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Agglomération Le programme local de l’habitat en débat p. 12 Culture Loisirs Prix du Cœur noir p. 16 Quelques idées de cadeaux pour Noël p. 33 L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines 1,07 E - Décembre 2006 - no 215 www.saint-quentin-en-yvelines.fr DOSSIER Rétrospective Une année d’actualités Hommag e à Becke tt p.4 Ave c Rufus et THÉÂTRE p. 3 Vie de Math Sincy, créat au Prism ion de René Albolilde e d la chorég raphe Ma guy Marin JEUNE PUB LIC Vingt-Trois p. 6 Cent , mis en Arnaud Meun scène ier au Théât par re MUSIQUE Jeanne Cherhp. 12 al à La Meris e EXPOS p. à la Mais 14 Lumière sur on de l’envi Noël ronnement, Votre supplément culturel en pages centrales SUPPLÉME NT GRAT UIT DU PETIT QUENTIN n° 215 - DÉCEMBR E 2006 Théâtre danse, , concerts, exp toutes vos ositions, sorties à Saint-Que ntin-en-Yv OPTGFMM elines Ì!mb!Gfsn f!Cfm.c mf!27!ef!e bu! d fncsf # Décembre 32007 6 Saint-Quentinois Décembre Bénévoles associatifs, sportifs, artistes, acteurs économiques, universitaires, travailleurs sociaux, professionnels de la santé, seniors ou simples habitants… Ces femmes et ces hommes font l’actualité saint-quentinoise ce mois-ci. Coups de projecteur. Au secours des devoirs Nourritures spirituelles © J.J. Kraemer © C. Lauté Le 18 novembre, la Ferme de Bel-Ébat (Guyancourt) accueillait une nuit de la Poésie. Organisée dans le cadre de PoésYvelines 2006, la manifestation a été l’occasion de mélanger nourritures terrestres et intellectuelles. Un cocktail qu’a apprécié Sylvie Garrec, une Guyancourtoise habituée de la Maison de la poésie : « Pouvoir manger tout en appréciant des intervenants de qualité est un concept original et convivial qui m’a enthousiasmé. D’autre part, j’ai été contente de voir que de nombreux adolescents et jeunes adultes avaient répondu présent pour cette fête de la poésie. C’est rassurant… » © C. Lauté L’antenne verriéroise du Secours populaire, installée au Bois-de-l’Étang, propose depuis un an un accompagnement scolaire aux élèves du CP à la terminale. « Ce besoin semblait évident dans le quartier », explique Nelly Dutu, la responsable de l’accompagnement scolaire. « De plus, cela correspondait à notre désir de nous diversifier, au-delà de l’aide alimentaire. » Aujourd’hui, 28 élèves sont suivis individuellement par Nelly et six autres bénévoles. Tout autre bénévole sera le bienvenu (Tél. antenne : 01 30 50 21 19)… Le sacre d’Antonus Ire Pascale Antonus reine de Magny ! Première féminine du 10 km du 4e Relais des Hameaux, couru à Magnyles-Hameaux le 5 novembre dernier, la licenciée des Foulées de Saint-Germain a bouclé la distance en 45’12’’. Chez les hommes, le Saint-Quentinois Yann Barget (Easqy) s’est imposé en 35’30’’. © C. Lauté Fête d’automne au Théâtre Surpris, Dgiz, lors de la slam session qu’il a (brillamment) assurée au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines le 18 novembre, à l’occasion de la Fête d’automne ? On le serait à moins. Devant une salle comble (400 personnes, entrée gratuite), l’affaire a tourné au dialogue intergénérationnel. Entre poésie académique déclamée par des seniors et slam moins conventionnel « posé » par des adolescents, l’initiative a suscité quelques vocations. Raphaëlle, 4 ans, s’est notamment offert un beau succès sur Une souris verte, savamment orchestrée par Dgiz à la contrebasse. Commentaire de la slammeuse : « Quand est-ce qu’on peut revenir ? » LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I3I édito sommaire SPORT SANTÉ-SOCIAL LOISIRS © C. Lauté 36 © C. Lauté 43 33 SAINT-QUENTINOIS 3 Saint-Quentinois à la une. ACTUALITÉS « Label ville » © C. Lauté Une nouvelle année vient de s’écouler avec ses joies, ses déceptions, ses projets menés et ceux en gestation. Une nouvelle année qui a vu se développer notre projet d’agglomération. Un projet dynamique et ambitieux que nous voulons en adéquation avec les besoins des habitants et des entreprises, respectueux de l’environnement, du cadre de vie et porteur de solidarité. Cette année encore, il faut rappeler qu’un projet ne se mène à bien que si tout le monde respecte la notion de partage et rejette son égoïsme au profit de l’intérêt général et de tous les Saint-Quentinois. Dans ce nouveau dossier du Petit Quentin, vous pourrez voir l’ensemble des évé- Saint-Quentin-en-Yvelines 7 Le 3e festival du Cinéma nements qui ont marqué la vie de notre agglomération en 2006, l’avancement du projet Gérondicap basé sur la solidarité envers les personnes âgées et les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, la Maison de l’emploi de Saint-Quentinen-Yvelines qui vient d’être labellisée, les pôles de compétitivité, le programme local de l’habitat qui doit répondre à la crise du logement, les nouveaux espaces verts, le label Ville et pays d’art et d’histoire et le label Villes-santé obtenus par notre territoire en reconnaissance de son travail… Tout ce qui fait qu’hier, aujourd’hui et demain il fera toujours bon vivre à SaintQuentin-en-Yvelines. Et puis, la fin de l’année étant proche, je vous souhaite de passer de joyeuses fêtes en espérant qu’ensemble, chacun à notre niveau, nous parviendrons à construire un monde plus juste, plus solidaire et plus respectueux de chacun. Robert Cadalbert Président de la communauté d’agglomération Conseiller régional d’Ile-de-France Maire adjoint de Guyancourt I4I LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O solidaire. 9 Le Téléthon 2006, les 8 et 9 décembre. Communes 10 Un Super U à Guyancourt. 11 Inauguration de la Maison de la petite enfance à Montigny. L’AGGLO ET VOUS 12 « La CA veut répondre à la crise du logement » Le président de la communauté d’agglomération, Robert Cadalbert, explique les enjeux du programme local de l’habitat (PLH) de Saint-Quentin-en-Yvelines. 15 Travaux Rénovation du gymnase des Pyramides à Voisins, réhabilitation de groupes scolaires, etc. DOSSIER COMMUNES © J.J. Kraemer Montage réalisé par S. Joubert 10 CULTURE 16 Le prix de la peur Présentation des ouvrages en lice pour le prix Cœur noir à l’occasion du festival Polar dans la ville. 18 En bref Fête d’automne au Théâtre, festival Pleins feux, album rap… L’actualité culturelle en bref. ÉCONOMIE 21 En bref Les nouvelles économiques de l’agglomération. © DR 22 Rétrospective, une année d’actualités Retour sur l’année 2006. Dans un contexte socio-économique parfois difficile, la communauté d’agglomération (CA) de Saint-Quentin-en-Yvelines a su garder le cap en s’appuyant sur ses valeurs historiques : solidarité, développement économique, culture, santé. DOSSIER LOISIRS 24 De janvier à avril 31 Jeu de mots L’engagement solidaire de la CA. Le Manet-Scrabble de Montigny a deux ans. 26 De mai à août 33 Noël made in Saint Quentin Un territoire de culture et de divertissement. 28 De septembre à décembre Spectacle jeune public, aide à domicile pour les seniors, santé publique... Tout est mis en œuvre pour le bien-être des Saint-Quentinois. SOCIAL 40 Faim d’espoir Le Relais du cœur, à Trappes. SANTÉ Pour la première fois, Le Petit Quentin vous donne des pistes pour des cadeaux de Noël… saint-quentinois. 41 La maltraitance Après les enfants, d’autres victimes : les personnes âgées et/ou handicapées. 34 Agenda SANTÉ-SOCIAL Les loisirs à Saint-Quentin, du 9 décembre à fin janvier. 42 En bref Toute l’actualité. SPORTS 36L’as de l’Easqy Champion de France cadet au javelot, Kévin Lochet est un pur produit de la formation saint-quentinoise. 37 En bref Mallette pédagogique du Paris-Brest-Paris, Régis Viateur champion du monde de Tempest, etc. 38 Agenda Les rendez-vous sportifs, du 9 décembre au 28 janvier. MÉMOIRE VIVE 45 Des sculptures pas si bêtes Quatrième volet sur l’art public. L’art animalier à Élancourt. TRIBUNE LIBRE 46 Divers droite, PC et apparentés, PS et apparentés Les groupes politiques de l’agglomération s’expriment. LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I5I Saint-Quentin actualités FESTIVAL DU CINÉMA SOLIDAIRE RÉSEAU DES MÉDIATHÈQUES Xavier Emmanuelli ouvre le ban Panne malencontreuse © S. Blondeau SPlus d’une centaine de personnes étaient présentes le 15 novembre « L’exclusion, c’est lorsque l’on perd ses liens, c’est la solitude quand personne ne vous regarde. » Communauté d’agglomération Tél. : 01 39 44 80 80 Xavier Emmanuelli et les sans-abri étaient ramassés et emmenés dans un centre à Nanterre qui ressemblait à une prison. Heureusement, les méthodes et les esprits ont bien évolué. » Selon Xavier Emmanuelli, depuis 1995, le visage de la rue a changé et, aujourd’hui, « on voit beaucoup plus de sans-papiers venus tenter leur chance en Occident. Il y a aussi plus de femmes et plus de personnes très jeunes et très vieilles ». Tout en reconnaissant que les moyens donnés au Samu social de Paris et aux autres associations sont bien insuffisants, Xavier Emmanuelli a rappelé : « L’exclusion n’est pas la pauvreté. L’exclusion, c’est lorsque l’on perd ses liens, c’est la solitude quand personne ne vous regarde, que personne ne vous aide. On peut donc être riche et exclu. » N © S. Blondeau «D © C. Lauté dans la salle du cinéma Jean-Renoir à Trappes. onner la parole à ceux qui ne l’ont pas. Tel est le thème de ce festival qui fait voir ceux qu’on ne voit pas, et c’est la raison de ma présence ici », a indiqué Xavier Emmanuelli en ouverture du 3e festival du Cinéma solidaire de Saint-Quentin-en-Yvelines. Plus d’une centaine de personnes étaient présentes le 15 novembre dans la salle du cinéma Jean-Renoir à Trappes pour discuter avec le fondateur du Samu social et pour voir une série de films. Le premier, réalisé par des jeunes sur les maraudeurs de nuit, a permis d’introduire le débat sur l’exclusion et les sans-abri. « L’exclusion est aujourd’hui à nos portes. Le travail des maraudeurs qui sillonnent les villes pour apporter de la nourriture, un duvet et du réconfort aux sans-abri est admirable. Aller les voir, alors qu’ils n’ont plus l’habitude qu’on les regarde, les aide à ne pas décliner », a expliqué Xavier Emmanuelli avant de présenter les actions du Samu social. « Avant ce dispositif, créé en 1993, il existait une équipe mobile, mais qui n’était pas vraiment composée d’assistantes sociales ! Le vagabondage était un délit Une panne informatique est intervenue du 7 au 14 novembre derniers dans les médiathèques de Saint-Quentin-enYvelines. Indépendante de la volonté de la communauté d’agglomération (CA) qui gère ce réseau, elle a occasionné de nombreuses gênes pour la population, notamment les adhérents (réservations impossibles, serveur inaccessible, attente…). Le personnel des médiathèques s’est mobilisé pour effectuer – à la main – les opérations qui pouvaient l’être, prolongeant notamment les durées de prêt. Le réseau des médiathèques se tient par ailleurs à la disposition de tous ceux qui rencontreraient encore des soucis liés à cette panne. Retrouvez les dossiers du Petit Quentin jusqu’au mois de mars à 18 h et 22 h. Du 8 décembre au 4 janvier - Vendredi, samedi, dimanche : Rétrospective de l’année 2006 - Mercredi, jeudi : La santé publique - Lundi, mardi : Les 20 ans du Petit Quentin Du 5 janvier au 9 février - Vendredi, samedi, dimanche : Faites vos vœux pour 2007 - Mercredi, jeudi : Rétrospective de l’année 2006 - Lundi, mardi : La santé publique Du 10 février au 9 mars - Vendredi, samedi, dimanche : L’emploi et la formation - Mercredi, jeudi : Vos vœux 2007 - Lundi, mardi : Rétrospective de l’année 2006 LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I7I Saint-Quentin actualités VILLES NOUVELLES STous les ans, le Téléthon mobilise plusieurs milliers de personnes dans les sept communes de Saint-Quentin-en-Yvelines. L’événement est particulièrement suivi à Magny : en 2004 (photo), les manifestations avaient permis de récolter la somme record de 25 600 ` (et 18 500 ` l’année suivante). TÉLÉTHON 2006 Quand animations riment avec dons L es 8 et 9 décembre prochains, le Téléthon 2006 en appellera comme chaque année à la générosité des Français. Partout en France, les bénévoles se mobiliseront pour animer diverses activités. Saint-Quentinen-Yvelines ne sera pas en reste. À Magny, la Fnaca tentera au moins d’égaler son record départemental de dons (25 600 ` en 2004 !). Dès le 2 décembre, un potau-feu du Téléthon sera servi au restaurant scolaire SaintExupéry. Du 8 décembre à 18 h 30 au lendemain 20 h 30, le gymnase Chantal-Mauduit accueillera des animations fil rouge, montées en partenariat avec des associations locales (Mollet futé, Trottesentiers) : 24 heures de hometrainer, tombola, démonstrations et défis sportifs… Nouveauté 2006, l’association Babyrama offrira deux séances de cinéma-concert destinées aux plus jeunes (dès 18 mois). À Guyancourt, une soirée animée par les chorales se déroulera dans l’église. Un rallye à la découverte de la ville et un repas animé par les associations de danse sont également prévus. À Montigny-le-Bretonneux, des démonstrations et des défis sportifs auront lieu au gymnase Pierre-de-Coubertin. Enfin, à Voisins-le-Bretonneux, animations sportives, danse, musique et théâtre rythmeront les 24 heures du Téléthon. Ces informations n’étant pas exhaustives à l’heure où nous mettons sous presse, nous renvoyons les habitants à leurs mairies d’origine. N www.telethon.fr Disons-le d’emblée : c’est à une tâche titanesque que Loïc Vadelorge, enseignant-chercheur à l’université de Versailles – Saint-Quentin, a décidé de s’atteler. Depuis cinq ans, cet historien, membre du Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines (CHCSC), s’attache à analyser en profondeur l’histoire des villes nouvelles françaises – et en particulier celle de Saint-Quentin-enYvelines. Cet aspect de l’histoire de la Ve République est relativement méconnu. Qui connaît les villes nouvelles ? Sans doute peu de monde… Pourtant, ces agglomérations créées dans les années 1970, notamment pour désengorger Paris de la pression démographique qui s’y exerçait alors, regroupent aujourd’hui quelque 9 millions de Français – soit 15 % de la population tout de même. © C. Lauté © S. Blondeau Une histoire à faire SLoïc Vadelorge. Après avoir effectué un plaidoyer en faveur d’une histoire des villes nouvelles, après avoir étudié le rôle culturel et politique joué par les structures locales – la communauté d’agglomération (ex-San), les communes et feu l’établissement public d’aménagement –, l’historien vient de publier un quatrième opus dédié à l’habitat et aux habitants (1). Habiter une ville nouvelle telle que Saint-Quentinen-Yvelines est-il différent que d’habiter une agglomération plus classique ? La vie en ville nouvelle s’apparentet-elle à une vie « de banlieue » ? Voici, entre autres, quelques-unes des questions que pose Loïc Vadelorge, aidé en cela par de nombreux contributeurs, doctorants, historiens, enseignants, voire architectes ou urbanistes. Parfois pointues, toujours pertinentes, leurs analyses ont un mérite : en établissant une vérité historique sur certains faits, elles nous permettent de mieux comprendre l’agglomération qui est la nôtre… et de constater combien celleci procède de l’engagement quotidien des habitants euxmêmes. N (1) Habiter les villes nouvelles, Manuscrit Université, 2006, 21,90 E ; Gouverner les villes nouvelles, Manuscrit Université, 2005, 25,90 E ; Éléments pour une histoire des villes nouvelles, Manuscrit Université, 2006, 21,90 E ; L’action culturelle dans les villes nouvelles, La Documentation française, 2005, 21 E. Ouvrages disponibles sur www.manuscrituniversite.com Retrouvez l’interview de Loïc Vadelorge sur www.agglo-sqy.fr/petit-quentin LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I9I communes actualités LA VERRIÈRE Les Liaisons revisitées La braderie du jouet du Secours populaire © C. Lauté V almont et la marquise de Merteuil sont devenus des figures emblématiques du libertinage. Grâce à de multiples adaptations, théâtrales ou cinématographiques, Les Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos constituent aujourd’hui une œuvre majeure que la jeune auteure, metteure en scène et actrice Alice Petit se réapproprie en faisant de ce jeu épistolaire un jeu de marionnettes. Dans Correspondance révélée, elle est ainsi matérialisée sur scène pour tirer les ficelles du jeu de ses comédiens, manipulés comme des pantins humains. Cette mise en scène inventive et esthétique a séduit les programmateurs culturels de la ville d’Élancourt, lors du festival de Maisons-Laffitte en mai dernier, où ce drame sentimental a reçu les prix du Public et des Collégiens. Quatrième des neuf pièces de jeunes auteurs présentées cette saison à la Ferme du Mousseau, Correspondance révélée sera jouée le 16 décembre à 20 h 30. N Un Noël sans cadeau n’est pas tout à fait un Noël… C’est sans doute fort de ce constat que le Secours populaire de La Verrière a décidé d’organiser, le 12 décembre de 10 h à 16 h, une grande braderie de jouets. Offerts par les Saint-Quentinois ou par l’intermédiaire du bus des jouets de Sqybus, ces jeux de société, nounours en peluche et autres consoles de jeux seront revendus à de tout petits prix aux familles verriéroises – soit au total une centaine d’articles. Tous seront exposés, ce 12 décembre, dans la salle principale de la maison de quartier du Bois-de-l’Étang, attendant un acquéreur. L’argent