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Agglomération
Le programme local
de l’habitat en débat
p. 12
Culture
Loisirs
Prix du
Cœur noir
p. 16
Quelques idées de
cadeaux pour Noël
p. 33
L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines
1,07 E - Décembre 2006 - no 215
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
DOSSIER
Rétrospective
Une année d’actualités
Hommag
e à Becke
tt p.4 Ave
c Rufus et
THÉÂTRE
p. 3
Vie de Math
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au Prism ion de René Albolilde
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MUSIQUE
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Votre supplément culturel
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SUPPLÉME
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n° 215
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E 2006
Théâtre
danse, , concerts,
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Décembre
32007
6
Saint-Quentinois
Décembre
Bénévoles associatifs, sportifs, artistes, acteurs économiques, universitaires, travailleurs sociaux,
professionnels de la santé, seniors ou simples habitants… Ces femmes et ces hommes font l’actualité
saint-quentinoise ce mois-ci. Coups de projecteur.
Au secours des devoirs
Nourritures spirituelles
© J.J. Kraemer
© C. Lauté
Le 18 novembre, la Ferme de Bel-Ébat (Guyancourt)
accueillait une nuit de la Poésie. Organisée dans le cadre
de PoésYvelines 2006, la manifestation a été l’occasion de
mélanger nourritures terrestres et intellectuelles. Un cocktail
qu’a apprécié Sylvie Garrec, une Guyancourtoise habituée de
la Maison de la poésie : « Pouvoir manger tout en appréciant
des intervenants de qualité est un concept original et convivial
qui m’a enthousiasmé. D’autre part, j’ai été contente de voir
que de nombreux adolescents et jeunes adultes avaient répondu
présent pour cette fête de la poésie. C’est rassurant… »
© C. Lauté
L’antenne verriéroise du Secours populaire, installée au Bois-de-l’Étang,
propose depuis un an un accompagnement scolaire aux élèves du CP à la
terminale. « Ce besoin semblait évident dans le quartier », explique Nelly Dutu,
la responsable de l’accompagnement scolaire. « De plus, cela correspondait
à notre désir de nous diversifier, au-delà de l’aide alimentaire. » Aujourd’hui,
28 élèves sont suivis individuellement par Nelly et six autres bénévoles.
Tout autre bénévole sera le bienvenu (Tél. antenne : 01 30 50 21 19)…
Le sacre d’Antonus Ire
Pascale Antonus reine de
Magny ! Première féminine
du 10 km du 4e Relais des
Hameaux, couru à Magnyles-Hameaux le 5 novembre
dernier, la licenciée des
Foulées de Saint-Germain
a bouclé la distance en
45’12’’. Chez les hommes,
le Saint-Quentinois Yann
Barget (Easqy) s’est
imposé en 35’30’’.
© C. Lauté
Fête d’automne au Théâtre
Surpris, Dgiz, lors de la slam session qu’il a (brillamment)
assurée au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines le 18
novembre, à l’occasion de la Fête d’automne ? On le serait
à moins. Devant une salle comble (400 personnes, entrée
gratuite), l’affaire a tourné au dialogue intergénérationnel.
Entre poésie académique déclamée par des seniors et slam
moins conventionnel « posé » par des adolescents, l’initiative a
suscité quelques vocations. Raphaëlle, 4 ans, s’est notamment
offert un beau succès sur Une souris verte, savamment
orchestrée par Dgiz à la contrebasse. Commentaire de la
slammeuse : « Quand est-ce qu’on peut revenir ? »
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
I3I
édito
sommaire
SPORT
SANTÉ-SOCIAL
LOISIRS
© C. Lauté
36
© C. Lauté
43
33
SAINT-QUENTINOIS
3 Saint-Quentinois à la une.
ACTUALITÉS
« Label ville »
© C. Lauté
Une nouvelle année
vient de s’écouler avec
ses joies, ses déceptions, ses projets menés
et ceux en gestation.
Une nouvelle année
qui a vu se développer
notre projet d’agglomération. Un projet
dynamique et ambitieux que nous voulons en adéquation avec les besoins des
habitants et des entreprises, respectueux
de l’environnement, du cadre de vie et
porteur de solidarité. Cette année encore,
il faut rappeler qu’un projet ne se mène
à bien que si tout le monde respecte la
notion de partage et rejette son égoïsme
au profit de l’intérêt général et de tous les
Saint-Quentinois.
Dans ce nouveau dossier du Petit Quentin, vous pourrez voir l’ensemble des évé-
Saint-Quentin-en-Yvelines
7 Le 3e festival du Cinéma
nements qui ont marqué la vie de notre
agglomération en 2006, l’avancement du
projet Gérondicap basé sur la solidarité
envers les personnes âgées et les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer,
la Maison de l’emploi de Saint-Quentinen-Yvelines qui vient d’être labellisée, les
pôles de compétitivité, le programme local
de l’habitat qui doit répondre à la crise du
logement, les nouveaux espaces verts, le
label Ville et pays d’art et d’histoire et le
label Villes-santé obtenus par notre territoire en reconnaissance de son travail…
Tout ce qui fait qu’hier, aujourd’hui et
demain il fera toujours bon vivre à SaintQuentin-en-Yvelines. Et puis, la fin de l’année étant proche, je vous souhaite de passer
de joyeuses fêtes en espérant qu’ensemble,
chacun à notre niveau, nous parviendrons
à construire un monde plus juste, plus solidaire et plus respectueux de chacun.
Robert Cadalbert
Président de la communauté d’agglomération
Conseiller régional d’Ile-de-France
Maire adjoint de Guyancourt
I4I
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
solidaire.
9 Le Téléthon 2006,
les 8 et 9 décembre.
Communes
10 Un Super U à Guyancourt.
11 Inauguration de la
Maison de la petite enfance à
Montigny.
L’AGGLO ET VOUS
12
« La CA veut
répondre à la crise
du logement »
Le président de la communauté
d’agglomération, Robert
Cadalbert, explique
les enjeux du programme local
de l’habitat (PLH) de
Saint-Quentin-en-Yvelines.
15 Travaux
Rénovation du gymnase
des Pyramides à Voisins,
réhabilitation de groupes
scolaires, etc.
DOSSIER
COMMUNES
© J.J. Kraemer
Montage réalisé par S. Joubert
10
CULTURE
16 Le prix de la peur
Présentation des ouvrages en
lice pour le prix Cœur noir
à l’occasion du festival Polar
dans la ville.
18 En bref
Fête d’automne au Théâtre,
festival Pleins feux, album
rap… L’actualité culturelle
en bref.
ÉCONOMIE
21 En bref
Les nouvelles économiques
de l’agglomération.
© DR
22
Rétrospective,
une année d’actualités
Retour sur l’année 2006. Dans un contexte socio-économique parfois difficile, la communauté
d’agglomération (CA) de Saint-Quentin-en-Yvelines a su garder le cap en s’appuyant
sur ses valeurs historiques : solidarité, développement économique, culture, santé.
DOSSIER
LOISIRS
24 De janvier à avril
31 Jeu de mots
L’engagement solidaire
de la CA.
Le Manet-Scrabble de
Montigny a deux ans.
26 De mai à août
33 Noël made in Saint Quentin
Un territoire de culture et
de divertissement.
28 De septembre
à décembre
Spectacle jeune public, aide
à domicile pour les seniors,
santé publique... Tout est mis
en œuvre pour le bien-être
des Saint-Quentinois.
SOCIAL
40
Faim
d’espoir
Le Relais du cœur, à Trappes.
SANTÉ
Pour la première fois, Le Petit
Quentin vous donne des pistes
pour des cadeaux de Noël…
saint-quentinois.
41 La maltraitance
Après les enfants, d’autres
victimes : les personnes âgées
et/ou handicapées.
34 Agenda
SANTÉ-SOCIAL
Les loisirs à Saint-Quentin,
du 9 décembre à fin janvier.
42 En bref
Toute l’actualité.
SPORTS
36L’as de l’Easqy
Champion de France
cadet au javelot, Kévin Lochet
est un pur produit de la
formation saint-quentinoise.
37 En bref
Mallette pédagogique du
Paris-Brest-Paris, Régis Viateur
champion du monde de
Tempest, etc.
38 Agenda
Les rendez-vous sportifs, du
9 décembre au 28 janvier.
