chapitre 70 74 75 76 77 Produits de gestion courante Subventions d’exploitation Autres produits de gestion courante Produits financiers Produits exceptionnels Total C.A. 2013 C.A. 2014 399 354,70 Structure 2014 57,67 % C.A. 2015 Provisoire 990 347,83 Structure 2015 99,86 % 252 427,23 293 166,73 42,33 % 1 378,69 0,14 % 260 659,47 692 521,43 100 % 991 726,52 100 % Evolution 15/14 +147,99 % 8 232,24 + 43,21 % Le chapitre 70 « produits des services » représente la facturation de la redevance auprès des usagers en lien avec la reprise du service en régie depuis le 1er juillet 2014 Le chapitre 74 représentait la participation du fermier au remboursement de la dette. Le chapitre 75 : L’augmentation de la ristourne reversée par Eaux de Normandie est liée à l’urbanisation des communes de la C.C.D.D. et l’arrivée de nouveaux abonnés. Budget atelier de location Chapitre 75 Autres produits Total C.A. 2013 C.A. 2014 10 628,16 10 628,16 10 660,56 10 660,56 Structure 2014 C.A. 2015 Provisoire 10 666,92 10 666,92 Structure 2015 100 % 100 % Evolution 15/14 + 0,06 % Loyers versés par la Téléphonie Centrale 14 Budget SPANC Chapitre 45 70 74 77 C.A. 2013 Opérations pour compte de tiers Produits des services Subventions d’exploitation Produits exceptionnels Total C.A. 2014 Structure 2014 C.A. 2015 Provisoire 15 766,00 Structure 2015 52,14 % Evolution 15/14 +100 % 6 560,00 3 667,00 6 648,00 100 % 7 030,00 7 440,00 23,25 % 24,61 % +91,71 % +11,91 % 6 560,00 10 315,00 100 % 30 236,00 100 % +193,13 % Chapitre 45 : Les opérations pour compte de tiers correspondent aux subventions de l’Agence de l’Eau à l’attention des usagers dans le cadre d’une aide à la réhabilitation de leurs ouvrages. Chapitre 70 : Montant des redevances SPANC perçues. Chapitre 74 : Subvention Agence de l’Eau Budget Z.A. Café Cochon Chapitre 70 77 C.A. 2008 Vente de terrains 202 290,00 aménagés Subventions 42 800,00 Total 245 090 ,00 C.A. 2009 C.A. 2010 C.A. 2011 91 650,00 38 000,00 129 650,00 15 200,00 15 200,00 C.A. 2012 C.A. 2013 0 0 0 0 0 0 C.A. 2014 C.A. 2015 171 616,00 110 320,00 66 373,00 16 212,00 66 373,00 187 828,00 0,42 110 320,42 0 Le chapitre 70 représente le produit de la vente des parcelles Le chapitre 77 la subvention au titre de la DETR Consolidation des budgets Chapitre 013 45 70 73 74 75 76 77 Atténuation des charges Opérations pour compte de tiers Produits de gestion courante Impôts et taxes Subventions d’exploitation Autres produits de gestion courante Produits financiers Produits exceptionnels Total C.A. 2013 107 274,37 C.A. 2014 (hors ZA café cochon) 283 851,21 Structure 2014 C.A. 2015 Provisoire (hors ZA café cochon) 9,17 % 485 742,87 Structure 2015 Evolution 15/14 12,01 % + 71,13 % 15 766,00 0,39 % + 100 % 43,59 % 2 303 455,38 56,95 % +70,71 % 634 796,14 1 349 353,29 628 714,00 446 245,27 676 722,00 423 479,34 21,86 % 13,68 % 776 736,00 328 382,96 19,20 % 8,12 % + 14,78 % - 22,46 % 267 736,95 309 008,26 9,98 % 33 375,44 0,83 % -89,20 % 56 329,89 2 141 096,62 53 445,57 3 095 859,67 1,72 % 100 % 101 043,49 4 044 502,14 2,50 % 100 % -89,06% +30,64 % 15 1) Les recettes fiscales directes Tableau des bases fiscales de 2010 à 2015 (états 1259) : Bases d’imposition Taxe d’habitation Taxe sur le Foncier bâti Taxe sur le foncier non bâti Taxe professionnelle Cotis. Foncière des Entreprises C.F.E. de zone 2010 4 220 000 3 173 000 2011 4 645 610 3 280 125 2012 4 940 777 3 416 935 2013 5 161 000 3 593 000 2014 5 359 000 3 757 000 2015 5 553 000 4 204 000 2014/2015 + 3,62 % + 11,90 % 495 200 498 328 517 853 533 300 536 100 537 900 + 0,34 % 602 156 651 237 657 800 629 500 655 300 + 4,10 % 170 054 178 706 190 800 207 400 392 800 + 89,39 % 3 869 000 Tableau des taux de fiscalité directe locale de 2010 à 2015 : Taux d’imposition Taxe d’habitation Taxe sur le foncier Bâti Taxe sur le foncier non Bâti Taxe professionnelle C.F.E. C.F.E. de zone 2010 2,89 % 3,76 % 6,27 % 2011 5,86 % 3,76 % 6,57 % 2012 5,98 % 3,84 % 6,70 % 2013 6,07 % 3,90 % 6,80 % 2014 6,07 % 3,90 % 6,80 % 2015 6,16 % 3,96 % 6,90 % 2,81 % 19,44 % 2,87 % 19,44 % 2,91 % 19,44 % 2,91 % 19,44 % 2,95 % 19,44 % 1,50 % Globalement la fiscalité directe