recueilli lors de cette vente servira à financer les prochaines activités de solidarité de l’antenne locale du Secours populaire. N Secours populaire 6, résidence du Bois-de-l’Étang Tél. : 01 30 50 21 19 Dix bougies pour l’ASCD Renseignements ASCD Tél. : 01 30 66 50 26 (service culturel) Tél. : 01 30 62 36 07 (Mamadou Diawara) © DR 8 ` (5 `) – à partir de 14 ans Le collectif associatif Action, solidarité, coopération et développement (ASCD) célèbre ces jours-ci ses 10 années d’existence. Créé à l’initiative de Mamadou Diawara, Verriérois originaire du Mali, l’ASCD multiplie depuis 1996 les actions de coopération à l’attention du village sahélien de Diabigué, finançant ici un puits, là une digue, là encore une banque de céréales, etc. L’association n’est d’ailleurs pas pour rien dans le jumelage intervenu en 2000 entre La Verrière et Diabigué, de même que dans la sensibilisation des Saint-Quentinois à la solidarité internationale via l’opération « Ensemble pour une planète solidaire ». Le 18 novembre, l’ASCD célébrait ses dix années au Scarabée, accueillant pour l’occasion le groupe Hadja Kouyaté et les Guinéens. N Le 16 décembre à 20 h 30 à la Ferme du Mousseau I10I LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O GUYANCOURT Bienvenue à Super U © C. Lauté ÉLANCOURT Ouvert le 14 novembre dernier dans le quartier du Pont-du-Routoir, aux abords de La Mare-Jarry, le magasin Super U a pour vocation de revitaliser l’ensemble du centre commercial Louis-Blériot. Faisant office de locomotive, la nouvelle enseigne a été accueillie à bras ouverts par les commerçants (boulanger, boucher, pharmacien, épicier, cafetier, coiffeur…). Ces derniers attendent également avec impatience la livraison des 128 logements en accession à la propriété, en cours de construction place Cendrillon. Quant à l’implantation de Super U, elle a permis l’embauche de 28 salariés en CDI (équivalant à 20 postes à plein temps), majoritairement recrutés parmi les demandeurs d’emploi locaux. N Gloria, à croquer à pleines dents Le 17 décembre à 17 h 30, la chorale Croque Notes (30 adultes, 10 enfants) vous invite à venir savourer Gloria de Vivaldi, ainsi que des gospels, du jazz et des chants traditionnels, à l’occasion d’un concert de Noël donné à l’église Saint-Victor. N Renseignements et réservations Tél. : 01 30 43 73 80 (billets également en vente le jour du concert) 8 ` (gratuit pour les moins de 12 ans) actualités TRAPPES Le parvis bientôt en fête Comment aider votre enfant au collège ? Hôtel de ville – Tél. : 01 39 44 71 71 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX Un toit pour les tout-petits Après deux ans de préparation, la Maison de la petite enfance a ouvert ses portes le 6 novembre aux Prés. La structure regroupe en un lieu unique l’ensemble des activités dédiées à la petite enfance dans la commune. Les enfants de la crèche familiale des Prés y ont découvert un jardin d’éveil flambant neuf aux sols souples et moelleux. Le Café des petits accueille les parents autour d’une boisson et les petits autour d’une éducatrice spécialisée. L’équipement s’est même doté d’une salle de psychomotricité. Enfin, un espace d’information est pourvu d’une bibliothèque destinée aux professionnels du secteur. Les parents peuvent y trouver des réponses à leurs interrogations ou simplement s’y renseigner auprès du relais d’assistantes maternelles sur les nounous du secteur libre. N 8, rue Charles-Linné Tél. : 01 39 30 30 50 La qualité récompensée Nouvelles installations, optimisation des méthodes de travail, études diverses… Depuis plusieurs années, Voisins met tout en œuvre pour offrir à sa population un accueil central et un état civil de grande qualité. Ce souci permanent d’efficacité, de proximité et d’évolutivité du service de l’administration générale vient d’être récompensé, à l’instar de 5 autres villes françaises seulement, par l’obtention de la certification Qualiville®, décernée par l’Association française de l’assurance qualité (Afaq). N P as facile de venir en aide à son enfant quand il est au collège : voilà ce qu’ont exprimé les parents, le 14 novembre à la Maison des parents. Christelle explique : « Je viens prendre des conseils pour mon fils. Le collège, c’est très difficile car tous les repères changent et nous, parents, sommes souvent un peu perdus. » En face d’eux, ce soir-là, pour discuter et donner des pistes, deux conseillères d’orientationpsychologues dans des établissements trappistes, ainsi que deux médiateurs école-famille. « C’est une période où il faut particulièrement être à l’écoute de son enfant. Dès les premières difficultés, il faut en discuter avec lui, rencontrer les professeurs…», indique une conseillère. Les parents ont alors parlé de la violence et, surtout, de la difficulté d’aider leurs enfants à réussir. Le débat s’est terminé une heure plus tard. N Maison des parents 1, avenue Maurice-Thorez − Tél. : 01 30 16 27 62 Voir notre article sur l’École des parents de Guyancourt, pp. 42-43. © J.D. Bonnaud Du 16 au 20 décembre, le parvis de l’hôtel de ville s’animera. En plus du traditionnel chalet de bois, de la boîte aux lettres du père Noël et des sapins illuminés, 30 structures musicales géantes, confectionnées à partir d’objets recyclés, seront installées. Le grand rendez-vous est fixé mercredi 20 vers 17 h avec l’arrivée du père Noël, suivi à 18 h d’un feu d’artifice sur le thème des Noëls du monde. Des stands proposeront aux enfants et à leurs parents de se régaler. N VOISINS-LEBRETONNEUX © C. Lauté MAGNY-LES-HAMEAUX La démocratie locale à l’honneur Les 18 jeunes du nouveau CMJ, élus le 24 octobre, se sont réunis pour la première fois autour du maire le 18 novembre. Ils ont déterminé leurs différentes commissions de travail et découvert le fonctionnement de la mairie, au moment même où se déroulaient, dans 9 quartiers de la commune, les élections aux comités de quartier. Ces comités réunissent les habitants autour des projets qui les concernent directement. Avec les groupes de suivi, ils contribuent à améliorer concrètement le quotidien des Trappistes. N Café des petits et salle de psychomotricité Tél. : 01 30 43 42 79 ouverts les mardis et jeudis, Comités de quartier de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h Tél. : 01 30 69 16 41 (Quentin Normand) Tous au marché ! Après Élancourt et Montigny le 2 décembre, Voisins accueille un marché de Noël, les 9 et 10 décembre. L’événement se déroulera exceptionnellement sur le parking de Bricorama, et non plus au gymnase des Pyramides, en travaux (cf. notre article p. 15). N LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I 11 I l’agglo et vous PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT Le 16 novembre, le conseil d’agglomération a voté le programme local de l’habitat (PLH) de Saint-Quentin-en-Yvelines, par 22 voix pour et 20 contre. Le Petit Quentin fait le point sur ce dossier avec Robert Cadalbert, président de la CA. « La CA veut répondre à la crise du logement » et toutes celles qui souhaitent s’y installer ont besoin de loger leurs salariés. Notre PLH, c’est la prise en compte de l’ensemble de ce diagnostic. © C. Lauté P. Q. : Pourquoi ce PLH n’a-t-il pas été voté par tous les élus ? R. C. : Il est toujours surprenant de voir que tout le monde se retrouve autour d’un diagnostic et des orientations (cf. page cicontre), mais lorsqu’il faut passer aux actes, cela devient plus difficile pour certains. Je ne comprends pas la position des élus de droite car le nombre de logements prévus dans le PLH est conforme aux demandes des communes. Les différences sont minimes : 80 logements sur Montigny et 60 logements sur Voisins – sur un total de Le Petit Quentin : Que représente 5 000 logements à construire en six ans le PLH pour Saint-Quentin-en-Yve- sur l’ensemble du territoire. lines ? Je ne comprends pas non plus leur posiRobert Cadalbert : Notre territoire tion sur la répartition des logements. souffre, comme d’ailleurs le reste de Unanimement, nous avons défini comme l’Ile-de-France, d’une crise importante priorité le logement intermédiaire et l’acdu logement. Nous manquons de tous les cession sociale, et c’est ce qui est repris types de logements, y compris et surtout dans le PLH. Enfin, je ne comprends pas du logement en accession sociale. Depuis leur vision du logement social… Les tours quelques années, Saint-Quentin-en-Yve- et les barres, c’est fini depuis longtemps ! lines perd des habitants. Nous savons Il suffit de voir les réalisations des quarque les classes moyennes et les jeunes tiers de la Mare-Jarry à Guyancourt, de ménages ne trouvent plus à se loger et Monfort-Thorez à Trappes ou encore du surtout n’arrivent plus à accéder à des Centre-Bourg à Magny-les-Hameaux logements dont les prix sont devenus pour comprendre ce qu’est aujourd’hui le prohibitifs. Les derniers programmes logement social : des bâtiments de qualité en accession sociale sortent à 2 900 ` dans un environnement soigné. le m2 et l’accession libre à 4 000 `le m2 ! Je dénonce les arrière-pensées politicienC’est aussi la contrepartie du succès de nes de ceux qui ont voté contre ce PLH, notre agglomération, mais cela contraint et leur manque de volonté d’accueillir de nombreuses familles à s’éloigner vers dignement sur notre territoire tous ceux l’Eure-et-Loir faute de trouver une offre qui souhaitent y vivre, et notamment les en rapport avec leurs moyens. Enfin, les ménages aux conditions de ressources entreprises présentes sur notre territoire modestes. I 12 I LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O P. Q. : Quels sont les enjeux à moyen terme ? R. C. : En construisant du logement pour tous, nous répondons aux besoins des habitants, nous permettons aux SaintQuentinois de rester vivre ici et nous répondons aux besoins des entreprises. Si les entreprises ne trouvent pas à loger leurs salariés, elles ne viendront plus chez nous. Ce sont autant d’emplois qui ne seront pas proposés aux habitants du territoire ! Construire du logement, c’est également permettre à nos équipements de continuer à vivre et de bien fonctionner. Tous les élus doivent être conscients que, sans l’arrivée de nouveaux habitants, certains équipements publics de leur commune, en particulier les écoles et les collèges, sont menacés de fermeture. N Propos recueillis par Catherine Laffaille Le PLH, c’est 893 logements construits chaque année, pendant 6 ans 33 % de logements en accession libre 24 % de logements en locatif social 15 % de logements en locatif intermédiaire 14 % de logements en accession sociale 13% de logements spécifiques (étudiants) l’agglo et vous Deux ans de dialogue avec les élus Le programme local de l’habitat (PLH) de Saint-Quentin-en-Yvelines a été voté après deux ans de concertation avec l’ensemble des élus des 7 communes. Après la réalisation d’un diagnostic, les discussions ont porté sur le nombre de logements à réaliser, leur type et leur répartition. Le diagnostic a été validé à l’unanimité des élus en septembre 2005 et l’adoption du PLH a eu lieu le 16 novembre 2006, après avis positif de l’État, par l’intermédiaire du comité régional pour l’habitat. Le programme local de l’habitat prévoit de construire des logements en accession libre et en accession sociale, du logement intermédiaire, du logement social et du logement spécifique pour les étudiants. Ces logements seront repartis sur l’ensemble des communes de SaintQuentin-en-Yvelines (comme ici à Magny-les-Hameaux) en améliorant la mixité des différents quartiers. © J.J. Kraemer © J.J. Kraemer © C. Lauté © C. Lauté Un logement pour tous Le respect de la nature Les étudiants et et du cadre de vie les jeunes couples ne doivent pas être oubliés © S. Joubert /Balloide Une partie du PLH vise à proposer des solutions aux étudiants ainsi qu’aux jeunes couples. Le programme prévoit ainsi la construction de 697 logements étudiants dans les six ans qui viennent. Il projette également la construction de logements intermédiaires et sociaux, de logements en accession sociale, à destination des jeunes couples (photo). Doit-on se résoudre à voir partir les jeunes ménages dans l’Eure-et-Loir pour qu’ils y trouvent des logements en adéquation avec leurs moyens, mais sans les services que leur offre Saint-Quentin-en-Yvelines ? Depuis trente ans, Saint-Quentinen-Yvelines se développe en respectant la nature et le cadre de vie. Les nouveaux logements prévus dans le PLH seront construits en respectant les espaces naturels et les normes de qualité environnementale. À l’écoute des entreprises À l’image d’EADS (photo), les entreprises sont également concernées par le programme local de l’habitat. L’expérience montre que leur venue sur un territoire est directement en lien avec l’offre de logements qui y est disponible. « Si les entreprises ne trouvent pas à loger leurs salariés, elles ne s’installeront plus à Saint-Quentinen-Yvelines », résume Robert Cadalbert, président de la CA. Catherine Laffaille LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I 13 I %+ % ' Z g W b :cYXZ N A M O R R E I M E R P E Ï R I O 3 i jZ^aaZc X X V h Z ^Vi]fj ZhbY a edjg ! i c Z Zb gdbVc ] g g + c ^ ^Z a & j b | \ # Z G X ¼dXXVh^d ceg Y j A ¼ # + S ^ Z Y E g Y T h ^k g N Z #O $ Zj gYja Z BZgXg aZhVji ZVjidj jmjc^kZgh!Y g Z?dk_j i h c e d D X Z c V cih# =hWd gYgZk^h^i jcZgZ jmiVaZ ZcdjkZ V d Y Z c k ^g Y g # j c k [ d V j j AZ\g WbHc_Wj iYZc YZYXd Zh! jbZhZ a HWf^ g " e j Z h h,BVg Z c i Z Z a ^\ c a Z d Y h Z Z X c k Z Z j j a f G d g c eV ' 7gZa# ^Vi] YZh VXfjZh %&(%*'.'% aVbY h6b^h ^! Z fjZ? j h a i] V X ^c c ^V Z d Y 6 k i^ V B ZEVk ^ViV A g ghZgk V ^Z i c Z ^g Z V ih i g c g igZg bZ ZceV ] ZiaVa^W hZYZgZcXdc , h & Z j | # f X d ] ^.Y hegde bY^Vi g HVbZY gZ!kdj V 3PECTAa^CXLEZ B egZb^Z V c a d h h c g V V j Y gZb ek!ed [±:ci Zo [! _i9Whp hWYedj hV\ZhhZ!kZc k i e k B e [Yebb_d d c i _[ # d _ Z _d j c j _ i ^d c k ^ B½7h X[YYW; ^Z!eVhh a^kgZBW oA^VcVAk^# Ziedh Zg9eb[jj[#H[ adi# Z h h ]Z i j j d X ci Xd ?ZVcG ejWa^ ZkZghV a %%-*% j i]fjZ ( d ^V . Y W ( & c B V i^dc/% 8Zgdb hZgkV Vch cihZig Z b dc\ZY Z a ] c % e ^\ h Z & h j c | d Z c G (YX# #ONTES cd^gZh h & ^ Z g Y j Z Z g X ^Zc° aZh] BZg Vgbc Z[dci Z j ^Y f X ^h d V c $®B ci Yj\ ekZeki ihcZhd _d[ dZ[iZ cYaZhZc[Vc $ e _i ^ Z½eh_] W Y i h _ [ V W j F BWC j d f W h hW Ydj [9^ pek[ij Wb_ij[\ h W9_[B aZhYdj ih# W d b i^ h h Z 9 W k e i F e _ i" # j @ ¯ Zhid ["Bek eVha|4 Edjga .'%' ?$ d_[dd Zh7gZa# c &(%*' j h % f W j X [\}B9 V V ^ ? c Z d Y j i^ d f V k [ g i] Z h h [k BY^V ihZig hZWYj (% cZbZc GZchZ^\ ] X#|&-UPUBLIC Y ( & ^ Y D V\Z! BZgXgZ 2EMISEDUPRiIXhY Zkdn Z c g V X V^aaZh jghYZh gh^iYZKZgh h# Z jXdcXd NkZa^cZ Hj^iZV ^ViVkZXa¼Jc^k i^c"Zc" c g Z V j c Z F # i " g HV^ci d;Zg ZceVg VaaZA VcVa!h $'&$'+ jZYj8 +.+'% f . % i] ( ^V & % / BY ih c cZbZ GZchZ^\ .] ! gdbVc gZb^Zg e .]! Z & | ^g Z Hd Wg b Z X VgZh# Y ' bVgY^& i]fjZYZh,B Y^V |aVb ih .(.# cZbZc ^\ Z (%+'& GZch % / c gkVi^d ZighZ & )YX#|NCONTRE & ^ Y j Z E ? ETR ,ECTURES c_diZ½Eneh$ jg# Y^[ Ikhb[i jiZjgZiaZXiZ V ! h # [ d;Zgg WhYHe] VaaZA 6kZXC VcVa!h $'&$'+ % Yj8 .+.+' i]fjZ /%&(% BY^V ih c Z b cZ GZchZ^\ |'%] .YX# CONTES 6EILLÏE YgaZh! 9^Y^Zg9V]Vc"='D8DBBJC>86I>DC BVgY^& ZahZi jm!Xgj aVi^dcgjhhZ aZ ^a Z k g Z j VgaV aVede ciZhb 9ZhXd hVjX¶jgYZ ZiiZkZ^aaZ!e dgZ# X b i g d X j nX ed XdaaZ aV8^ZH -Vch# egih! Zi^ciZg bb[9WhZedYZ YZ ^g i g V a!|e iWX[ ? ^V Z ^a h b j V Z jegn# Xdci V^ci":m EjWa^X[ &%) ^cZYZH +%. 6cid /%&(% i]fjZ gkVi^dc BY^V Z h g i Z ZbZcih ÒQUES chZ^\c GZ ECE OMPLETD EC 0ROGRAMM MÏDIATH WEBDES RLESITE CYCLESU iV^ch^ \Zghdc XZciZ V h j h Z ajhg Idjha cigi# [dgbVi^dcaVe a^di]XV^gZh ¼^ Y W^W a¼^c h Zci^c" VXXh| hed^cijZ#AZh jZaZhVgi^XaZ V^ci"Fj c H \ Z aj ad h Y e h iV ^c V Z ^d V i j giV Zia ZX ZXdaaZX Y^Vi]f cih#8Z cihjga AZhb cZhd[[gZcijc gZhYZeg^d" h^\cVaZ hh^Zgh^bedgiV cVgX]^kZh ^i a^ d j Zc"NkZ eghYZ*,%i V\Vo^cZh ZiaZhY ciXdchZgkhZ Y^Vi]fjZY h b Z h d ! Y Z c b h Z h V Z 9 b i ^Zc #A h# gZh g^X] ^[[gZci cgVaZfjdi^Y gZkjZh i^i ^ZjghVccZh h^YZhVWdccZ ^Z Y h Z j h h ^f m ^k j Y j j eaj V Vi^dc\ jZahV ^Zciih gdedhZ Y¼^c[dgb VYV^gZh!bZch aZhYdbV^cZh 8VcVae ^fjZhZihZgVW h b j c ]ZWYd ZhYVchid gVijgZ! aZXigd igZhh^iZh# h i heX^Va^ gi!hX^ZcXZ!a^i gaZh\gVcYh VgY¼Vj e j V hedgi! ^fjZZiX°ed d^iaZjgXZcigZ i V h Z b j g ^c[d jZaf Zi^ih!f GZchZ^\cZbZcih/ ZiaZhe %&(%.+.