Ensemble février 2006

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Ensemble février 2006
Le Journal de votre Député
Février 2006
Mademoiselle, Madame, Monsieur,
Sans consultation ni concertation des partenaires sociaux, le Gouvernement avait
décidé par ordonnance la création du
“Contrat Nouvelle Embauche” (CNE) pour
les entreprises de moins de 20 salariés.
Répondant aux demandes expresses du
MEDEF, Dominique de Villepin vient d’étendre ce dispositif à toutes les entreprises, pour les jeunes de
moins de 26 ans, avec le “Contrat Première Embauche” (CPE).
De quoi s’agit-il ? CNE et CPE sont des contrats avec une période
d’essai de 2 ans, qui aura une particularité lourde de conséquences pour tous les salariés et les chômeurs : pour la première
fois depuis un siècle dans notre pays, les groupes et les entreprises vont pouvoir licencier sans motif, sans préavis, simplement en adressant du jour au lendemain une simple lettre pendant cette période. Sans motif de licenciement, donc sans recours
possible ! Sous prétexte de lutter pour l’emploi et contre le chômage, c’est le retour au contrat journalier et au patronat de droit
divin.
Pour les salariés, c’est l’épée de Damoclès qui pèse chaque jour
au dessus de leur tête. Travailler et accepter tout, voilà le “cadeau”
fait aux bénéficiaires d’un tel contrat. Pire, ce qui est dans la
ligne de mire du Gouvernement, c’est de faire disparaître les
CDI, qui assurent une certaine sécurité professionnelle et sociale.
En plus, les grandes entreprises bénéficieront encore d’un cadeau
royal : 3 ans d’exonération totale de cotisations patronales. Moins
de ressources pour la sécurité sociale, donc. Pour nous, c’est payer
toujours plus pour être moins bien soignés.
Mademoiselle, Madame, Monsieur,
Nous assistons en ce moment même à une vaste offensive contre
le droit du travail et notre protection sociale.
Comme 58% de Françaises et de Français, comme tous les syndicats de salariés, d’enseignants, d’étudiants et de lycéens unis,
comme les organisations de jeunesse, je m’élève avec indignation contre ce projet, que j’ai combattu nuit et jour pendant
deux semaines à l’Assemblée nationale au nom du groupe communiste et républicain.
Le Gouvernement utilise tous les moyens pour passer en force.
Il refuse une fois de plus d’écouter l’exigence qui monte et se
manifeste pour que soit retiré son projet néfaste, pour l’augmentation des salaires, du pouvoir d’achat, pour la relance de la
croissance par la consommation, la création d’emplois stables
et durables permettant de faire des projets d’avenir et de construire sa vie.
Pour le gouvernement Villepin, c’est un projet de société : c’est
le progamme du MEDEF.
Ensemble, faisons le choix de la solidarité et de la justice sociale.
Exigeons qu’on en finisse avec le profit-roi.
Maxime Gremetz
Pour des emplois durables,
contre la précarité
Ensemble, pour la solidarité
et la fraternité
Maxime Gremetz accueillant l’Abbé Pierre à l’Assemblée Nationale
Vous pouvez vous rendre, écrire ou téléphoner
au secrétariat parlementaire de Maxime Gremetz
16, rue Gaudissart - 80000 Amiens - Tél : 03 22 91 78 44
Fax : 03 22 92 87 24 - Email : [email protected]
Permanences : les mardis et jeudis de 14 h 30 à 17 h 30
Ils sont à votre service, accueillants et efficaces :
Pascale Devisse, Pierre-Olivier Poyard et Jihad Wachill
Au nom du groupe communiste et républicain,
Maxime Gremetz fait des propositions en faveur
de l’emploi durable (discours sur le budget emploi)
Le 29 mai 2005, le Peuple s’est
exprimé pour une rupture avec l’ensemble des politiques de régression
sociale que vous mettez en œuvre
depuis des années. A travers ce vote, les
Français, et en particulier les classes populaires, ont exprimé leur peur du chômage,
leur ras-le-bol de la précarité, des délocalisations et de l’insécurité sociale. Car que
faîtes-vous donc en actes, face au chômage ? Un chômage qui touche 23,3% des
jeunes de moins de 25 ans. Un chômage
de longue durée de plus en plus.