locale de la Communauté représente : Fiscalité directe locale Taxe d’habitation Taxe sur le foncier bâti Taxe sur le foncier non bâti Taxe professionnelle C.F.E. C.F.E. de zone C.V.A.E. TASCOM Allocations compensatrices Prélèvement FNGIR TOTAL FISCALITE 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2014/2015 121 958 119 305 267 685 122 990 295 458 131 211 313 273 140 127 325 291 146 523 337 067 163 956 + 3,62 % + 11,90 % 31 049 32 797 34 696 36 264 36 455 36 577 + 0,33 % 16 919 33 048 48 214 23 949 9 534 18 689 34 739 49 380 33 025 9 453 19 142 37 092 56 305 33 025 9 634 18 318 40 319 71 944 25 721 9 401 19 069 76 360 78 384 37 405 12 876 + 4,10 % + 89,39 % + 8,95 % + 45,43 % + 36,96 % -75 439 479 697 - 75 629 531 022 - 79 572 565 290 - 79 572 594 400 - 79 572 682 122 +0% + 14,76 % 56 252 328 564 Pour mémoire, la Loi de Finances pour 2010 a supprimé la taxe professionnelle et institué un nouveau panier de ressources fiscales de remplacement en faveur des collectivités qui est constitué, pour ce qui concerne la Communauté de Communes de : la Contribution Economique Territoriale (CET), elle-même composée de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) et de la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) la Taxe sur les Surfaces Commerciales (TASCOM) La Taxe d’Habitation (TH) pour la partie antérieurement perçue par le Département La Taxe Foncière sur les propriétés Non Bâties (TFNB), pour la partie antérieurement perçue par le Département et la Région. 16 Ce qui représente en terme d’image pour le contribuable : Sur 100 € d’impôts perçus par la Communauté de Communes en 2015 : 49,41 € proviennent de la Taxe d’Habitation 24,04 € proviennent de la Taxe sur le Foncier Bâti 5,36 € proviennent de la Taxe sur le Foncier non Bâti 21,19 € proviennent des ressources compensatrices de la Taxe professionnelle. La Taxe Professionnelle de Zone en 2010 et la CFE de zone de 2011 à 2015 Bases d’imposition 1 221 000 170 054 178 706 190 800 207 400 392 800 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Taux d’imposition 8,29 % 19,44 % 19,44 % 19,44 % 19,44 % 19,44 % Produit de la TPZ 101 221 33 048 34 739 37 092 40 319 76 360 Il convient de souligner que dans le cadre de la réforme de la TP, une compensation relais est versée en 2010. A compter de 2011, la taxe professionnelle est supprimée. Elle est remplacée par la CFE de zone et une partie de la CVAE. La TASCOM vient également abonder parmi les composantes de remplacement. En 2015, la CFE et la CVAE sera impactée à la hausse avec la prise en compte de l’enseigne commerciale LEROY MERLIN. 2) la dotation globale de fonctionnement D.G.F. Dotation d’intercommunalité Dotation de compensation DGF totale Population DGF DGF par habitant Coefficient d’intégration fiscale CIF moyen de la catégorie 2009 214 299 2010 220 834 2011 224 153 2012 204 292 2013 196 555 2014 190 424 27 960 28 044 5 814 5 730 5 625 5 564 242 259 7 360 32,92 0,384794 248 878 7 482 33,26 0,392504 229 967 7 581 30,33 0,398656 210 022 7 677 27,36 0,327534 2015 2015/2014 170 313 -10,56% 5 443 -2,17 % 202 180 7 775 25,28 0,313577 195 988 175 756 7 918 8 055 24,75 21,82 0,318542 0,343398 -10,32 % + 1,73 % -11,84 % 0,323303 0 317948 0,317873 A noter en 2011 la baisse de la dotation de compensation qui est amputée du prélèvement de la TASCOM d’un montant de 23 949 €. Le montant de ce prélèvement n’évoluera pas dans l’avenir, le produit de la TASCOM quant à lui augmentera en fonction de l’évolution de l’activité commerciale du territoire. En 2012, une nouvelle baisse de la DGF est constatée concomitante avec la baisse du CIF. A noter, que le montant revu à la baisse est plafonnée à 10%. En 2013 et 2014 une contribution au redressement des finances publiques de 9 746 € ampute de nouveau la DGF, en 2015 la contribution s’élève à 23 648 €. En 2015, les prélèvements opérés par l’Etat depuis 2011 représentent un montant d’environ 135 000 €. 