+'%$'&$'+ GZigdjkZoa¼VXijVa^iYZhbY^Vi]fjZhhjgaZh^iZ/ lll#bZY^Vi]ZfjZh#V\\ad"hfn#[g travaux l’agglo et vous INAUGURATION © S. Joubert Neuf et ancien à la fête GYMNASE DES PYRAMIDES Une rénovation d’envergure F ort de ses 26 gymnases, de ses 39 terrains de sport et de ses 3 piscines, Saint-Quentin-en-Yvelines a sans conteste fait le choix du sportloisir. Quotidiennement utilisés par les membres des nombreuses associations du territoire, les écoliers, les collégiens, les lycéens ainsi que les étudiants, ces équipements ne sont certainement pas pour rien dans le succès de quelquesuns de nos clubs (CTTE à Élancourt, ESCT à Trappes, Easqy sur l’ensemble des communes, etc.). Cette politique de construction d’équipements a un coût – élevé –, assumé en majeure partie par la communauté d’agglomération (CA). Après avoir construit les gymnases des communes, la CA entre actuellement dans une phase de réhabilitation. Prochain exemple en date : le gymnase des Pyramides (Voisins-le-Bretonneux), qui bénéficiera, après plus d’un an de travaux, d’une extension de 1 600 m2 (construction neuve d’un club-house et d’une salle de gymnastique spécialisée) et d’une réhabilitation de la halle couverte sur une surface de 1 400 m2 (les deux tennis deviennent une salle omnisports polyvalente). Entamé ces jours-ci, ce chantier s’avère d’autant plus complexe pour la CA (maître d’ouvrage) que cette intervention se déroulera sans fermeture de l’équipement au public (à l’exception des vacances estivales 2007). « Les nuisances seront limitées au maximum, une gêne ponctuelle liée aux interventions sur la voirie et les réseaux divers touchant seulement piétons, cyclistes et automobilistes, qui devront passer par l’avenue des Pyramides au lieu de la Halle-aux-Fruits », indique Frank Titon, chargé de l’opération pour la CA. Coût global de l’opération : 5 704 000 ` (TTC), les subventions versées dans le cadre du contrat de développement (État) s’élevant à 941 923 ` et par le conseil général des Yvelines à 1 581 549 `. N Inauguration le samedi 18 novembre du centre de loisirs Jacques-Tati et des travaux de réhabilitation du groupe scolaire Politzer-Fromont (Guyancourt), en présence de Dominique Lassus-Minvielle (sous-préfète à la Ville), de Robert Cadalbert (président de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-enYvelines), de François Deligné (maire de Guyancourt), et de nombreux enseignants et représentants du mouvement associatif. À noter également la présence de Jean-Luc Cheyrouze, président de l’Unicef Yvelines, qui a officiellement remis à Guyancourt le label « Ville amie des enfants ». Réalisée en deux tranches, cette opération porte d’une part sur la réhabilitation de l’école élémentaire Georges-Politzer et la création du centre de loisirs Jacques-Tati, d’autre part sur la restauration scolaire de l’école maternelle Francine-Fromont, avec mise en place d’une restauration scolaire et d’une entrée communes aux trois structures. Montant total des travaux : 7 110 000 ` (TTC), répartis entre la CA (5 356 828 `), l’État (1 596 172 `, contrat de développement) et la Caisse nationale d’allocations familiales (157 000 ` pour la partie centre de loisirs uniquement). N ESPACES VERTS © DR Commencés mi-septembre, les travaux paysagers qui visent l’embellissement de l’avenue du Plan-de-l’Église (Voisins-le-Bretonneux) vont bon train en cette saison propice au jardinage. Au programme : le remplacement, sur une distance de 1,2 km environ, de l’alignement d’aubépines existant. Après une première phase qui concerne l’abattage d’arbres, l’enlèvement des souches et le remplacement de la terre végétale, viendra le temps des plantations d’arbres et d’arbustes. Livraison prévue au printemps (courant avril 2007). Coût de l’opération pour la CA : 377 659 ` (TTC), moins une subvention de 94 730 ` versée par l’État au titre du contrat de développement. N © C. Lauté Vivement le printemps ! Page réalisée par Dominique Ciarlo LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I15 I culture 12e FESTIVAL POLAR DANS LA VILLE © C. Lauté Le prix de la peur Du beau linge taché de sang Ceux que les mille-feuilles n’effraient pas dévoreront la garniture thriller de Comme une tombe de Peter James, relevée d’un soupçon de paranormal. Les amateurs de buffet froid plongeront dans l’univers frappé de nuit éternelle de Lune de glace de Jan Costin Wagner. Quant aux friands de bouillabaisse, ils plongeront leurs croûtons aillés dans Le Chien tchétchène de Michel Maisonneuve. Bref, rien que du beau linge taché de sang qui tournera un bon moment dans vos méninges avant que ne sorte un nom. Un conseil, ne vous laissez pas embobiner par les libraires et les bibliothécaires du réseau des médiathèques qui vont vous I 16 I LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O fourguer les ouvrages en question. Tous sont dans le coup et vous attendent au tournant… Le Chien tchétchène Une femme âgée, pauvre et falote, est retrouvée assassinée dans la cité phocéenne Frais-Vallon. Pourquoi avoir ainsi torturé la victime dans la cave et mis à sac son modeste appartement ? C’est le mystère que Nestor, veuf et ébéniste à la retraite, et le jeune Dachi, qui joue le rôle de médiateur de la cité et enseigne l’histoire des mathématiques à l’université, vont tenter de percer. Une aventure teintée d’humour noir, truffée de rebondissements souvent truculents et de situations décalées à point. Ambiance : « Ils n’étaient que trois à l’enterrement de la mémé, Dachi El Ahmed, Nestor Patipoulos et le chien. Les deux hommes ne disaient rien. Le chien non plus. » À la sortie du cimetière, deux Russes patibulaires embusqués dans une BM les filent. S’ensuit une galerie de portraits pas piquée des hannetons, qui fait se croiser Russes, Tchétchènes, Corses, petits caïds gardiens des cités, vieille dame incollable en géopolitique et ancien grand reporter, Apache, frère de sang de Dachi qui campe dans un tipi sur le toit de l’immeuble, journaleux imbibés d’alcool, égérie de la SPA locale, anciens de la pègre recon- © C. Lauté L es trois bouquins qui restent en course pour le prix Cœur noir, qui sera décerné dans le cadre du 12e festival Polar dans la ville (du 1er au 10 février 2007), ne se ressemblent en rien. Si aucun ne tombe des mains, ils ne jouent pas dans la même cour et c’est un sacré traquenard pour le lecteur lambda, qu’il ait vingt, cinquante ou quatre-vingts piges, que de les départager(1). Amateurs de polars, préparezvous. Vous avez jusqu’au 10 janvier prochain pour voter pour l’un des trois romans policiers sélectionnés pour le prix Cœur noir. Attendez-vous à de belles sueurs froides : la partie s’annonce serrée ! SMichel Maisonneuve, l’auteur du Chien tchétchène, son troisième ouvrage. culture vertis en pizzaiolos et rousse incendiaire pulpeuse à souhait. Sans oublier le chien Hassan, héros et fil conducteur de l’intrigue, seul à détenir la clef du secret. Entre Alphonse Boudard et Jean-Claude Izzo, un coup de mistral vivifiant cinglant de tendresse. À mi-parcours entre thriller et roman psychologique, ce livre superbe est écrit au scalpel, le traditionnel jeu du chat et de la souris entre le flic et l’assassin n’étant que prétexte à une réflexion sur la mort qui rôde, la blessure éternelle de l’absence, la difficulté d’être. Avec pour décor une Finlande gelée recouverte d’un épais manteau de silence, l’inspecteur Kimmo Joentaa assiste, impuissant, à la mort de sa jeune épouse, emportée par un cancer. Écrasé de douleur, l’homme, victime d’hallucinations faute de repos, passe du mutisme à la rage. Non loin de là, une femme vient d’être étouffée dans sa villa durant son som- Fiches signalétiques • Michel Maisonneuve. Né en 1953, en France, journaliste. A également publié Le Périple d’Arios (aventure historique) et Le Privé (faux polar sous-titré Je tourne tous les jours y compris le dimanche). Vit en Provence. • Jan Costin Wagner. Né en 1972, en Allemagne. Est devenu journaliste après avoir fait des études de lettres et d’histoire. Lune de glace est son premier roman paru dans la Série Noire. • Peter James. Né en 1948, au Royaume-Uni. A débuté comme scénariste pour la télévision après avoir étudié le cinéma. Scénariste producteur et romancier, il vit dans le Sussex, en Angleterre. © C. Lauté Lune de glace SRaphaëlle Dedourge, la traductrice de Comme une tombe, a présenté le livre de Peter James à la médiathèque du Canal le 14 octobre. meil sans que la porte n’ait été fracturée. Une disparition qui exacerbe le désespoir profond et la souffrance de l’inspecteur, chargé de l’enquête. D’autres crimes sans arme ni sang versé sont commis, qui vont peu à peu tisser un lien de plus en plus étroit entre le chasseur et sa proie, tous deux obsédés par la mort et désormais incapables de voir la vie en face, sans elle. À pas feutrés, la chasse à l’homme avance et la chaleur humaine qui rapproche les deux protagonistes, blessés par la vie, fait fondre la neige qui colle aux talons du lecteur tout en pénétrant ses veines d’un fluide glacial. Atmosphère troublante, parfum entêtant et tenace, un pur régal. Comme une tombe Il arrive parfois qu’une blague, a priori sans conséquence, tourne au cauchemar. Dans un style percutant, avec une écriture cinématographique d’une remarquable efficacité portée par un souffle rare, Peter James conduit le lecteur six pieds sous terre pour un enterrement de vie garçon que l’on ne souhaiterait pas à son pire ennemi. À trois jours de son mariage avec la sensuelle Ashley, Michael Harrisson disparaît, tandis que quatre de ses meilleurs amis perdent la vie. Folle d’angoisse, la fiancée contacte le commissaire Roy Grace, quadra hanté par ses démons intérieurs. Abonné aux nuits courtes et aux petits matins blêmes, il a pour compagnon de vie un poisson rouge, Marlon. Doté d’un flair redoutable renforcé par son recours au paranormal, ému par le charme de la belle éplorée, le policier suit la piste de l’associé de Michael qui, s’il n’a rien à déclarer, a beaucoup à gagner de cette absence. Pris dans une toile d’araignée de 90 chapitres et plus de quatre cents pages haletantes, les personnages se croisent, se trouvent, se perdent et s’engluent jusqu’au dénouement final, inattendu. Frissons garantis aux amateurs de thriller spécial suspense, âmes sensibles s’abstenir. N (1) Empruntez les romans dans les 8 médiathèques de Saint-Quentin ou achetez-les dans les librairies partenaires (Lettres voisines à Voisins, Le Pavé du Canal à Montigny, Le Pavé dans la Mare à Élancourt, Le Pavé du grand Plaisir à Plaisir et Virgin à Montigny). Dominique Ciarlo Le Chien tchétchène. Michel Maisonneuve, éditions Gaïa, 179 p., 15 ` Lune de glace. Jan Costin Wagner (traduit de l’allemand par Stéphanie Lux), éditions Gallimard (Série Noire), 317 p., 19 ` Comme une tombe. Peter James (traduit de l’anglais par Raphaëlle Dedourge), éditions du Panama, 441 p., 21 ` Retrouvez les interviews de Michel Maisonneuve, de Stéphanie Lux et de Raphaëlle Dedourge sur www.agglo-sqy.fr/petit-quentin LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I 17 I en bref culture RAP ÉVÉNEMENT Crash Test : essai transformé © J.J. Kraemer Balade poétique (Cie de la Mauvaise graine), musique pour les enfants et leurs parents (Cie des Musiques en mouvement), jazz et poésie engagés contre la télévision (Arnaud Meunier et Louis Sclavis), slam sessions (Dgiz), théâtre et conte : la première Fête d’automne initiée par le Théâtre de Saint-Quentin (18-19 novembre) a tenu toutes ses promesses. Deux jours durant, 3 000 spectateurs ont gratuitement investi la scène nationale, qui démontre au passage sa capacité à se tourner vers tous les publics. Qui dit mieux ? N Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines Tél. : 01 30 96 99 00 – www.theatresqy.org CONCOURS DE POÉSIE Romantiques, à vos stylos… « Lettera Amorosa » ou les lettres amoureuses. Le thème du Printemps des poètes 2007 sera également celui du 7e concours d’écriture poétique de l’université de Versailles – Saint-Quentin (UVSQ). Organisé par le service commun de la vie étudiante et le service commun d’action socio-culturelle de l’UVSQ, cet événement s’adressera non seulement aux étudiants saint-quentinois mias aussi à ceux des universités de Nanterre, Cergy-Pontoise, Paris-Sud XI et Évry. Les candidats pourront envoyer leurs poèmes entre le 5 et le 31 mars 2007, les trois premiers prix allant de 250 à 500 `. N I l n’aura fallu qu’un an à Moussa, Wax et CO2 pour concrétiser leur envie d’album. Rappeurs depuis l’âge de 12 ans, ces trois Saint-Quentinois, amis d’enfance originaires de Montigny, n’en sont pas à leur coup d’essai. Wax et CO2 ont fait partie du groupe Opium et sont les membres fondateurs du clan Hockuto records. Quant à Moussa, il est apparu sur plusieurs compilations et a posé sa voix sur l’album Temps mort de Booba. « À 22 ans, nous avons voulu nous prendre en main et décidé d’unir nos énergies de rappeurs solo au sein d’un même album, explique Moussa. Tout s’est alors enchaîné. Nous avons enregistré dix-huit morceaux, pour finalement n’en garder que onze. Dans la foulée, nous sommes passés au mixage, au mastering et à la réalisation de la pochette. Nous sommes inspirés par le rap américain et nous parlons de notre quotidien, mais aussi de notre vision de la vie. Nous avons intitulé cet album Crash test car c’est notre premier gros projet. » Espérons que l’impact sera énorme… N Crash Test est en vente partout depuis le 3 novembre En écoute au Virgin SQY Ouest www.myspace.com/crashtest187 © J.J. Kraemer Une Fête d’automne flamboyante TVFIL 78 Les Dossiers du Petit Quentin sur un plateau Depuis le mois d’octobre, les Dossiers du Petit Quentin (tous les jours à 18 h et à 22 h sur TV FIL 78) ont lancé une nouvelle formule. Au menu : une présentation en plateau, un dossier de fond plus court et des renvois sur les infos marquantes du Petit Quentin. De plus, une déclinaison audiovisuelle du KioSQ vous permettra de découvrir chaque mois deux artistes qui font l’actualité culturelle saint-quentinoise et les coups de cœur de la rédaction. Une émission à retrouver en ligne sur www.tvfil78.com, www.saint-quentinen-yvelines.fr, mais aussi sur la chaîne Télif, disponible sur Canalsat ainsi que sur la plupart des bouquets TV Internet (le mercredi à 23 h et le samedi à 16 h 30). N FERME DU MOUSSEAU Pleins feux sur le théâtre amateur Les 24, 25 et 26 novembre derniers, la Ferme du Mousseau (Élancourt) a accueilli la 5e édition du festival de théâtre amateur Pleins feux. D’un spectacle pour enfants à des adaptations de Feydeau ou de Danaud, en passant par une farce conjugale, le public a pu apprécier la diversité et la qualité des six spectacles proposés. N Ferme du Mousseau à Élancourt I18 I Règlement complet sur www.sve.uvsq.fr/dac Tél. : 01 30 66 50 26 Tél. : 01 39 25 50 49 (Marlène Diot-Spitz) (service culturel) LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O SUn ouvrage de dames, par la troupe Théâtr’à Hélices de Vélizy. culture LA BATTERIE CARNETS DE VOYAGE La Batterie, à Guyancourt, accueillera bientôt son école de musique et son café musique. Rencontre avec Stéphane Ridard, son programmateur. Nicole VinceLostanlen primée Les médiathèques, en partenariat avec l’université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ), ont remis aux lauréats du concours Carnets de voyage leurs prix respectifs, le 17 novembre dernier. Au total, dix-huit œuvres avaient été déposées, aux accents variés : carnets touristiques, carnets d’impressions et de souvenirs (notamment sur l’Inde, Madagascar, la Tunisie, le Mexique, Saint-Jacques de Compostelle), ou carnets plus poétiques (sur l’Irlande et… SaintQuentin-en-Yvelines !). Trois de ces œuvres ont été récompensées. Le premier prix a été attribué à Nicole Vince-Lostanlen, qui remporte 250 ` (offerts par la communauté d’agglomération, CA) pour son « carnet sur Madagascar » (photo). Le deuxième prix (offert par l’UVSQ service de la vie étudiante/DAC) a été remis à Émilie Dias, soit 200 ` pour son « carnet sur le Mexique ». Un troisième prix de 150 ` a enfin été offert par la CA à Isabelle Pestourie pour son travail sur « le chemin de Saint-Jacques ». Cinq mentions spéciales ont été respectivement attribuées à Lydia Padellec, Marie-France Escribe, Élise Hosemans et Manon Potier, Émilie Poisson, Myriam Hure. Les dix-huit carnets vont maintenant être exposés à la médiathèque du Canal, où le public pourra voter pour celui de son choix. La remise des prix du public aura lieu le 13 décembre à 18 h 30. N Le Petit Quentin : Quand La Batterie va-t-elle ouvrir ? Stéphane Ridard : Dès le 9 février, nous accueillerons un concert de percussions d’élèves du conservatoire. L’inauguration officielle aura lieu le 12 mai, avec des surprises et des concerts. P. Q. : Qu’allez-vous proposer à La Batterie ? S. R. : Ce que je trouve original dans ce bâtiment, c’est le mélange entre musiques actuelles et musiques classiques. Sur un même lieu, des musiciens et des publics qui ne se croisent pas d’habitude pourront se rencontrer. Je ne compte pas concurrencer l’offre de musiques actuelles (L’Estaminet à Magny, Le Scarabée à La Verrière, La Merise à Trappes). Je me suis d’ailleur rapproché de La Merise et du Scarabée. Nous serons ici dans un équipement municipal : tous les publics y trouveront leur compte. Nous proposerons du rock, du rap, de la musique électronique et de la musique classique, au moins jusqu’à l’ouverture de l’auditorium en 2008. Dans une salle de 450 places, ce sera évidemment difficile de faire venir des artistes internationaux, mais je compte programmer des artistes de qualité avant qu’ils ne soient devenus inaccessibles. Nous aurons également trois studios de répétition – dont un d’enregistrement – et je compte bien me servir de mon expérience pour conseiller les jeunes groupes et les orienter. P. Q. : C’est une sorte de retour au pays pour vous… S. R. : J’ai en effet travaillé au Café de la plage, à Maurepas, de 1994 à 1999, où j’ai fait venir M ou Yann Tiersen avant leur succès national. J’ai également créé avec un ami de lycée le festival La Route du rock, à Saint-Malo, dont je suis encore président. Il est aujourd’hui assez connu. Ma plus grande fierté – outre le fait d’avoir été dans le même club de basket que Pascal Obispo ! – reste l’organisation d’un concert de Radiohead. C’était