IDEES 2017 TOUT N`EST PAS POSSIBLE EN

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IDEES 2017 TOUT N`EST PAS POSSIBLE EN
IDEES 2017
TOUT N’EST PAS POSSIBLE EN UNE SEULE LEGISLATURE
Quoique nous voulions, quoique que nous fassions, nous ne transformerons pas la société en une
législature.
Première étape :
La présidentielle
Il faut à cette occasion créer les conditions d’un rassemblement non pas de partis, mais de citoyennes
et de citoyens, au-delà du clivage traditionnel, en tenant compte du mode de scrutin à deux tours.
L’état où se trouve notre République mérite de se rassembler. Nous vivons une époque totalement
différente que celle de 1945, toutefois des reconstructions et des constructions nouvelles,
indispensables doivent être à l’ordre du jour.
En 2017, compte-tenu des institutions, ce rassemblement ne peut se réaliser qu’autour d’une femme
ou un homme. Certes, il pourra apparaître aux yeux de certains et présentés par eux, péjorativement,
comme l’homme ou la femme providentiel(le).
L’élection présidentielle au suffrage universel direct a eu pour effet d’élever un mur virtuel entre les
idées et les valeurs. A tel point que l’ex UMP (je me refuse à les appeler LR), prétend rassembler du
centre au bord du FN…
Cependant, l’élection encore plébiscitée par les français, reste aujourd’hui un rendez-vous entre un
homme ou une femme, avec nous, concitoyennes et nos concitoyens.
Opposé depuis le début à une participation de principe de ND, à cette élection, en 2017. Je pense
qu’il faut poursuivre la construction du parti et concentrer les forces sur les législatives. La situation
actuelle semble me donner raison.
Les forces initiales qui se sont évaporées en deux années, le candidat ND pressenti qui a failli, sont
deux éléments qui plaident en faveur de la position évoquée ci-dessus.
Seconde étape :
Soutenir un candidat de rassemblement foncièrement républicain et humaniste, s’il existe.
-
Il doit être en capacité de transcender le clivage classique dès le premier tour.
Il devra s’engager à remettre en place le scrutin proportionnel pour les législatives dès le
lendemain de son élection par ordonnance (si c’est possible).
Il devra posséder un programme « minimum » compatible avec nos objectifs à moyen et
long terme.
Le rejet des deux « grands » partis est tel, qu’Il s’agit dès le premier tour d’enclencher un processus
de rénovation de la politique française, sans fuite en avant. Ainsi nous pourrions créer une
dynamique conduisant au second tour. Une telle action ne pourra qu’entraîner une nouvelle
dynamique pour ND.
Si nous voulons faire avancer nos idées et peser dans la prochaine législature, il est indispensable que
les candidats habituels ne soient pas au second tour.
Pour faire évoluer la situation, il est impératif, de réunir une majorité large sur des objectifs à court
terme. Une élection présidentielle gagnée à 51%, avec un taux d’abstention à la hausse ne sera pas
suffisante. Il faut que le changement soit largement porté. C’est la raison pour laquelle une
candidature présidentielle de rassemblement citoyen, qui transgresse le clivage gauche/droite n’est
pas seulement utile, elle est nécessaire, au moins pour un temps.
Une expérience
Je pense cela depuis les années 90, force est de constater que la situation ne s’est pas améliorée. J’ai
personnellement testé cette proposition au cours de deux cantonales en 95 et 2001. J’ai fait valoir
mes idées, compatibles avec celles de ND, et proposé un projet pour le canton.
J’ai obtenu, 11% en 95 et 16% en 2001. Au second tour, mes électeurs retournaient à leur vote
habituel ou ne votaient pas. J’ai même fait sortir mon boulanger de son fournil qui ne me connaissait
guère plus que les habitants. En 2001, j’étais plus connu qu’en 95, et j’avais tenu la promesse
essentielle de 95, d’où sans doute la progression. J’aurais pu me maintenir au second tour, je ne l’ai
pas fait, car je n’avais aucune chance et j’aurais porté le chapeau de l’échec du candidat socialiste qui
n’avait vraiment aucune chance. Le canton était tenu de longue date et largement par le RPR.