17 3) Fonds Départemental de la taxe professionnelle F.D.T.P. F.D.T.P. 2010 27 962 2011 63 723 2012 31 493 2013 43 901 2014 7 723 2015 33 880 2014/2015 + 338,69 % Le Fonds Départemental de la Taxe professionnelle est versé par le département. La répartition est réalisée au titre des critères suivants : groupements défavorisés : annuités d’emprunts groupements défavorisés : dépenses d’investissement réalisées en N -2 charges d’emprunts – contournement Est de Cherbourg (50 % de la participation de l’EPCI). A noter en 2012 : La réforme de la fiscalité est venue modifier le fonctionnement des fonds départementaux de péréquation de la taxe professionnelle. Ainsi, les reversements opérés au titre des « versements prioritaires » ont été consolidés dans la garantie individuelle des ressources (DCRTP-FNGIR). Seule la part répartie au profit des « collectivités défavorisées » a été maintenue dans le cadre d’un fonds dont l’alimentation est désormais assurée par une dotation d’Etat. 4) Fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC) Conformément aux orientations fixées par le Parlement en 2011, l’article 144 de la loi de finances initiale pour 2012 a institué un mécanisme de péréquation horizontale pour le secteur communal. Ce mécanisme de péréquation appelé fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC) consiste à prélever une partie des ressources de certaines intercommunalités et communes pour la reverser à des intercommunalités et communes moins favorisées. Répartition FPIC au niveau de l’ensemble intercommunal (EI) Montant prélevé EI Montant reversé EI Solde FPIC EI 2012 0 0 0 2013 0 0 0 2014 0 0 0 2015 0 0 0 B / L’EVOLUTION DES RECETTES D’INVESTISSEMENT Les recettes d’investissement doivent permettre le remboursement du capital de la dette et le financement des immobilisations. Ces recettes peuvent être soit des ressources définitives (prélèvement sur la section de fonctionnement, F.C.T.V.A., remboursement T.V.A, subventions, produits des aliénations…), soit des emprunts. L’emprunt correspond à un financement différé qu’il conviendra de rembourser ultérieurement, donc susceptible de pénaliser la structure financière dans le temps. Aussi convient-il, pour tout investissement de rechercher le financement le plus adapté, mais surtout le moins pénalisant pour les finances de la Communauté de Communes. A ce titre l’obtention des subventions les plus larges du Département, de la Région, de l’Etat et de l’Agence de l’Eau… répond à cette préoccupation. 18 LA SITUATION DE LA DETTE A/ L’encours de la dette de 2009 à 2015 (hors Intérêts Courus Non Echus) Dette Encours au 1/01 N Amortissement de la dette Capital emprunté Encours au 31/12 N 2009 3 055 344 314 075 2010 2 836 690 321 967 2011 3 190 432 363 758 2012 2 960 138 354 087 2013 2 625 727 343 729 2014 2 635 352 253 834 2015 2 381 518 221 497 17 590 2 758 859 742 928 3 257 652 141 152 2 967 826 131 107 2 737 158 250 000 2 531 998 0 2 381 518 0 2 160 021 En 2010, 2011 et 2012, de nouveaux emprunts ont été souscrits pour la 6 ème tranche d’assainissement. En 2013, un emprunt de 250 000 € a été contracté pour la construction de la structure accueil petite enfance. B/ L’annuité de la dette 2006 à 2015 (hors I.C.N.E.) Dette Capital Intérêts Annuité 2008 316 891,37 76 106,93 392 998,30 2009 2010 314 075,56 321 966,55 109 411,24 93 569,47 423 486,80 415 536,02 2011 363 758,29 102 696,66 466 454,95 2012 354 086,44 92 760,99 446 847,43 2013 343 728,65 77 679,83 421 408,48 2014 2015 253 834,22 221 497,20 77 238,96 72 051,09 331 073,18 293 548,29 Depuis 2005 on assiste à un désendettement du budget eau par le solde de plusieurs emprunts. On constate, malgré les gros investissements engagés entre 2004 et 2007 que l’encours de la dette reste stable. L’impact des derniers gros investissements sur l’encours de la dette et le montant de l’annuité se fait sentir en 2008 et se poursuit en 2009, 2010 et 2011. A partir de 2012, nous constatons une baisse de l’endettement de la CCDD, notamment sur le budget assainissement. C/ L’annuité de la dette en 2014 par budget Budget Général CCDD Assainissement Eau Déchets Atelier de location Total Dette en capital au 1/1/N 233 333,33 1 693 343,73 408 680,00 3 504,00 42 657,27 2 381 518,33 Intérêts 7 886,67 44 670,94 17 994,38 51,11 1 447,99 72 051,09 Capital 16 666,67 163 266,04 30 920,00 3 504,00 7 140,49 221 497,20 Annuité 24 553,34 207 936,98 48 914 ,38 3 555,11 8 588,48 293 548,29 Structure 2015 8,36 % 70,84 % 16,66 % 1,21 % 2,93 % 100 % Le Budget assainissement représente 71 % du poids de la dette et 71 % de l’annuité globale. 