à Rennes, en juin 1993, lors de leur première tournée française… devant à peine cent personnes ! Plus récemment, j’ai été agent artistique, ainsi que chargé de diffusion pour l’agence Olympic Tour à Nantes où je m’occupais des tournées de Tété, Katerine ou encore Jack the Ripper. N La Batterie Ancien fort de Bouviers à Guyancourt Tél. : 01 30 43 57 32 (école de musique) ou 01 30 48 33 33 (hôtel de ville) © C. Lauté © C. Lauté « Tous les publics devront y trouver leur compte » Pages réalisées par Nicolas Gervais LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I 19 I en bref économie AUTOMOBILE FORMATION DES CRÉATEURS D’ENTREPRISE (1) © C. Lauté Le 9 novembre dernier, se sont tenues à la chambre de commerce de Versailles les premières rencontres territoriales du Ravy (Réseau automobile Val-d’Oise – Yvelines). Un après-midi d’échanges sur le devenir de l’industrie automobile dans ces deux départements, qui regroupe près de 400 établissements (constructeurs, équipementiers, fournisseurs, sociétés d’ingénierie, distributeurs) représentant plus de 75 000 emplois, soit 20 % du total de la filière automobile française. En présence de Robert Cadalbert, président de la CA, le Ravy a présenté les résultats d’une étude réalisée par le cabinet Ernst & Young sur les besoins en ressources humaines de la filière sur le territoire. Celle-ci montre notamment que les entreprises recherchent prioritairement du logement. Plusieurs tables rondes ont également été organisées sur l’emploi dans l’industrie automobile et l’insertion des jeunes, ainsi que sur les infrastructures et les logements, deux enjeux majeurs pour le développement de la filière automobile en Ilede-France. La journée a été clôturée par Gérard Larcher, ministre délégué à l’Emploi, au Travail et à l’Insertion professionnelle des jeunes. N SLa Maison de l’entreprise propose ces formations aux créateurs d’entreprise trois fois par an. « Acquérir les bases indispensables » L undi 20 novembre, 12 h 30, à la Maison de l’entreprise de SaintQuentin-en-Yvelines. Une dizaine de stagiaires achève la première matinée de la formation à la création d’entreprise qu’ils vont suivre durant deux semaines, du 20 au 24 novembre et du 11 au 15 décembre. Nathalie Brochard, 38 ans, psychothérapeute et formatrice, monte sa société à Villepreux, en face de l’hôtel de ville. « Si je maîtrise mon domaine de compétences, ce n’est pas le cas de mon nouveau métier de chef d’entreprise, précise-t-elle. J’attends de cette formation des informations précises sur la gestion, la comptabilité et les démarches administratives liées au passage du statut de salarié à celui d’entrepreneur. » Ravy Travailler sur des cas concrets Tél. : 01 30 75 35 43 (Estelle Thuilot) Serge Vivier, après 27 ans passés dans le monde de l’informatique, s’apprête quant à lui à créer une entreprise dans le domaine de la formation. Objectif : implanter à Saint-Quentin-en-Yvelines la franchise « Savoirs pour tous », un nouveau concept d’« autoformation tutorée dans un espace de libre accès » qui compte déjà dix centres en France. Actuellement en phase d’étude de marché, il envisage de s’installer dans l’immeuble Central Gare et prévoit de recruter cinq salariés. « J’ai besoin de prendre connaissance de tous les métiers liés à la création d’entreprise : gestion, RENDEZ-VOUS Les petits déjeuners de la Maison de l’entreprise Le 12 décembre prochain, la Maison de l’entreprise organise à l’hôtel d’agglomération (8 h 30-10 h) un petit déjeuner sur le thème « le nouveau visage de l’entreprise pour un développement durable ». N Maison de l’entreprise – Tél. : 01 39 30 51 30 © C. Lauté Premières rencontres territoriales du Ravy comptabilité, ressources humaines, commercial... J’attends également de ce stage des éléments concrets sur la création d’entreprise elle-même. » « Cette formation a trois objectifs », explique François Mathelin, directeur de Gestion 95 et animateur de la première journée. « Acquérir les bases indispensables à tout futur dirigeant d’entreprise sur les plans juridique, fiscal, social, marketing et commercial ; travailler sur des cas concrets et en particulier sur l’étude de marché ; se renforcer dans son projet en discutant avec d’autres personnes confrontées aux mêmes problématiques. » Animée par les partenaires de la Maison de l’entreprise, tous experts dans leur domaine, cette formation est homologuée par le conseil régional. Les futurs créateurs ayant fait valider leur projet par un centre de diagnostic bénéficient d’une prise en charge de la formation à 80 % par la Région. Le découpage en deux sessions espacées de deux semaines laisse le temps aux stagiaires de peaufiner leur étude de marché à la lumière des enseignements théoriques de la première partie de la formation, avant de travailler de manière très pratique sur leur projet au cours de la deuxième partie (cf. notre édition de janvier).N Maison de l’entreprise – Tél. : 01 39 30 51 30 Page réalisée par Michel Bazan LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I 21 I dossier e v i t c e p s o r Rét e é n n une a lités a u t c a d’ , urant 2006 d , a s e n li tin-en-Yve orce nt fait sa f Saint-Quen o i u q s r u n es vale s. Comme e ie misé sur d n n e c é d s lusieur e des faits iv pendant p t c e p s o r t t ette ré lée, l’accen u témoigne c o c é e é n s de l’an des année é it marquants u in t n o ent dans la c éveloppem d le a été mis, , é it r a que. ur la solid santé publi la passées, s t e e r u e, la cult économiqu 24-25 r à avrnitl e i v n a j e D geme tous, un lo pour Un emploi ments des équipe s, u to p o ur tion é L’agglom ra pour tous… isade solidaire. cro poursuit sa 26-27 oût De maincoàntrae de l’héritage de re s chemins À pied à la vélo sur le à un r, e is si ss u a rb L e Co public, emés d’art n, rs ti a n p e u e Q rs tve tra À Sain s… in a m . s ir a le p n t de livre dans issement vo rt e iv d t e culture 28-29 bre De septeme r à décemebctateur au senior ne sp Du tout jeu ssant par ic ile, en pa m t-Quentin, aidé à do are de Sain g tà la e d r e bien-être e l’usag on veille au ts. ti n a ra é it b m a lo h g l’ag e tous les d t n e m se l’épanouis Retrouvez ce dossier du Petit Quentin sur TVFil 78, à 18 h et 22 h : - Du 8 décembre au 4 janvier, les vendredis, samedis et dimanches ; - Du 5 janvier au 9 février les mercredis et jeudis ; - Du 10 février au 9 mars les lundis et mardis. I22I LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O Montage réalisé par S. Joubert dossier LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I 23 I dossier Janvier – Février lus de 4 000 visiteurs au total, un millier environ de chercheurs d’emploi au forum du recrutement, près de 500 lycéens à la conférence « Que faire après le bac ? », 31 opérations portes ouvertes dans les structures de formation et d’aide à l’emploi… Du 23 février au 4 mars 2006 s’est tenue à Saint-Quentin-en-Yvelines la 10e édition de la semaine de l’Emploi et de la Formation. Comme pour la majorité des Fran© C. Lauté P S Le forum du recrutement a rassemblé près de 1 000 chercheurs d’emploi, le 2 mars 2006 à Trappes. çais, la priorité majeure affichée par la communauté d’agglomération (CA) de Saint-Quentin-enYvelines pour son territoire reste l’emploi. En février dernier, LePetit Quentin vous a présenté le projet communautaire en la matière, illustré par quelques-unes des multiples actions initiées par la CA et ses partenaires depuis trente ans. En s’appuyant par exemple sur le travail de terrain de l’ANPE, de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec), des missions locales ou de la Maison de l’entreprise, la CA assure le développement économique de l’agglomération. Un effort particulier a été mené ces dernières années sur le retour à l’emploi. Ainsi, le Plan local pour l’insertion et l’emploi (Plie) saint-quentinois est devenu l’un des plus efficaces de France. Créé en 2000, ce service a permis à près de 1 000 personnes en très grande difficulté de retrouver un emploi, dont plus de 130 en 2006. N Haro sur Un polar, les discriminations ! sinon rien… P er © J.J. Kraem ris en flagrant délit de discrimination raciale à l’embauche, un chef d’entreprise atterrit au Centre de rééducation antidiscrimination, le Crad, afin d’y récupérer les points perdus de son « permis de discrim’ ». Le spectacle La Tête de l’emploi est né de la réflexion commune de la compagnie Déclic Théâtre et des membres du groupe de travail du plan de lutte contre les discriminations à l’embauche, piloté par la CA. Jouée pour la première fois le 16 décembre 2005, la pièce entame dès janvier sa tournée des collectivités, des établissements scolaires et des entreprises du territoire. Site pilote en matière de lutte contre la discrimination à l’embauche, Saint-Quentinen-Yvelines a imaginé durant toute l’année différents outils à mettre en œuvre. Notamment des formations à destination des dirigeants d’entreprise, des partenaires de l’emploi et des élus saint-quentinois, dont le message central est : « Chacun à son niveau de responsabilité peut agir pour faire reculer la discrimination. » N Lire aussi p. 43 I24I © C. Lauté Emploi : l’agglo s’engage LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O L e 29 janvier, le 11e festival Polar dans la ville tire sa révérence au Théâtre de SaintQuentin-en-Yvelines. Cette cérémonie de clôture est l’occasion de décerner à Gilda Piersanti le prix Polar dans la ville pour son roman Vert palatino (éditions Le Passage). Outre la littérature, le festival – co-parrainé par le trio Jean-Pierre Mocky, Michel Portal, François Guérif – a vu s’enchaîner, dix jours durant, des projections de films, des spectacles de jazz ainsi que plusieurs manifestations sur les sept communes de l’agglomération. La douzième édition aura lieu du 1er au 11 février 2007. N Le vélodrome… quand même L a déception de la défaite de Paris 2012 passée, la nécessité de construire un vélodrome d’envergure nationale a été réaffirmée. Début 2006, le président du conseil général Pierre Bédier et le ministre des Sports Jean-François Lamour ont ainsi confirmé la réalisation de cet équipement, à vocation sportive et culturelle, à Saint-Quentin-en-Yvelines d’ici 2011. N dossier Mars – Avril Logement : mixité et parcours résidentiels A12 : une décision controversée © C. Lauté L S Qualité et accessibilité. Le quartier MontfortThorez, à Trappes, est l’un des exemples de la volonté de l’agglomération en matière de logement. Lire aussi pp. 12-13 La CA investit pour la qualité de vie E ntre 5 et 7 m2 par habitant. De 1973 à 2003, la surface moyenne d’équipements publics (écoles, gymnases, salles de spectacle, etc.) construits par l’agglomération – San puis CA – a été la même, à peu de chose près, dans chacune des sept communes. Des chiffres qui placent Saint-Quentin, selon la commission d’évaluation des investissements publics présidée par le maire de Montigny Michel Laugier, bien au-dessus de la moyenne nationale. En 2006, comme les années précédentes, la CA a équipé les communes en fonction des besoins spécifiques des habitants : médiathèque Aimé-Césaire à La Verrière, café musique à Guyancourt, rénovation de groupes scolaires à Élancourt, extension de l’hôtel de ville à Montigny et du gymnase des Pyramides à Voisins, cuisine centrale à Magny, Maison de la petite enfance à Trappes… N © C. Lauté rix prohibitifs, difficultés à se loger pour les jeunes et les couples aux revenus modestes, manque de solutions pour les locataires désirant accéder à la propriété… Comme la France et l’Ilede-France particulièrement, Saint-Quentin-enYvelines fait face à une crise du logement. La communauté d’agglomération tente de pallier ces carences et de répondre aux inquiétudes des Saint-Quentinois. Comment ? Le dossier du n° 207 du Petit Quentin (mars 2006) insiste notamment sur le programme local de l’habitat (PLH), voté par les élus communautaires des communes de Guyancourt, Trappes, La Verrière et Magny-les-Hameaux le 23 février, ainsi que sur la qualité des nouveaux logements sociaux. Un diagnostic a établi que notre territoire doit développer tous les types de logements, en accession, intermédiaires ou aidés. Par conséquent, près de 1 000 logements sortiront de terre chaque année d’ici 2012. Un quart d’entre eux seront sociaux, répartis sur l’ensemble des sept communes, afin d’améliorer la mixité. Le pari est de taille : la crise du logement a pour conséquence une baisse de la population depuis plusieurs années à Saint-Quentin, les jeunes et les familles aux revenus modestes (voire moyens) devant s'éloigner. Les équilibres et le fonctionnement des équipements publics s’en trouvent donc menacés. N P ancé le 3 mars 2006, le débat public sur le prolongement de l’autoroute A12 a battu tous les records en terme de participation citoyenne. Encadrées par la commission particulière du débat public, les treize réunions ont attiré, de début mars à mi-juin, plus de 7 000 personnes (35 000 connexions au site www.debatpublica12.org). Les Saint-Quentinois concernés – de Montigny, Trappes, La Verrière et Élancourt – y ont largement exprimé leurs inquiétudes quant au tracé 2C’, qui passe en plein cœur de Montigny et longe le nord de La Verrière, à la limite du Mesnil-Saint-Denis. Ces avis n’ont pas été retenus par Dominique Perben, le ministre des Transports et de l’Équipement, qui a choisi ce tracé 2C’ le 23 octobre dernier. Le président de la CA, Robert Cadalbert, estime pour sa part que le choix « doit être le moins nuisible pour la population, et si possible le moins cher, en n’oubliant pas au passage l’aménagement de la nationale 10 ». N é la rénovation a décidé et entam Élancourt. S En 2006, la CA à l, ore à-S de la Haiedu groupe scolaire LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I25 I dossier Mai – Juin L’agglo joue l’atout livre librairies indépendantes ont du mal à tirer leur épingle du jeu face aux rayons livres des hypermarchés et grandes surfaces spécialisées (Virgin). Des solutions existent-elles ? Pour Éric Hardin, directeur des librairies des Pavés, et Thierry Jelmini, directeur du patrimoine et de la lecture publique dans l’agglomération, il s’agit de « lutter contre le zapping culturel des jeunes et de continuer d’apporter une plus-value de conseil aux lecteurs ». D’autant que, si l’on s’en réfère aux emprunts dans le réseau des médiathèques, les lecteurs saintquentinois lisent moins, certes, ’année littéraire 2006 a, comme c’est le cas en France depuis plusieurs années, été dominée par le succès de bestsellers planétaires. Moins touché par la concurrence d’Internet et le téléchargement que d’autres produits culturels (CD, DVD), le livre souffre néanmoins de cette concentration des ventes et, paradoxalement, d’une multiplication de nouveautés (+ 30 % en 10 ans !) plus ou moins formatées. À Saint-Quentin-enYvelines comme ailleurs, les © J.J. Kraemer L S Aller à la rencontre du lectorat. Une idée efficace. Ici, l’auteure pour enfants Christine Beigel, à la médiathèque JeanRousselot (Guyancourt) en février 2006. mais restent de « gros consommateurs » par rapport au reste de l’Hexagone. Et la politique de lecture publique menée par la communauté d’agglomération n’y est pas étrangère. Festival du polar, concours littéraires, bibliothèque de rue, animations dans les médiathèques (Heure du conte, opération « C’est toi qui as lu, c’est toi qui en parles ») et autre bibliobus sont autant de méthodes efficaces pour aller à la rencontre d’un lectorat dont le rapport au livre et à la lecture a profondément changé. N Basket-ball : © J.J. Kraemer l’ESCT-SQY en N1 ! S L’exposition « Une cité en chantier » s’est tenue au Théâtre du 19 mai au 24 juin 2006. « archi » célébré E xposition « Une cité en chantier » du 19 mai au 24 juin, représentation de La Cité radieuse du ballet national de Marseille le 18 mai, table ronde et nuit des Musées le 20 mai, journée d’étude le 23 mai, visite publique du territoire le 24 juin… En mai et juin derniers, le Théâtre et le Musée de la ville ont mis à l’honneur l’héritage de Le Corbusier. Décédé en 1965, ce génie français de l’architecture a laissé derrière lui une œuvre considérable et marquante. À Saint-Quentin-en-Yvelines, son influence se retrouve ainsi dans plusieurs constructions sur lesquelles les différentes manifestations organisées ont braqué les projecteurs : les immeubles Louis-Lumière du boulevard Vauban à Guyancourt, le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, la récente bibliothèque universitaire, le square Debussy et « les Vagues » aux Sept-Mares à Élancourt. N I26I LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O © C. Lauté Le Corbusier V ingt-deux victoires pour quatre défaites. L’ESC Trappes-Saint-Quentin-en-Yvelines (ESCT-SQY) est en nationale 1 ! Deux dates marqueront à jamais l’histoire du club. Le 8 avril 2006 d’abord : ce jour-là, chez son dauphin, Mâcon, l’ESCT-SQY doit l’emporter pour accéder à la division supérieure. Menés de 14 points à dix minutes de la fin, les basketteurs saintquentinois réussissent l’exploit de gagner 92-90 à la dernière seconde sur un panier à 3 points d’Abbas Sy, l’ancien professionnel revenu dans le club de ses débuts et de son cœur. Tout un symbole. Le 29 avril 2006 ensuite : devant 1 300 supporters réunis à Paul-Mahier, les rouge et blanc battent