MÉMOIRE VIVE
45 Des sculptures
pas si bêtes
Quatrième volet sur l’art
public. L’art animalier à
Élancourt.
TRIBUNE LIBRE
46 Divers droite, PC
et apparentés, PS et
apparentés
Les groupes politiques de
l’agglomération s’expriment.
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
I5I
Saint-Quentin
actualités
FESTIVAL DU CINÉMA SOLIDAIRE
RÉSEAU DES MÉDIATHÈQUES
Xavier Emmanuelli
ouvre le ban
Panne
malencontreuse
© S. Blondeau
SPlus d’une centaine de personnes étaient présentes le 15 novembre
« L’exclusion, c’est lorsque
l’on perd ses liens, c’est la
solitude quand personne
ne vous regarde. »
Communauté d’agglomération
Tél. : 01 39 44 80 80
Xavier Emmanuelli
et les sans-abri étaient ramassés et emmenés
dans un centre à Nanterre qui ressemblait à
une prison. Heureusement, les méthodes et
les esprits ont bien évolué. » Selon Xavier
Emmanuelli, depuis 1995, le visage de
la rue a changé et, aujourd’hui, « on voit
beaucoup plus de sans-papiers venus tenter
leur chance en Occident. Il y a aussi plus de
femmes et plus de personnes très jeunes et très
vieilles ». Tout en reconnaissant que les
moyens donnés au Samu social de Paris et
aux autres associations sont bien
insuffisants, Xavier Emmanuelli
a rappelé : « L’exclusion n’est pas
la pauvreté. L’exclusion, c’est lorsque l’on perd ses liens, c’est la
solitude quand personne
ne vous regarde, que personne ne vous aide. On
peut donc être riche et
exclu. » N
© S. Blondeau
«D
© C. Lauté
dans la salle du cinéma Jean-Renoir à Trappes.
onner la parole à ceux qui ne l’ont
pas. Tel est le thème de ce festival
qui fait voir ceux qu’on ne voit pas,
et c’est la raison de ma présence ici », a
indiqué Xavier Emmanuelli en ouverture du 3e festival du Cinéma solidaire de
Saint-Quentin-en-Yvelines. Plus d’une
centaine de personnes étaient présentes
le 15 novembre dans la salle du cinéma
Jean-Renoir à Trappes pour discuter avec
le fondateur du Samu social et pour voir
une série de films. Le premier, réalisé
par des jeunes sur les maraudeurs de
nuit, a permis d’introduire le débat sur
l’exclusion et les sans-abri. « L’exclusion
est aujourd’hui à nos portes. Le travail des
maraudeurs qui sillonnent les villes pour
apporter de la nourriture, un duvet et du
réconfort aux sans-abri est admirable. Aller
les voir, alors qu’ils n’ont plus l’habitude
qu’on les regarde, les aide à ne pas décliner », a expliqué Xavier Emmanuelli
avant de présenter les actions du Samu
social. « Avant ce dispositif,
créé en 1993, il existait une
équipe mobile, mais qui n’était
pas vraiment composée
d’assistantes sociales ! Le
vagabondage était un délit
Une panne informatique est intervenue
du 7 au 14 novembre derniers dans les
médiathèques de Saint-Quentin-enYvelines. Indépendante de la volonté de la
communauté d’agglomération (CA) qui gère
ce réseau, elle a occasionné de nombreuses
gênes pour la population, notamment les
adhérents (réservations impossibles, serveur
inaccessible, attente…). Le personnel des
médiathèques s’est mobilisé pour effectuer – à
la main – les opérations qui pouvaient l’être,
prolongeant notamment les durées de prêt. Le
réseau des médiathèques se tient par ailleurs à
la disposition de tous ceux qui rencontreraient
encore des soucis liés à cette panne.
Retrouvez les dossiers du Petit
Quentin jusqu’au mois de mars à
18 h et 22 h.
Du 8 décembre au 4 janvier
- Vendredi, samedi, dimanche :
Rétrospective de l’année 2006
- Mercredi, jeudi :
La santé publique
- Lundi, mardi :
Les 20 ans du Petit Quentin
Du 5 janvier au 9 février
- Vendredi, samedi, dimanche :
Faites vos vœux pour 2007
- Mercredi, jeudi :
Rétrospective de l’année 2006
- Lundi, mardi : La santé publique
Du 10 février au 9 mars
- Vendredi, samedi, dimanche :
L’emploi et la formation
- Mercredi, jeudi : Vos vœux 2007
- Lundi, mardi :
Rétrospective de l’année 2006
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
I7I
Saint-Quentin
actualités
VILLES NOUVELLES
STous les ans, le Téléthon mobilise plusieurs milliers de personnes
dans les sept communes de Saint-Quentin-en-Yvelines.
L’événement est particulièrement suivi à Magny : en 2004 (photo),
les manifestations avaient permis de récolter la somme record
de 25 600 ` (et 18 500 ` l’année suivante).
TÉLÉTHON 2006
Quand animations
riment avec dons
L
es 8 et 9 décembre
prochains, le Téléthon
2006 en appellera
comme chaque année à
la générosité des Français.
Partout en France, les
bénévoles se mobiliseront
pour animer diverses
activités. Saint-Quentinen-Yvelines ne sera pas en
reste. À Magny, la Fnaca
tentera au moins d’égaler
son record départemental
de dons (25 600 ` en 2004 !).
Dès le 2 décembre, un potau-feu du Téléthon sera servi
au restaurant scolaire SaintExupéry.
Du 8 décembre à 18 h 30
au lendemain 20 h 30, le
gymnase Chantal-Mauduit
accueillera des animations
fil rouge, montées en partenariat avec des associations
locales (Mollet futé, Trottesentiers) : 24 heures de hometrainer, tombola, démonstrations et défis sportifs…
Nouveauté 2006, l’association Babyrama offrira deux
séances de cinéma-concert
destinées aux plus jeunes (dès
18 mois).
À Guyancourt, une soirée
animée par les chorales se
déroulera dans l’église. Un
rallye à la découverte de la
ville et un repas animé par
les associations de danse sont
également prévus. À Montigny-le-Bretonneux, des
démonstrations et des défis
sportifs auront lieu au gymnase Pierre-de-Coubertin.
Enfin, à Voisins-le-Bretonneux, animations sportives,
danse, musique et théâtre
rythmeront les 24 heures du
Téléthon. Ces informations
n’étant pas exhaustives à
l’heure où nous mettons
sous presse, nous renvoyons
les habitants à leurs mairies
d’origine. N
www.telethon.fr
Disons-le d’emblée : c’est à
une tâche titanesque que Loïc
Vadelorge, enseignant-chercheur
à l’université de Versailles
– Saint-Quentin, a décidé de
s’atteler. Depuis cinq ans, cet
historien, membre du Centre
d’histoire culturelle des sociétés
contemporaines (CHCSC),
s’attache à analyser en profondeur
l’histoire des
villes nouvelles
françaises – et en
particulier celle de
Saint-Quentin-enYvelines.
Cet aspect de
l’histoire de la
Ve République
est relativement
méconnu. Qui
connaît les villes
nouvelles ? Sans
doute peu de monde… Pourtant,
ces agglomérations créées dans
les années 1970, notamment pour
désengorger Paris de la pression
démographique qui s’y exerçait
alors, regroupent aujourd’hui
quelque 9 millions de Français
– soit 15 % de la population tout
de même.
© C. Lauté
© S. Blondeau
Une histoire à faire
SLoïc Vadelorge.
Après avoir effectué un plaidoyer
en faveur d’une histoire des villes
nouvelles, après avoir étudié le
rôle culturel et politique joué
par les structures locales – la
communauté d’agglomération
(ex-San), les communes et
feu l’établissement public
d’aménagement –, l’historien
vient de publier un quatrième opus
dédié à l’habitat et aux
habitants (1). Habiter
une ville nouvelle telle
que Saint-Quentinen-Yvelines est-il
différent que d’habiter
une agglomération
plus classique ? La
vie en ville nouvelle
s’apparentet-elle à une vie
« de banlieue » ?
