Festival Extra Ball 2016

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Festival Extra Ball 2016
Dossier de presse
Festival Extra Ball 2016
du 7 au 10 septembre
Julia Perazzini © Simon Letellier
Contact presse : Léopoldine Turbat /[email protected] / ligne directe : +33 1 42 71 95 67
du mercredi 7 au samedi 10 septembre
Festival Extra Ball 2016
Extra Ball, le festival du Centre culturel suisse dédié depuis 2009 aux spectacles
vivants, en particulier aux projets hybrides et pluridisciplaires, fait la part belle
cette année à des solos et des duos, tous présentés en première française.
mercredi 7 septembre / 19h30-22h30
Phil Hayes, Places of Interest (2016) - exposition et performances
Géraldine Chollet / Cie Rahu LaMonstre, Itmar (2015, 30’) – danse
Simone Aughterlony & Michael Günzburger, Dirty Vestiges (2015, 25’) - performance
Nicole Seiler, The Wanderer’s Peace (2015, 50’) – danse
jeudi 8 septembre / 19h30-22h30
Phil Hayes, Places of Interest (2016) - exposition et performances
Nicole Seiler, The Wanderer’s Peace (2015, 50’) – danse
Simone Aughterlony & Michael Günzburger, Dirty Vestiges (2015,25’) - performance
Géraldine Chollet / Cie Rahu LaMonstre, Itmar (2015, 30’) – danse
vendredi 9 septembre / 19h30-23h30
Phil Hayes, Places of Interest (2016) - exposition et performances
Perrine Valli, La danse de Tutuguri (2016, 45’) - danse
Julia Perazzini, Holes and Hills (création, 50’) - théâtre
Gregory Stauffer, Walking (2015, 60’) – danse
samedi 10 septembre / 14h-22h
Phil Hayes, Places of Interest (2016) - exposition et performances
Aline Papin & Valeria Bertolotto, Autofèdre (2016, 6h, recréation) – installation performative
Gregory Stauffer, Walking (2015, 60’) – danse
Perrine Valli, La danse de Tutuguri (2016, 60’) - danse
Julia Perazzini, Holes and Hills (création, 50’) – théâtre
Prix des places : 12 € / jour
Réservation : billetterie en ligne ou 01 42 71 44 50
DANSE
Géraldine Chollet / Cie Rahu LaMonstre
Itmar (2015, 30’)
> mercredi 7 septembre à 20h15
> jeudi 8 septembre à 22h
Itmar, c’est une créature mythique entre Diva hollywoodienne, figure sacrée et vache laitière que Géraldine
Chollet a inventée pour raconter son enfance à la campagne, marquée par le système patriarcal et religieux.
Accompagnée de trois joueurs de Tälerschwinger, qui font tourner de manière hypnotique une pièce de cinq
francs suisses dans une jatte en faïence (instrument populaire de Suisse centrale), elle incarne avec grande
sensualité et puissance les archétypes de la féminité au-delà de la soumission et du kitsch folklorique.
Chorégraphie et interprétation : Géraldine Chollet / tälerschwinger : Charles Dénervaud, Jacques Chollet et Raphaël Raccuia / création
sonore : Renée Van Trier / création lumière : Dominique Dardant / costume : Diane Grosset / conseiller artistique : Fabrice Gorgerat
La pièce Itmar a été créée en 2015 au Théâtre Sévelin 36 à Lausanne suite à une résidence.
Née en 1975, Géraldine Chollet s’est formée au Laban Centre (Londres). De retour en Suisse, elle travaille et danse avec différentes
compagnies (Cie Philippe Saire, Cie Emilie Charriot, Cie Fabienne Berger, Cie Prototype Status, Cie Jessica Huber, Cie Gaspard Buma,
Cie T2+, Cie Utilité Publique). Depuis 2006, elle se forme auprès d’Ohad Naharin et de la Batsheva dance company pour l’enseignement du langage de mouvement GaGa aux professionnels et aux amateurs de la danse et du théâtre. Elle enseigne notamment à la
Manufacture (HETSR), au Bern:Ballett et au Marchepied à Lausanne.
