BP N¡75 - Cdg-64
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Ce bulletin est intégré au site Internet du Centre de Gestion - www.cdg-64.fr - rubrique Santé et Sécurité au Travail N°7 - février 2005 Le bulletin de la Dans ce numéro : Officiel : Les appareils et accessoires de levage prévention CDG 64 Service Santé et Sécurité au Travail www.cdg-64.fr Point pratique : Le matériel d’occasion Réponse à vos questions En cas de morsure... Le point sur : Le travail en hauteur Officiel... Santé : Le tabagisme passif En bref... Edito Dans le contexte d’augmentation des primes d’assurance contre les risques statutaires, il est important d’examiner les caractéristiques de l’absentéisme dans les collectivités territoriales du département. Pour les 2200 agents des collectivités affiliées au contrat groupe DEXIA-SOFCAP, le taux d’absentéisme est passé entre 2001 et 2003 de 5,6% à 6,4% des effectifs ; soit l’équivalent de 104 agents absents pendant toute l’année 2001 à 140 agents en 2003. Même si les collectivités du département se situent légèrement au-dessous de la moyenne nationale, il n’en reste pas moins que l’évolution de ces dernières années montre une augmentation certaine. Au-delà du contrôle médical, l’amélioration des conditions de travail par la prévention des risques professionnels peut contribuer à influer sur ces chiffres. L’implication de l’encadrement et des élus dans cette voie est nécessaire pour favoriser la motivation et l’implication des agents. Cette année encore, notre service Santé Sécurité sera présent pour vous accompagner dans cette démarche. Michel HIRIART Président du Centre de Gestion Des arrêtés de mars 2004 apportent un certain nombre de révisions dans les règles de vérifications relatives aux appareils et accessoires de levage. Les équipements visés par ces arrêtés sont les équipements de travail utilisés pour le levage de charges, l'élévation des postes de travail ou le transport en élévation de personnes. Ces règles rentreront en application le 31 mars 2005. Quelles sont les principales modifications ? Création d’un Carnet de maintenance (Arrêté du 2 mars 2004) Le chef d’établissement doit obligatoirement établir et tenir à jour un carnet de maintenance pour chacun des équipements de levage (voir la fiche “Vérifications périodiques obligatoires” mise à jour et jointe à ce bulletin). Vérifications à effectuer (Arrêté du 1er mars 2004) Cet arrêté détermine les règles des vérifications générales périodiques (voir fiche “Vérifications périodiques obligatoires”) et des vérifications lors de la remise en service après les opérations de démontages et remontages ou les modifications susceptibles de mettre en cause la sécurité. Ces Les appareils et accessoires de levage Les nouvelles règles… vérifications de remise en service doivent être aussi effectuées pour tout appareil neuf ou d’occasion et cela pour chacune des configurations si l’appareil est susceptible d’être utilisé dans diverses configurations. Voici les nouvelles obligations concernant le chef d’établissement qui doit mettre à disposition des personnes qualifiées chargées des vérifications : ◗ les documents nécessaires (certificat de conformité, le carnet de maintenance de l’appareil…) ◗ le personnel nécessaire à la conduite de l’appareil ou aux réglages éventuels ◗ les informations relatives aux travaux qu’il est prévu d’effectuer avec l’appareil et l’accessoire de levage et qui doivent être rendues par écrit ◗ les données relatives au sol, à la nature des supports, aux réactions d’appui au sol etc… pour la réalisation d’un examen de montage et d’installation. Les résultats des vérifications sont portés, sans délai, par le chef d’établissement sur le registre de sécurité. Et en cas de location ? Le chef d’établissement doit s’assurer auprès du loueur que les vérifications avant mise en service et les vérifications générales périodiques ont bien été effectuées. A lui de vérifier la conformité une fois l’appareil installé à demeure. Le bulletin de la prévention - N°7 - février 2005 Point pratique Les précautions à prendre lors de l’achat de matériel neuf ou d’occasion… Les collectivités territoriales sont amenées à acquérir des machines, appareils, outils, engins… que les agents utilisent dans le cadre de leur travail. Il convient de savoir que, si le fabricant est soumis à une réglementation stricte, il n’en demeure pas moins que l’employeur doit respecter des règles précises lors de l’achat et de la mise en service des équipements de travail. L’obligation générale de sécurité L’employeur doit mettre à disposition des agents les outils, machines ou appareils qui leur permettent de faire le travail demandé dans les meilleures conditions. Pour cela, il faut que les équipements de travail soient appropriés aux différents travaux à réaliser. Faisons le point sur les vérifications à effectuer et les règles à respecter lors de l’acquisition d’un équipement de travail… 1. Lors de l’achat La demande du certificat de conformité Afin de s’assurer que le matériel est conforme aux règles techniques qui le concernent, l’acquéreur doit demander au vendeur un certificat de conformité par lequel il atteste que