19 2 – Les dispositions législatives La loi de finances pour 2016 prévoit notamment : Une baisse des dotations de 3,67 milliards d’euros assortie d’une hausse de la péréquation ; Les principes d’une nouvelle architecture de la DGF du bloc communal dont l’application n’est prévue qu’en 2017 ; L’élargissement des dépenses du patrimoine et de la voirie dès 2015 ainsi qu’aux investissements dans le haut-débit à compter de 2016 ; La création d’un fonds national de 800 millions d’euros nets pour soutenir l’investissement du bloc communal ; Le prolongement, sous conditions, des incitations aux communes nouvelles jusqu’au 30 septembre 2016 ; La baisse de la cotisation des collectivités au CNFPT qui passe à 0,90 % de la masse salariale au lieu de 1 % ; L’exonération de versement transport pour certaines PME ; Des ajustements au fonds de soutien aux collectivités détentrices d’emprunts toxiques ; Le report au 1er janvier 2018 de la réforme du stationnement payant ; Le transfert aux régions, à compter de 2017, de 50 % du produit de la CVAE et corrélativement, la diminution de la part revenant aux départements de 48,5 % à 23,5 % ; Création d’un fonds national des aides à la pierre ; Le montant du FPIC fixé à 1 milliards d’euros en 2016 (contre 780 millions en 2015) ; Un dispositif de lissage sur cinq ans pour le paiement des impôts locaux pour les nouveaux contribuables ; Parallèlement, la loi de finances rectificative pour 2015 contient notamment les mesures suivantes : Une aide d’urgence de 50 millions d’euros pour dix départements en grandes difficultés financières ; Une réforme de la TEOM ; Des ajustements à la révision des valeurs locatives des locaux professionnels dont l’application est prévue en 2017 ; Un correctif au dispositif de majoration de la taxe sur le foncier non bâti en zone tendue ; La neutralisation budgétaire des amortissements de subventions d’équipement ; Une réforme des zones de revitalisation rurale (ZRR) ; Une refonte de la taxe sur la création de bureaux en Ile-de-France ; Des ajustements aux procédures d’harmonisation fiscale lors de la création d’une commune nouvelle ; Des ajustements relatifs à la transmission d’information entre les services de l’Etat au sujet du FCTVA. 20 3 – Les orientations budgétaires proposées pour 2016 Hypothèses de travail : Les impôts directs En 2007 et 2008, le Conseil a décidé de ne pas revaloriser les taux. En 2009 et 2010, il a été voté une augmentation de 2 % des taux. En 2011, la suppression de la TP et la mise en place de nouvelles taxes a invité les élus à figer l’évolution des taux. En 2012 et 2013, il a été voté une augmentation respective de 2% et 1,5 %. En 2014, les taux n’ont pas été revalorisés et en 2015 une augmentation de 1,5 % des taux a été appliquée. L’évolution des taux des taxes additionnelles est liée au développement de nos compétences, il est important aujourd’hui de réfléchir au maintien d’une revalorisation même minime de ces taux. Pour 2016, au regard des enjeux du territoire et de la notion d’effort fiscal, mais également devant les nombreuses interrogations sur le devenir de nos compétences, il sera demandé à la commission finances de se positionner sur une revalorisation éventuelle des taux. Les dotations de l’Etat Les dotations de l’Etat : la Loi de finances prévoit de nouveau une baisse des dotations aux collectivités locales. Les dépenses de fonctionnement Le contexte particulier de stagnation des recettes, voire de leur régression nous conduit à surveiller les charges de fonctionnement dans leur ensemble. Néanmoins, les données suivantes vont peser, sur l’élaboration du budget : La masse salariale va progresser au titre : o Du G.V.T. (Glissement Vieillissement Technicité) qui fait progresser mécaniquement la masse salariale, o De l’augmentation indiciaire des salaires, o De l’inflation, o De l’évolution des effectifs liée au développement de nouvelles