Joeuf Homecourt (87-70) et accèdent officiellement à la N1, après cinq saisons passées en N2 à espérer décrocher le précieux sésame. Même si les premiers pas de l’ESCT-SQY en N1 s’avèrent délicats, avec 9 défaites et 2 victoires en 11 journées. N dossier Juillet – Août Saint-Quentin, la belle et le label Le haut débit, enjeu de développement D © C. Lauté ésormais propriétaire de son réseau câblé, qui couvre plus de 85 % du territoire, la communauté d’agglomération (CA) de Saint-Quentin-en-Yvelines a parfaitement intégré l’enjeu que représente le haut débit en terme de développement économique. Un dispositif de télécommunications performant et l’Internet haut débit constituent des conditions sine qua non de l’installation d’une entreprise sur un territoire. En effet, selon le secteur et la stratégie, les besoins de l’entreprise peuvent aller de 2 à 100 mégabits. Des études sont en cours pour déterminer les besoins des entreprises situées dans les zones dites « orphelines », c’est-à-dire non desservies car trop éloignées des centraux téléphoniques de France Télécom. Les travaux d’acheminement du haut débit viennent de débuter. La CA investit donc pour amener cette technologie de pointe dans des zones du territoire considérées jusqu’à présent comme non rentables par les opérateurs privés. N S Les « Spaghettis » du parc des Coudrays, à Élancourt. Un des premiers monuments d’art public de la ville nouvelle. C’est de la balle ! H istorique ! L’équipe senior masculine du Club de tennis de table d’Élancourt (CTTE) est devenue championne de France de nationale 2. Un événement sur lequel Le Petit Quentin s’attarde dans son n° 211 (juillet-août). Leur billet en poche pour la N1, les joueurs entraînés par Franck Saulnier s’étaient rendus, les 20 et 21 mai, au Grand-Quevilly en Normandie, pour essayer d’inscrire leurs noms dans l’histoire du club. Mission accomplie, et de quelle manière ! En demifinale, l’équipe de Miramas a été avalée 11 victoires à 1, avant qu’Auch ne fasse en finale les frais de l’euphorie de la formation saint-quentinoise, victorieuse 11-0. N © C. Lauté pied ou à vélo, à la découverte de l’art urbain ou de l’architecture des quartiers, dans les parcs ou dans les bois, Le Petit Quentin propose à ses lecteurs, depuis quatre ans, des balades estivales originales. L’été dernier, le magazine a réitéré ses idées de promenades, en partenariat avec l’office d’information, le Musée de la ville et la Maison de l’environnement. Plus de mille pochettes de 14 balades ont a été distribuées par l’office, tandis que la version téléchargeable de ces balades a attiré la bagatelle de 13 200 visiteurs sur le www.saint-quentin-en-yvelines.fr ! Un succès renforcé par l’exposition organisée à l’office d’information, histoire de revenir sur l’histoire des parcs et jardins de l’agglomération, et de rappeler la place prépondérante des espaces verts et des pistes cyclables à Saint-Quentin. Nombre d’habitants ou de touristes curieux ont ainsi pu (re)découvrir le patrimoine du territoire, qu’il soit historique, environnemental, artistique ou urbain. Un patrimoine qui vaut à Saint-Quentin-en-Yvelines de devenir la première ville nouvelle à se voir décerner le label Ville et pays d’art et d’histoire, en juillet. N À LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I 27 I dossier Septembre – Octobre Jeune public : tout un programme n cette rentrée scolaire, les salles de classe ne sont pas les seules à se parer de leurs plus beaux atours pour accueillir leur jeune public. Les salles de spectacle de l’agglomération en font de même, et pour cause : en 2005-2006, les représentations jeune public ont majoritairement affiché complet. Soit 5 000 places vendues pour une dizaine de spectacles à la Ferme de Bel-Ébat à Guyancourt, 750 pour 3 concerts au Scarabée à La Verrière, 4 600 pour 14 représen- E tations à la salle Jacques-Brel à Montigny… Des chiffres qui devraient au minimum être égalés cette année, notamment grâce à la dynamique intercommunale initiée par le Théâtre de SaintQuentin-en-Yvelines. Plusieurs salles de spectacle (Théâtre, Maison de la poésie, Prisme, Ferme de Bel-Ébat, Merise, Estaminet, médiathèques, Scarabée) se sont en effet dotées d’une brochure commune de présentation, Saison jeune public 2006-2007, distribuée à l’ensemble des personnes intervenant auprès des enfants. Destinée à favoriser la circulation des publics scolaires ou familiaux d’une salle à l’autre, elle recense 43 spectacles, pour tous les âges et de tous les styles, de la danse à la chanson, en passant par le cirque et les marionnettes. Leur dénominateur commun ? Des prix attractifs et, surtout, de la qualité. Ainsi que le souci de considérer le jeune public, pour l’essentiel constitué d’enfants âgés de 3 à 12 ans, de la maternelle au collège, comme le public de demain. Sans oublier la vocation première du spectacle vivant jeune public : divertir et développer l’imaginaire chez le jeune spectateur. N Rapport d’activité : © C. Lauté la CA en actions Le nouveau visage de la gare souterraine A limentation électrique, éclairage, ventilation, issues de secours… L’accent a été mis sur la sécurité lors des sept mois de travaux de mise aux normes qui ont donné son nouveau visage à la gare souterraine de Saint-Quentin-en-Yvelines. Désormais opérationnel, le tunnel du Transport en commun en site propre (TCSP) bénéficie de quais dont les bordures et revêtements ont été refaits à neuf. Satisfaits, les usagers ont également pu constater les progrès en matière de signalétique. Heureux aussi, les chauffeurs de taxis qui attendaient depuis longtemps la rénovation de « leur » cour. En surface, un faux plafond et un éclairage neufs ont été installés, et les faïences partiellement restaurées. Place maintenant au remplacement des Escalators, prévu pour le premier trimestre 2007. N I28I LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O P ôles de compétitivité, faculté de médecine, poursuite de Gérondicap… Courant septembre, la communauté d’agglomération (CA) de SaintQuentin-en-Yvelines a publié et diffusé son troisième rapport d’activité. Dans ce document légal obligatoire – excellent moyen d’alimenter un dialogue démocratique au demeurant –, la CA dresse le bilan chiffré de ses réalisations l’année précédente, en 2005, dans l’ensemble de ses domaines d’intervention. Développement économique, urbanisme, culture, transports, cadre de vie… Tout y est passé au peigne fin. En toute transparence. Pour le président de la CA, Robert Cadalbert, « toutes ces réalisations ne sont pas le fruit du hasard : elles sont le résultat d’une politique cohérente, fondée sur les principes du développement durable et de la solidarité ». À noter que le rapport d’activité est téléchargeable depuis le site internet de la CA, www.saintquentin-en-yvelines.fr (rubrique « Nos autres sites »). N dossier Novembre – Décembre Bien dans sa ville, bien dans son corps Une Maison de l’emploi à Saint-Quentin © C. Lauté É S La politique de santé publique initiée par la CA est principalement axée sur la prévention. Ici, une opération de l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD), sur le parking de l’IPS à Trappes. abellisée Villes-santé depuis juin 2006, l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines doit son intégration dans ce réseau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à trente années d’une politique d’aménagement du territoire respectueuse de la santé de sa population. Des espaces partagés entre urbain et nature, une proximité habitat-emploi limitant l’usage des transports, la construction d’équipements de culture pour tous ont notamment favorisé le bien-être et par conséquent la santé des Saint-Quentinois. En l’absence d’un grand hôpital public, la politique de santé publique s’est plus récemment organisée en réseau, avec la création de l’Institut de promotion de la santé (IPS) en 1999, impulsée par la communauté d’agglomération. Sa mission est d’inciter l’ensemble des acteurs de la santé à Saint-Quentin – médecins, spécialistes, associations – à travailler en synergie. Les actions initiées par l’IPS sont axées principalement, et avec succès, sur la prévention, en particulier auprès des publics les plus menacés (jeunes, drogués, pauvres…). Enfin, la CA et l’IPS continuent de mettre en œuvre Gérondicap, vaste projet autour des besoins futurs en professionnels du maintien à domicile des personnes âgées et/ou handicapées. Projet pilote en France, Gérondicap se développe. Son volet formation pour la professionnalisation de l’aide à domicile a débuté. Les deux accueils de jour pour personnes atteintes d’Alzheimer et pour personnes handicapées vieillissantes ouvriront leurs portes sur le site du Mérantais, à Magny-les-Hameaux, en 2008. N L voquée depuis 2004 et défendue par la CA avec pugnacité, la Maison de l’emploi de Saint-Quentinen-Yvelines va devenir une réalité. Le 26 septembre 2006, la Commission nationale des Maisons de l’emploi émettait un avis favorable à la structure saint-quentinoise, qui sera installée à Trappes. Dans le n° 214 du Petit Quentin (novembre 2006), Laurent Dumas, directeur de l’emploi, de la politique de la ville et de l’éducation à la CA, rappelle que « cette structure, présidée par la CA, entend créer un réseau d’acteurs de l’emploi, de la formation et de l’insertion, pour rapprocher l’offre et la demande, mettre en place un accompagnement personnalisé et soutenir les créations ou reprises d’entreprises ». S’y retrouveront, entre autres, l’ANPE, les Assedic, la direction départementale de l’emploi et de la formation professionnelle, le Plie, la mission locale et le club Face. N Le Petit Quentin, vingt ans déjà L ’année s’achève et impossible de ne pas rappeler un anniversaire qui nous tient à cœur… Le Petit Quentin célébrait en effet cette année ses vingt ans (lire le n° 213, octobre 2006). L’occasion de revenir sur deux décennies d’information, pour vous aider à prendre le pouls de l’agglomération, à comprendre les enjeux intercommunaux, à connaître la vie du territoire et à découvrir ses personnalités les plus remarquables. Vecteur d’une identité commune, territoriale, Le Petit Quentin reste aujourd’hui encore un outil d’information et de proximité important, à en considérer l’indice de satisfaction qui ressort des sondages les plus récents (taux de reconnaissance de 85 %). N S La couverture du n°1 du Petit Quentin, en septembre 1986. LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I29I S A I N T - Q U E N T I N - E N - Y V E L I N E S Le Prisme théâtre de vos émotions THÉÂTRE MERCI – DANIEL PENNAC ANDROMAQUE – PHILIPPE ADRIEN FIN DE PARTIE – SAMUEL BECKETT VIE DE MATHILDE SINCY RUFUS LIT BECKETT FANTÔMAS REVIENT LA NUIT DU 21 JUIN LA CASA DE BERNARDA ALBA EN ATTENDANT GODOT – SAMUEL BECKETT RATÉ – ATTRAPÉ – RATÉ LA CHANSON DES PIERRES DANSE FROISSÉ, CROISÉ L’APRÈS-MIDI D’UN FAUNE, VARIATIONS BRUMACHON / LAMARCHE MAY B – MAGUY MARIN SEKEL – HAMID BEN MAHI ADAM ET EVE DES GENS QUI DANSENT – JEAN-CLAUDE GALLOTTA RAIN / BOW MUSIQUE ARTHUR H RENAUD GARCIA FONS DAVID LINX / DIEDERIK WISSELS ERIC SÉVA YARON HERMAN MÔNICA PASSOS / EMMANUEL BEX LE CIRQUE DES MIRAGES THOMAS DUTRONC SOUAD MASSI RABIH ABOU KHALIL HUMOUR L’ÉCOLE EST FINIE SIT – TRICICLE 2 BOULEVARD DU BOULEVARD DU BOULEVARD – DANIEL MESGUISH À VOIR EN FAMILLE RENAISSANCES FAIS-MOI SIGNE MYSTÈRE MAISON L’ASSASSIN SANS SCRUPULES ETRE LE LOUP / ODYSSÉES 78 HISTOIRE D’ARGAN LE VISIONNAIRE PRENDRE L’AIR HÉ EAU BARBE BLEUE location ouverte 01 30 51 46 06 téléchargez le programme www.leprisme.agglo-sqy.fr royeredubus.com - Photo : Nicolas Doucet. EVÈNEMENTS 12 e FESTIVAL POLAR DANS LA VILLE DANSE À L’ÉCOLE © S. Blondeau loisirs S « Il règne dans notre club un très bon esprit d’équipe. » Framboise Leclerc, la présidente du Manet-Scrabble, à Montigny. SCRABBLE Jeu de mots Du haut de ses deux ans, le Manet-Scrabble de Montigny s’est distingué en remportant le championnat de France (Division 6). Une victoire qui va droit au cœur des compétiteurs et des amateurs de ce club prometteur présidé par Framboise Leclerc. Remue-méninges pour les matheux Si vous avez du Scrabble une image quelque peu poussiéreuse, n’hésitez pas à pousser la porte de la Mésangère (Ferme du Manet) un mardi soir ou un mercredi après-midi. Vous y découvrirez, dans une ambiance studieuse, des néophytes et de purs tacticiens fascinés par des lettres. À moins qu’ils ne célèbrent à ce moment précis un anniversaire ou un événement prétexte à la fête... « Il règne dans notre club un très bon esprit d’équipe, une envie commune d’évoluer, une forte émulation qui expliquent notre récente victoire au championnat de France », souligne Framboise. « Avoir plusieurs niveaux est difficile. D’autant que le plus grand risque pour un débutant est de se trouver nul et de vite se décourager, alors qu’il suffit de persévérer pour acquérir une bonne technique de jeu par une pratique régulière en club. Les meilleurs n’hésitant pas à donner des conseils, des trucs et astuces aux amateurs passionnés. » Adepte du Duplicate (variante du jeu de Scrabble), le club du Manet mise sur l’égalité des chances en éliminant totalement la part de hasard due au tirage. « L’arbitre tire sept lettres et les annonce à haute voix. Tous les joueurs disposent ainsi des mêmes consonnes et voyelles, et doivent trouver le mot qui rapporte le maximum de points. Les règles, les mots admis et la manière de compter sont identiques à ceux du Scrabble classique. » Au programme, concentration, mémoire, stratégie, rapidité et maîtrise de soi. « Les champions sont des matheux, pas des littéraires. Quant au vocabulaire, il s’acquiert à force de faire travailler ses neurones tout en se distrayant, car le secret est là, dans l’envie de s’amuser ensemble. » N Commercialisé dans 121 pays, le Scrabble est le jeu de lettres le plus vendu au monde avec plus 100 millions d’exemplaires proposés en 29 langues différentes et en braille. Inventé en 1931 par l’architecte newyorkais Alfred Butts, il avait pour nom Lexico et fut refusé par les deux plus grands fabricants de jouets américains. Breveté sous le nom de Scrabble en 1948 par l’Américain James Brunot après une modification de la disposition des cases et la simplification des règles, il fit sa première apparition en France en 1955. Mais il ne connut le succès que dix ans plus tard, en grande partie grâce aux G.O. (gentils organisateurs) du Club Med, dont il était un allié précieux les jours de pluie. N Pascale Fresnay © S. Blondeau A ctivité de loisir pour les uns, discipline de compétition pour les autres, le Scrabble est joué en France dans 943 clubs (dont 274 clubs scolaires). Soit au total plus de 16 000 licenciés, parmi lesquels une petite cinquantaine au sein du ManetScrabble de Montigny, des enfants et des adultes de tous âges, de tous niveaux et de tous horizons. « Le plus jeune de nos joueurs a 11 ans, le plus âgé 72 ans », indique Framboise Leclerc, heureuse présidente du club, qui dirige également le comité Paris Ile-de-France ouest. Un succès planétaire Manet-Scrabble Tél. : 01 30 57 12 00 3A Élancourt Scrabble Tél. : 01 34 82 09 94 (Michel Bulvestre) S Les licenciés du Manet-Scrabble jouent au Scrabble Duplicate, où l’ensemble des participants utilisent les 7 mêmes lettres. LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I 31 I loisirs IDÉES CADEAUX Noël made in Saint-Quentin Toujours pas d’idées de cadeaux pour Noël ? Heureusement, Le Petit Quentin pense à vous ! Livres, spectacles, objets insolites… Voici quelques idées de cadeaux estampillés Saint-Quentin. Pratiques (pas besoin de cavaler), originaux et pas chers : que demander de mieux ? POUR LES YEUX Mon nom est Guyancourt, de Jean et Liliane Gex L iliane et Jean Gex, Guyancourtois de longue date, nous font partager, avec Mon nom est Guyancourt, leur amour d’une ville à la campagne, d’un lieu chargé d’Histoire et d’histoires. Ils vous invitent à poser un nouveau regard sur Guyancourt, qui fut l’un des moteurs de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines. « Quand Mme Gex est venue me présenter ce beau travail qu’elle et son époux avaient conçu et réalisé, j’ai été saisi d’émotion : voir la ville qu’on a bâtie ainsi mise en pages et en photographies, c’est comme feuilleter un album familial avec les portraits de ses proches – et donc de soi-même dans leur regard. » Roland Nadaus, maire de Guyancourt de 1983 à 2002 et président du San (actuelle communauté d’agglomération) de 1989 à 1998. N Mon nom est Guyancourt, de Jean et Liliane Gex © D.R. 2006, 168 p., 19 `, Yvelinédition (1, place Charles-de-Gaulle à Montigny) POUR LA TÊTE POUR LE PLAISIR Images et Politique en France au XXe siècle, de Christian Delporte Des spectacles sous le sapin Plutôt que d’offrir le dernier prix littéraire en vogue, sortez des sentiers battus en invitant belle-maman ou votre chéri(e) au spectacle. Cela tombe bien, le Théâtre de Saint-Quentin lance une opération spéciale fêtes. Du 15 novembre au 15 janvier, rendez-vous à l’accueil de la scène nationale qui vous remettra, contre la modeste somme de 30 ` et le nom de l’heureux bénéficiaire, un bon donnant droit à deux spectacles de catégorie A, à choisir dans la programmation 2006-2007 et une carte saison qui permettra à son propriétaire de jouir de tarifs réduits tout au long de l’année. N Théâtre de Saint-Quentin – Tél. : 01 30 96 99 00 © D.R. De la caricature à l’affiche, du cinéma d’actualité à la télévision et à l’Internet, l’ouvrage de Christian Delporte explique pourquoi l’image, qui nourrit depuis plus d’un siècle les représentations et les débats collectifs, est une clé essentielle pour comprendre l’histoire politique du XXe siècle. Professeur d’histoire contemporaine à l’université de Versailles – SaintQuentin, directeur du Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines et de la revue Le Temps des médias, Christian Delporte montre comment l’image est devenue un instrument d’information, de propagande ou de communication, exploité par l’État, les groupes partisans ou les médias. N © J.J. Kraemer Tél. : 0 877 47 13 94 – http://yvelinedition.neuf.fr/ Images et politique en France au XX siècle, de Christian Delporte. 