l’équipement de travail est conforme aux règles techniques qui lui sont applicables. En outre, une machine doit être accompagnée d’une notice d’instructions et être revêtue du marquage CE (pour les machines dont la mise en service à l’état neuf est postérieure à 1992). La vérification de conformité La possession du certificat de conformité pour une machine livrée et la présence du marquage CE présument de la conformité de la machine mais ne dispensent pas l’employeur de s’assurer de la conformité effective de celle-ci. Réponses à vos questions Ainsi, il est nécessaire de s’assurer de cette conformité avant toute mise en service ou utilisation. Pour cela l’employeur peut, selon la complexité du matériel, soit se fonder sur son propre jugement (en s’aidant par exemple des documents accompagnant la machine) soit recourir à un organisme compétent pour obtenir un avis sur la conformité de la machine. 2. Avant l’utilisation La formation des agents Pour que la machine soit utilisée sans risque, le personnel doit être formé et informé des conditions d’utilisation de la machine ainsi que de la conduite à tenir face aux incidents. Cette formation peut se faire par l’intermédiaire des notices d’information, de consignes ou de fiches de poste. Elle peut être complétée d’une démonstration du vendeur pour l’utilisation de la machine. Que faire en cas de morsure par un chien ou un rongeur ? Ne pas toucher la plaie avec les doigts. ◗ Se laver les mains, mettre des gants et procéder au nettoyage de la plaie par un savonnage prolongé à l’eau tiède puis rincer abondamment. ◗ Désinfecter ensuite avec une solution antiseptique non colorée que l’on trouvera dans la trousse de secours. ◗ ◗ Laisser sécher puis faire un pansement avec une compresse stérile. ◗ Consulter un médecin d’urgence qui évaluera le risque de contamination par la rage, se renseignera sur la date du dernier rappel antitétanique et mettra en route un traitement adapté. 3. Maintien en conformité et responsabilité en cas d’accident La conformité d’un équipement doit être maintenue pendant toute la durée d’utilisation. Ainsi, des vérifications régulières, fixées réglementairement pour certains équipements de travail, permettent de mettre en évidence les détériorations du matériel pouvant mettre en danger la sécurité des agents. De même, il faut veiller à ce que les agents gardent toutes les protections lors de l’utilisation d’une machine. Une protection enlevée rend la machine non conforme. Ainsi, la responsabilité de l’employeur pourrait être engagée en cas d’accident. Il est important de tenter de recueillir des informations sur le chien mordeur, conserver donc les coordonnées du propriétaire de l’animal. Ce bulletin est intégré au site Internet du Centre de Gestion - www.cdg-64.fr - rubrique Santé et Sécurité au Travail Le point sur... Le travail en hauteur Le 1er septembre 2004 est paru le décret n°2004-924 relatif à l’utilisation des équipements de travail mis à disposition pour les travaux temporaires en hauteur. Ce décret est venu modifier le Code du travail. Faisons le point sur ces nouvelles dispositions… Des moyens de protection, oui mais pour quelle hauteur ? La réglementation imposait jusque là de prévoir la mise en place de garde-corps au niveau des plans de travail à partir de 3 mètres de hauteur. Désormais, cette règle des 3 mètres n’existe plus. A présent, dès lors que l’on travaille en hauteur, et ce quelque soit la hauteur, et même s’il s’agit de travaux temporaires (moins d’un jour), la prévention des chutes doit être assurée par des garde-corps fixés à une hauteur comprise entre 1m et 1m10 avec une plinthe de butée de 10 à 15 cm (en fonction de la hauteur du garde-corps). Une lisse doit également être posée à mi-hauteur. Garde-corps entre 1 m et 1,10 m Lisse à mi-hauteur Les escabeaux, les échelles et marche-pieds constituent-ils des postes de travail ? Cette fois la réglementation est claire à ce sujet : ces équipements ne peuvent être utilisés comme poste de travail sauf en cas d’impossibilité technique d’avoir recours à un autre équipement (échafaudage, nacelle….) ou lorsque l’évaluation du risque a établi que le risque est faible et qu’il s’agit de travaux de courte durée ne présentant pas un caractère répétitif. Voici les règles relatives à l’utilisation des échelles : ◗ s’assurer de la stabilité de l’échelle, ◗ avoir les échelons horizontaux, ◗ prévoir des paliers de repos lors de l’ascension de grande hauteur, ◗ utiliser des supports stables résistants et de dimension adéquate, ◗ fixer les échelles dans leur partie supérieure ou inférieure ou les maintenir en place au moyen de dispositif anti-dérapant, ◗ laisser un mètre de dépassement pour les échelles d’accès, ◗ le port de charges en montée et descente doit être exceptionnel et limité à des charges légères et peu encombrantes. Qu’en est-il des échafaudages ? Plinthe de 10 à 15 cm Toutefois si cela n’est pas possible, une retenue souple (filet) doit être installée pour éviter une chute de plus de 3 mètres. Dans le cas où un dispositif de protection collective ne peut être mis en place, la protection doit être assurée par un système d’arrêt de chute limitant