PerformAnce
Simone Aughterlony & Michael Günzburger
Dirty Vestiges (2015, 25’)
> mercredi 7 septembre à 21h
> jeudi 8 septembre à 21h15
Pour cette performance, Simone Augtherlony et Michael Günzburger introduisent dans leur pratique une série
de matériaux dits sales ou répulsifs qu’ils utilisent ici comme des pigments sur une surface blanche et brillante.
Poussière, cendre, cheveux, graisse, sang, peau deviennent une matière picturale noble, reflets du corps et de
son intimité. Dans un clin d’œil conscient à l’histoire de l’art, ils mettent en scène la force symbolique de ces
traces et actes indélébiles en réponse au caractère soi-disant éphémère de la performance.
Création et performance : Simone Aughterlony et Michael Günzburger / dans le cadre du projet DRECK: EIN APPARAT, projet à l’initiative de Stéphanie Wenner
La pièce Dirty Vestiges a été présentée à la Gessnerallee à Zurich, à Kampnagel à Hambourg et à Inkonst à Malmö en 2016.
Simone Aughterlony, née en 1977 en Nouvelle-Zélande, a terminé sa formation de danseuse à la New Zealand School of Dance en
1995. Elle travaille en Europe depuis 2000 et partage sa vie entre Zurich et Berlin. Elle a débuté sa carrière comme danseuse
dans la compagnie Damaged Goods de la chorégraphe américaine Meg Stuart. Depuis 2004, Simone Aughterlony monte aussi ses
propres projets où elle se met elle-même en scène, comme dans ses spectacles en solo Public Property (2004) et We need to talk
(2011). A partir de 2013, elle collabore avec d’autres artistes pour la création de la trilogie Show & Tell (avec Phil Hayes), After Life
(avec Nic Lloyd) et Supernatural (avec Antonija Livingstone et Hahn Rowe). En 2015, elle reçoit le Prix suisse de danseuse et performeuse exceptionnelle.
Michael Günzburger (né en 1974, vit à Zurich) est avant tout un dessinateur. A partir de 1991, ses livres de dessins entrent dans
la collection graphique de la Bibliothèque nationale suisse. Il travaille depuis quelques années avec des fourrures d’animaux, dont il
transfère la trace sur de grandes feuilles. Les éditions Patrick Frey ont publié Plots de Michael Günzburger en 2013.
Danse
Nicole Seiler
The Wanderer’s Peace (2015, 50’, en allemand, surtitré en français)
> mercredi 7 septembre à 21h45
> jeudi 8 septembre à 20h15
The Wanderers Peace est une pièce documentaire sur la vie de la danseuse et chorégraphe Beatrice «Trixie»
Cordua. Portrait sensible d’une femme qui partage son vécu de danseuse, ses souvenirs, sa carrière avec le
public, le spectacle se base sur des éléments biographiques qui révèlent un portrait sensible, un aperçu de
l’évolution de la danse lors des dernières décennies. Il s’agit de traiter autant des courants artistiques que
Trixie a traversé, que de l’évolution des conditions de production et de vie des danseurs durant cette période.