Voici, entre autres,
quelques-unes des questions
que pose Loïc Vadelorge,
aidé en cela par de nombreux
contributeurs, doctorants,
historiens, enseignants, voire
architectes ou urbanistes. Parfois
pointues, toujours pertinentes,
leurs analyses ont un mérite : en
établissant une vérité historique
sur certains faits, elles nous
permettent de mieux comprendre
l’agglomération qui est la nôtre…
et de constater combien celleci procède de l’engagement
quotidien des habitants euxmêmes. N
(1) Habiter les villes nouvelles,
Manuscrit Université, 2006, 21,90 E ;
Gouverner les villes nouvelles,
Manuscrit Université, 2005, 25,90 E ;
Éléments pour une histoire des villes
nouvelles, Manuscrit Université, 2006,
21,90 E ; L’action culturelle dans les
villes nouvelles, La Documentation
française, 2005, 21 E. Ouvrages
disponibles sur www.manuscrituniversite.com
Retrouvez l’interview
de Loïc Vadelorge sur
www.agglo-sqy.fr/petit-quentin
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
I9I
communes
actualités
LA VERRIÈRE
Les Liaisons
revisitées
La braderie du jouet
du Secours populaire
© C. Lauté
V
almont et la marquise de Merteuil sont devenus des figures
emblématiques du libertinage.
Grâce à de multiples adaptations, théâtrales ou cinématographiques, Les
Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos
de Laclos constituent aujourd’hui une
œuvre majeure que la jeune auteure,
metteure en scène et actrice Alice Petit
se réapproprie en faisant de ce jeu épistolaire un jeu de marionnettes. Dans Correspondance révélée, elle est ainsi matérialisée sur scène pour tirer les ficelles
du jeu de ses comédiens, manipulés
comme des pantins humains. Cette
mise en scène inventive et esthétique
a séduit les programmateurs culturels
de la ville d’Élancourt, lors du festival
de Maisons-Laffitte en mai dernier, où
ce drame sentimental a reçu les prix du
Public et des Collégiens. Quatrième des
neuf pièces de jeunes auteurs présentées cette saison à la Ferme du Mousseau, Correspondance révélée sera jouée
le 16 décembre à 20 h 30. N
Un Noël sans cadeau n’est pas tout à fait un
Noël… C’est sans doute fort de ce constat que
le Secours populaire de La Verrière a décidé
d’organiser, le 12 décembre de 10 h à 16 h,
une grande braderie de jouets. Offerts par les
Saint-Quentinois ou par l’intermédiaire du
bus des jouets de Sqybus, ces jeux de société,
nounours en peluche et autres consoles
de jeux seront
revendus à de tout
petits prix aux
familles verriéroises
– soit au total une
centaine d’articles.
Tous seront exposés,
ce 12 décembre,
dans la salle
principale de la
maison de quartier
du Bois-de-l’Étang, attendant un acquéreur.
L’argent recueilli lors de cette vente servira
à financer les prochaines activités de
solidarité de l’antenne locale du Secours
populaire. N
Secours populaire
6, résidence du Bois-de-l’Étang
Tél. : 01 30 50 21 19
Dix bougies
pour l’ASCD
Renseignements
ASCD
Tél. : 01 30 66 50 26 (service culturel)
Tél. : 01 30 62 36 07 (Mamadou Diawara)
© DR
8 ` (5 `) – à partir de 14 ans
Le collectif associatif Action, solidarité,
coopération et développement (ASCD) célèbre
ces jours-ci ses 10 années d’existence. Créé à
l’initiative de Mamadou Diawara, Verriérois
originaire du Mali, l’ASCD multiplie depuis
1996 les actions de coopération à l’attention
du village sahélien de Diabigué, finançant ici
un puits, là une digue, là encore une banque de
céréales, etc. L’association n’est d’ailleurs pas
pour rien dans le jumelage intervenu en 2000
entre La Verrière et Diabigué, de même que
dans la sensibilisation des Saint-Quentinois
à la solidarité internationale via l’opération
« Ensemble pour une planète solidaire ». Le 18
novembre, l’ASCD célébrait ses dix années au
Scarabée, accueillant pour l’occasion le groupe
Hadja Kouyaté et les Guinéens. N
Le 16 décembre à 20 h 30
à la Ferme du Mousseau
I10I
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
GUYANCOURT
Bienvenue à
Super U
© C. Lauté
ÉLANCOURT
Ouvert le 14 novembre dernier dans
le quartier du Pont-du-Routoir,
aux abords de La Mare-Jarry, le
magasin Super U a pour vocation
de revitaliser l’ensemble du
centre commercial Louis-Blériot.
Faisant office de locomotive, la
nouvelle enseigne a été accueillie
à bras ouverts par les commerçants
(boulanger, boucher, pharmacien,
épicier, cafetier, coiffeur…). Ces
derniers attendent également avec
impatience la livraison des 128
logements en accession à la propriété,
en cours de construction place
Cendrillon. Quant à l’implantation
de Super U, elle a permis l’embauche
de 28 salariés en CDI (équivalant
à 20 postes à plein temps),
majoritairement recrutés parmi les
demandeurs d’emploi locaux. N
Gloria, à croquer
à pleines dents
Le 17 décembre à 17 h 30, la chorale
Croque Notes (30 adultes, 10 enfants)
vous invite à venir savourer Gloria
de Vivaldi, ainsi que des gospels, du
jazz et des chants traditionnels, à
l’occasion d’un concert de Noël donné
à l’église Saint-Victor. N
Renseignements et réservations
Tél. : 01 30 43 73 80 (billets également
en vente le jour du concert)
8 ` (gratuit pour les moins de 12 ans)
actualités
TRAPPES
Le parvis bientôt en fête
Comment aider votre
enfant au collège ?
Hôtel de ville – Tél. : 01 39 44 71 71
MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
Un toit pour
les tout-petits
Après deux ans de préparation, la Maison de la
petite enfance a ouvert ses portes le 6 novembre
aux Prés. La structure regroupe en un lieu unique
l’ensemble des activités dédiées à la petite
enfance dans la commune. Les enfants de la crèche
familiale des Prés y ont découvert un jardin d’éveil
flambant neuf aux sols souples et moelleux. Le
Café des petits accueille les parents autour d’une
boisson et les petits autour d’une éducatrice
spécialisée. L’équipement s’est même doté
d’une salle de psychomotricité. Enfin, un espace
d’information est pourvu d’une bibliothèque
destinée aux professionnels du secteur. Les
parents peuvent y trouver des réponses à leurs
interrogations ou simplement s’y renseigner
auprès du relais d’assistantes maternelles sur les
nounous du secteur libre. N
8, rue Charles-Linné
Tél. : 01 39 30 30 50
La qualité
récompensée
Nouvelles installations,
optimisation des
méthodes de travail,
études diverses… Depuis
plusieurs années, Voisins
met tout en œuvre pour
offrir à sa population un
accueil central et un état
civil de grande qualité.
Ce souci permanent
d’efficacité, de proximité
et d’évolutivité du service
de l’administration
générale vient d’être
récompensé, à l’instar
de 5 autres villes
françaises seulement,
par l’obtention de
la certification
Qualiville®, décernée par
l’Association française
de l’assurance qualité
(Afaq). N
P
as facile de venir en aide à son enfant
quand il est au collège : voilà ce qu’ont
exprimé les parents, le 14 novembre à la
Maison des parents. Christelle explique : « Je
viens prendre des conseils pour mon fils. Le collège,
c’est très difficile car tous les repères changent et
nous, parents, sommes souvent un peu perdus. » En
face d’eux, ce soir-là, pour discuter et donner
des pistes, deux conseillères d’orientationpsychologues dans des établissements trappistes, ainsi que deux médiateurs école-famille.
« C’est une période où il faut particulièrement être à
l’écoute de son enfant. Dès les premières difficultés,
il faut en discuter avec lui, rencontrer les professeurs…», indique une conseillère. Les parents
ont alors parlé de la violence et, surtout, de
la difficulté d’aider leurs enfants à réussir. Le
débat s’est terminé une heure plus tard. N
Maison des parents
1, avenue Maurice-Thorez − Tél. : 01 30 16 27 62
Voir notre article sur l’École des parents de
Guyancourt, pp. 42-43.