compétences. o De la reprise en régie des services publics eau et assainissement. o Des coûts de fonctionnement de la structure accueil petite enfance. o De la reprise en régie de la collecte des ordures ménagères. Le budget transcrit les moyens nécessaires à l’exécution des missions de la Communauté de Communes L’accent est mis sur l’entretien des biens mobiliers et immobiliers. L’obligation d’équilibre des services industriels et commerciaux demeure une priorité avec un accent porté sur le budget assainissement qui dépendait encore en 2015, en partie du budget général. Une maîtrise des tarifs des redevances eau, assainissement et déchets. 21 La projection des orientations ainsi définie sur plusieurs exercices nous conduit au scénario suivant : Chapitre Fonctionnement – Dépenses 011 012 014 65 Charges à caractère général Charges de personnel Atténuation de produits Autres Charges de Gestion courante 67 Charges exceptionnelles Total fonctionnement dépenses – hors dette Chapitre Fonctionnement – Recettes 013 70 73 74 75 Atténuation des charges Produits de gestion courante Impôts et taxes Dotations, subventions, partic. Autres produits de gestion courante 76 Produits financiers 77 Produits exceptionnels Total fonctionnement recettes – hors dette Capacité brute d’investissement Annuité (capital + intérêts) Epargne nette 2015 660 078 1 586 366 115 454 412 742 Evolution 15/16 +1,50 % +0,86 % +35,96 % +1,76% 59 197 2 833 837 2015 485 743 2 303 455 776 736 328 383 33 375 101 043 4 028 735 2017 2018 670 000 1 600 000 157 000 420 000 Evolution 16/17 +1,50 % +1,25 % +1,91% +2,38 % 680 000 1 620 000 160 000 430 000 680 000 1 620 000 160 000 430 000 +1,36% +2,58 % 60 000 2 907 000 0% +1,48 % 60 000 2 950 000 60 000 2 950 000 Evolution 15/16 +0,88 % +0 % +0,42 % -8,64 % 2016 Evolution 16/17 +2,04 % +0 % +2,56 % -16,66 % 2017 2018 500 000 2 305 000 800 000 250 000 12 000 500 000 2 305 000 800 000 250 000 12 000 20 000 3 887 000 20 000 3 887 000 -3,34 % 2016 490 000 2 304 000 780 000 300 000 20 000 20 000 3 894 000 0 -0,18 % 1 194 898 987 000 937 000 937 000 293 548 280 000 279 000 277 000 901 350 707 000 658 000 660 000 La projection des années 2017 et 2018 est hypothétique au regard du devenir de la collectivité. Néanmoins, cette hypothèse devra à minima être retenue dans le cadre des transferts de charges dans la nouvelle structure, ceci, afin de maintenir le bon fonctionnement des services du territoire. Les investissements Au cours des trois dernières années, notre action a largement contribué à l’amélioration de notre situation financière. Durant cette période et dans les deux autres années à venir, placées sous le signe du redressement, au travers d’une gestion rigoureuse, nous avons notamment : Procédé à l’équilibre des budgets à caractères industriels et commerciaux Maîtrisé l’endettement de la Communauté de Communes, Réalisé des investissements ambitieux afin d’optimiser notre service assainissement Organisé et développé des nouveaux services, Développé les outils et les méthodes, Maîtrisé la fiscalité. Notre capacité d’investissement aujourd’hui s’élève environ à 700 000 €. 22 Pour 2016 et les années suivantes nous devons mettre en œuvre nos projets d’investissement selon des politiques définies par le Conseil Communautaire en place, qui, en terme de priorités, au moment de l’élaboration de ce D.O.B., se déclinent de la façon suivante : Dans un premier temps, je vous propose de réfléchir sur les dossiers prioritaires pouvant répondre aux attentes des habitants sur la qualité des services de proximité (construction d’un nouvel équipement, mise à niveau d’équipements existants). Dans un second temps, il convient de poursuivre l’organisation de notre territoire et de l’aménagement de l’espace dans le cadre de l’élaboration d’un Plan Local d’urbanisme Intercommunal (PLUi). Ensuite, il convient de privilégier et organiser les investissements producteurs de ressources pour l’économie locale, puis les investissements nécessaires au développement local. Les premiers viseraient les équipements propices à l’action économique : o Création et développement de nouvelles zones