Conception : Nicole Seiler / interprétation : Beatrice Cordua / scénographie, technique : Vincent Deblue / costumes : Madlaina Peer
/ assistanat costumes : Nina Langosch / son : Vincent Glanzmann, Stéphane Vecchione / technique création : Jan Humbel / casting :
Alexandra Paul / administration : Laurence Rochat / diffusion : mm – Michaël Monney
Coproductions : Transit productions, Zürich / Cie Nicole Seiler / soutiens : Ville de Lausanne, Etat de Vaud
Née en 1970 à Zurich, Nicole Seiler se forme en danse et en théâtre à la Scuola Teatro Dimitri à Verscio (CH), à la Vlaamse Dansacademie à Bruges (B), et à Rudra Béjart à Lausanne (CH). En tant qu’interprète, elle a collaboré à de multiples créations de la Cie
Buissonnière, du Teatro Malandro, de la Alias Compagnie, de la Cie Philippe Saire et de la Cie de Massimo Furlan. Nicole Seiler crée
sa compagnie en 2002. Dans sa démarche artistique l’image et la vidéo ont une grande importance. Sa recherche allie danse et
vidéo, et donne naissance à des spectacles de danse multimédia, à des vidéos et à des installations chorégraphiques. Ces dernières
années, elle a entamé un cycle de créations sur la relation entre l’image et le son. Depuis 2004, la compagnie développe une visibilité
internationale. En 2009, Nicole Seiler reçoit le prix culturel pour la danse de la Fondation Vaudoise pour la Culture. Depuis 2010, la
compagnie bénéficie d’une convention de soutien conjoint (Ville de Lausanne, Etat de Vaud, Pro Helvetia).
Danse
Perrine Valli
La danse de Tutuguri (2016, 45’)
> vendredi 9 septembre à 20h15
> samedi 10 septembre à 20h
Les pièces de Perrine Valli ont toujours pour point de départ l’univers d’un artiste ou d’un auteur, que ce soit
Edward Hopper, Georges Bataille ou Gilles Deleuze. Cette nouvelle création se base sur un texte d’Antonin
Artaud “La danse du Tutuguri ou le rite du soleil noir”. Ce poème est inspiré d’un rituel pratiqué par les Indiens
tarahumaras auquel Artaud avait assisté, en 1936, lors de son voyage au Mexique. Six indiens dansent pour
appeler la venue du soleil autour de six croix disposées de manière circulaire. Une personne se tient hors du
cercle, le septième Tutuguri, dont le rôle est de marquer la mesure à l’aide d’un instrument de musique étrange.
Ce corps à part est celui qui dérègle le temps et la cadence du rite, il est le porte-rythme.
Chorégraphie : Perrine Valli / interprétation, danse : Perrine Valli / création sonore : Eric Linder / création lumière : Laurent Schaer
/ production : Association Sam-Hester / administration : Pâquis Production
La danse de Tutuguri est créée en août 2016 au Far Festival des arts vivants à Nyon.
D’origine franco-suisse, Perrine Valli (née à Aix-en-Provence en 1980) suit une formation riche en technique au Conservatoire National
de Lyon, au Centre de développement chorégraphique de Toulouse et à la London Contemporary Dance School. En tant qu’interprète,
elle travaille avec les chorégraphes Estelle Héritier et Cindy Van Acker. Elle forme sa propre compagnie, l’Association Sam-Hester, en
2005. Artiste résidente à Mains d’Oeuvres durant quatre ans, Perrine Valli remporte en 2007 le premier prix du concours international
de chorégraphie Masdanza et obtient en 2009 une résidence de recherche CulturesFrance « Villa Médicis Hors les murs » effectuée au
Japon. La question de l’identité sexuelle tient une place centrale dans sa recherche. Le Centre culturel suisse présente des créations de
Perrine Valli depuis 2007.
Théâtre
Julia Perazzini
Holes and Hills (création, 50’)
> vendredi 9 septembre à 21h15
> samedi 10 septembre à 21h
Holes & Hills est le nouveau solo de Julia Perazzini pour lequel la comédienne continue sa recherche sur
l’identité, en maniant l’art de l’artifice avoué. Holes & Hills prend racine dans l’idée de la représentation du
corps de la femme dans l’Art. Le corps féminin y apparaît le plus souvent décliné comme un « paysage »,
comme un territoire mystérieux et insaisissable, fascinant, puissant et objetisé. En incarnant des fragments de
trajectoires de vie, Julia Perazzini crée des instantanés intenses, qui sont comme autant de rencontres avec
des solitudes singulières, toutes porteuses d’un secret impénétrable, et miroir du mystère de chacun. Cette
quête existentielle, par le biais de la scène et de la rencontre avec les spectateurs, devient une invitation à se
découvrir soi-même dans toutes les zones troubles, fragiles et perméables de l’identité.