© J.D. Bonnaud
Du 16 au 20
décembre, le parvis
de l’hôtel de ville
s’animera. En plus
du traditionnel
chalet de bois, de
la boîte aux lettres
du père Noël et des
sapins illuminés,
30 structures
musicales géantes,
confectionnées
à partir d’objets
recyclés, seront
installées. Le grand
rendez-vous est
fixé mercredi 20
vers 17 h avec l’arrivée du père Noël, suivi à 18 h
d’un feu d’artifice sur le thème des Noëls du
monde. Des stands proposeront aux enfants et à
leurs parents de se régaler. N
VOISINS-LEBRETONNEUX
© C. Lauté
MAGNY-LES-HAMEAUX
La démocratie locale
à l’honneur
Les 18 jeunes du nouveau CMJ, élus le 24 octobre,
se sont réunis pour la première fois autour du
maire le 18 novembre. Ils ont déterminé leurs
différentes commissions de travail et découvert le
fonctionnement de la mairie, au moment même où
se déroulaient, dans 9 quartiers de la commune,
les élections aux comités de quartier. Ces comités
réunissent les habitants autour des projets qui
les concernent directement. Avec les groupes de
suivi, ils contribuent à améliorer concrètement le
quotidien des Trappistes. N
Café des petits et salle de psychomotricité
Tél. : 01 30 43 42 79 ouverts les mardis et jeudis,
Comités de quartier
de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h
Tél. : 01 30 69 16 41 (Quentin Normand)
Tous au
marché !
Après Élancourt et
Montigny le 2 décembre,
Voisins accueille un
marché de Noël, les
9 et 10 décembre.
L’événement se déroulera
exceptionnellement sur
le parking de Bricorama,
et non plus au gymnase
des Pyramides, en
travaux (cf. notre article
p. 15). N
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
I 11 I
l’agglo et vous
PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT
Le 16 novembre, le conseil d’agglomération a voté le programme local de l’habitat
(PLH) de Saint-Quentin-en-Yvelines, par 22 voix pour et 20 contre. Le Petit
Quentin fait le point sur ce dossier avec Robert Cadalbert, président de la CA.
« La CA veut répondre à
la crise du logement »
et toutes celles qui souhaitent s’y installer
ont besoin de loger leurs salariés. Notre
PLH, c’est la prise en compte de l’ensemble de ce diagnostic.
© C. Lauté
P. Q. : Pourquoi ce PLH n’a-t-il pas
été voté par tous les élus ?
R. C. : Il est toujours surprenant de voir
que tout le monde se retrouve autour d’un
diagnostic et des orientations (cf. page cicontre), mais lorsqu’il faut passer aux actes,
cela devient plus difficile pour certains. Je
ne comprends pas la position des élus de
droite car le nombre de logements prévus
dans le PLH est conforme aux demandes des communes. Les différences sont
minimes : 80 logements sur Montigny et
60 logements sur Voisins – sur un total de
Le Petit Quentin : Que représente 5 000 logements à construire en six ans
le PLH pour Saint-Quentin-en-Yve- sur l’ensemble du territoire.
lines ?
Je ne comprends pas non plus leur posiRobert Cadalbert : Notre territoire tion sur la répartition des logements.
souffre, comme d’ailleurs le reste de Unanimement, nous avons défini comme
l’Ile-de-France, d’une crise importante priorité le logement intermédiaire et l’acdu logement. Nous manquons de tous les cession sociale, et c’est ce qui est repris
types de logements, y compris et surtout dans le PLH. Enfin, je ne comprends pas
du logement en accession sociale. Depuis leur vision du logement social… Les tours
quelques années, Saint-Quentin-en-Yve- et les barres, c’est fini depuis longtemps !
lines perd des habitants. Nous savons Il suffit de voir les réalisations des quarque les classes moyennes et les jeunes tiers de la Mare-Jarry à Guyancourt, de
ménages ne trouvent plus à se loger et Monfort-Thorez à Trappes ou encore du
surtout n’arrivent plus à accéder à des Centre-Bourg à Magny-les-Hameaux
logements dont les prix sont devenus pour comprendre ce qu’est aujourd’hui le
prohibitifs. Les derniers programmes logement social : des bâtiments de qualité
en accession sociale sortent à 2 900 ` dans un environnement soigné.
le m2 et l’accession libre à 4 000 `le m2 ! Je dénonce les arrière-pensées politicienC’est aussi la contrepartie du succès de nes de ceux qui ont voté contre ce PLH,
notre agglomération, mais cela contraint et leur manque de volonté d’accueillir
de nombreuses familles à s’éloigner vers dignement sur notre territoire tous ceux
l’Eure-et-Loir faute de trouver une offre qui souhaitent y vivre, et notamment les
en rapport avec leurs moyens. Enfin, les ménages aux conditions de ressources
entreprises présentes sur notre territoire modestes.
I 12 I
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
P. Q. : Quels sont les enjeux à moyen
terme ?
R. C. : En construisant du logement pour
tous, nous répondons aux besoins des
habitants, nous permettons aux SaintQuentinois de rester vivre ici et nous
répondons aux besoins des entreprises.
Si les entreprises ne trouvent pas à loger
leurs salariés, elles ne viendront plus
chez nous. Ce sont autant d’emplois qui
ne seront pas proposés aux habitants du
territoire !
Construire du logement, c’est également
permettre à nos équipements de continuer à vivre et de bien fonctionner. Tous
les élus doivent être conscients que, sans
l’arrivée de nouveaux habitants, certains
équipements publics de leur commune,
en particulier les écoles et les collèges,
sont menacés de fermeture. N
Propos recueillis par Catherine Laffaille
Le PLH, c’est
893 logements construits
chaque année, pendant 6 ans
33 % de logements
en accession libre
24 % de logements
en locatif social
15 % de logements en
locatif intermédiaire
14 % de logements
en accession sociale
13%
de logements
spécifiques (étudiants)
l’agglo et vous
Deux ans de dialogue
avec les élus Le programme local de l’habitat (PLH)
de Saint-Quentin-en-Yvelines a été
voté après deux ans de concertation
avec l’ensemble des élus des 7
communes. Après la réalisation d’un
diagnostic, les discussions ont porté
sur le nombre de logements à réaliser,
leur type et leur répartition. Le
diagnostic a été validé à l’unanimité
des élus en septembre 2005 et
l’adoption du PLH a eu lieu le 16
novembre 2006, après avis positif
de l’État, par l’intermédiaire du
comité régional pour l’habitat.
Le programme local de l’habitat
prévoit de construire des logements
en accession libre et en accession
sociale, du logement intermédiaire,
du logement social et du logement
spécifique pour les étudiants.
Ces logements seront repartis sur
l’ensemble des communes de SaintQuentin-en-Yvelines (comme ici à
Magny-les-Hameaux) en améliorant
la mixité des différents quartiers.
© J.J. Kraemer
© J.J. Kraemer
© C. Lauté
© C. Lauté
Un logement pour tous
Le respect de la nature
Les étudiants et
et du cadre de vie
les jeunes couples
ne doivent pas être oubliés
© S. Joubert /Balloide
Une partie du PLH vise à proposer des
solutions aux étudiants ainsi qu’aux
jeunes couples. Le programme prévoit
ainsi la construction de 697 logements
étudiants dans les six ans qui viennent.
Il projette également la construction
de logements intermédiaires et
sociaux, de logements en accession
sociale, à destination des jeunes
couples (photo). Doit-on se résoudre
à voir partir les jeunes ménages dans
l’Eure-et-Loir pour qu’ils y trouvent des
logements en adéquation avec leurs
moyens, mais sans les services que
leur offre Saint-Quentin-en-Yvelines ?
Depuis trente ans, Saint-Quentinen-Yvelines se développe en
respectant la nature et le cadre
de vie. Les nouveaux logements
prévus dans le PLH seront
construits en respectant les
espaces naturels et les normes
de qualité environnementale.
À l’écoute des entreprises
À l’image d’EADS (photo), les entreprises sont également
concernées par le programme local de l’habitat. L’expérience montre
que leur venue sur un territoire est directement en lien avec l’offre
de logements qui y est disponible. « Si les entreprises ne trouvent
pas à loger leurs salariés, elles ne s’installeront plus à Saint-Quentinen-Yvelines », résume Robert Cadalbert, président de la CA.
Catherine Laffaille
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
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travaux
l’agglo et vous
INAUGURATION
© S. Joubert
Neuf et ancien
à la fête
GYMNASE DES PYRAMIDES
Une rénovation
d’envergure
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ort de ses 26 gymnases, de ses 39
terrains de sport et de ses 3 piscines, Saint-Quentin-en-Yvelines
a sans conteste fait le choix du sportloisir. Quotidiennement utilisés par les
membres des nombreuses associations
du territoire, les écoliers, les collégiens,
les lycéens ainsi que les étudiants, ces
équipements ne sont certainement pas
pour rien dans le succès de quelquesuns de nos clubs (CTTE à Élancourt,
ESCT à Trappes, Easqy sur l’ensemble
des communes, etc.). Cette politique de
construction d’équipements a un coût
– élevé –, assumé en majeure partie par
la communauté d’agglomération (CA).