Vous acceptez, voire encouragez, la
précarisation et la flexibilisation du
travail ! C’est cette précarité exacerbée
qui conduit aujourd’hui à la désespérance sociale et explique
en grande partie la flambée de violence : en l’absence de traitement à la source des causes, sociales avant tout, les mêmes
causes auront encore dans l’avenir les mêmes effets, état d’urgence ou pas.
Aujourd’hui, la précarité n’est plus uniquement le chômage, elle se trouve aussi dans l’emploi. La multiplication
des contrats précaires et des contrats aidés plonge de plus en
plus de salariés dans la précarité, voire dans la pauvreté. Sans
compter la stagnation des salaires et donc du pouvoir d’achat.
Ainsi, on compte aujourd’hui 2,5 millions de travailleurs en dessous du seuil de pauvreté dans notre pays et un sans domicile
fixe sur trois a un emploi.
Le recours abusif à ces dif férentes sortes de contrats
précaires a fortement per verti les relations de travail
dans notre pays. La multiplication de ces contrats, dont le
dernier en date est le contrat de nouvelle
embauche, fragilise un peu plus le CDI et
encourage le “turn over” des salariés dans
certains secteurs, ou encore à tirer vers le
bas la rémunération des salariés diplômés
et qualifiés rentrant sur le marché du travail.
Cette politique de déstr ucturation
sociale, de précarisation et de flexibilisation de l’emploi, nos concitoyens
n’en veulent plus, pourtant. Alors qu’il
faudrait relancer la croissance par les
salaires, encourager la création d’emplois stables et durables, aller vers la
sécurisation des parcours professionnels, mener une politique volontariste
pour endiguer la financiarisation de l’économie. Par exemple s’engager dans une autre orientation du financement
de l’aide à l’emploi, avec un contrôle de l’utilisation des
aides publiques, la suspension des exonérations de cotisations “aveugles”. Ou encore un autre financement de
l’aide à l’emploi, avec une réforme de l’assiette des cotisations permettant une variation du taux de cotisation
en fonction de l’investissement de l’entreprise dans l’emploi et la formation. Ou même une bonification du crédit
en fonction de ces critères et la taxation des revenus
financiers.
Ces propositions, vous n’en voulez nullement, nous le savons.
C’est pourquoi nous voterons contre votre projet de budget du travail et de l’emploi.
Car si urgence il y a aujourd’hui, c’est avant tout une
urgence sociale.
Maxime Gremetz interpelle
le Gouvernement sur le logement
J’aimerais soulever ici les problèmes de logement à Amiens et
en Picardie, qui prennent ici une
gravité particulière à cause de la désindustrialisation, ainsi que du chômage, de la précarité et de la baisse
du pouvoir d’achat qu’elle entraîne.
Se loger décemment devient
pour beaucoup d’Amiénois, et
de Picards en général, non plus
un droit, mais un luxe.
Pour un grand nombre, le secteur locatif privé est franchement
inabordable. Et les cas de mésaventures rencontrées par des particuliers confrontés à des agents
immobiliers ou des propriétaires
indélicats ne manquent pas. Loyers
excessifs, logements minuscules,
parfois franchement insalubres, ou
encore discrimination au faciès à
l’encontre de certains demandeurs,
voire parfois escroquerie pure et
simple.
D’un autre côté, les OPAC et autres organismes publics se retrouvent souvent saturés et ont
beaucoup de mal à répondre à
la demande. Quand ils ne se retrouvent pas à proposer des logements
inadaptés voire à la limite de l’insalubrité. De plus, cer tains de ces
organismes en arrivent à négliger,
malheureusement, leur mission
sociale et certaines considérations
humaines élémentaires.