Mise en scène-écriture-jeu : Julia Perazzini - Cie Devon / coach vocal et regard extérieur : Emmanuelle Lafon / conseiller artistique :
Simon Guelat / création lumière et régie : (en cours) / espace : Christopher Fülleman / administration : Stéphane Frein
Julia Perazzini (née en 1982) est comédienne diplômée de la Manufacture à Lausanne en 2006. Elle a travaillé au théâtre entre
autres avec Denis Maillefer, Vincent Bonillo et Mathieu Bertholet en Suisse Romande, et en Belgique avec Isabelle Pousseur. En 2015,
le CCS présente la pièce King-Kong Theorie d’Emilie Charriot, dans laquelle Julia Perazzini joue l’un des rôles principaux avec Géraldine Chollet. King-Kong Théorie fait partie de la Sélection suisse en Avignon 2016, et sera donc jouée dans le Off à Avignon. Avec
sa Cie Devon, elle crée Hey, ...it’s cold here !, à l’Arsenic à Lausanne et au Théâtre Les Halles (TLH) à Sierre en 2012, une tétralogie
d’auto-mise en scène qui confronte les figures de Marilyn Monroe et de Cindy Sherman. Le deuxième volet de Hey, ...it’s cold here ! a
été joué au Centre culturel suisse en 2012.
danse
Gregory Stauffer
Walking (2015, 60’)
> vendredi 9 septembre à 22h30
> samedi 10 septembre à 17h
Dans Walking, Gregory Stauffer se dédie à la marche. Les randonnées alpines tout comme les dérives urbaines
ont été sources d’inspiration dans le travail passé de l’artiste qui travaille entre la vidéo, les arts plastiques et
la performance. À présent, il fait de la marche la source d’inspiration tout comme le sujet de sa création solo. Il
examine avec un geste plein d’humour et d’ingéniosité le mécanisme qui transforme et lie l’esprit et le corps au
long de randonnées. Gregory Stauffer renonce ici à un stade complexe de la mise en scène spectaculaire et se
limite à quelques accessoires et costumes. Tout se réduit à l’essence de l’errance : le sol et les pieds.
Chorégraphie et interprétation : Gregory Stauffer / dramaturgie : Marius Schaffter / assistance son : Ariel Garcia / lumières :
Antoine Frammery / administration : Tutu Production
Walking a été présenté notamment au Théâtre de l’Usine, Genève ; Gessnerallee, Zurich ; Südpol, Lucerne ; Metro Arts, Brisbane ;
contemporary Arts Fetival, New Dehli, et en première française à Extra Ball 2015 au Centre culturel suisse, Paris.
Gregory Stauffer (né en 1980, basé à Genève) développe un travail transversal entre la danse et la performance, touchant aussi
parfois la vidéo. Il se consacre à des recherches liées à des contextes précis, et le corps est toujours au centre de ses préoccupations. Il aime les rituels et la verticalité. Son travail est surtout constitué de collaborations avec des musiciens et des artistes
visuels, par exemple Marius Schaffter, Bastien Gachet ou Tarik Hayward. Il est cofondateur et leader du collectif de vidéo-performance Authentic Boys. Il présente son travail dans des théâtres, des festivals et des espaces d’expositions, notamment Underbelly Arts, Sydney ; Nevski Prospect, St-Petersburg ; Théâtre de l’Usine, Genève ; Far Festival des arts vivants, Nyon ; Festival Les
Urbaines, Lausanne.
« En anglais, desire line est l’expression qui désigne des passages créés par la seule volonté des marcheurs.
