Séminaire réserve - Service de santé
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Séminaire réserve - Service de santé
[OK] En naviguant sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies, ce qui nous permet de vous proposer des contenus adaptés à vos centres d'intérêts. En savoir plus Service de santé des armées Séminaire réserve Mise à jour : 21/10/2016 16:48 - Direction : DCSSA Les 19 et 20 octobre, un séminaire sur le concept d’emploi de la réserve du SSA a rassemblé pour la première fois militaires d’active et de réserve ainsi que les représentants du monde civil de la santé, les ordres professionnels et employeurs de réservistes. Son ambition : apporter des éléments de réflexion sur l’évolution du rôle de la réserve du SSA dans le cadre du « modèle 2020 » et du projet ministériel « réserves 2019 ». Une composante indispensable du Service Dans son discours d’ouverture, le directeur central a rappelé « l’apport fondamental que fournit la réserve au SSA pour lui permettre de remplir son contrat opérationnel vis-à-vis des armées ». Les 3000 réservistes du SSA sont des militaires professionnels à temps partiel, formés et entraînés, totalement intégrés dans les missions du SSA. 128 ont été engagés en opex en 2015, 170 réservistes sont en activité chaque jour. « La présence d’un réserviste est une forme privilégiée de collaboration avec le monde civil de la santé où chacun doit trouver un bénéfice » a expliqué le MGA Debonne. Les compétences susceptibles d’être apportées par les réserves du SSA sont multiples : praticiens et paramédicaux dans toutes les spécialités d’exercice mais aussi nombre de compétences rares au sein du Service. Chaque personne du domaine de la santé peut contribuer à l’effort de défense. Un projet dédié à la réserve a été mis en œuvre et des progrès ont été réalisés : la réserve du SSA est plus structurée, plus active et plus opérationnelle. Cependant, la multiplication des interventions militaires et l’implication croissante du SSA à la gestion des crises sanitaires nécessite d’augmenter sa réserve de 500 postes supplémentaires. Un important travail doit donc être mené pour développer l’attractivité vis-à-vis des candidats à l’engagement comme pour fidéliser les réservistes. Un enrichissement professionnel et personnel Dans une première table ronde, des réservistes ont témoigné de leur parcours. L’infirmière en soins généraux® Delphine s’est engagée il y a 10 ans dans la réserve, avant la fin de sa scolarité, pour « sortir du cadre conventionnel d’exercice ». La réalisation de quelques missions l’a confortée dans son choix. « 10 ans plus tard, je suis toujours js aussi fière d’enfiler le treillis » a-t-elle expliqué. Le médecin® Julien, chef de clinique en hématologie au sein de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris, récemment affecté en réanimation à l’hôpital Bégin, trouve dans la réserve un « complément professionnel passionnant, formateur, avec des répercussions positives sur la vie médicale civile. » Un contrat gagnant-gagnant La deuxième table ronde réunissait les plus hautes autorités du monde de la santé : DGS et DGOS. Elles ont à leur tour exprimé leur point de vue sur la réserve. Mme Armenteras de Saxce, DGOS, a insisté sur l’apport des réservistes au sein des établissements de santé et la nécessité de favoriser l’engagement dans la réserve du SSA. « La réserve est un plus car elle acculture les professionnels de santé à la crise, elle permet de diffuser les savoir dans nos établissements. Il faut inciter les professionnels à participer à la réserve du SSA en cherchant ce qui est gagnant pour l’hôpital » a-t-elle conclu. Pour M. Deniel, SG des hospices civils de Lyon, avec qui collabore l’HIA Desgenettes, les ensembles civilo-militaires actuellement en cours sont un atout pour la diffusion de l’esprit militaire dans les établissements civils et permettent d’enrichir les activités du SSA. « La formation spécialisée du SSA, l’aguerrissement de son personnel sont des avantages évidents pour le service public hospitalier » a-t-il déclaré. Mme Tomé-Gertheinrich, DG de la FHP, a souligné le complément professionnel intéressant pour l’employeur. « Cette mission permet au réserviste de revenir dans son établissement enrichi d’une compétence supplémentaire pour faire face aux nouvelles situations actuelles »at-elle expliqué. Accueil | Santé | A la une | Séminaire réserve Pour M. Arcos, DG adjoint de la FHF, le lien armée nation est de plus en plus fort, y compris dans les équipes de soin. La FHF soutient depuis longtemps la réserve. « C’est tout un établissement qui est derrière un réserviste. A travers lui, ce sont des compétences de toute une équipe qui se déplacent et de nouvelles compétences qui s’importent ». Enfin M. Grall, DGS, a appelé à rendre accessible la réserve à tout praticien, pas seulement dans les gros établissements. « Il faut faciliter l’accès à ce complément de travail qui intéresse tant nos professionnels de santé » a-t-il ajouté. Une logique différente à l’étranger En fin de matinée le MCS Édouard a présenté les réserves militaires des services de santé étrangers Pour le Canada, le Royaume Uni, l’Allemagne, l’Italie et la Russie, la logique est différente. Les réserves sont vitales. Sans elles, ils ne peuvent pas fonctionner. 30 % des réservistes servent en opex (11 % en France). Au Royaume Uni, les Defence medical Services comptent un effectif de 12 000 personnes, dont 5200 réservistes. La motivation première à l’engagement est l’opération extérieure. Avec la baisse de leur engagement, les armées étrangères sont donc confrontées à un problème de recrutement et de fidélisation. Les Néerlandais ont mis en place une structure dédiée à l’accompagnement du réserviste. Ils n’ont plus d’hôpitaux militaires, mais 12 hôpitaux civils disposent chacun d’une équipe chirurgicale en sureffectif et s’engage à fournir deux équipes civiles pour les opex. 33 % des postes opex sont occupés par des réservistes. Emploi et la valorisation des réservistes L’après-midi, la dernière table ronde réunissait les employeurs militaires des réservistes : direction médicale des forces, commandant de CMA mais aussi un médecin chef d’HIA ont exprimé les expériences et leurs attentes d’une nouvelle réserve du SSA. Le séminaire s’est poursuivi avec des ateliers de travail réunissant plus de soixante participants issus des cinq composantes de l’active, des réservistes opérationnels et citoyens ainsi que des personnalités du monde de la santé civile. La restitution devant le directeur central a permis d’identifier des inflexions importantes dans la politique de recrutement d’emploi et de valorisation des réservistes et de nouveaux partenariats avec le monde de la santé civile, publique et privée, afin d’augmenter le nombre et la disponibilité des réservistes opérationnels et citoyens du Service. Vidéo : Clip sur la réserve du SSA Droits : © Service de santé des armées Suivant Le précurseur oublié de la lutte contre le tabac