2006, 496 pages, 14 `, Nouveau Monde Éditions © C. Lauté e POUR LA SURPRISE Dans le genre rigolo-pratique Savez-vous que la boutique du Musée de la ville regorge d’idées cadeaux plus originales les unes que les autres, pour toutes les bourses (de 4 à 20 `) ? Maison de poupée, canard lumineux pour le bain, salière angélique… Des jouets pour enfants aux objets déco façon seventies en passant par des bouquins d’histoire locale ou architecturale, difficile de ne pas trouver son bonheur ! Vous pourrez même acheter Le Journal de l’exposition « Bons baisers de Saint-Quentin » (visible jusqu’au 4 mars), pour la modique somme de 5 `… N Musée de la ville Quai François-Truffaut à Montigny www.museedelaville.agglo-sqy.fr Page réalisée par Martine Gavelle LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I33I agenda loisirs MUSÉE DE LA VILLE « Qui n’a pas un jour commencé une collection ? » © C. Lauté S Julie Guiyot-Corteville, conservatrice et directrice du Musée de la ville. Le Petit Quentin : « Albums de famille » se termine. Quel bilan peut-on dresser ? Julie Guiyot-Corteville : « Albums de famille » a rencontré un véritable succès auprès du public. Il s’agissait pour le musée de renforcer les liens et la proximité avec son public. De ce point de vue, le projet a porté pleinement ses fruits. La qualité des échanges en conférence et ateliers était inespérée. Non seulement le musée a gagné de nouveaux informateurs, qui ont apporté objets et documents pour ses collections, mais les participants ont aussi témoigné de l’enrichissement qu’ils en ont tiré pour leur projet personnel. Nous allons d’ailleurs éditer prochainement un guide Albums de famille, avec les conseils et outils présentés lors du cycle. P. Q. : Pourquoi avoir choisi le thème des collections pour le nouveau cycle ? J. G.-C. : D’abord, le thème de la collection est au centre du travail d’un musée. Comme pour « Albums de famille », il s’agit de confronter LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O L’automne au jardin P. Q. : Que les collectionneurs vont-ils apprendre durant les ateliers ? J. G.-C. : Le principe des ateliers et des conférences est de confronter les expériences et les points de vue et de s’interroger sur le sens de cette pratique. Que se cache-t-il derrière cette façon compulsive de rechercher un type d’objet et de document ? Ensuite, nous verrons ce qui différencie les collections personnelles et les collections publiques, illustrées cette année par le Musée de la ville et les Archives départementales. Enfin, cette réflexion nous conduira à interroger les objets eux-mêmes. Quelle valeur supplémentaire la collection donne-t-elle à des objets aussi usuels que des boîtes de sardines ou des billes ? Que seraient aujourd’hui en France les richesses artistiques sans les collections privées ? Ce premier cycle n’est qu’une ébauche d’échanges que nous approfondirons l’année prochaine… si le public est au rendez-vous. N Musée de la ville Quai François-Truffaut à Montigny Tél. : 01 34 52 28 80 www.museedelaville.agglo-sqy.fr Appel aux collectionneurs privés En marge du nouveau cycle « Collections passion », le Musée de la ville organise un forum des collectionneurs le samedi 27 janvier, salle Léo-Ferré à la médiathèque du Canal. Pour participer à ce forum, vous pouvez vous inscrire dès à présent auprès du musée. N © S. Joubert notre regard de professionnel à celui du public. Qui n’a pas un jour constitué ou commencé une collection ? Il nous semblait que nous avions là un sujet d’échange très ouvert pour entreprendre un nouveau dialogue avec nos publics. Le sujet permet une large déclinaison des thèmes. Enfin, il est très personnel et permet de se poser de bonnes questions sur nos pratiques, voire nos manies. Il semble qu’à Saint-Quentin, il y ait un vivier tout à fait intéressant à mobiliser. Alors que s’achève le cycle « Albums de famille » consacré aux recherches généalogiques, la conservatrice du Musée de la ville, Julie Guiyot-Corteville, revient sur son succès public. Elle présente également dès janvier le nouveau cycle « Collections passion ». I34I DU 9 AU 15 DÉCEMBRE MAISON DE L’ENVIRONNEMENT Moment de changement pour le jardin, l’automne se doit d’être une période d’intense activité pour le jardinier. Pour vous aider, la Maison de l’environnement organise une conférence-atelier gratuite, le samedi 9 décembre, de 15 h à 18 h. Le jardinier Daniel Chollet expliquera comment trouver l’harmonie entre fleurs, cultures, herbes folles et insectes. Ou encore comment respecter les périodes de semis au potager en suivant le calendrier lunaire. Cet atelier sera complété par une exposition « Ces petits animaux qui aident le jardinier », du 9 au 15 décembre. Saviez-vous qu’il est possible de fabriquer un abri à perce-oreille pour contrôler les pucerons ? N Rue Haroun-Tazieff à Magny Tél. : 01 30 07 34 34 Du mardi au samedi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h www.agglo-sqy.fr/maisonenvironnement loisirs 16 ET 17 DÉCEMBRE LE SCARABÉE Ateliers et visites Bande à part • Samedi 9 et 30 décembre à 16 h (3 `, 2 `) : atelier pour les 5-12 ans, « Jeune famille cherche appartement ». Ou comment inventer et modeler des meubles et objets des années 70. • Samedi 16 décembre à 15 h : visite gratuite du Théâtre, à partir de 12 ans. • Samedi 23 décembre à 16 h (3 `, 2 `) : atelier pour les 6-12 ans, « Le patrimoine à la loupe ». • Et toujours, gratuites : l’exposition « Bons baisers de Saint-Quentin », pour découvrir à travers divers sites l’évolution du territoire ; l’exposition permanente « L’appartement témoin de son temps », qui nous ramène dans les années 70 à la découverte d’un appartement de trois pièces partiellement reconstitué. N Musée de la ville Quai François-Truffaut à Montigny – Tél. : 01 34 52 28 80 Du mercredi au samedi et le premier dimanche de chaque mois de 14 h à 18 h www.museedelaville.agglo-sqy.fr Lire l’interview de la conservatrice du musée, ci-contre. 12 DÉCEMBRE MAISON DE LA POÉSIE S Scarabande avait animé l’édition 2006 du Défi nature, les 20 et 21 mai à la base de loisirs. Une « bande », troupe de musiciens et de danseurs amateurs, est en train de voir le jour à La Verrière. S’y mêlent danses et percussions, dans un souci ultime : défiler partout où c’est possible ! Baptisée « Scarabande » (parce qu’initiée par le Scarabée), elle compte déjà 17 membres mais espère bien s’étoffer. Avis aux intéressés de plus de 12 ans : les 16 et 17 décembre, un week-end atelier se déroulera au Scarabée le samedi de 14 h à 18 h et le dimanche de 10 h à 17 h. N Le Scarabée 7, avenue du Général-Leclerc à La Verrière – Tél. : 01 30 13 87 40 Atelier d’écriture La Maison de la poésie met en œuvre, en partenariat avec le service de la vie étudiante de l’université et la bibliothèque universitaire (BU), un atelier d’écriture animé par le poète Claude Held. N 17 DÉCEMBRE RÉSERVE NATURELLE En toute liberté Le 17 décembre, de 9 h à 12 h 30, la réserve naturelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, à la base de loisirs, propose une balade en toute liberté à travers ce lieu unique. Les groupes de plus de 10 personnes doivent impérativement avertir de leur visite. N 16 DÉCEMBRE THÉÂTRE Balade gratuite – Tél. : 01 30 16 44 40 Côté cour, côté jardin DU 5 DÉCEMBRE AU 20 JANVIER OFFICE D’INFORMATION Afrique, sur la piste des jouets © C. Lauté Le Théâtre propose le 16 décembre, de 15 h à 17 h, une visite des lieux (architecture et technique) en collaboration avec le Musée de la ville. Gratuite et ouverte à tous, sur réservation dans la limite des places disponibles. À partir de 12 ans. N S Côté jardin… Tél. : 01 30 96 99 14 (Marie Levené) 16 DÉCEMBRE ASSOCIATION VILLE VERTE Bouillon de contes Au programme de cette veillée familiale, des récits pimentés et des histoires sucrées-salées. Une pincée d’humour, un brin de mystère, un zest de sensations, le conte est bon ! Attention, dernier rendezvous de l’année… N Maison des Bonheur à Magny Village 20 h – 5 ` (3 ` moins de 18 ans) – Tél. : 01 30 57 48 96 © S. Blondeau © J.J. Kraemer Le 12 décembre à la BU Boulevard Vauban à Guyancourt De 17 h 30 à 19 h 30 – entrée gratuite Inscription auprès de Marlène Diot-Spitz au 01 39 25 50 49 © J.J. Kraemer DU 9 AU 30 DÉCEMBRE MUSÉE DE LA VILLE Fabriqués par des enfants âgés de 5 à 15 ans d’Afrique de l’Ouest (Mali, Côte d’Ivoire, Sénégal…), une centaine de jouets, uniques, sont exposés à l’office d’information. Ici, pas de consoles, ni de poupées sophistiquées… Simplement, et c’est déjà beaucoup, l’ingéniosité des enfants, leur esprit créatif et le système D. Un bout de bois, un morceau de fil de fer, une boîte de conserve, une chambre à air et voilà que naissent voitures, patinettes, instruments de musique, poupées en tout genre ! Des photos, des recueils d’histoires et des vidéos sont également présentés. Un questionnaire sous forme de jeu permettra aux jeunes visiteurs d’aborder les objets et les textes de façon ludique. N Office d’information – 3, place Robert-Schuman à Montigny Entrée gratuite – ouvert du mardi au samedi de 12 h à 18 h 30 Tél. : 0 820 078 078 (0,15 ` TTC/mn) Pages réalisées par Martine Gavelle LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I35I © C. Lauté sports ATHLÉTISME L’as de l’Easqy Soixante-quatre mètres et 68 centimètres. C’est la distance à laquelle Kévin Lochet a envoyé son javelot le 15 juillet dernier à Dreux. Une performance qui lui a permis de devenir champion de France cadet. Portrait d’un pur produit de l’Entente athlétique Saint-Quentin-en-Yvelines, qui ne prend pas la grosse tête. E st-ce de la timidité ? De l’humilité poussée à l’extrême ? Ou alors l’assurance quasi bourrue d’un gars de 16 ans pas comme les autres ? Toujours est-il que Kévin Lochet n’est pas au premier abord ce qu’on appelle un « communicant »… Ses réponses sont laconiques, ses mots pesés. « Je comprends que l’on s’intéresse à moi, j’en suis content, mais je ne fais pas ce que je fais depuis huit ans pour avoir les honneurs des médias », lance-t-il. Même pour les siens, pas question de braquer les projecteurs sur un quelconque talent. Il faut insister longuement pour lui faire avouer Parcours express • Né le 22 juillet 1989 • 1,86 m, 90 kg • Licencié à l’Easqy depuis 1997, entraîné par Guillaume Boulet depuis septembre 2002 • Record personnel au javelot : 68,15 m • Record personnel au poids : 15,79 m I36I LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O que son petit frère, William, âgé de 15 ans, a déjà été deux fois champion de France de tumbling, une spécialité spectaculaire et bondissante de la gymnastique. « Nos parents ne sont pas spécialement sportifs et nous n’avons de prédispositions physiques particulières », avance-t-il. À 16 ans, Kévin mesure 1,86 m et pèse 90 kg… Libre à vous d’en faire un adolescent lambda. Javelot et balle ovale D’autant qu’au fil de la discussion, le récent champion de France cadet de javelot (vicechampion de France cadet au poids mais qui se « sent mieux au javelot ») en rajoute une couche. Sans y paraître. « Avec les cours et les entraînements d’athlétisme, je vais devoir arrêter le rugby cette année. » Le choix du haut niveau. Logique ? Pas vraiment. Grand espoir de l’athlétisme hexagonal, le jeune Saint-Quentinois évoluait également depuis une saison au plus haut niveau national cadet en rugby, au poste de centre au Racing club de France, après six ans passés au Ruc Saint-Cyr-GuyancourtVoisins. « Avec la fatigue de l’athlé, cela s’est passé moyennement en match, explique-t-il. J’ai continué de jouer mais ce sont les autres qui ont arrêté de m’envoyer les ballons. C’est lassant de jouer sans ballon ! » La tête et les jambes Désormais, ses efforts vont pouvoir se concentrer sur sa discipline de prédilection, « une discipline où on peut toujours améliorer un détail pour progresser ». Et sur ses études. Car Kévin n’est pas qu’un colosse. À seulement 16 ans, il vient aussi de rentrer en terminale S au lycée militaire de Saint-Cyr. « J’aimerais intégrer une école d’ingénieur, ce qui me permettrait de continuer l’athlétisme. » Le jeune champion ne s’est fixé aucun objectif – « l’avenir est trop incertain dans ce genre de sport » – hormis celui de progresser sans cesse grâce à un travail quotidien (ou presque) avec son entraîneur personnel depuis 2002, Guillaume Boulet. Au moins pour conserver son titre et se qualifier pour les championnats d’Europe jeunes, en juillet prochain. N Arnaud Thomelin en bref sports PARIS-BREST-PARIS VOILE Dans les starting-blocks Régis Viateur champion du monde © C. Lauté A STous les quatre ans, quelque 4 000 amoureux de la petite reine se lancent dans l’aventure du Paris-Brest-Paris. Ici à Saint-Quentin en 2003. ville, France Miniature, la Maison de la poésie, la Maison de l’environnement, etc., elle se pose comme un complément ludique qui peut être intégré en totalité ou de façon sporadique au programme scolaire. Renseignements, réservation et téléchargement de la mallette sur www.agglo-sqy.fr/parisbrestparis/ ATHLÉTISME COUPE DE FRANCE DE FOOTBALL Easqy : des vétérans très verts L’ES Guyancourt avec les honneurs La route de Taulé-Morlaix (Finistère) a été le théâtre, le 30 octobre dernier, des championnats de France des 10 km hors-stade. Vingt-trois athlètes de l’Easqy y ont défendu les couleurs saint-quentinoises. Avec brio pour certains. Ainsi, les vétérans Christian Alexandre (34e), Fabrice Doucet (39e) et Karim Arezki (56e) sont devenus vice-champions de France par équipe. Le 5 novembre, Karim Arezki récidivait en remportant le 4e Relais des Hameaux, à Magny, en compagnie de Yann Barget et Sahroui Mansouri. Sur le 10 km du Relais, Pascale Antonus terminait première féminine en 45’12’’. N Au 5e tour de la Coupe de France de football, l’ES Guyancourt-Saint-Quentin-en-Yvelines (promotion d’honneur) a eu l’honneur de recevoir, le 22 octobre au stade MauriceBaquet à Guyancourt, l’Entente SannoisSaint-Gratien. Cette équipe, qui évolue dans le championnat professionnel de National, l’équivalent de la 3e division nationale, était l’adversaire le plus fort que les SaintQuentinois pouvaient rencontrer, le tirage au sort étant encore effectué par région à ce stade de la compétition. Devant plusieurs centaines de spectateurs, le miracle n’a pas eu lieu : l’ESG s’est inclinée 5-0. Place, désormais, au championnat. N http://easqy.athle.org Lire aussi p. 3 Du 25 octobre au 2 novembre s’est tenu dans la baie de Fortde-France en Martinique le 41e championnat du monde de la série Tempest(1), ancienne série olympique dans les années 70. Régis Viateur, du club de voile de Saint-Quentin-en-Yvelines (CVSQ), y faisait équipe avec Philippe Boite, champion du monde en 2004 de cette catégorie. Et l’on peut dire que leur collaboration a plutôt bien fonctionné ! Vainqueurs des neuf manches, ils ont sans problème terminé premiers de la compétition, sur 31 bateaux engagés (français, allemands, anglais, suisses, polonais…). En compagnie de Philippe Boite, le Saint-Quentinois Régis Viateur est donc devenu champion du monde de Tempest, et a décroché le trophée du meilleur équipier. Une ligne de plus à ajouter à sa déjà belle carrière (lire Le Petit Quentin n° 203, novembre 2005, p. 34). N (1) Le Tempest est le seul quillard de sport avec 2 voiles (trapèze et spinnaker). Très rapide, il mesure 6,70 m de long pour 1,97 m de large. © C. Lauté u menu, goût de l’effort, ténacité, esprit nature… Comme il y a quatre ans, Saint-Quentin-en-Yvelines accueillera le Paris-Brest-Paris, du 20 au 24 août 2007. Le départ et l’arrivée de cette 16e édition de la plus grande randonnée cyclotouriste du monde – 1 200 km à effectuer en 90 heures au maximum ! – seront célébrés au gymnase des Droits-de-l’Homme à Guyancourt. En vélo traditionnel, en tandem ou encore en vélo couché, plus de 4 000 participants du monde entier (tous les continents sont représentés) seront de la fête. La manifestation, qui avait rencontré un large succès public auprès des Saint-Quentinois en 2003, sera une nouvelle fois l’occasion d’animer le territoire pendant plusieurs mois et le temps de l’épreuve. Depuis le mois dernier et jusqu’à la fin de l’année scolaire, la communauté d’agglomération intervient dans les écoles des sept communes pour distribuer une mallette pédagogique créée pour l’occasion. Avec une telle initiative, on devrait parler de Paris-Brest-Paris dans les cours de récré et dans les familles. Composée