Après avoir construit les gymnases des
communes, la CA entre actuellement
dans une phase de réhabilitation.
Prochain exemple en date : le gymnase
des Pyramides (Voisins-le-Bretonneux),
qui bénéficiera, après plus d’un an de
travaux, d’une extension de 1 600 m2
(construction neuve d’un club-house et
d’une salle de gymnastique spécialisée)
et d’une réhabilitation de la halle couverte sur une surface de 1 400 m2 (les deux
tennis deviennent une salle omnisports
polyvalente). Entamé ces jours-ci, ce
chantier s’avère d’autant plus complexe
pour la CA (maître d’ouvrage) que cette
intervention se déroulera sans fermeture
de l’équipement au public (à l’exception
des vacances estivales 2007). « Les nuisances seront limitées au maximum, une
gêne ponctuelle liée aux interventions sur
la voirie et les réseaux divers touchant seulement piétons, cyclistes et automobilistes, qui
devront passer par l’avenue des Pyramides au
lieu de la Halle-aux-Fruits », indique Frank
Titon, chargé de l’opération pour la CA.
Coût global de l’opération : 5 704 000 `
(TTC), les subventions versées dans le
cadre du contrat de développement (État)
s’élevant à 941 923 ` et par le conseil
général des Yvelines à 1 581 549 `. N
Inauguration le samedi 18 novembre
du centre de loisirs Jacques-Tati et des
travaux de réhabilitation du groupe
scolaire Politzer-Fromont (Guyancourt), en
présence de Dominique Lassus-Minvielle
(sous-préfète à la Ville), de Robert
Cadalbert (président de la communauté
d’agglomération de Saint-Quentin-enYvelines), de François Deligné (maire de
Guyancourt), et de nombreux enseignants
et représentants du mouvement associatif.
À noter également la présence de Jean-Luc
Cheyrouze, président de l’Unicef Yvelines,
qui a officiellement remis à Guyancourt le
label « Ville amie des enfants ».
Réalisée en deux tranches, cette opération
porte d’une part sur la réhabilitation de
l’école élémentaire Georges-Politzer et la
création du centre de loisirs Jacques-Tati,
d’autre part sur la restauration scolaire de
l’école maternelle Francine-Fromont, avec
mise en place d’une restauration scolaire
et d’une entrée communes aux trois
structures. Montant total des travaux :
7 110 000 ` (TTC), répartis entre la CA
(5 356 828 `), l’État (1 596 172 `, contrat
de développement) et la Caisse nationale
d’allocations familiales (157 000 ` pour la
partie centre de loisirs uniquement). N
ESPACES VERTS
© DR
Commencés mi-septembre, les travaux paysagers qui
visent l’embellissement de l’avenue du Plan-de-l’Église
(Voisins-le-Bretonneux) vont bon train en cette saison
propice au jardinage. Au programme : le remplacement,
sur une distance de 1,2 km environ, de l’alignement
d’aubépines existant. Après une première phase qui
concerne l’abattage d’arbres, l’enlèvement des souches et
le remplacement de la terre végétale, viendra le temps des
plantations d’arbres et d’arbustes. Livraison prévue au
printemps (courant avril 2007). Coût de l’opération pour
la CA : 377 659 ` (TTC), moins une subvention de 94 730 `
versée par l’État au titre du contrat de développement. N
© C. Lauté
Vivement le printemps !
Page réalisée par Dominique Ciarlo
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
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I15 I
culture
12e FESTIVAL POLAR DANS LA VILLE
© C. Lauté
Le prix de la peur
Du beau linge taché de sang
Ceux que les mille-feuilles n’effraient pas
dévoreront la garniture thriller de Comme
une tombe de Peter James, relevée d’un
soupçon de paranormal. Les amateurs
de buffet froid plongeront dans l’univers
frappé de nuit éternelle de Lune de glace de
Jan Costin Wagner. Quant aux friands de
bouillabaisse, ils plongeront leurs croûtons aillés dans Le Chien tchétchène de
Michel Maisonneuve.
Bref, rien que du beau linge taché de sang
qui tournera un bon moment dans vos
méninges avant que ne sorte un nom. Un
conseil, ne vous laissez pas embobiner
par les libraires et les bibliothécaires du
réseau des médiathèques qui vont vous
I 16 I
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
fourguer les ouvrages en question. Tous
sont dans le coup et vous attendent au
tournant…
Le Chien tchétchène
Une femme âgée, pauvre et falote, est
retrouvée assassinée dans la cité phocéenne Frais-Vallon. Pourquoi avoir ainsi
torturé la victime dans la cave et mis à
sac son modeste appartement ? C’est le
mystère que Nestor, veuf et ébéniste à
la retraite, et le jeune Dachi, qui joue le
rôle de médiateur de la cité et enseigne
l’histoire des mathématiques à l’université, vont tenter de percer. Une aventure teintée d’humour noir, truffée de
rebondissements souvent truculents et
de situations décalées à point.
Ambiance : « Ils n’étaient que trois à l’enterrement de la mémé, Dachi El Ahmed, Nestor
Patipoulos et le chien. Les deux hommes ne
disaient rien. Le chien non plus. » À la sortie
du cimetière, deux Russes patibulaires
embusqués dans une BM les filent. S’ensuit une galerie de portraits pas piquée
des hannetons, qui fait se croiser Russes,
Tchétchènes, Corses, petits caïds gardiens des cités, vieille dame incollable
en géopolitique et ancien grand reporter,
Apache, frère de sang de Dachi qui campe
dans un tipi sur le toit de l’immeuble,
journaleux imbibés d’alcool, égérie de
la SPA locale, anciens de la pègre recon-
© C. Lauté
L
es trois bouquins qui restent en
course pour le prix Cœur noir, qui
sera décerné dans le cadre du 12e
festival Polar dans la ville (du 1er au 10
février 2007), ne se ressemblent en rien. Si
aucun ne tombe des mains, ils ne jouent
pas dans la même cour et c’est un sacré
traquenard pour le lecteur lambda, qu’il
ait vingt, cinquante ou quatre-vingts
piges, que de les départager(1).
Amateurs de
polars, préparezvous. Vous avez
jusqu’au 10
janvier prochain
pour voter pour
l’un des trois
romans policiers
sélectionnés pour
le prix Cœur noir.
Attendez-vous à
de belles sueurs
froides : la partie
s’annonce serrée !
SMichel Maisonneuve, l’auteur du Chien
tchétchène, son troisième ouvrage.
culture
vertis en pizzaiolos et rousse incendiaire
pulpeuse à souhait. Sans oublier le chien
Hassan, héros et fil conducteur de l’intrigue, seul à détenir la clef du secret. Entre
Alphonse Boudard et Jean-Claude Izzo,
un coup de mistral vivifiant cinglant de
tendresse.
À mi-parcours entre thriller et roman
psychologique, ce livre superbe est écrit
au scalpel, le traditionnel jeu du chat
et de la souris entre le flic et l’assassin
n’étant que prétexte à une réflexion sur
la mort qui rôde, la blessure éternelle de
l’absence, la difficulté d’être.
Avec pour décor une Finlande gelée
recouverte d’un épais manteau de silence,
l’inspecteur Kimmo Joentaa assiste,
impuissant, à la mort de sa jeune épouse,
emportée par un cancer. Écrasé de douleur, l’homme, victime d’hallucinations
faute de repos, passe du mutisme à la rage.
Non loin de là, une femme vient d’être
étouffée dans sa villa durant son som-
Fiches
signalétiques
• Michel Maisonneuve.
Né en 1953, en France,
journaliste. A également publié
Le Périple d’Arios (aventure
historique) et Le Privé (faux polar
sous-titré Je tourne tous les jours
y compris le dimanche).
Vit en Provence.
• Jan Costin Wagner.
Né en 1972, en Allemagne.
Est devenu journaliste après
avoir fait des études de lettres et
d’histoire. Lune de glace est son
premier roman paru dans
la Série Noire.