Enfin, vous venez de mettre en
cause l’obligation légale d’un
minimum de 20% de logements
sociaux. Ce qui accentue bien évidemment la pénurie de logements
sociaux, mais aussi relève d’une
logique de classe de refus de la
mixité sociale.
Face à ce problème du logement,
que comptez-vous faire, Monsieur le ministre ?
Pour info…
Monsieur le Député,
Je vous confirme par la présente avoir réceptionné l’ensemble
des éléments que vous m’avez communiqué relatifs aux fraudes
constatées lors du scrutin interne à la fédération du PCF de la
Somme et aux irrégularités de gestion commises par la
direction de cette fédération, notamment dans ses relations
avec la société T.S.A.
L’huissier de justice me communiquera dès aujourd’hui ses
procès verbaux de constats, je serai donc en mesure, comme
vous le souhaitiez, d’engager sans délai toutes les actions qui
s’imposent.
En vous souhaitant bonne réception de la présente, veuillez
croire, Monsieur le Député, dans l’expression de mes
sentiments dévoués.
culièrement
N.B. : sont parti
urs CARLIEZ,
sie
es
concernés M
et RENAUX
ON
BEUVAIN, LOGN
Votre député sur tous les fronts les interventions
Emploi :
Santé :
Maxime Gremetz est inter venu :
■ Pour la TVA à 5,5% dans la restauration ;
■ En faveur des salariés de l’ancien groupe
français Pechiney, absorbé en 2003 par
le groupe canadien Alcan, qui prépare
un plan social avec restructuration de l’entreprise ;
■ Contre toutes ces multinationales qui
licencient ou délocalisent tout en réalisant des profits faramineux, comme le
groupe Honeywell, ou malgré des aides
publiques substantielles, comme le
groupe allemand Krieger au moment où
il a racheté Cosserat ou encore Valeo
avec Imtec ;
■ A propos de la politique salariale et des
méthodes de vente de l’Office français
universitaire de presse (OFUP) ;
■ Contre la fermeture du site de France
Télécom à Péronne et le démantèlement des ser vices publics ;
■ A propos des responsabilités de
l’Etat dans la situation financière dramatique d’Eurotunnel.
Maxime Gremetz est inter venu :
■ Pour le maintien d’une visite annuelle
obligatoire dans le cadre de la médecine du travail ;
■ A propos de la situation préoccupante
des hôpitaux publics du fait de la
réforme de l’assurance maladie et de la
tarification à l’unité ;
■ Contre les distorsions dans la fixation
des prix de certains médicaments au
niveau européen ;
■ A propos des problèmes d’amiante
dans les entreprises Valeo, Goodyear,
Carbone Lorraine, et dans les hôpitaux, ou encore à propos du devenir des
déchets issus des travaux de désamiantage.
Maxime Gremetz est intervenu auprès du
ministre de l'emploi à propos du rachat
de Delsey par Picardie Plasturgie et des
menaces sur l'emploi qui pèsent depuis
son dépôt de bilan. Il lui a aussi demandé
à être reçu, avec des délégations de la CGT
et de la CFTC, au sujet des graves inquiétudes qui planent sur Valeo à Abbeville.
Enfin, Maxime Gremetz doit prochainement rencontrer les cheminots à propos de
la question du fret à Longueau.
Social :
Maxime Gremetz est inter venu :
■ Pour la hausse du pouvoir d’achat
des familles, qui stagne depuis 4 ans ;
■ Contre les baisses des subventions
de l’Etat aux associations intermédiaires, aux associations d’éducation
populaire, aux associations éducatives
complémentaires ; ou encore pour protester contre les retards dans le paiements de subventions, retards qui mettent des associations comme l’Association
tutélaire de la Somme dans une situation
financière très difficile ;
■ A propos des dif ficultés budgétaires
imposées aux caisses d’allocations
familiales ;
■ En faveur des droits des personnes handicapées, dénaturés par le Gouvernement ;
■ Contre une modification du statut
des Of fices publics d’habitation à
loyer modéré (OPHLM) qui risque de
limiter les possibilités d’action et de
contrôle des collectivités locales ;
■ A propos de la modification des conditions d’application des droits d’auteur,
modification en défaveur de ceux dont
les ventes sont modestes.