d’activités (Tollevast, Virandeville Café Cochon 3, Martinvast) o Aménagement et commercialisation de la zone d’activités « Le Coignet » à Sideville o Participation aux actions du Cotentin en partenariat avec le Syndicat Mixte. Les seconds viseraient les investissements nécessaires au développement de l’urbanisation et au déplacement de la population en zone rurale : Poursuite du développement des réseaux : assainissement (7ème tranche) Poursuite de la mise en place de services de proximité Déploiement du réseau fibre optique sur le territoire de la CCDD. Les troisièmes porteraient sur les actions de développement durable la mise en œuvre d’une étude diagnostic du réseau d’alimentation en eau potable et des ouvrages. A ce titre, la Communauté de Communes en 2016 va devoir s’organiser avec les collectivités voisines pour procéder aux actions nécessaires dans l’entretien des cours d’eau et du bassin versant de la Divette ainsi que la maîtrise des zones inondables. De plus, par souci d’efficacité et d’économie, il convient : D’entretenir le patrimoine communautaire : o Bâtiments o Réseaux o Matériel et mobilier o Espaces verts. De doter les services des équipements nécessaires à l’exercice de leur mission o Matériels divers o Matériel informatique o De réfléchir sur l’adaptation du service collecte et traitement des ordures ménagères o Procéder au renouvellement de véhicules Poursuivre la mise en œuvre du Plan d’accessibilité de la voirie et des espaces publics. Pour accompagner nos projets nous avons sollicité en tant que partenaires : L’Etat (DETR) Le Conseil Général L’Agence de l’Eau La Région 23 Pour accompagner notre démarche, je vous rappelle que nous avons opté et retenu le principe de la programmation des investissements, notamment, dans le domaine du renouvellement du réseau de l’eau potable et dans la poursuite du développement du réseau collectif d’assainissement. Néanmoins, il conviendra de maintenir la plus grande prudence sur le montant des investissements envisagés. Les prochaines programmations dans ces domaines n’interviendront pas avant 2016 – 2017. Investissements structurants Projets structurants Dépenses 6ème tranche assainissement (Nouainville, l’Oraille, Couville) 7ème tranche assainissement (Beaudretot, CrasvilleLes Contes, Le Ferrage, Les Jouannes, Hameau Léger) Déploiement du réseau FttH (fibre optique) 1ère tranche Construction des locaux CCDD Station d’épuration Programme pluriannuel AEP station eau potable Crèche + voirie Acquisitions foncières, aménagement de Z.A. Total Projets structurants – Recettes - Subventions 6ème tranche assainissement (Nouainville , l’oraille) 7ème tranche assainissement construction des locaux CCDD Station d’épuration Programme pluriannuel AEP Station eau potable Crèche Acquisitions foncières, aménagement de Z.A. 2008 2009 2010 2011 120 100 644 000 933 000 2012 2013 2014 2015 2016 1 452 500 1 500 000 48 520 8 778 555 700 2 033 500 893 000 791 156 329 172 11 270 803 840 88 000 968 000 2008 1 797 398 2 415 840 1 346 000 2009 2010 2011 494 500 347 000 75 000 500 000 325 000 220 000 3 155 278 321 280 73 600 264 310 262 370 87 320 964 420 33 100 2 111 690 349 690 964 420 33 100 2013 2014 2012 641 660 2015 2 048 520 2016 76 200 525 000 101 700 1 477 200 279 000 257 300 807 421 189 568 425 000 20 000 46 400 17 000 104 730 9 860 0 175 000 314 000 220 000 103 680 66 373 535 000 187 800 207 800 Total 1 976 200 1 173 689 1 176 800 698 000 792 790 256 113 722 800 207 800 700 000 Autofinancement Financement par emprunt 348 828* 830 250 623 709* 0 496 912 742 928 507 000 141 000 1 187 900 131 000 93 577 0 250 000 -174 700 448 520 900 000 24 Investissement courants Projets courants Dépenses Renouvellement réseau AEP Matériel stations AEP Réfection stations AEP Travaux réseau EU courant Matériel stations EU Travaux extension local déchetterie Achat Bâtiment LDE Véhicules Matériel informatique Matériel et Mobilier Travaux sur bâtiments Etude PLUi Total Projets courants – Recettes Subventions Travaux réseau EU Matériel et Mobilier Etude PLUi Total 2008 82 000 126 000 2009 2010 60 000 184 200 154 765 229 800 2011 42 000 92 600 