• Peter James.
Né en 1948, au Royaume-Uni.
A débuté comme scénariste pour
la télévision après avoir étudié le
cinéma. Scénariste producteur et
romancier, il vit dans le Sussex,
en Angleterre.
© C. Lauté
Lune de glace
SRaphaëlle Dedourge, la traductrice de Comme une tombe, a présenté le livre de Peter James
à la médiathèque du Canal le 14 octobre.
meil sans que la porte n’ait été fracturée.
Une disparition qui exacerbe le désespoir
profond et la souffrance de l’inspecteur,
chargé de l’enquête.
D’autres crimes sans arme ni sang versé
sont commis, qui vont peu à peu tisser
un lien de plus en plus étroit entre le
chasseur et sa proie, tous deux obsédés
par la mort et désormais incapables de
voir la vie en face, sans elle. À pas feutrés,
la chasse à l’homme avance et la chaleur
humaine qui rapproche les deux protagonistes, blessés par la vie, fait fondre
la neige qui colle aux talons du lecteur
tout en pénétrant ses veines d’un fluide
glacial. Atmosphère troublante, parfum
entêtant et tenace, un pur régal.
Comme une tombe
Il arrive parfois qu’une blague, a priori
sans conséquence, tourne au cauchemar.
Dans un style percutant, avec une écriture cinématographique d’une remarquable efficacité portée par un souffle
rare, Peter James conduit le lecteur six
pieds sous terre pour un enterrement de
vie garçon que l’on ne souhaiterait pas à
son pire ennemi.
À trois jours de son mariage avec la sensuelle Ashley, Michael Harrisson disparaît, tandis que quatre de ses meilleurs
amis perdent la vie. Folle d’angoisse,
la fiancée contacte le commissaire Roy
Grace, quadra hanté par ses démons intérieurs. Abonné aux nuits courtes et aux
petits matins blêmes, il a pour compagnon de vie un poisson rouge, Marlon.
Doté d’un flair redoutable renforcé par
son recours au paranormal, ému par le
charme de la belle éplorée, le policier suit
la piste de l’associé de Michael qui, s’il
n’a rien à déclarer, a beaucoup à gagner
de cette absence.
Pris dans une toile d’araignée de 90 chapitres et plus de quatre cents pages haletantes, les personnages se croisent, se trouvent, se perdent et s’engluent jusqu’au
dénouement final, inattendu. Frissons
garantis aux amateurs de thriller spécial
suspense, âmes sensibles s’abstenir. N
(1) Empruntez les romans dans les 8 médiathèques
de Saint-Quentin ou achetez-les dans les librairies
partenaires (Lettres voisines à Voisins, Le Pavé du
Canal à Montigny, Le Pavé dans la Mare à Élancourt,
Le Pavé du grand Plaisir à Plaisir et Virgin à
Montigny).
Dominique Ciarlo
Le Chien tchétchène. Michel Maisonneuve,
éditions Gaïa, 179 p., 15 `
Lune de glace. Jan Costin Wagner (traduit
de l’allemand par Stéphanie Lux), éditions
Gallimard (Série Noire), 317 p., 19 `
Comme une tombe. Peter James (traduit de
l’anglais par Raphaëlle Dedourge), éditions du
Panama, 441 p., 21 `
Retrouvez les interviews de Michel
Maisonneuve, de Stéphanie Lux et de Raphaëlle
Dedourge sur www.agglo-sqy.fr/petit-quentin
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
I 17 I
en bref
culture
RAP
ÉVÉNEMENT
Crash Test : essai
transformé
© J.J. Kraemer
Balade poétique (Cie de la Mauvaise
graine), musique pour les enfants
et leurs parents (Cie des Musiques en
mouvement), jazz et poésie engagés
contre la télévision (Arnaud Meunier
et Louis Sclavis), slam sessions (Dgiz),
théâtre et conte : la première Fête
d’automne initiée par le Théâtre de
Saint-Quentin (18-19 novembre) a tenu
toutes ses promesses. Deux jours durant,
3 000 spectateurs ont gratuitement
investi la scène nationale, qui démontre
au passage sa capacité à se tourner vers
tous les publics. Qui dit mieux ? N
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
Tél. : 01 30 96 99 00 – www.theatresqy.org
CONCOURS DE POÉSIE
Romantiques,
à vos stylos…
« Lettera Amorosa » ou les lettres
amoureuses. Le thème du Printemps des
poètes 2007 sera également celui du 7e
concours d’écriture poétique de l’université de
Versailles – Saint-Quentin (UVSQ). Organisé
par le service commun de la vie étudiante et
le service commun d’action socio-culturelle
de l’UVSQ, cet événement s’adressera non
seulement aux étudiants saint-quentinois
mias aussi à ceux des universités de Nanterre,
Cergy-Pontoise, Paris-Sud XI et Évry. Les
candidats pourront envoyer leurs poèmes
entre le 5 et le 31 mars 2007, les trois premiers
prix allant de 250 à 500 `. N
I
l n’aura fallu qu’un an à Moussa, Wax
et CO2 pour concrétiser leur envie
d’album. Rappeurs depuis l’âge de
12 ans, ces trois Saint-Quentinois, amis
d’enfance originaires de Montigny,
n’en sont pas à leur coup d’essai. Wax
et CO2 ont fait partie du groupe Opium
et sont les membres fondateurs du clan
Hockuto records. Quant à Moussa, il est
apparu sur plusieurs compilations et
a posé sa voix sur l’album Temps mort
de Booba. « À 22 ans, nous avons voulu
nous prendre en main et décidé d’unir nos
énergies de rappeurs solo au sein d’un même
album, explique Moussa. Tout s’est alors
enchaîné. Nous avons enregistré dix-huit
morceaux, pour finalement n’en garder que
onze. Dans la foulée, nous sommes passés
au mixage, au mastering et à la réalisation
de la pochette. Nous sommes inspirés par le
rap américain et nous
parlons de notre quotidien, mais aussi de
notre vision de la vie.
Nous avons intitulé
cet album Crash test
car c’est notre premier
gros projet. » Espérons que l’impact
sera énorme… N
Crash Test est en vente partout depuis
le 3 novembre
En écoute au Virgin SQY Ouest
www.myspace.com/crashtest187
© J.J. Kraemer
Une Fête
d’automne
flamboyante
TVFIL 78
Les Dossiers du Petit
Quentin sur un plateau
Depuis le mois d’octobre, les Dossiers du Petit
Quentin (tous les jours à 18 h et à 22 h sur
TV FIL 78) ont lancé une nouvelle formule.
Au menu : une présentation en plateau, un
dossier de fond plus court et des renvois sur
les infos marquantes du Petit Quentin. De
plus, une déclinaison audiovisuelle du KioSQ
vous permettra de découvrir chaque mois
deux artistes qui font l’actualité culturelle
saint-quentinoise et les coups de cœur de la
rédaction. Une émission à retrouver en ligne
sur www.tvfil78.com, www.saint-quentinen-yvelines.fr, mais aussi sur la chaîne Télif,
disponible sur Canalsat ainsi que sur la
plupart des bouquets TV Internet (le mercredi
à 23 h et le samedi à 16 h 30). N
FERME DU MOUSSEAU
Pleins feux sur le théâtre amateur
Les 24, 25 et 26 novembre derniers,
la Ferme du Mousseau (Élancourt)
a accueilli la 5e édition du festival
de théâtre amateur Pleins feux.
D’un spectacle pour enfants à des
adaptations de Feydeau ou de Danaud,
en passant par une farce conjugale, le
public a pu apprécier la diversité et la
qualité des six spectacles proposés. N
Ferme du Mousseau à Élancourt
I18 I
Règlement complet sur www.sve.uvsq.fr/dac
Tél. : 01 30 66 50 26
Tél. : 01 39 25 50 49 (Marlène Diot-Spitz)
(service culturel)
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
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SUn ouvrage de dames, par la troupe Théâtr’à
Hélices de Vélizy.
culture
LA BATTERIE
CARNETS DE VOYAGE
La Batterie, à Guyancourt, accueillera bientôt son
école de musique et son café musique. Rencontre
avec Stéphane Ridard, son programmateur.
Nicole VinceLostanlen primée
Les médiathèques, en partenariat
avec l’université de Versailles –
Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ),
ont remis aux lauréats du concours
Carnets de voyage leurs prix
respectifs, le 17 novembre dernier.