Education :
Maxime Gremetz est inter venu :
■ Contre la nouvelle carte scolaire, qui
défavorise la Picardie, les fermetures
de classes dans la Somme, la baisse
des postes aux concours de recrutement de l’éducation nationale ;
■ Pour la pérennisation des Centres d’information et d’orientation (CIO) et du
statut de leur personnel ;
■ En faveur des personnels ATOSS et
IATOSS de l’enseignement agricole,
discriminés au niveau salarial par rapport
à leurs collègues des autres secteurs du
ministère de l’agriculture.
Anciens Combattants :
Maxime Gremetz est inter venu :
■ Pour faire respecter la charge de l’entretien des sites historiques, la “Voie
sacrée” ou le “Chemin de la liberté”
par exemple, des monuments, des nécropoles et des sépultures relevant de la
responsabilité de l’Etat ;
■ En faveur du relèvement du plafond de
la retraite mutualiste du combattant
ou encore du bénéfice de la campagne
double pour les anciens combattants
d’Afrique du Nord ;
■ Contre le refus persistant de l’Etat de
reconnaître à la grande grève patriotique des mineurs en 1941 la qualité
d’acte de résistance ;
■ En faveur des orphelins de victimes
de la barbarie nazie injustement écartés
du dispositif d’indemnisation.
Cérémonie pour la remise de médailles
de l’Assemblée Nationale à Etouvie
Maxime Gremetz a été à l'initiative, avec
le groupe communiste et républicain,
d'une proposition de loi contre les délocalisations, qui n'a malheureusement pas
été votée à cause de l'hostilité de la majorité gouvernementale.
Retraites :
Maxime Gremetz est inter venu :
■ Pour faire reconnaître le concubinage
stable comme ouvrant droit au bénéfice
de la pension de réversion en faveur
du concubin survivant dans tous les cas ;
■ A propos du financement de la protection sociale des exploitants agricoles,
qui semble menacé, ou encore des pensions de retraite des praticiens hospitaliers, qui pourraient être fortement
revues à la baisse.
Avec les salariés d’Abelia Décors
Et aussi :
Maxime Gremetz est inter venu :
■ Pour faire respecter l’accessibilité de
la justice à tous, concernant les frais
de justice ou bien la durée des procédures ;
■ Contre le centre éducatif fermé à Aillysur-Somme, symbole de la logique ultrarépressive, basée sur l’enfermement, du
gouvernement.
■ En faveur des zones exposées aux
crues et de leurs habitants, en cosignant
une proposition de loi en ce sens.
■ Contre la suspension partielle de l’arrêté
qui avançait de 3 semaines l’ouverture
de la chasse aux oiseaux d’eau ou encore
contre l’interdiction de l’usage des appelants par peur de la grippe aviaire ;
■ A propos de la construction d’un tramway par des entreprises françaises à
Jér usalem-Est, dont l’annexion par
Israël n’est reconnue ni par la France ni
par la communauté internationale.
Maxime Gremetz a cosigné une proposition de loi pour un véritable statut des
stagiaires, intégré dans le droit du travail
et avec une rémunération décente, et
contre les abus dont ils sont victimes.
Il doit aussi rencontrer prochainement
des représentants du collectif “génération
précaire”, qui lutte pour les droits des stagiaires et contre la précarisation de ces
jeunes diplômés.
Que pensez-vous de la crise dans les quartiers
et de la manière dont elle a été gérée ?