Les problématiques ne se sont pas arrangées depuis ces 15/20 dernières années...la mainmise de la
finance est de plus en plus constatée…les inégalités sont de plus en plus flagrantes…le fanatisme se
nourrit de nos turpitudes…
C’est pourquoi, j’ai la conviction profonde de l’utilité d’un soutien à un candidat, s’il existe, capable
de rassembler pour battre les tenants du néo-libéralisme, ainsi que la candidate dite d’extrême
droite. Je dis volontairement dite d’extrême droite, car je pense qu’il ne faut pas stigmatiser ses
électrices et électeurs, le risque étant de faire gonfler leurs rangs.
Ce candidat existe peut-être, rencontrons le
Depuis environ deux mois, j’observe un candidat potentiel, tout en observant l’ensemble. Il s’agit de
Jean Lassalle. Très proche de François Bayrou, il a rompu avec lui et le Modem.
Chacun a connaissance de son tour de France à pieds, à la rencontre des gens, comme on dit.
Il tient des propos sur la finance débridée, très proches des nôtres.
Il a rendu visite sans être viré à Nuit Debout.
Il a été dans des « quartiers » dits sensibles, à la rencontre des habitants, sans escorte démesurée.
Il a été au-devant de manifestants devant le Palais Bourbon…
Il s’est positionné clairement contre la loi travail, soutenant le mouvement.
Pour ces différents raisons, je considère que Jean Lassalle mérite notre intérêt, et que nous devons le
rencontrer.
Certains m’opposeront, que c’est un vieux cumulard, penchant à droite. Pensent-ils, que nous
pourrons réparer la République du jour au lendemain ? Inutile d’être un vieux et grand cumulard,
pour être malhonnête intellectuellement. Il vaut peut-être mieux à court terme, un ancien cumulard
qui de fait ne cumulera plus longtemps, mais honnête et qui fait faire un bout de chemin pour plus et
mieux de République. Non ?
D’autres ou/les mêmes m’opposeront qu’il n’est pas de gauche. Mais nous ND, avons-nous décidé un
jour de nous situer sur l’échiquier politique actuel ?
Devons-nous regarder son parcours politique comme une tare ou comme un atout ?
N’est-il pas plus intéressant de regarder ce qu’il propose pour dépasser la situation actuelle ?
Action :
-
Rencontrer Jean Lassalle
Si accord, se mobiliser pour l’aider à obtenir ses 500 signatures
Mener campagne pour lui, dans la clarté de nos engagements réciproques
Ensuite les législatives
Quelque-soit le résultat définitif de la présidentielle, notre présence dans la campagne présidentielle
à ces conditions, ne peut être qu’un atout, sans pour autant y user nos forces en vue des législatives.
Il nous faudra quand même bien mesurer l’état de nos forces, pour ne pas voir trop grand.
Il serait sans doute plus facile de progresser avec un scrutin proportionnel. La dynamique de la
présidentielle nous aiderait à constituer des listes.
Dans le cas d’un scrutin par circonscription, le risque d’accueillir des opportunistes en quête d’un
« recyclage politique » serait plus important.
Quel que soit le cas de figure, il ne faut pas s’enchaîner, pour les législatives par la présidentielle.
Aucune alliance, nous devons d’abord exister par nous même, pour être mieux reconnus. Un soutien
à la présidentielle ne doit pas nous engager automatiquement pour les législatives.
Cet épisode 2017 doit nous faire sortir du gué et du flou positionnel et non pas nous y maintenir.
C’est la dernière occasion de mieux nous bâtir pour l’avenir.
C’est la dernière occasion d’être vraiment un parti ouvert, sans compromission.
C’est la dernière occasion de participer, pour ND, à l’évolution nécessaire du champ politique.
Pour le moment gardons à l’esprit que notre avenir de parti est précaire, alors refusons une nouvelle
fuite en avant…
Un bon marcheur, pour arriver au but, met un pas devant l’autre et ainsi de suite…
Faisons le pas utile pour une Nouvelle Dynamique Républicaine!
Passons de ND à NDR…