la chute à 1 mètre au maximum. Rappel dans le cas de l’utilisation d’un équipement de protection individuelle : un agent utilisant un tel équipement ne doit pas rester seul de façon à être secouru rapidement. L’autorité territoriale doit en outre préciser les points d’ancrage, les dispositifs d’amarrage ainsi que les modalités d’utilisation de cet équipement. Ils doivent être montés sous la direction d’une personne compétente et par des agents formés à cet effet. La personne en charge doit posséder le plan de montage du constructeur, ainsi que la note de calcul. Ces documents doivent être à disposition sur le lieu de travail. Concernant les échafaudages roulants, leur déplacement doit être empêché par des dispositifs appropriés. Lors d’un déplacement, personne ne doit se trouver sur l’échafaudage. D’autre part, l’assemblage d’un échafaudage doit être réalisé à l’aide d’éléments compatibles d’une même origine et dans les conditions pour lesquelles il a été testé. L’état de conservation de ces éléments doit être vérifié avant toute opération de montage. De plus, l’installation des échafaudages doit respecter certaines règles quant à leur stabilité, la visibilité de la charge admissible, les gardes corps, les planchers, les moyens d’accès et les zones d’accès limité. De façon générale, la circulation en hauteur ne doit pas se faire sans interruption de protection. D’autre part, les travaux en hauteur ne doivent pas être réalisés lorsque les conditions météorologiques ou environnementales ne le permettent pas. Ce décret rappelle régulièrement la nécessité d’évaluer les risques au poste de travail avant de faire le choix de tel ou tel équipement de protection pour travailler en hauteur. Mais retenons également qu’il réaffirme la primauté de la protection collective sur la protection individuelle. Le bulletin de la prévention - N°7 - février 2005 Santé Le tabagisme passif Lors de la préparation de la loi EVIN en 1991, les données scientifiques disponibles sur les effets du tabagisme passif étaient peu nombreuses et encore sujettes à des critiques. Sur ces données fragiles a été promulguée une loi de santé publique, la loi EVIN, dont un volet important vise à la protection des non-fumeurs. Elle prévoit l’interdiction de fumer dans les lieux à usage collectif, clos et couverts. Données scientifiques Depuis, les données scientifiques prouvent l’existence du risque associé à l’exposition au tabac des autres. 73 % des non-fumeurs… et 53 % des fumeurs se plaignent d’être gênés par la fumée des autres. Si le tabac provoque 60 000 morts par an chez les fumeurs, l’Académie de Médecine a estimé à 2500 à 3000 par an le nombre de décès dus au tabagisme passif. Les risques les plus importants sont pour les nourrissons et les enfants dont les parents fument. Chez l’adulte, on note une augmentation de 25 % des accidents coronariens et du cancer du poumon. Recommandations Sur les lieux de travail : ◗ protection des non-fumeurs en interdisant de fumer dans les locaux collectifs ou locaux suceptibles d’accueillir du public (mobiliser les médecins du travail) ◗ aménagement de locaux recevant les fumeurs (ventilation – extraction d’air) ◗ les bureaux individuels où l’on fume doivent être considérés comme des fumoirs (règles de ventilation). ◗ Opportunité de classer la fumée de tabac …. des autres, comme cancérogène au travail. Conclusions moyen le plus efficace de contrôler une pollution de l’air est la réduction de la fumée de tabac ◗ Aider les fumeurs à arrêter de fumer ◗ Inciter les adolescents à ne pas commencer ◗ Ne pas oublier que “la liberté de chacun s’arrête là où commence celle des autres”. En bref... Calendrier des formations proposées par le service Santé et Sécurité au Travail en 2005 : Formation préalable des Agents Chargés de la Mise en Œuvre des règles d’Hygiène et de Sécurité : ◗ Les 15, 16 et 17 février 2005 dans l’agglomération de PAU ◗ Les 18, 19 et 20 mai 2005 dans l’agglomération de BAYONNE ◗ Les 21, 22 et 23 septembre 2005 dans l’agglomération d’OLORON-SAINTE-MARIE Formation continue des Agents Chargés de la Mise en Œuvre des règles d’Hygiène et de Sécurité : Cette formation s’adresse uniquement aux ACMO ayant déjà suivi la formation préalable (de 3 jours) à la prise de fonction. ◗ Les 19 et 21 avril 2005 à PAU ◗ Les 24 et 26 mai 2005 à SAINT-JEAN-PIED-DE-PORT ◗ Les 22 et 24 juin 2005 à SAUVETERRE-DE-BÉARN ◗ Les 5 et 7 juillet 2005 à OLORON-SAINTE-MARIE ◗ Les 28 et 30 septembre 2005 à BIDART ◗ Les 11 et 13 octobre 2005 à MONEIN ◗ Le Les agents peuvent s’inscrire à l’aide du bulletin d’inscription envoyé dans les collectivités ou télécharger celui-ci sur le site Internet du Centre de Gestion (www.cdg-64.fr) Pour plus d’informations, vous pouvez contacter directement le service Santé et Sécurité. Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale des Pyrénées-Atlantiques www.cdg-64.fr Directeur de la publication : Service Santé et Sécurité au Travail M. Michel HIRIART Maison des Communes - Cité Administrative - Rue Renoir - BP 609 - 64 006 PAU Cedex N° ISSN : 1767-6819 Tél. : 05 59 90 18 29 - Fax : 05 59 84 59 10 - E-mail : [email protected] PiR2 design graphique 05 59 05 87 11