CHEZ SOI - Le Collectif du k
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CHEZ SOI - Le Collectif du k
LE COLLECTIF DU K CHEZ SOI MISE EN SCèNE ET INTERPRéTATION SIMON FALGUIèRES SOMMAIRE équipe 1 LA FABLE 2 INTENTIONS 3 BIOGRAPHIE LE COLLECTIF DU K 6 7 CREATIONS DU COLLECTIF DU K 8 CONTACTS 10 éQUIPE DE ET PAR SIMON FALGUIèRES Avec la participation de BENJAMIN DESCHE Création sonore Valentin Portron Création lumière Léandre Gans scénogrAphie Simon Falguières Administration Juliette Leblanc PRODUCTION Le Collectif du K 1 LA FABLE Chez Soi, est la soirée d’un homme qui rentre chez lui après le travail. Dans une solitude extrême, ce personnage se raccroche à ses manies. Son quotidien est réglé comme du papier à musique. Il mange, compte son assaisonnement à la pincée près, se dévêtit, emballe chacun de ses objets, jusqu’à ses lacets, dans des boîtes de plastique, des pochettes de cellophane et désinfecte le tout à grand coup de spray. La seule parole est celle de la radio que le personnage écoute et qui va, au fur et à mesure, prendre ses droits jusqu’à nous emmener dans un rêve où seront conviés la guerre, les parents et un drôle de personnage, joueur de cartes presque divin. 2 INTENTIONS La poursuite d’un travail sur un théâtre burlesque. Chez soi est la continuité d’un travail déjà expérimenté par le Collectif du K avec Bureau. Un théâtre burlesque, sonore et sans parole. Inspiré par l’art de Jacques Tati, Pierre Etaix ou encore de Chaplin et Keaton, je poursuis une recherche sur le comique corporel. Comique qui se fonde sur une partition gestuelle précise dont le rythme est la clef de voûte. L’approfondissement d’un personnage. Le personnage de Pierre, déjà présent dans Bureau, vient d’une tradition burlesque pour le « Tic Man ». Un homme maniaque, bourré de tics à répétition. La composition de ce personnage pour la prouesse technique serait vaine. L’important est de montrer comment ces tics sont une parure pour cacher une fragile humanité. Pierre est un clown impassible qui nous fait rire par sa démence et son sérieux dans l’absurde. Je porte ce personnage et le fait évoluer depuis plusieurs années comme un double intérieur et trouve au fil des créations, ses nuances et sa tendresse. C’est son drame, c’est sa dignité face au désespoir qui nous fait rire et aussi nous émeut. 3 Dire -par le rire- le drame de la mise à l’écart d’une partie de la société. Ce spectacle a pour sous-titre : Drame burlesque. Tout acte de théâtre est un acte politique. Tati dénonçait la déshumanisation de notre société dans Mon Oncle ou de façon encore plus flagrante dans Playtime. Il nous y montrait le corps de Monsieur Hulot en combat face aux objets et à l’architecture moderne. De la même façon Pierre se bat contre son intérieur (dans les deux sens du mot) emprunt de solitude. La création de Chez soi est partie d’un chiffre entendu à la radio. Cinq millions de personnes sont en « situation d’isolement » en France. Un chiffre qui a augmenté d’un million depuis 2010. Autrement dit 12% de la population française ont perdu tout lien avec leur famille et vivent sans amis. Cette progression de la solitude est exponentielle au sein des villes de plus de cent mille habitants. J’essaie de dire, par le prisme de l’humour, ce drame d’une société où la solitude nous guette malgré les voisins de l’autre côté du mur. Des hommes seuls, côte à côte. 4 3 Chez soi, spectacle d’une métamorphose. Pierre a pour seule compagne sa radio qui deviendra, au fil du spectacle, sa voix intérieure. Pierre combat sa solitude par un schéma maniaque rassurant. Pierre perd son travail et Pierre se met à rêver, à perdre les pédales pour re-poétiser sa vie. Chez soi est l’histoire d’une métamorphose. Une métamorphose de l’homme- machine vers l’homme -humain. à la suite de son licenciement suggéré, Pierre détruit son confort, laisse sortir