hommage Maria-Luisa fed francese

Transcription

hommage Maria-Luisa fed francese
Paris le 16 juin 2015
dossier suivi par :
Elise COLIN-MADAN
Le Président
Hommage à Maria-Luisa STRINGA
Maria-Luisa STRINGA, Présidente d’Honneur de la Fédération italienne des Clubs UNESCO,
nous a quittés.
Pour la Fédération française, il convient de rendre un hommage mérité à cette personnalité
historique du mouvement mondial des Clubs UNESCO, qui aura, pour une longue période, marqué
la vie et les évolutions de la Fédération italienne.
De longues années durant, Maria-Luisa et notre Président d’Honneur, André ZWEYACKER, ont
été compagnons de route dans la construction du mouvement des Clubs UNESCO. Ensemble, ils
ont été pionniers et visionnaires, comprenant, bien avant et bien mieux que d’autres, la nécessité de
donner aux Clubs UNESCO une Fédération mondiale et de grandes Fédérations régionales,
capables de coordonner efficacement l’action collective. Cette lucidité, cette volonté méritent
assurément, en ce jour d’être soulignées et remerciées.
Malheureusement, les résultats de cette action visionnaire, à l’heure où Maria-Luisa nous quitte, ne
sont pas ceux qu’il convenait d’espérer…
Les Fédérations italienne et française, unies dans la création de ces entités mondiale et européenne,
ne l’ont plus été ensuite et, au contraire, se sont souvent opposées quant aux voies et alliances qu’il
convenait de promouvoir pour consolider le mouvement mondial. A la Fédération française, nous
l’avons souvent regretté et nous restons, à ce jour, convaincus que, si nos deux Fédérations étaient
restées unies dans leurs positions et leurs actions, le sort du mouvement mondial en eut été très
positivement différent.
Il reste que Maria-Luisa demeurera comme l’une des grandes figures de notre mouvement auquel
elle a consacré, jusqu’au bout et sans compter, toute son énergie, toute ses convictions. Car,
Femme de conviction et d’engagement, Maria-Luisa l’était assurément et rien, ni l’âge ni les
épreuves de la vie, n’est jamais parvenu à altérer ou à diminuer la force et l’intégrité de ses
engagements.
C’est cette grande Dame que nous voulons saluer.
Dans ma relation personnelle à Maria-Luisa, souvent chaotique, un jour est venu où j’ai renoncé au
débat d’idées pour ne retenir que l’affection que j’éprouvais, plus que toute autre chose, envers cette
Méditerranéenne affirmée, dont l’indestructible élégance faisait si bien honneur à sa ville, Florence
la somptueuse.
Par deux fois, réunis par des événements internationaux, nous avons dansé ensemble ; c’était à
Bucarest et à Beyrouth. Fragile, elle s’appuyait sur mes bras comme elle l’aurait fait avec un fils. A
l’évidence, nos divergences n’avaient pas eu raison de cette tendresse filiale que je ressentais pour
cette grande Dame, si italienne. Je crois qu’elle avait à mon endroit des sentiments identiques.
C’est ainsi que je veux me souvenir de Maria-Luisa.
Yves LOPEZ