de 9 fiches thématiques – histoire, géographie, mathématiques, poésie, langues, environnement, sécurité routière, mécanisme du vélo – réalisées en partenariat avec le Musée de la Tél. : 01 30 58 91 74 Centre nautique http://asso.ffv.fr/cvsq/ Page réalisée par Arnaud Thomelin LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I 37 I agenda sports 9 DÉCEMBRE HANDBALL 10 DÉCEMBRE FOOTBALL AS Montigny-le-Bretonneux / Alfortville ES Guyancourt-Saint-Quentin / Malakoff La victoire enregistrée le 11 novembre dernier à domicile face à Metz (34-28) fait du bien à la troupe de Bruno Moyon. Grâce à cette victoire, l’ASMB remonte à la 9e place de nationale 2, place synonyme de maintien, avec deux victoires, un nul et quatre défaites. Mais la saison est encore très longue. Il serait donc bienvenu de battre Alfortville le 9 décembre… Mission qui s’annonce plus que difficile car les visiteuses du soir sont deuxièmes de la poule. N Ça va un petit peu mieux à Guyancourt… Après un début de saison catastrophique, la formation dirigée par Yannick Mesnigé s’est reprise. Seulement 10e après six journées, l’ESG n’est qu’à quelques encablures des premiers. D’autant que la victoire à quatre points permet de remonter rapidement au classement. N Gymnase Pierre-de-Coubertin à Montigny Stade Maurice-Baquet à Guyancourt 15 h – entrée gratuite – Tél. : 01 30 44 39 46 (Michael Moreau) Lire aussi p. 37 20 h 45 – entrée gratuite – Tél. : 06 08 47 37 26 16 DÉCEMBRE TENNIS DE TABLE DU 9 DÉCEMBRE AU 7 JANVIER TIR À L’ARC CTT Élancourt / Fontenay (N1F) CTTE (N1M) / Hennebont La saison des archers En hiver, les archers se défient en salle, notamment dans les salles saint-quentinoises. Au programme, arc classique et arc à poulies. - à Magny, les 9 et 10 décembre, concours individuel 2 x 18 m au gymnase Delaune. Tél. : 01 30 43 69 67. Accès gratuit. - à Guyancourt, les 16 et 17 décembre, concours individuel 2 x 18 m au gymnase de l’Aviation. Tél. : 01 39 44 09 55. Accès gratuit. - à Élancourt, les 6 et 7 janvier, concours individuel 2 x 18 m au complexe de l’Europe. Tél. : 01 30 68 02 19. Accès gratuit. N En nationale 1 féminine, les pongistes saint-quentinoises font bonne figure. Pour l’instant, leur unique victoire – en quatre matchs – leur évite la zone de relégation lors de cette première phase du championnat de France par équipes. Une victoire devant Fontenay (2 victoires, 2 défaites) leur assurerait le maintien. Chez les hommes, en N1 également, la venue d’Hennebont, 6e, pourrait être synonyme d’exploit. À condition que la victoire soit au rendez-vous et que les résultats des autres rencontres leur soient favorables, les joueurs de Franck Saulnier, actuellement 4e, pourraient viser la montée. N Palais des sports d’Élancourt 17 h – entrée gratuite – Tél. : 06 11 37 05 73 (Franck Saulnier) 16 DÉCEMBRE BASKET ESC Trappes-SQY / Lille métropole Gymnase Paul-Mahier à Trappes – 20 h – 5 ` (3 `) Tél. : 06 13 03 34 78 (Anne-Marie Broustal) – www.esctsqy.fr 10 DÉCEMBRE FOOTBALL AS Montigny-le-Bretonneux / Saint-Denis © C. Lauté L’ASMB fait mieux que se défendre pour sa première saison en promotion d’honneur. Les joueurs d’Emmanuel Fraisse sont même 1er ex aequo (avec Villemomble) après six journées de championnat. La réception de SaintDenis, 3e du classement de la poule, constituera une bonne occasion de réellement savoir ce qu’ils peuvent espérer cette saison. Et si les Ignymontains enchaînaient deux montées consécutives en division supérieure ? N I38I LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O © C. Lauté 15 h – entrée gratuite Tél. : 01 30 64 45 15 © C. Lauté Stade de la Couldre à Montigny Rien ne va plus pour l’ESC TrappesSaint-Quentin-en-Yvelines ! Lors de la présentation de la saison, outre le maintien, un des objectifs avancés consistait à demeurer invaincus à domicile. Dans les deux cas, les SaintQuentinois sont loin du compte. Après 11 matchs, ils comptabilisent 9 défaites pour seulement 2 victoires, et ne parviennent pas à s’imposer dans leur salle de Paul-Mahier. À l’extérieur, Abbas Sy et ses partenaires s’inclinent, parfois nettement (104-63 au Portel fin octobre), parfois de justesse (82-78 le 11 novembre chez les Basques de Denek Bat Urcuit, le club de l’ancien entraîneur de l’ESCT, Fabrice Calmon). Dix-septièmes à quelques encablures de la fin de la première moitié de saison, les joueurs de Vincent Lavandier devront réaliser des miracles s’ils ne veulent pas que leur passage en nationale 1 reste un passage éclair. N sports 17 DÉCEMBRE RUGBY 7 JANVIER RUGBY AS Montigny-le-Bretonneux / Livry-Gargan RC Maurepas-Élancourt / Soisy-sous-Montmorency L’objectif avoué des rugbymen ignymontains est la montée en première série. Actuellement 2e, ils sont dans les temps et respectent leur feuille de route. Ils recevront le 17 Livry-Gargan, 4e de la poule. N Stade Roger-Couderc à Montigny 15 h – entrée gratuite – Tél. : 06 88 10 82 88 (Jean-Michel Vialle) © C. Lauté http://perso.wanadoo.fr/asmb.rugby.xv/ Deuxièmes de leur poule de première série après sept journées, les orange et noir du RCME accueillent une équipe à leur portée, Soisysous-Montmorency. Il leur faudra glaner ces points, importants en vue du classement à la fin de la saison. D’autant que le leader, Aubergenville-Elisabethville, ne faiblit pas et ne compte aucune défaite pour l’instant. N 23 DÉCEMBRE BASKET Graines de champions © C. Lauté Pour la troisième année, le palais des sports d’Élancourt sera le théâtre d’un « basket contest ». Tournoi de détection ouvert aux 14-20 ans licenciés ou non (3 x 3 le matin et 5 x 5 l’après-midi) et événement hip-hop, ce « basket contest » organisé par Street Event et Maz Sport Agency, permettra à deux heureux élus de décrocher un précieux titre. Titre qui leur permettra d’effectuer un essai au centre de formation du Mans ou dans des clubs de Pro B ou de N1. Enfin, un concours de tir à 3 points offrira aux plus précis le plaisir de se confronter en finale à l’illustre commentateur de Canal +, Georges Eddy. N Palais des sports d’Élancourt – À partir de 8 h 30 Stade du Bout-des-Clos à Maurepas 15 h – Tél. : 06 12 24 21 03 (Yann Hesry) http://orangetnoir.canalblog.com 7 JANVIER RUGBY Ruc Saint-Cyr-Guyancourt-Voisins / Val de Bièvre Irréguliers. C’est ainsi que l’on pourrait définir les résultats de l’Entente Saint-Cyr-Guyancourt-Voisins (Ruc) depuis plusieurs saisons. Cette année, l’ensemble paraît un peu plus cohérent mais des revers plus ou moins inattendus ne permettent pas au Ruc de pointer au-dessus de la 4e place après six journées. Espérons que Val de Bièvre, 8e sur 10, ne créera pas la surprise le 7 janvier. N Stade Maurice-Leluc à Saint-Cyr Joueurs : 10 ` (réservé aux 220 premiers inscrits), visiteurs : 7 ` 15 h – entrée gratuite – Tél. : 01 30 43 57 26 Tél. : 06 14 53 38 20 et [email protected] DU 10 AU 28 JANVIER TENNIS 6 JANVIER ROLLER-HOCKEY Open de La Verrière © C. Lauté Deux victoires : 9-6 à Vierzon le 14 octobre, 9-8 le 4 novembre à La Chapelle. Après deux matchs dans leur nouveau championnat de nationale 2, les Shocks d’Élancourt réalisent un départ tonitruant. Si le succès face à Vierzon (deux défaites en deux rencontres) est à relativiser, la victoire devant La Chapelle (2 victoires, 2 défaites) est belle… et prometteuse. Reste à confirmer lors de la réception de RisOrangis (deux défaites en deux rencontres). D’ici là, les Saint-Quentinois se seront étalonnés en recevant Nantes (4 victoires en 4 journées), La Rochelle (3 défaites en 3 journées) et Saint-Médard (2 victoires, 1 nul, 1 défaite). Au bout du compte, les Shocks pourraient bien être la grande révélation de la saison pour leur première année en nationale 2. N Le club de tennis de La Verrière est le seul club du département à organiser son tournoi open en janvier. Ouvert en simples de la 3e à la 4e série (de 15/1 à non classé), ce tournoi réunira une centaine de tennismen et tenniswomen sur ses quatre courts en durs, dont deux couverts, du 10 au 28 janvier prochains. Les finales se dérouleront le 28 janvier. N © C. Lauté Shocks d’Élancourt / Ris-Orangis Parc des sports Philippe-Cousteau à La Verrière Engagement : 18 ` adultes, 11 ` juniors Tél. : 01 30 50 36 45 (Maurice Ely, président) Juge-arbitre : Sylvie Chardon – Tél. : 06 85 33 96 25 et [email protected] Gymnase Maurice-Chastagnier à Élancourt 11 h 30 – entrée gratuite – www.shocks-elancourt.com Pages réalisées par Arnaud Thomelin LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I39I social RELAIS DU CŒUR Pour aller plus loin que l’aide alimentaire, le centre des Restos du cœur de Trappes ouvre un Relais du cœur qui vise à l’insertion sociale via l’accompagnement. © J.J. Kraemer Faim d’espoir Q ui dit Restos du cœur pense aussitôt à Coluche, joyeux drille devenu clown triste face à la misère, frangin des paumés, des laisséspour-compte broyés par une société où le fossé se creuse chaque jour davantage entre les plus pauvres et les plus riches. Danger public à force de vulgarité pour les uns, provocateur aux airs de Robin des bois pour les autres, le beauf à salopette et au cœur gros comme lui a eu, il y a vingt et un ans, le courage de se révolter en hurlant aux Français assoupis qu’on n’avait plus le droit ni d’avoir faim, ni d’avoir froid. Son appel a été entendu, des milliers d’hommes et de femmes s’engageant alors bénévolement pour donner vie à des Restos pas comme les autres. Un café et des cours Non contents de combattre la faim en fournissant une aide alimentaire aux plus démunis, les Restos ont ouvert les Relais du cœur, pour accompagner vers leur autonomie les personnes fragilisées, jusqu’à ce qu’elles retrouvent une identité sociale, une dignité effacée par les bles- I4 0I LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O sures de la vie. Un lieu de ce type vient d’ouvrir à Trappes. Tour d’horizon en compagnie de JeanPaul Soulat, son responsable, qui dirige également les Restos dans cette ville et le Relais d’Élancourt. Le local mis gracieusement à disposition des Restos et Relais du cœur par la société HLM Opievoy accueille depuis quelques jours les premiers bénéficiaires trappistes. Au total 400 familles, soit 1 200 personnes. « Nous voulons en faire un lieu de vie et d’échanges où les gens pourront passer prendre un café, lire, trouver des vêtements pour toute la famille, des couches et des conseils pour bébé, exposer leurs problèmes administratifs ou juridiques en toute confidentialité, obtenir de l’aide pour leurs démarches, prendre des cours pour sortir de l’illettrisme ou découvrir l’informatique par le biais d’une initiation à Word et Excel. » Chaud au cœur René Neveu, responsable départemental, enchaîne. « Comment voulez-vous qu’un gars qui a son permis puisse occuper un poste de livreur s’il ne sait pas lire un plan, ou une « Aider quelqu’un à se repérer dans la jungle administrative, lui montrer comment fonctionne un ordinateur, discuter autour d’un café… Ce n’est pas sorcier, mais cela fait toute la différence. » Jean-Paul Soulat. femme faire des ménages si elle ne peut pas traduire les consignes laissées par la maîtresse de maison sur un petit mot ? » Une logique évidente et implacable, contre laquelle Jean-Paul, sœur Agnès de La Verrière, Isabelle de Montfort et cinq ou six autres bénévoles à particule (le prénom étant toujours suivi de la ville d’origine) luttent en permanence. Crépitant du clavier, les quatre ordinateurs reliés à Internet, plus un dans une petite salle plus au calme destiné au programme anti-illettrisme, tiennent visiblement aussi chaud au cœur que les repas à l’estomac. « Personnes isolées, familles monoparentales, chômeurs de longue durée avec ou sans enfant, érémistes, demandeurs d’asile… Ils ont besoin d’autre chose que de viande ou de lait. De reconnaissance, d’espoir. » En poussant la porte du Relais, tous retrouvent une lueur dans le regard qui est, pour les « enfoirés » qui les accueillent, le plus beau des cadeaux. N Dominique Ciarlo Relais du cœur 15, rue Darius-Milhaud à Trappes Tél. : 01 30 62 01 13 santé MALTRAITANCE (2) © J.J. Kraemer Après la maltraitance à enfants, regard ce mois-ci sur les violences portées aux personnes âgées et handicapées, elles aussi particulièrement vulnérables. Un phénomène plus fréquent qu’on ne le pense. L e tabou de la maltraitance des personnes âgées et des handicapés, en institution comme à domicile, est aujourd’hui en partie levé. Relayées par les médias, des « affaires » d’une sordide tristesse interpellent pouvoirs publics et familles. De l’indifférence aux conflits La maltraitance envers les plus fragiles est difficile à chiffrer. Cela étant, le réseau associatif Alma France (réseau d’écoute) recensait près de 12 000 appels dénonçant des cas de maltraitance en 2005. Liées à la notion de fragilité, les violences, basées sur la dépendance physique et/ ou affective et ancrées dans une relation dominant/dominé, revêtent différentes formes. La maltraitance des personnes âgées et des handicapés se fait générale- Attention, fragile ment par négligence, lassitude et indifférence plus que par sadisme, sauf dans de rares cas. Par épuisement et par manque de formation de l’accompagnant aussi, face à la répétition de tâches physiquement éreintantes et psychologiquement lourdes à assumer (notamment face aux états démentiels). Sans oublier, dans le contexte familial, l’histoire de chacun des protagonistes et la violence latente due aux éventuels comptes à régler, la dépendance liée au grand âge ou au handicap jouant alors un rôle de révélateur qui fait réapparaître des conflits souterrains. Aux violences physiques, s’ajoutent, et ce ne sont pas les moins graves, les violences psychologiques (menaces, infantilisation, déshumanisation…), les violences financières (détournement, extorsion de Ça ne se voit pas toujours… Depuis octobre 2006, le conseil général des Yvelines a mis en place un nouveau numéro d’écoute, ouvert au public, pour signaler les situations de mauvais traitements que subissent les adultes vulnérables, en partenariat avec l’Association gérontologique des Yvelines (AGY). Cette ligne est le pilier d’une large campagne de lutte et de la prévention, relayées par des dépliants et des affiches dans les lieux d’accueil sociaux et médico-sociaux. Dans un premier temps, cette ligne est ouverte du lundi au vendredi de 10 h à 12 h, l’appelant recevant informations, conseils et accompagnement d’un professionnel qualifié. N fonds), les violences médicamenteuses (excès de neuroleptiques, non prise en charge de la douleur, de la dépression…), les négligences actives (privation de visite, placements abusifs…) et passives (indifférence, etc.). Une campagne dans les Yvelines Contre cela, la formation des professionnels et des aidants s’impose. Un enjeu compris par le conseil général des Yvelines qui a mis en place un plan de prévention depuis 2000 en direction des professionnels et qui lance d’ailleurs actuellement une campagne destinée au grand public (voir encadré) avec un numéro d’écoute ouvert depuis octobre dernier. Reste à l’État à assumer ses responsabilités pour tenir les promesses du Plan vieillissement et solidarité annoncé par Jean-Pierre Raffarin en novembre 2003, après la canicule. N Dominique Ciarlo Pour en savoir plus : Conseil général Tél : 01 39 55 58 21, du lundi au vendredi, de 10 h à 12 h Afpap (Association française de protection et d’assistance aux personnes âgées) Tél. : 08 00 02 05 28 (numéro vert) www.afpap.org Alma France (Allô maltraitance personnes âgées et personnes handicapées) Tél. : 08 92 68 01 18 (numéro national, 0,34 ` la minute) – www.alma-france.org LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I 41 I en bref santé-social LAURIERS (1) ATELIER SANTÉ-VILLE Jacques Péguet, de Maurepas à Mopti Santé des jeunes : tous les acteurs mobilisés En juin dernier, la CA décernait la médaille de l’agglomération à différents responsables associatifs. Parmi eux, trois représentants du secteur santé-social. Premier coup de chapeau au pédiatre Jacques Péguet, président-fondateur d’Action Mopti. © C. Lauté S Jacques Péguet, fondateur d’Action Mopti. © C. Lauté A universitaires, CPAM, associations… Côté tribune, l’atelier ville-santé a été présenté par Mme Lassus-Minvielle, sous-préfète à la Ville, M. Cadalbert, président de la CA, Mme Villain, viceprésidente chargée de la politique de la Ville, M. Gendron, président de la commission des affaires socialessanté-logement, le Dr BrémentMarchesseau, directrice de l’IPS et Mme Chevalier, coordinatrice de l’AVS à l’IPS, puisque l’Institut de promotion de la santé pilote ce nouveau programme. Rendez-vous a été pris entre les différents partenaires pour constituer des groupes de travail, qui devraient présenter leurs projets à la fin du premier semestre 2007. Le Petit Quentin vous en reparlera… N Institut de promotion de la santé Tél. : 01 30 16 17 80 I42I LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O u départ association humanitaire créée en 1986, Action Mopti est devenue une organisation non gouvernementale (ONG) qui contribue désormais à l’amélioration des conditions de vie (santé, éducation, développement social…) dans la ville de Mopti, au Mali. Son président, Jacques Péguet, n’y est sans doute pas pour rien. Soutenu par Lionel Jospin comme par Jacques Chirac (qui lui a demandé de l’accompagner