image corporel et le sport chez les enfants - Eki-Lib

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image corporel et le sport chez les enfants - Eki-Lib
Il est important que les parents réfléchissent à ce qu’ils souhaitent pour leurs
enfants à propos du poids et de la silhouette – si vous souhaitez que votre enfant
soit physiquement différent (plus massif, plus petit, plus musclé, etc.) malgré le
fait qu’il mange bien et qu`il est très actif en tant qu’athlète, demandez-vous si
votre enfant est bien, heureux, en
Comment puis-je créer le meilleur environnement sportif pour promouvoir une image
positive du corps ?
Il est très important que les parents se souviennent que tous les corps ont leurs
propres taille et silhouette génétiquement prédéterminées. Vous pouvez avoir trois
enfants qui ont tous des physiques très différents.
Notre corps n’a pas un poids unique qu’il conserve pendant toute la vie. Notre poids
va changer au fur et à mesure où nous allons grandir, vieillir, être malades, avoir
des enfants et subir des modifications physiques. Nous pouvons aussi connaître
quotidiennement ou mensuellement des changements de poids spectaculaires. Il n’y
a pas un poids unique qui convient parfaitement à notre corps – il y a un écart
naturel de poids.
L’écart de poids corporel (et la silhouette) de votre enfant lui a été transmise
génétiquement par ses parents et ses grands-parents géniteurs. Tout comme pour
notre taille, la couleur de nos yeux ou la taille de nos chaussures, nous avons peu de
contrôle sur ce que seront notre silhouette et notre poids naturels à l’âge adulte.
Forme et actif. Quel forme physique a-t-il hérité de ses parents? Souvenez-vous
qu’une taille et une silhouette naturelles ne peuvent être changées de façon
permanente et les modifications temporaires peuvent être très dommageables pour
la santé de votre enfant.
Évaluez vos intérêts dans le sport de votre enfant ainsi que les risques il ou elle
pourrait vivre s’il y a une exigence de modifier son poids ou sa silhouette naturels
pour s’adapter au sport auquel il ou elle participe.
Je pense qu’un athlète est aux prises avec un un trouble de l’alimentation. Qu’est-ce
que je fais ?
Pour aborder l’athlète :
1)
Soyez sensible. Discutez de vos inquiétudes avec l’athlète d’une manière
ouverte et informelle (mais en privé). Présentez-vous avec une attitude de
compréhension et d’empathie, en agissant comme une personne inquiète (plutôt que
comme un expert) avec laquelle l’athlète peut parler. Laissez savoir à l’athlète que
vous aimeriez l’aider à obtenir l’assistance dont elle a besoin.
2)
Soyez précis. Quand vous vous inquiétez qu’un athlète puisse être aux prises
avec un dérèglement d’habitudes alimentaires, soyez précis quant aux indices que
vous avez notés quand vous lui en parlez. Laissez-lui savoir que ces indices vous
préoccupent.
3)
Prenez soin d’être à l’écoute des sentiments qui se cachent sous les mots.
Un athlète peut dire : « Je suis tellement gros. » Plutôt que de répliquer : « Non,
tu ne l’es pas », dites simplement : « Donc, tu ne te sens pas très confortable avec
ton corps aujourd’hui. Est-ce qu’il y a quelque chose qui te préoccupe ? » Soyez à
l’écoute de ce que l’athlète ne dit pas.
4)
Évitez de vous blâmer ou blâmer la personne aux prises avec un dérèglement
d’habitudes alimentaires. Un dérèglement d’habitudes alimentaires est un
mécanisme d’adaptation à des problèmes plus profonds et peut être complexe. Il y a
de nombreux facteurs contributifs qui, réunis, peuvent rendre un athlète plus
sensible et vulnérable à des problèmes de dérèglement d’habitudes alimentaires.
Pour soutenir l’athlète :
1)
Soyez patient. Au premier contact, l’athlète peut instinctivement vous rejeter.
Soyez attentif et délicat quand vous discutez du sujet. Considérez toute
information ou discussion comme un pas dans la bonne direction. Laissez la porte
ouverte pour que l’athlète puisse vous en parler de nouveau.
2)
Assurez la présence de l’athlète au sein de l’équipe. Laissez savoir à l’athlète
qu’elle est importante au sein de son équipe et que vous voulez qu’elle performe bien
sans compromettre sa santé. Dites-lui que vous comprenez que les exigences de la
vie et de son sport peuvent avoir contribué à ses problèmes de dérèglement
d’habitudes alimentaires.
3)
Encouragez l’athlète à faire le premier pas. Laissez toujours savoir à l’athlète
que le fait de partager son histoire avec quelqu’un constitue le premier et le plus
important pas vers un changement de la situation.
4)
Recherchez une aide professionnelle pour une athlète de moins de 18 ans et,
pour une athlète de plus de 18 ans, veuillez le lui suggérer. Vous devrez déterminer
si l’athlète devrait continuer de compétitionner si sa santé est en danger. Vous
pouvez toujours rechercher de l’information auprès de professionnels, dans des
volumes ou sur des sites web sur les façons d’aborder le problème et d’obtenir du
soutien pour l’athlète, pour vous-même et pour la famille de l’athlète. L’aide
professionnelle comprend le médecin de famille, le psychologue et le
thérapeute/consultant expert.
5)
Faites des promesses que vous pouvez tenir. Offrez du soutien et faites le
suivi auprès de l’athlète.IL’information dans cette page a été adaptée de Heidi
Mack (1996) Disordered Eating Prevention and Education Training Manual. Avec
autorisation de reproduire.www.heidimack.ca
Entre l’âge de 9 et de 16 ans, il est normal et sain pour une jeune fille que son poids
augmente (en moyenne) de 2 à 5 kg (5 – 10 livres) à chaque année et que sa taille
prenne jusqu’à 28 cm (10 pouces).
(National
(National Centre for Health Statistics)
Entre l’âge de 9 et de 20 ans, il est normal et sain pour un jeune homme que son
poids augmente (en moyenne) de 40 kg (88 livres) et que sa taille prenne jusqu’à
42 cm (18 pouces).
(National Centre for Health Statistics)