Mohamed OUAAD (28 ans, Amiens-Nord,
diplômé d’école supérieure de commerce) :
chacun a sa part de responsabilité dans cette
crise. A commencer par les pouvoirs publics :
certains politiciens essaient d’acheter la paix et
la tranquillité sans s’attaquer aux problèmes
de fond. Pas étonnant dans ces conditions que
ça explose : on laisse ces jeunes s’enfermer dans leurs quartiers. Avec le chômage, certains ne peuvent plus vivre que de
petits trafics. Et quand ils veulent s’en sortir, on ne leur en
donne pas la possibilité. Les discriminations sont une réalité.
En plus, il y a eu un effet médiatique : beaucoup ont eu l’impression, à tort, d’avoir trouvé un moyen de faire ressentir
leur malaise, de faire entendre parler d’eux, de se faire entendre, voire de s’exprimer. Enfin, fermeté ne veut pas dire provocation : il est évident que Nicolas Sarkozy a envenimé la
situation par son attitude méprisante.
Que pensez-vous donc du CPE ?
Mohamed OUAAD : pendant deux ans, on ne peut pas envisager l’avenir avec ces CPE. Tous les jours, on peut se faire
virer. Sans motif en plus : c’est la porte ouverte à tous les
abus, l’acceptation des discriminations. On dépend du bon
vouloir du patron : toujours moins de pouvoir aux salariés,
donc, et toujours plus à l’employeur. Des salariés qui auront en
plus les pires difficultés à obtenir un logement ou un crédit
faute à cause de la précarité de leur emploi. Ce CPE va renforcer la précarité sociale dans la jeunesse plus qu’autre chose.
C’est très grave et il faut réagir à la hauteur de l’enjeu.
Pourquoi un syndicat étudiant ?
Yohann JANIN (19 ans, étudiant en droit,
président de la “Fédération syndicale étudiante” à Amiens) : comment réussir ses études quand la précarité étudiante progresse ?
Sans compter la mise en place de la scandaleuse réforme LMD. Jusqu’où ira cette casse
de l’université publique ? Jusqu’à la libre fixation par les universités elles-mêmes de leurs droits d’inscription, jusqu’à l’instauration d’une sélection à l’entrée de nos
universités ? N’est-il pas plus que temps pour nous, étudiants,
de réagir ? Pour cela, nous avons besoin de créer un rapport
de force collectif efficace, une mobilisation étudiante organisée et structurée, sur des revendications claires. Nous avons
besoin d’un syndicat étudiant de masse, revendicatif et combatif, présent au quotidien pour nous défendre. C’est cet outil
syndical, qui nous manque depuis des années, que nous
essayons aujourd’hui de reconstruire avec la FSE. Ensemble,
nous sommes toujours plus forts. Organisés, nous pouvons
peser, changer la donne.
Que pensez-vous donc du CPE ?
Yohann JANIN : je partage totalement ce qu’a dit Mohamed. En plus, cette nouvelle attaque contre la jeunesse s’inscrit dans un contexte global de démantèlement du droit du
travail au profit du patronat. Le CPE se place dans la lignée du
CNE (contrat nouvelle embauche). CPE et CNE ne sont
qu’une étape dans la précarisation de l’emploi puisque “M. de
Villepin réfléchit à un contrat de travail unique, avec deux ans
de période d’essai” (Le Monde, 25.01). Un contrat unique qui
remplacerait les CDI et CDD. En prétendant lutter contre le
chômage, le gouvernement poursuit un but de précarisation
des travailleurs, jeunes ou moins jeunes, en les soumettant à
la seule logique du profit. La mobilisation de tous s’impose
donc pour le retrait du CPE, mais aussi l’abrogation des CNE.
Car seule la lutte collective fera reculer le Gouvernement.