Au total, dix-huit œuvres avaient
été déposées, aux accents variés :
carnets touristiques, carnets
d’impressions et de souvenirs
(notamment sur l’Inde, Madagascar,
la Tunisie, le Mexique, Saint-Jacques
de Compostelle), ou carnets plus
poétiques (sur l’Irlande et… SaintQuentin-en-Yvelines !).
Trois de ces œuvres ont été
récompensées. Le premier prix a été
attribué à Nicole Vince-Lostanlen,
qui remporte 250 ` (offerts par la
communauté d’agglomération, CA)
pour son « carnet sur Madagascar »
(photo). Le deuxième prix (offert
par l’UVSQ service de la vie
étudiante/DAC) a été remis à Émilie
Dias, soit 200 ` pour son « carnet
sur le Mexique ». Un troisième prix
de 150 ` a enfin été offert par la CA
à Isabelle Pestourie pour son travail
sur « le chemin de Saint-Jacques ».
Cinq mentions spéciales ont été
respectivement attribuées à Lydia
Padellec, Marie-France Escribe, Élise
Hosemans et Manon Potier, Émilie
Poisson, Myriam Hure.
Les dix-huit carnets vont maintenant
être exposés à la médiathèque du
Canal, où le public pourra voter
pour celui de son choix. La remise
des prix du public aura lieu le 13
décembre à 18 h 30. N
Le Petit Quentin : Quand La Batterie va-t-elle ouvrir ?
Stéphane Ridard : Dès le 9 février,
nous accueillerons un concert de percussions d’élèves du conservatoire. L’inauguration officielle aura lieu le 12 mai,
avec des surprises et des concerts.
P. Q. : Qu’allez-vous proposer à La
Batterie ?
S. R. : Ce que je trouve original dans ce
bâtiment, c’est le mélange entre musiques actuelles et musiques classiques.
Sur un même lieu, des musiciens et des
publics qui ne se croisent pas d’habitude
pourront se rencontrer. Je ne compte pas
concurrencer l’offre de musiques actuelles (L’Estaminet à Magny, Le Scarabée à
La Verrière, La Merise à Trappes). Je me
suis d’ailleur rapproché de La Merise et
du Scarabée.
Nous serons ici dans un équipement
municipal : tous les publics y trouveront
leur compte. Nous proposerons du rock,
du rap, de la musique électronique et de
la musique classique, au moins jusqu’à
l’ouverture de l’auditorium en 2008.
Dans une salle de 450 places, ce sera
évidemment difficile de faire venir des
artistes internationaux, mais je compte
programmer des artistes de qualité avant
qu’ils ne soient devenus inaccessibles.
Nous aurons également trois studios
de répétition – dont un d’enregistrement – et je compte bien me servir de
mon expérience pour conseiller les jeunes groupes et les orienter.
P. Q. : C’est une sorte de retour au
pays pour vous…
S. R. : J’ai en effet travaillé au Café de
la plage, à Maurepas, de 1994 à 1999, où
j’ai fait venir M ou Yann Tiersen avant
leur succès national. J’ai également
créé avec un ami de lycée le festival La
Route du rock, à Saint-Malo, dont je suis
encore président. Il est aujourd’hui assez
connu.
Ma plus grande fierté – outre le fait d’avoir
été dans le même club de basket que Pascal Obispo ! – reste l’organisation d’un
concert de Radiohead. C’était à Rennes,
en juin 1993, lors de leur première tournée française… devant à peine cent personnes ! Plus récemment, j’ai été agent
artistique, ainsi que chargé de diffusion
pour l’agence Olympic Tour à Nantes où
je m’occupais des tournées de Tété, Katerine ou encore Jack the Ripper. N
La Batterie
Ancien fort de Bouviers à Guyancourt
Tél. : 01 30 43 57 32 (école de musique)
ou 01 30 48 33 33 (hôtel de ville)
© C. Lauté
© C. Lauté
« Tous les publics devront
y trouver leur compte »
Pages réalisées par Nicolas Gervais
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
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I 19 I
en bref
économie
AUTOMOBILE
FORMATION DES CRÉATEURS D’ENTREPRISE (1)
© C. Lauté
Le 9 novembre dernier, se sont tenues à
la chambre de commerce de Versailles les
premières rencontres territoriales du Ravy
(Réseau automobile Val-d’Oise – Yvelines).
Un après-midi d’échanges sur le devenir
de l’industrie automobile dans ces deux
départements, qui regroupe près de
400 établissements (constructeurs,
équipementiers, fournisseurs, sociétés
d’ingénierie, distributeurs) représentant plus
de 75 000 emplois, soit 20 % du total de la
filière automobile française. En présence de
Robert Cadalbert, président de la CA, le Ravy
a présenté les résultats d’une étude réalisée
par le cabinet Ernst & Young sur les besoins
en ressources humaines de la filière sur le
territoire. Celle-ci montre notamment que
les entreprises recherchent prioritairement
du logement. Plusieurs tables rondes ont
également été organisées sur l’emploi dans
l’industrie automobile et l’insertion des
jeunes, ainsi que sur les infrastructures et
les logements, deux enjeux majeurs pour le
développement de la filière automobile en Ilede-France. La journée a été clôturée par Gérard
Larcher, ministre délégué à l’Emploi, au Travail
et à l’Insertion professionnelle des jeunes. N
SLa Maison de l’entreprise propose ces formations
aux créateurs d’entreprise trois fois par an.
« Acquérir les bases
indispensables »
L
undi 20 novembre, 12 h 30, à la
Maison de l’entreprise de SaintQuentin-en-Yvelines. Une
dizaine de stagiaires achève la première
matinée de la formation à la création
d’entreprise qu’ils vont suivre durant
deux semaines, du 20 au 24 novembre
et du 11 au 15 décembre.
Nathalie Brochard, 38 ans, psychothérapeute et formatrice, monte sa société à
Villepreux, en face de l’hôtel de ville. « Si
je maîtrise mon domaine de compétences,
ce n’est pas le cas de mon nouveau métier de
chef d’entreprise, précise-t-elle. J’attends
de cette formation des informations précises
sur la gestion, la comptabilité et les démarches administratives liées au passage du
statut de salarié à celui d’entrepreneur. »
Ravy
Travailler sur des cas concrets
Tél. : 01 30 75 35 43 (Estelle Thuilot)
Serge Vivier, après 27 ans passés dans
le monde de l’informatique, s’apprête
quant à lui à créer une entreprise dans
le domaine de la formation. Objectif :
implanter à Saint-Quentin-en-Yvelines la franchise « Savoirs pour tous »,
un nouveau concept d’« autoformation
tutorée dans un espace de libre accès »
qui compte déjà dix centres en France.
Actuellement en phase d’étude de
marché, il envisage de s’installer dans
l’immeuble Central Gare et prévoit de
recruter cinq salariés. « J’ai besoin de
prendre connaissance de tous les métiers
liés à la création d’entreprise : gestion,
RENDEZ-VOUS
Les petits déjeuners
de la Maison
de l’entreprise
Le 12 décembre prochain, la Maison de l’entreprise organise à l’hôtel d’agglomération
(8 h 30-10 h) un petit déjeuner sur le thème
« le nouveau visage de l’entreprise pour un
développement durable ». N
Maison de l’entreprise – Tél. : 01 39 30 51 30
© C. Lauté
Premières rencontres
territoriales du Ravy
comptabilité, ressources humaines, commercial... J’attends également de ce stage
des éléments concrets sur la création d’entreprise elle-même. »
« Cette formation a trois objectifs », explique François Mathelin, directeur de Gestion 95 et animateur de la première journée. « Acquérir les bases indispensables
à tout futur dirigeant d’entreprise sur les
plans juridique, fiscal, social, marketing et
commercial ; travailler sur des cas concrets
et en particulier sur l’étude de marché ; se
renforcer dans son projet en discutant avec
d’autres personnes confrontées aux mêmes
problématiques. »
Animée par les partenaires de la Maison
de l’entreprise, tous experts dans leur
domaine, cette formation est homologuée par le conseil régional. Les futurs
créateurs ayant fait valider leur projet
par un centre de diagnostic bénéficient
d’une prise en charge de la formation
à 80 % par la Région. Le découpage en
deux sessions espacées de deux semaines
laisse le temps aux stagiaires de peaufiner leur étude de marché à la lumière
des enseignements théoriques de la
première partie de la formation, avant
de travailler de manière très pratique
sur leur projet au cours de la deuxième
partie (cf. notre édition de janvier).N
Maison de l’entreprise – Tél. : 01 39 30 51 30
Page réalisée par Michel Bazan
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
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dossier
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Retrouvez ce dossier du Petit Quentin sur TVFil 78, à 18 h et 22 h :
- Du 8 décembre au 4 janvier, les vendredis, samedis et dimanches ;
- Du 5 janvier au 9 février les mercredis et jeudis ;
- Du 10 février au 9 mars les lundis et mardis.