2012 2013 28 430 95 430 41 550 10 240 79 160 2014 2015 2016 35 000 80 890 80 000 8 000 20 280 48 000 158 000 60 000 121 470 17 500 20 235 49 100 30 000 1 500 19 000 19 400 4 700 104 400 3 000 37 220 24 450 245 000 100 200 60 000 250 000 227 400 219 465 518 400 156 600 107 200 390 000 747 700 2008 2009 Autofinancement 2010 2011 2012 190 000 35 000 2013 219 465 293 400 2015 125 000 295 000 2016 3 920 30 000 225 000 227 400 2014 467 475 49 000 49 000 30 000 156 600 107 200 390 000 717 700 467 475 246 000 Emprunt Conclusion Suite à l’analyse des comptes de la Communauté de Communes et afin de préserver un équilibre budgétaire serein. Il convient de maintenir les orientations de principe de construction des budgets Eau, Assainissement, SPANC, Déchets, à savoir : Facturer à l’usager le coût réel du service Dégager une autonomie de ces budgets par rapport au budget général Maintenir la sincérité dans l’imputation des Dépenses et Recettes Préserver l’équilibre annuel des Dépenses et des Recettes Anticiper l’évolution des dépenses d’exploitation et d’investissement afin d’adapter les redevances et les emprunts à contracter. Il conviendra pendant l’année 2016, d’accompagner le transfert des services et les charges correspondantes vers la nouvelle collectivité, de rester vigilant sur la maîtrise de la fiscalité des ménages et des redevances aux usagers. Débat sur la fiscalité additionnelle Monsieur ROULLAND fait remarquer que les bases fiscales sont revalorisées à hauteur de 1%. Il est souhaitable de profiter de notre dynamisme pour ne pas augmenter les impôts. 25 10 – Décisions prises par le Bureau Communautaire Bureau du 11 décembre 2015 BC/21/2015 - Service de l’Eau – Vente de vieux métaux Dans le cadre de ses activités, le service de l’eau produit des déchets issus de vieux métaux : compteurs d’eau usagés, canalisations, raccords, etc... Aussi, il est proposé de faire recycler ces vieux métaux en les vendant aux entreprises spécialisées. La vente se fera au cours des métaux en vigueur au moment de la transaction. Le Bureau Communautaire à l’unanimité des membres présents donne son accord pour procéder à la vente des vieux métaux auprès d’entreprises spécialisées qui procèderont au recyclage de ces matériaux. Les recettes issues de ces ventes seront encaissées aux Budgets de l’eau ou de l’assainissement selon destination des métaux usagés – Article 758 – produits divers de gestion courante. BC/22/2015 - Aménagement Z.A. Le Coignet à Sideville – Etude géotechnique d’avant-projet – mission G12 Le projet d’aménagement d’une zone d’activités à Sideville « Le Coignet » nécessite la réalisation d’une étude géotechnique d’avant-projet (G 12) du terrain. Ces études ont pour but de : Préciser les contextes géologiques et géotechniques du terrain d’assise ; Définir le niveau de l’eau le jour des sondages et en fin de chantier ; Définition des PST et arases au niveau des fonds de forme de chaussée après terrassement ; Pré dimensionnement de la couche de forme support de chaussées ; Pré dimensionnement des corps de chaussées ; Déterminer la perméabilité des sols et évaluer leurs capacités d’infiltration en vue de développer un système alternatif global de gestion des eaux pluviales, Cette étude doit permettre au maître d'œuvre d'affiner son projet, et à l'entrepreneur d'adapter ses propositions techniques aux difficultés susceptibles d'être rencontrées. Une consultation a été lancée, 4 réponses sont parvenues : Bureau d'étude Adresse Coût prestation en € HT GINGER CEBTP St ETIENNE DU ROUVRAY (76) 3 420.00 € EG SOL ARGENCES (14) 3 000.00 € Fond Ouest GRANVILLE (50) 6 153.30 € SOL EXPLOREUR GRANVILLE (50) 2 935.00 € Le Bureau Communautaire à l’unanimité des membres présents donne son accord pour signer le devis avec l’entreprise SOL EXPLOREUR de Granville pour un montant de 2 935,00 € H.T.. Les Crédits sont inscrits au budget annexe Z.A. Le Coignet – article 6045 – Achats d’étude. 