Plus poétique que le francophone «raccourci», la ligne de désir est matérialisée par l’envie de choisir sa route et
de tracer son chemin hors des sentiers battus. À l’image de Walking, la dernière création de Gregory Stauffer.
Dessiner le tracé d’une marche en montagne, récolter des objets pétrifiés par le temps, observer une plume
tombée, se laisser guider par les lois des attractions, la musique et le jeu, tels sont des exemples des curiosités
que l’on trouve dans le cabinet de Gregory Stauffer. (...)
Après le temps des expériences, Walking est aussi le moment de présenter un travail plus biographique et
chorégraphique lié à la figure du marcheur. Une recherche sur l’errance mais aussi sur l’éventualité de faire
des lieux où l’on marche la scénographie de notre vie. Au rythme du tambour, suivons les itinéraires de Gregory
Stauffer dans cette fable qui nous emmène toujours un peu plus haut, là où le sol brille pour tous. »
Extrait de l’article de Laurence Wagner pour le journal Le Phare n°21
Installation
performative
Aline Papin & Valeria Bertolotto
Autofèdre (2016, 6h, recréation)
> samedi 10 septembre à 14h
Elles sont trois. Phèdre et deux actrices. Ce travail est une recherche. Pourquoi jouer Phèdre aujourd’hui? Aline
Papin et Valeria Bertolotto cherchent à confronter le texte de Racine à leur parole intime. Le cadre de cette
installation est le fruit d’une réflexion sur l’espace et la temporalité de la tragédie classique : une journée, un
lieu. En avant-scène, face public, une femme attend sur un lit. En arrière-plan, projeté en grand format, le plan
séquence d’une femme face à la mer. Dans l’ombre, en fond de scène, on devine une troisième femme assise. Ces
trois femmes déclinent l’attente sur les divers niveaux d’un seul et même tableau qui évolue imperceptiblement
au fil des heures. Cette performance est donc une traversée, en temps réel, d’une dernière journée. La pièce
crée un espace-temps dans lequel le spectateur peut projeter ses propres attentes, désirs, fantasmes... Il ne
s’agit pas d’expliquer ou de raconter, mais de tenter de provoquer chez le spectateur, par la contemplation, une
forme d’introspection.
Conception et jeu : Valeria Bertolotto et Aline Papin / film : Valeria Bertolotto / musique : Stéphane Vecchione / lumières : Aurélien
Cibrario / vidéo : Nicolas Zlatoff / administration : Stéphane Frein
Autofèdre est, à l’origine, la conclusion d’un projet de recherche qui s’est déroulé, en trois parties, durant la saison 2015-16 entre
l’Arsenic à Lausanne et le Théâtre Les Halles (TLH) à Sierre.
Suite à son diplôme à la Manufacture, Haute Ecole de Théâtre de Suisse Romande à Lausanne, en 2009, Aline Papin travaille avec
Dorian Rossel, le Collectif du Loup et le Club des Arts. Elle fait partie de la Compagnie Jeanne Föhn depuis sa création et sous la direction de Ludovic Chazaud. Elle joue dans plusieurs spectacles mis en scène par Denis Maillefer, notamment le monologue en appartement Ariane dans son bain qui est en tournée depuis cinq saisons. Elle collabore également à plusieurs reprises avec Alexandre
Doublet et intègre en 2013 le Collectif Les Fondateurs.
Après des études à la Faculté des Lettres de l’Université de Genève, Valeria Bertolotto est admise à la Section professionnelle d’art
dramatique du Conservatoire de Lausanne (SPAD), d’où elle sort diplômée en 1998. Depuis, elle a joué sur de nombreuses scènes
romandes et internationales, sous la direction notamment d’Hervé Loichemol, Claude Stratz, Geneviève Pasquier, Valentin Rossier,
Lorenzo Malaguerra, Andrea Novicov, Denis Maillefer, Marielle Pinsard, Alexandre Doublet et Natacha Varga Koutchoumov. Plus
récemment, elle a également collaboré en tant que dramaturge à l’écriture du spectacle All Apologies Hamlet, mis en scène par
Alexandre Doublet. À la rentrée 2016, on pourra la voir dans la prochaine création d’Emilie Charriot, Ivanov.