quelques mots de sa bouche. Il retire ses vêtements et dans une mise à nu violente retrouve son humanité poétique. Notre métier d’homme de théâtre : dire à l’homme son humanité. Oui, notre seul travail ! Pierre retourne en son enfance, invite dans ses songes la figure de sa mère et rejoue son propre accouchement. Fort de cette naissance, il finit dans un grand calme par jouer aux cartes avec la Mort. Nous commençons le spectacle avec un adulte encerclé de rigueur et nous le finissons avec un homme qui regarde comme un enfant. C’est là que réside l’espoir. L’espoir qu’en chacun de nous demeure l’humanité émotionnelle et sensorielle de l’enfant. à nous, artisans de scène, de la mettre sur les planches pour nous rappeler à elle. Simon Falguières. 5 BIOGRAPHIE Simon Falguières Né en 1988, il découvre très jeune le théâtre à l’école de la Forme de la Scène Nationale évreux-Louviers. Il entre au lycée Senghor en classe théâtre où il écrit et met en scène trois créations avec des amis lycéens : Tryptique autour de Cocteau (2004), La marche (2006), Lenz de Buchner (2007). Monté à Paris, il entre au Conservatoire du XVIIIe arrondissement et participe à la création du Collectif du K. Il y crée une troupe de théâtre et monte Le songe d’une nuit d’été de William Shakespeare en 20092010. Il rencontre et travaille, à cette occasion, avec André Markowicz et Françoise Morvan, traducteurs de la pièce. En février 2010, il écrit et met en scène au Studio de l’Ermitage (XXe arr.), puis au Théâtre de Verre (XVIIIe arr.), Les douze et une stations de la vie de Jean. Inspiré par Tati, Chaplin et Keaton, il monte également Bureau, numéro burlesque muet, avec Thomas Blumenfeld comme partenaire de jeu. Il crée la suite de ce numéro, Chez soi, qu’il interprète seul en scène. Il écrit et met en scène La Nef des fous qui fut présentée au Festival Premiers Pas à la Cartoucherie de Vincennes en mai et juin 2011. Il découvre le travail de marionnettes avec Juliette Didtsch, membre du Collectif du K, et participe depuis juin 2010 à la création de Pétrole !. En mai 2011, il reçoit le prix d’encouragement de l’Aide à la création de textes dramatiques du CNT pour sa pièce La Marche des enfants. En 2012, il entre en résidence d’auteur à la Générale où il écrit une nouvelle pièce Monstres. Il joue actuellement une nouvelle création avec l’ensemble de la troupe. Le songe du réverbère, pièce représentée au Théâtre de Verre, en Normandie et en région parisienne. En septembre 2013, il entre à la classe libre du cours Florent pour poursuivre son travail de comédien et lance la création de La Marche des enfants. 6 L E C O L L E CT I F D U K Actif depuis 2008 et basé dans le département de l’Eure, le Collectif du K réunit de jeunes créateurs venant d’horizons divers : théâtre, marionnettes, écriture, vidéo, photographie, musique. En quatre ans, trois pièces de grandes troupes (15 comédiens sur le plateau), une dizaine de petites formes marionnettiques et burlesques, trois éditions d’une revue littéraire, deux expositions, la mise en place d’une programmation de jeunes créateurs et d’ateliers pour des collègiens, ainsi qu’une dizaine de films ont pu voir le jour. Le Collectif du K est actuellement résident permanant au Shakirail, lieu alternatif de l’est parisien. À l’origine de notre nom, une nouvelle de Dino Buzzati : Le K. Elle retrace la vie d’un homme, Stéphano, fils de marin, frappé par une malédiction : victime « choisie » d’un monstre marin qui le poursuivra sa vie durant, il est contraint de rester à terre. Mais bientôt l’appel du large lui fait reprendre la mer. Il voyage donc autour du monde, suivi jour et nuit par l’ombre du K dans le sillon de son bateau. C’est au crépuscule de sa vie, fatigué par cette fuite, qu’il décide d’aller défier La bête. Mais à l’instant de l’affront, il comprend que si le K l’avait suivi depuis tout ce temps, ce n’était que pour lui offrir son bonheur. Si nous créons, si nous faisons du théâtre, de la vidéo, de la photographie, si nous écrivons, n’est-ce pas pour aller à la rencontre de tous les K qui nous suivent, nous poursuivent, nous hantent ? Pour les illuminer d’art ? 