En bref…
Un député à l’offensive contre le CPE
En tant que porte-parole du groupe communiste et républicain à l’Assemblée nationale sur la question de l’emploi,
Maxime Gremetz a bataillé jour et nuit contre le CPE lors de
l’examen du “projet de loi pour l’égalité des chances”. Aucun
autre député picard n’est inter venu sur cette question
pourtant cruciale pour notre jeunesse. Seuls 23 députés
étaient présents mercredi soir pour voter contre ce projet
de régression sociale gravissime. Parmi eux, Maxime Gremetz était le seul député de Picardie. Par ailleurs, Maxime
Gremetz était à la manifestation parisienne du 7 février
pour exprimer son opposition au CPE.
CPE : un fâcheux oubli
Le Courrier Picard organise quatre “controverses” entre
députés. Il trouve moyen d’inviter à débattre les députés qui
étaient absents du débat et ne sont pas intervenus en séance.
Maxime Gremetz, parte-parole du groupe communiste et
républicain sur ce dossier et qui a passé deux semaines jours
et nuits à l’Assemblée a par contre été “oublié” par le Courrier
Picard. Comprenne qui pourra…
Carte scolaire : les mobilisations ont payé !
Les mobilisations des enseignants, des parents et des élus
ont fini par payer. Le Rectorat et l’Inspection d’Académie de la
Somme ont reculé le 7 février sur la suppression de 4 classes
dans la circonscription. Ainsi les écoles Hector Malot de
Flixecourt, Mercey, Marivaux et Saint-Maurice d’Amiens
n’auront pas de classe en moins l’année prochaine.
Maxime GREMETZ est intervenu plusieurs fois pour les défendre, avec les acteurs des écoles, auprès de l’Inspecteur, de la
Rectrice et du Ministre. La lutte continue pour sauver les autres écoles concernées.
Rencontres avec les salariés menacés
de licenciement
Whirlpool (Amiens), Automotive (Amiens), Cosserat
(Amiens), Valeo (Amiens et Abbeville), Goodyear, Dunlop,
Plastic Omnium, zone industrielle de Flixecourt, Tissage de
Picardie (Villers Bretonneux), Airbus (Méaulte et Albert),
Flodor (Péronne), Cofranlait (Doullens), Abelia Decors (Abbeville), Delsey (Montidier), Imtec (Rue), RKW (ville de Marclet), cheminots de Longueau, postiers de Moreuil, salariés du
Conseil régional, salariés de l’équipement d’Amiens.
Entreprises de Saint-Quentin, de Chauny, de Bohain, de Soissons dans l’Aisne ; entreprises du Compiégnois et de la région
creilloise dans l’Oise.
Rencontres dans les quartiers d’Amiens
Amiens-Nord (tous les dimanches au marché), Etouvie,
Renancourt, Montières, Faubourg de Hem, Saint-Acheul,
Bapaume, Victorine Autier, Mercey, Longpré-les-Amiens, SaintLadre, Marivaux, Pigeonnier, Fafet-Brossolette, rue de la Paix,
Atrium, Emile Lesot.
Rencontres dans les communes
Picquigny, Flixecourt, Condé-Folie, Hangest-sur-Somme,
l’Etoile, Ailly-sur-Somme, Vignacourt, Longueau, Poulainville,
Camon, Soues, Bourdon, Fourdrinoy, Bettencourt-Saint-Ouen,
Ville de Marclet, Breilly, Argoeuvres, Saint-Sauveur, Dreuil-lesAmiens, Saveuse, Belloy-sur-Somme, Friville-Escarbotin,
Péronne, Sailly-Saillisel, Abbeville, Gamaches, Pont-Rémy,
Saint-Blimont, Rosières, Moreuil, Albert, Airaines, Poix-dePicardie, Dury, Salouël, Boves.
Dernière minute : la commission parlementaire sur
l'amiante, créée à l'initiative de Maxime Gremetz, rend son rapport
mardi 21 février 2006. Le constat y est fait que ce drame terrible prend
des proportions supérieures aux prévisions de départ. Mais aussi que
le système actuel devrait être réformé pour permettre une indemnisation plus élevée, plus rapide et plus efficace des victimes.
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Paroles de jeunes