EXPOSITION &
PERFORMANCES
Phil Hayes
Places of Interest (2016)
> mercredi 7 septembre à 19h45
> jeudi 8 septembre à 19h45
> vendredi 9 septembre à 19h45
> samedi 10 septembre à partir de 14h
Places of Interest est un projet basé sur la perception que nous avons, a priori, de certains lieux auxquels nous
sommes attachés mais où nous ne sommes jamais allés. Pour cela Phil Hayes a imaginé un dispositif très précis
au cours duquel il interroge tout d’abord des personnes avec qui il a collaboré ou dont il apprécie le travail (dans
les domaines de la performance, l’art ou la musique) en leur demandant les trois choses suivantes :
- choisir un lieu qui a pour eux une signification spéciale pour des raisons personnelles, politiques ou historiques ;
- trouver sur le web une photographie de cet endroit ;
- décrire de manière objective cette photographie avec comme seul indice le nom du pays.
La description est ensuite envoyée à un plasticien à qui commande est passée d’une peinture représentant
le lieu décrit. A l’occasion d’Extra Ball, les peintures ainsi obtenues font l’objet d’une exposition accompagnée
d’une performance de Phil Hayes.
Les artistes, parmi d’autres : Nada Gambier (performeuse et chorégraphe, Finlande-Belgique), Vic Godard (musicien, Londres),
Marta Górnicka (metteur en scène et chanteuse, Pologne), Charbel Haber (musicien, Beyrouth), Ant Hampton (performeur, metteur
en scène, Londres et Bruxelles), Maria Jerez (performeuse, Madrid), Eisa Jocson (Poledance, performeuse, Manille), Stefan Kaegi
(dramaturge, metteur en scène, Soleure et Berlin), Amir Reza Koohestani (auteur et metteur en scène, Shiraz), Aaron Landsman
(performeur, Minneapolis), Jon Langford (musicien, peintre, Pays de Galles et Chicago), Bouchra Ouizguen (danseuse, chorégraphe,
Marrakech), Sankar Venkateswaran (dramaturge, acteur et compositeur, Kerala)
Les peintres, parmi d’autres : Moulay Youssef Elkahfai (Marrakech), Alf Hofstetter (Zurich), Kristina Horvat Blažinović (Croatie), Anne
Kaminsky (Danemark et Allemagne), Bill Kennedy (New York), Dustin Metz (Los Angeles), Shadi Noyani (Iran), Noyau (Zurich), George
Rush (Ohio), Naoko Tsurudome (Japon et Paris), Sabine Wewer (Brême)
Concept-idée : Phil Hayes / administration & coordination : Katharina Balzer / dialogues : Julia Hintermüller / son : Thomas Peter
/ responsable de production : Lukas Piccolin / production : Verein First Cut Productions Zurich / coproduction : Zürcher Theater
Spektakel / soutien : Canton de Zurich
La première de Places of Interest a lieu au Zürcher Theater Spektakel, à Zurich, en août 2016.
Phil Hayes est un créateur de spectacles, interprète, acteur, réalisateur et musicien. Il est né sur la côte sud de l’Angleterre, a étudié les arts créatifs à Newcastle upon Tyne où il a vécu et travaillé entre 1985 et 1995. Basé à Zurich depuis 1998, il crée son propre
travail de performance principalement sous le label First Cut Productions. En 2013, il a reçu un prix de la ville de Zurich.En été 2016,
Phil Hayes commence une année comme artiste en résidence à l’Université des arts de Zurich.
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conférences : entrée libre
Entrée au fond du passage
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Tarif plein spectacles : 12 €
Tarif réduit spectacles : 7 €
38 rue des Francs-Bourgeois,
75003 Paris
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au dimanche : 13 h - 19 h
du
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