26 Bureau du 8 janvier 2016 BC/01/2016 - Etude sur l’analyse des conséquences financières et fiscales d’un regroupement des CC des Pieux, de la Hague et de Douve et Divette Par délibération en date du 7 juillet 2015, le Conseil Communautaire avait confirmé l’acceptation du périmètre d’un futur EPCI et décidé de la réalisation d’une étude d’aide à la décision, juridique, financière et fiscale lui permettant de se prononcer en toute connaissance sur les conséquences à attendre de cette évolution. A ce titre, les Communautés de Communes des Pieux, de la Hague et de Douve et Divette ont décidé la réalisation d’une étude qui après avoir établi un diagnostic de la situation actuelle, devra identifier les caractéristiques majeures de cette fusion et répondre aux analyses suivantes : Rôle de l’attribution de compensation CFE TH, TFB, TFNB TEOM, REOM DGF communautaire DGF des communes FPIC Autres recettes fiscales et compensations fiscales Tarification de l’eau et de l’assainissement. Afin de mener cette étude, un comité de pilotage politique, composé des présidents des EPCI concernés par l’étude, assisté d’un comité technique regroupant les DGS a été constitué. En qualité de maître d’ouvrage de l’étude, la Communauté de Communes des Pieux procèdera au paiement du prestataire à l’issue de la mission. Il est convenu que le financement de l’étude sera réparti entre les 3 EPCI au prorata de la population INSEE (données au 1er janvier 2016), étant précisé que les versements des participations interviendront à l’achèvement de la mission, sur l’exercice 2016. Le tableau ci-dessous visualise la répartition des financements : EPCI CC de la Hague CC Douve et Divette CC des Pieux Population INSEE 2016 – Habitant 12 275 8 102 14 027 34 404 Structure Population INSEE 2016 - Habitant 35,68 % 23,55 % 40,77 % 100 % Répartition des coûts 9 292,70 6 133,49 10 618,37 26 044,56 Après avoir délibéré, le Bureau Communautaire, à l’unanimité des membres présents : DONNE SON ACCORD pour sa participation à l’étude missionnée au Cabinet Ressources Consultants Finances à hauteur de 6 133,49 €. AUTORISE Monsieur le Président à signer la convention de financement de cette étude. 27 BC/02/2016 - Prestation de service pour entretien des espaces verts des ouvrages AEP Il est nécessaire de faire appel à un prestataire de service pour assurer l’entretien des espaces verts des ouvrages AEP (stations AEP, forages, réservoir, etc…). La superficie à entretenir est de 10 500 m² pour 4 passages par an. Trois entreprises ont été consultées et deux offres sont parvenues et se présentent comme suit : Entreprises HANDIGREEN – 50700 YVETOT BOCAGE A.C.A.I.S. – 50470 LA GLACERIE Coût Annuel H.T. 7 140 € H.T. 5 040 € H.T. Après avoir délibéré, le Bureau Communautaire à l’unanimité des membres présents : DECIDE de faire appel à un prestataire de service pour réaliser l’entretien des espaces verts des ouvrages AEP. AUTORISE Monsieur le Président à signer le devis avec l’entreprise A.C.A.I.S. de La Glacerie pour un montant de 5 040 € H.T.. Les Crédits sont inscrits au budget Eau 2016 – article 6152 – Entretien sur biens immobiliers. 11- Questions diverses Monsieur MARIE demande si les questions relatives au broyage des végétaux et l’éventuelle extension de la déchetterie sont d’actualité. Messieurs ROINE et JOUAUX précisent qu’un questionnaire est en cours d’instruction sur ce sujet et une étude est missionnée par le Syndicat Mixte Cotentin Traitement. Réforme territoriale Monsieur DESTRES informe le Conseil Communautaire que le Cabinet Ressources Consultants Finances a réalisé une première restitution de l’étude financière et fiscale des 3 communautés de communes de la Hague, des Pieux et de Douve Divette. Il convient d’approfondir l’analyse avant une présentation aux différents conseils communautaires et municipaux. Monsieur DESTRES rappelle qu’un amendement conjoint des 3 communautés de Communes au projet de SDCI du Préfet a été déposé à la Préfecture. Celui-ci sera débattu lors de la CDCI du 29 janvier 2016. Monsieur ROULLAND rapporte des interrogations qui émergent auprès des habitants sur la proximité et la fiscalité. Monsieur DESTRES souligne que les vœux communs à nos 3 EPCI se sont bien déroulés et bien représentés, seule la couverture médiatique n’a pas été à la hauteur de l’évènement. Séance levée à 23 heures 15 28