7 CRéATIONS DU COLLECTIF DU K CRéATIONS DE TROUPE LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ 2008 – 2010 Mise en scène : Simon Falguières Travail et collaboration avec les deux traducteurs de la pièce André Markowicz et Françoise Morvan 10 représentations au Studio de l’Ermitage / Paris XXème 5 représentations au Théâtre de Verre / Paris XVIIIème LA NEF DES FOUS 2010 – 2012 Texte et mise en scène : Simon Falguières Résidence et Co-production avec le Théâtre de Verre / Paris XVIIIème 1 représentation au Festival Contre sens / Université Paris III 10 représentations au Festival Premiers Pas / Cartoucherie - Théâtre du Soleil. 8 représentations au Théâtre de Verre / Paris XVIIIème 2 représentations au Théâtre de Dourdan (Essonne) 1 représentation au Théâtre Edith Piaf à Bernay (Eure) LE SONGE DU RÉVERBÈRE 2012 – 2013 Texte et mise en scène : Simon Falguières Résidence et Co-production Théâtre de Verre / Paris XVIIIème 10 représentations au Théâtre de Verre / Paris XVIIIème 1 représentation au Théâtre Le Vent se lève / Paris XIXème 2 représentations dans le cadre d’une tournée normande à la salle des fêtes de Beaumont-Le-Roger et à la Maladrerie de Gravigny (Eure) 3 représentations au Shakirail / Paris XVIIIème 2 représentations au Chêne / Villejuif LA MARCHE DES ENFANTS 2014 – 2015 Texte Simon Falguières Prix d’encouragement du Centre National du Théâtre Résidence au Théâtre de Verre / Paris XVIIIème Résidence au Shakirail / Paris XVIIIème Représentation d’une maquette à La Chapelle Saint Louis / Rouen Résidence à la Fabrique Ephéméride / Val de Rueil Résidence au Théâtre des Bains Douches / Elbeuf 8 AUTRES CRéATIONS Les Douze et une stations de la vie de Jean / Théâtre Texte et mise en scène de Simon Falguières Avec : Félix Fenwick. Simon Falguières. Adélaïde Prud’homme. Céline Vacher. Bureau / Numéro burlesque De et par Thomas Blumenfeld et Simon Falguières Chez soi / Numéro burlesque De et par Simon Falguières. Un Dîner anglais / Numéro burlesque collectif Avec : Thomas Blumenfeld, Benjamin Desche, Juliette Didtsch, Élise Douyère, Simon Falguières, Léandre Gans, Coraline Pradeau Cul Boutique / Théâtre, Poésie Texte et mise en scène de Laurent Barbot Avec : Thomas Blumenfeld, Laura Cros, Brice Fontan, Romain Pageard,Coraline Pradeau Musique : Laurent Barbot, Christian Mignée Pétrole ! / Marionnettes De et par Juliette Didtsch et Simon Falguières. La traversée dégingandée de miss Constantine / Conte, Marionnettes Texte et mise en scène : Clément Dupeux. Manipulation : Juliette Didtsch et Elise Douyère. Dernier tour de piste / Marionnettes Conception et manipulation : Thomas Blumenfeld, Laura Cros, Juliette Didtsch Musique : Johan Saint Lumières : Léandre Gans Décors : Cédric Carboni / Costumes: Clotilde Lerendu Rob / Clown De et par Simon Falguières PETIT THéâtre de Tête / Spectacle pour une personne D’élise Douyère Avec: Laura Cros, Elise Douyère Thomas Ducasse MARIO / MARIONNETTE RéALISTE DE Déambulation De et par Juliette Didtsch MAISON SUCRéE MAISON / THéâtre d’objets de et par juliette didtsch 9 CONTACTS www.collectifduk.fr [email protected] THéâTRE Simon Falguières 06 71 98 23 98 [email protected] MARIONNETTES Juliette Didtsch 06 82 77 17 22 [email protected] POéSIE Laurent Barbot 06 09 61 02 35 [email protected] ADMINISTRATION PRODUCTION DIFFUSION Juliette Leblanc 06 87 94 75 20 [email protected] Adresse de correspondance : Juliette Leblanc, chez Mr Leblanc, 6, rue Oscar Legras 27000, évreux Siège social : 5 rue taillefer 27300 Bernay SIRET : 518 910 286 00039 - APE : 9001Z - Licence n°2-1075109 10