lors de son dernier voyage à Bamako), ce SaintQuentinois, chevalier de l’Ordre national du Mali, n’est pas homme à se laisser impressionner par tant de sollicitations. « J’y vois avant tout la reconnaissance du travail accompli par toute une équipe, ici et là-bas », explique-t-il simplement. Le regard pétillant, notre homme a l’intensité de ceux qui savent regarder plus loin que le bout de leur nez. « Lorsque je suis allé en Afrique pour la première fois, en 1982, j’ai constaté que leur médecine manquait de moyens. Agir en fournissant des médicaments et en soignant s’est imposé comme une nécessité. » Après quelques déboires dus à la méconnaissance de la culture africaine, Action Mopti, qui emploie aujourd’hui deux chargés de missions en France et une trentaine de salariés à Mopti, prend ses marques. « Le fait d’avoir demandé à Aïssata Maïga, chef de mission africaine, d’élaborer le premier plan de développement nous a permis d’être en concordance avec les réalités et les besoins du terrain », estime Jacques Péguet. Accès à l’éducation, alphabétisation, médecine scolaire, prévention et sensibilisation auprès des jeunes sur les MST et le sida, développement social, économique et culturel… Action Mopti se bat sur tous les fronts, ce qui lui vaut une reconnaissance institutionnelle et communautaire très forte et légitime. N Tél. : 01 30 62 62 42 LIBRAIRIE LE MILLE FEUILLES L’esprit de Noël Créée à Trappes par l’association d’insertion Bleu oxygène, la librairie populaire Mille Feuilles offre une alternative intéressante en proposant non seulement des livres d’occasion à petit prix (de 0,30 ` l’album pour enfants à 4 ` pour les belles éditions, avec un prix moyen de 1 ` par ouvrage), mais également de jolis objets autour du livre (agendas, cahiers d’écriture, cartes de vœux, cartonnages, livrets…). Réalisés à la main dans le cadre d’un chantier d’insertion de 14 personnes, ces cadeaux ont pour double avantage d’être © C. Lauté L’hôtel d’agglomération a fait salle comble le 7 novembre dernier lors du lancement de l’atelier santé-ville (AVS) de Saint-Quentin-en-Yvelines. Concrètement, ce nouveau dispositif, qui s’inscrit dans le cadre d’un contrat urbain de cohésion sociale, concerne la population jeune de Saint-Quentin (20 000 jeunes de 11 à 25 ans ou plus) pour des actions spécifiques de prévention et d’information. Une centaine de personnes représentant tous les acteurs intervenant auprès des jeunes se sont donc mobilisées – parmi lesquels des représentants des Ddass, PMI, conseil général, institutions hospitalières, centres sociaux, points jeunes des communes, médecins libéraux, scolaires et originaux et peu coûteux. La librairie proposera bientôt un atelier reliure. N 17 bis, rue de Stalingrad-Nord à Trappes (au-dessus d’ATS) Tél. : 01 30 62 22 58 – du mardi au vendredi 9 h-12 h 30, mercredi 9 h-16 h 30 santé-social Portes ouvertes à l’Amadom, le 9 janvier L’Association de modernisation de l’aide à domicile du Mérantais organise sa première journée portes ouvertes le 9 janvier prochain, de 14 h 30 à 16 h 30. Les métiers de l’aide à domicile, secteur riche d’emplois, vous intéressent ? Pour découvrir cette filière, venez rencontrer les professionnels et les recruteurs (associations, collectivités, etc.) et vous documenter au nouveau centre de ressources qui s’ouvre pour vous à l’Amadom. N DISCRIMINATIONS RACIALES À L’EMBAUCHE CONTRE LE SIDA Mais qui c’est celui-là ? Les jeunes parlent aux jeunes © J.J. Kraemer MÉTIERS DE L’AIDE À DOMICILE S Le 16 novembre, dans les locaux de l’hôtel d’agglomération. L’Institut de promotion de la santé (IPS) a choisi de travailler directement avec des jeunes et un graphiste pour définir le visuel de la campagne d’affichage proposée pour la Journée mondiale de lutte contre le sida (1er décembre). Les 16-25 ans ont été ensuite invités à se prononcer pour l’une des versions proposées. Amadom 12, av. des Prés à Montigny (Promopole) Tél. : 01 30 43 39 89 http://amadom.gerondicap.com PARENTALITÉ Cinq bougies pour l’École des parents L e 25 novembre, l’École des parents de Guyancourt soufflait ses cinq bougies au pavillon Waldeck-Rousseau à Guyan- court. Depuis 2001, cette structure met à la disposition des parents de la documentation Poursuivant la lutte contre les discriminations à l’embauche, la communauté d’agglomération (CA) a organisé, le 16 novembre, en collaboration avec le club Face (Fondation agir contre l’exclusion), une journée de sensibilisation destinée aux DRH des 7 communes et aux cadres de la CA. Une approche originale, menée avec la complicité des comédiens de Déclic Théâtre, destinée à éclairer les participants sur les concepts discriminatoires en leur donnant des notions de droit essentielles. Un cours efficace et ludique à mettre en pratique dans les sociétés privées et les collectivités territoriales. N Saluons les entreprises locales qui participent à ce plan de lutte, notamment BDL formation, Becom Experts Conseils, Decathlon IDF Ouest, EDF-Gaz de France Versailles, Laboratoire national d’essais, Snecma Services et Stardoc. spécialisée, leur propose entretiens individualisés avec une psychologue et conseils d’experts. « Ce sont souvent des familles qui se posent des questions sur leurs enfants âgés de 3-4 ans ou MAISON DE L’ENVIRONNEMENT sur des problèmes liés à l’adolescence », explique Un village solidaire Isabelle Duclos, responsable de la structure. Le 16 décembre, de 10 h à 18 h, la Maison de Gérer la colère du bout de chou, donner la l’environnement (Magny) vous invite à venir bonne place à l’ordinateur ou au téléphone portable dans la vie du collégien, évoquer une dépendance au cannabis… Des conférencesdébats, très suivies, sont proposées cinq fois par an. La prochaine aura lieu le 19 janvier. Elle sera consacrée à la violence des images, en présence du psychanalyste Serge Tisseron. N École des parents 2 bis, rue du Moulin à Guyancourt Tél. : 01 30 48 33 90 – horaires : mer. 9 h-12 h et 14 h-18 h, jeu. 13 h-20 h, sam. 9 h-12 h discuter de la citoyenneté et de la solidarité. Les visiteurs pourront s’entretenir avec des associations locales ou nationales. Ils traverseront un ensemble d’univers ludiques et originaux, érigés autour des fêtes de fin d’année et du commerce équitable. Spectacles, café-philo solidaire et animations en tout Contre toute attente, leur choix, assez classique, a écarté les variantes les plus provocatrices. Résultat, l’affiche, déclinée en plusieurs formats, distribuée et éditée par la CA, est à découvrir jusqu’à mi-décembre dans les Abribus, les médiathèques, les pharmacies et les équipements dédiés aux jeunes. N genre sont également au programme. N IPS 6, rue Haroun-Tazieff à Magny 3, place de la Mairie à Trappes Tél. : 01 30 16 17 80 Tél. : 01 30 07 34 34 www.agglo-sqy.fr/maison-environnement Pages réalisées par Dominique Ciarlo LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I43I mémoire vive ART PUBLIC (4) Des sculptures pas si bêtes Depuis 2000, la ville d’Élancourt mène une politique artistique sur le thème de l’art animalier. Plusieurs ronds-points permettent ainsi aux habitants de redécouvrir une tradition très en vogue dans les grandes villes françaises au XIXe siècle : la sculpture monumentale en bronze. Un courant naturaliste DR L’art animalier est lié au développement des sciences naturelles qui ne cessent de progresser au xixe siècle. À cette époque, les États européens cèdent à la mode des « jardins des plantes » ornés de ménageries d’animaux exotiques. Les artistes dessinent sur le vif ces animaux sauvages et donnent ainsi naissance à un courant artistique, le naturalisme. Des bronzes animaliers font ainsi leur apparition dans les villes de l’Hexagone. En 2000, Élancourt remet au goût du jour ces bronzes animaliers : trois oies élisent domicile sur le rond-point du Pré-Yvelines, réalisées par le sculpteur Roch Vandromme. DR Les Templiers reviennent Sa majesté des lions DR Ces huit fauves de bronze veillent sur le rond-point depuis 2000. Ils ont été réalisés sur le modèle du lion d’Auguste Caïn, célèbre sculpteur animalier ayant notamment travaillé pour l’hôtel de ville de Paris au xixe siècle. Le « roi des animaux » symbolise la puissance et la vaillance sur les blasons des ducs, puis des rois de France. C’est l’animal le plus souvent choisi pour représenter la souveraineté ou la défense nationale. Située sur le rond-point de la commanderie des Templiers, cette commande exceptionnelle de la commune, inaugurée en septembre 2006, est une création du sculpteur Hans Marks. Fabriquée pendant deux ans, elle représente un moine-combattant de l’ordre des Templiers sur sa monture. La commanderie d’Élancourt constituait au Moyen Âge l’une des nombreuses possessions foncières et exploitations agricoles de l’ordre du Temple, célèbre pour sa contribution aux croisades en Terre sainte. Vêtu comme au xiiie siècle, le moine a été travaillé séparément par le sculpteur, qui a réalisé chacune des parties en polystyrène avant de les retravailler dans la cire pour accentuer la finesse et la véracité des détails. L’ensemble a été coulé en bronze à une température atteignant 1 200 °C par les maîtres bronziers de l’Atelier de la Plaine Saint-Denis (pas moins de 3,5 tonnes de bronze pour une statue haute de 4 mètres !). Petit scoop confié par le sculpteur aux oreilles du Petit Quentin : le cheval est en fait une jument… Cette page est réalisée en collaboration avec le Musée de la ville Tél. : 01 34 52 28 80 Page réalisée par Nicolas Gervais LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O I45I Tribune libre Chaque mois, Le Petit Quentin donne la parole aux groupes politiques constitués au sein de la communauté d’agglomération : Divers droite, Parti communiste et apparentés, Parti socialiste et apparentés. Divers Droite U ne charte pour lutter contre la discrimination au sein de la Casqy. La raison d’être d’une intercommunalité est de mutualiser des moyens humains et financiers pour faire des économies de gestion et assurer la même qualité de prestations à tous. Pour cela, elle doit être une entité apolitique, au seul service de l’intérêt général. Ainsi, la répartition des crédits aux communes adhérentes doit être fondée sur des critères objectifs destinés à garantir l’égalité entre elles. Or, la Casqy opère une répartition inéquitable des ressources financières, comme le démontre l’étude menée sur les investissements entre 1993 et 2003. D’autre part, l’intercommunalité ne doit pas pour autant faire disparaître l’identité des communes et le président ne doit pas se substituer aux maires, seuls élus légitimes au regard du suffrage universel. C’est pourquoi nous présentons à la signature des communes membres une Charte, les engageant à lutter contre toute forme de discrimination – notamment politique – au sein de la communauté d’agglomération. Dans ce cadre, nous proposons qu’un groupe de travail définisse de nouveaux critères de répartition des crédits entre les communes adhérentes, pour établir entre elles une réelle équité. Au regard de ces critères, il fixera un pourcentage des dépenses annuelles d’investissement (par exemple 50 %) réparti automatiquement entre les villes, et que celles-ci décideront librement d’affecter à tel ou tel projet. Nous comptons sur le bon sens et la compréhension de tous nos collègues pour faire aboutir notre démarche. N AUBRIET Armelle - BARD Gérard - BIETTE Alexis BOUSSARD Bruno - CAVALLIER Alain - CAMY Daniel DAVID Catherine - FAVIER Gérard - FOURGOUS JeanMichel - GRATTEPANCHE Jean-Luc - LAPORTE Alain LAUGIER Michel - LEFEVRE Jean-Pierre - LE GUERINEL Pierre - LE NAN Joël - PERRODO Catherine - PLUYAUD Jean-Pierre - THAREAU Marie-Noëlle - TISON Jean-Louis VIENNA Monique Parti communiste et apparentés L e gouvernement a choisi pour prolonger l’A12 un tracé neuf, dans Montigny-le-Bretonneux, ce qui avait toujours été imaginé, mais aussi au Mesnil-Saint-Denis et surtout à La Verrière, le long d’un étang protégé, puis sur une étroite largeur de terrain entre deux rangées de 60 pavillons, sur le seul stade municipal, le long de l’hôpital psychiatrique, enfin à ciel ouvert près du collège et sur un espace dévolu à un futur quartier d’habitat diversifié. Ce choix s’oppose donc à toute logique humaine, économique, écologique, technique, mais aussi démocratique puisque près de 95 % de ceux qui, dans le débat public, se sont prononcés pour le prolongement, demandaient que soit choisi le tracé par le vallon du Pommeret. On doit l’idée de ce tracé à la députée UMP Christine Boutin. Et c’est Valérie Pécresse, autre députée UMP et porte-parole de ce mouvement, qui a pesé de tout son poids politique national pour repousser vers La Verrière le tracé à retenir. Comme l’a déclaré Marie-George Buffet, ces choix de tracé pour l’A12 et l’A104 « méritent d’être combattus dès aujourd’hui et d’être remis en cause si une véritable politique de changement l’emporte en 2007 ». La meilleure garantie, sur cette question comme sur d’autres, de rompre avec la logique de capitulation devant les puissants, c’est de donner lors des échéances de 2007 beaucoup de forces au rassemblement antilibéral. La puissante manifestation du 12 novembre dernier sur la N10 a montré la capacité de mobilisation des personnes attachées au prolongement de l’autoroute A12 par le seul tracé juste et respectueux du débat démocratique, le tracé par le vallon du Pommeret. Cette mobilisation se poursuivra sous de multiples formes jusqu’à ce que la décision soit reconsidérée. N FENEUX Claudine - GENDRON Jean-Yves - KEULEN Françoise - LE VOT Alain - MONNIOT Gérard - SECK N’DIAYE Awa - SELLINCOURT Pierre Parti socialiste et apparentés L a communauté d’agglomération porte un projet d’avenir pour notre territoire. Ce projet prend appui sur la solidarité, le respect de l’environnement et du cadre de vie ainsi que le développement économique durable. C’est l’engagement de toutes les communes, de droite comme de gauche, au service d’un projet commun qui constitue la force de Saint-Quentin-en-Yvelines. Ainsi la mise en commun de nos atouts et le partage des richesses par la redistribution de la taxe professionnelle nous a permis de devenir une agglomération citée en référence pour sa qualité de vie, la richesse de ses équipements, son développement et la qualité des services aux habitants et aux entreprises. Saint-Quentin-en-Yvelines ne s’est pas construit en un jour, pas même en dix ans, mais en trente ans. Certaines communes, comme Élancourt, ont bénéficié des équipements bien avant les autres (médiathèque, théâtre, gymnases, écoles, parc sportif…), les dix dernières années ont permis des rééquilibrages pour les communes les moins bien dotées. L’étude citée par les maires de Montigny-le-Bretonneux, Voisins-le-Bretonneux et Élancourt montre, même s’ils oublient de le dire, que les 7 communes sont très bien équipées et que leur taux d’équipement est bien supérieur à la moyenne des villes ! Les batailles politiciennes sur ce sujet – en ne montrant que les investissements sur dix ans et en oubliant au passage de nombreuses dotations versées aux communes – n’honorent pas ceux qui les mènent. Par exemple, 18 millions d’euros à Élancourt pour l’entretien des équipements construits par la CA. Nous posons la question : « Qu’a fait le maire de ces dotations ? » Les habitants et les entreprises sont à même de juger des équipements dont ils disposent et de leur qualité, quelle que soit la commune où ils sont installés. N BISCH René - BLEE Jean-Yves - BONANNI Philippe CADALBERT Robert - DELIGNE François - FERRENBACH Henriette - HAMARD Danielle - LOLLIOZ Jacques MACHEBOEUF Yves - MALANDAIN Guy - SABLONNIERES Sandrine - TABARIE Bernard - VILAIN Christine LE PETIT QUENTIN n° 215 ET KIOSQ n° 37 - DÉCEMBRE 2006 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Yves Machebœuf DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Laurent Riéra RÉDACTEUR EN CHEF : Frédéric Theulé RÉDACTRICE EN CHEF KIOSQ : Caroline Junqua SECRÉTARIAT DE RÉDACTION : Isabelle Dubosq-Suffit (1re SR), Arnaud Thomelin RESPONSABLE DU SERVICE PHOTOS : Stéphan Joubert PHOTOS : Serge Blondeau, Johanna-Diane Bonnaud, Érell Combot, Stéphan Joubert, Jean-Julien Kraemer, Christian Lauté, Michel Lemoine RESPONSABLES DE RUBRIQUE : Isabelle Dubosq-Suffit (Santé-Social) – Tél. : 01 39 44 81 02 ; Caroline Junqua (Culture) – Tél. : 01 39 44 82 61 ; Martine Gavelle (Loisirs) – Tél. : 01 39 44 82 63 ; Arnaud Thomelin (Sports) – Tél. : 01 39 44 81 09 COUVERTURE : Stéphan Joubert ICONOGRAPHIE : Jean-Julien Kraemer RÉGIE PUBLICITAIRE : Patricia Charret – Tél. : 01 39 44 81 10 CONCEPTION GRAPHIQUE : KRPLUS – Tél. : 01 44 83 85 50 RÉALISATION ET PHOTOGRAVURE : Scoop Communication – Tél. : 02 38 63 90 00 IMPRESSION : Actis – Maulde et Renou – Tél. : 01 49 26 14 66 DÉPÔT LÉGAL : n° 8050. ISSN 09830936 n° DE COMMISSION PARITAIRE : 2148 ADEP TIRAGE : 65 000 exemplaires ÉDITEUR : communauté d’agglomération, 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy BP 46 - 78185 Saint-Quentinen-Yvelines Cedex Tél. : 01 39 44 80 80 – FAX : 01 39 44 82 82 - Ce numéro comporte un encart culturel, KioSQ, de 16 pages, inséré en page centrales du Petit Quentin, tiré en 75 000 exemplaires. www.saint-quentin-en-yvelines.fr I46I LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006 O