I22I
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
Montage réalisé par S. Joubert
dossier
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
I 23 I
dossier
Janvier – Février
lus de 4 000 visiteurs au total, un
millier environ de
chercheurs d’emploi au forum du
recrutement, près
de 500 lycéens à la
conférence « Que
faire après le bac ? »,
31 opérations portes ouvertes
dans les structures de formation et d’aide à l’emploi… Du 23
février au 4 mars 2006 s’est tenue
à Saint-Quentin-en-Yvelines la
10e édition de la semaine de l’Emploi et de la Formation.
Comme pour la majorité des Fran© C. Lauté
P
S Le forum du
recrutement a
rassemblé près de
1 000 chercheurs
d’emploi, le 2 mars
2006 à Trappes.
çais, la priorité majeure affichée
par la communauté d’agglomération (CA) de Saint-Quentin-enYvelines pour son territoire reste
l’emploi. En février dernier, LePetit
Quentin vous a présenté le projet
communautaire en la matière,
illustré par quelques-unes des
multiples actions initiées par la
CA et ses partenaires depuis trente
ans. En s’appuyant par exemple
sur le travail de terrain de l’ANPE,
de l’Association pour l’emploi des
cadres (Apec), des missions locales
ou de la Maison de l’entreprise, la
CA assure le développement économique de l’agglomération.
Un effort particulier a été mené
ces dernières années sur le retour
à l’emploi. Ainsi, le Plan local
pour l’insertion et l’emploi (Plie)
saint-quentinois est devenu l’un
des plus efficaces de France. Créé
en 2000, ce service a permis à près
de 1 000 personnes en très grande
difficulté de retrouver un emploi,
dont plus de 130 en 2006. N
Haro sur
Un polar,
les discriminations !
sinon rien…
P
er
© J.J. Kraem
ris en flagrant délit de discrimination raciale à l’embauche,
un chef d’entreprise atterrit au Centre de rééducation antidiscrimination, le Crad, afin d’y récupérer les points perdus de
son « permis de discrim’ ». Le spectacle La Tête de l’emploi est
né de la réflexion commune de la compagnie Déclic Théâtre et
des membres du groupe de travail du plan de lutte contre les
discriminations à l’embauche, piloté par la CA.
Jouée pour la première fois le 16 décembre 2005, la
pièce entame dès janvier sa tournée des collectivités, des
établissements scolaires et des entreprises du territoire.
Site pilote en matière de lutte contre la discrimination à
l’embauche, Saint-Quentinen-Yvelines a imaginé durant
toute l’année différents
outils à mettre en œuvre.
Notamment des formations
à destination des dirigeants
d’entreprise, des partenaires
de l’emploi et des élus
saint-quentinois, dont
le message central est :
« Chacun à son niveau
de responsabilité peut
agir pour faire reculer la
discrimination. » N
Lire aussi p. 43
I24I
© C. Lauté
Emploi : l’agglo s’engage
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
L
e 29 janvier, le 11e
festival Polar dans
la ville tire sa révérence
au Théâtre de SaintQuentin-en-Yvelines.
Cette cérémonie de clôture
est l’occasion de décerner
à Gilda Piersanti le prix Polar dans la
ville pour son roman Vert palatino (éditions Le Passage).
Outre la littérature, le festival – co-parrainé par le trio
Jean-Pierre Mocky, Michel Portal, François Guérif – a vu
s’enchaîner, dix jours durant, des projections de films,
des spectacles de jazz ainsi que plusieurs manifestations
sur les sept communes de l’agglomération. La douzième
édition aura lieu du 1er au 11 février 2007. N
Le vélodrome…
quand même
L
a déception de la défaite de Paris 2012 passée, la
nécessité de construire un vélodrome d’envergure
nationale a été réaffirmée. Début 2006, le président
du conseil général Pierre Bédier et le ministre des
Sports Jean-François Lamour ont ainsi confirmé la
réalisation de cet équipement, à vocation sportive et
culturelle, à Saint-Quentin-en-Yvelines d’ici 2011. N
dossier
Mars – Avril
Logement : mixité
et parcours résidentiels A12 :
une décision controversée
© C. Lauté
L
S Qualité et accessibilité. Le quartier MontfortThorez, à Trappes, est l’un des exemples de la volonté
de l’agglomération en matière de logement.
Lire aussi pp. 12-13
La CA investit
pour la qualité de vie
E
ntre 5 et 7 m2 par habitant. De 1973 à 2003, la surface
moyenne d’équipements publics (écoles, gymnases,
salles de spectacle, etc.) construits par l’agglomération
– San puis CA – a été la même, à peu de chose près, dans
chacune des sept communes. Des chiffres qui placent
Saint-Quentin, selon la commission d’évaluation des
investissements publics présidée par le maire de Montigny
Michel Laugier, bien au-dessus de la moyenne nationale.
En 2006, comme les années précédentes, la CA a équipé
les communes en fonction des besoins spécifiques des
habitants : médiathèque Aimé-Césaire à La Verrière, café
musique à Guyancourt, rénovation de groupes scolaires
à Élancourt, extension de l’hôtel de ville à Montigny et
du gymnase des Pyramides à Voisins, cuisine centrale à
Magny, Maison de la petite enfance à Trappes… N
© C. Lauté
rix prohibitifs, difficultés à se loger pour les
jeunes et les couples aux revenus modestes,
manque de solutions pour les locataires désirant
accéder à la propriété… Comme la France et l’Ilede-France particulièrement, Saint-Quentin-enYvelines fait face à une crise du logement. La
communauté d’agglomération tente de pallier
ces carences et de répondre aux inquiétudes
des Saint-Quentinois. Comment ? Le dossier
du n° 207 du Petit Quentin (mars 2006) insiste
notamment sur le programme local de l’habitat
(PLH), voté par les élus communautaires des
communes de Guyancourt, Trappes, La Verrière
et Magny-les-Hameaux le 23 février, ainsi que sur
la qualité des nouveaux logements sociaux.
Un diagnostic a établi que notre territoire doit
développer tous les types de logements, en
accession, intermédiaires ou aidés. Par conséquent, près de 1 000 logements sortiront de terre
chaque année d’ici 2012. Un quart d’entre eux
seront sociaux, répartis sur l’ensemble des sept
communes, afin d’améliorer la mixité.
Le pari est de taille : la crise du logement a pour
conséquence une baisse de la population depuis
plusieurs années à Saint-Quentin, les jeunes
et les familles aux revenus modestes (voire
moyens) devant s'éloigner. Les équilibres et le
fonctionnement des équipements publics s’en
trouvent donc menacés. N
P
ancé le 3 mars 2006, le débat public sur le prolongement de l’autoroute A12 a battu tous les records
en terme de participation citoyenne. Encadrées par la
commission particulière du débat public, les treize réunions ont attiré, de début mars à mi-juin, plus de 7 000
personnes (35 000 connexions au site www.debatpublica12.org). Les Saint-Quentinois concernés – de Montigny,
Trappes, La Verrière et Élancourt – y ont largement
exprimé leurs inquiétudes quant au tracé 2C’, qui passe en
plein cœur de Montigny et longe le nord de La Verrière,
à la limite du Mesnil-Saint-Denis. Ces avis n’ont pas été
retenus par Dominique Perben, le ministre des Transports
et de l’Équipement, qui a choisi ce tracé 2C’ le 23 octobre
dernier. Le président de la CA, Robert Cadalbert, estime
pour sa part que le choix « doit être le moins nuisible pour
la population, et si possible le moins cher, en n’oubliant
pas au passage l’aménagement de la nationale 10 ». N
é la rénovation
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Élancourt.
S En 2006, la CA
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de la Haiedu groupe scolaire
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
I25 I
dossier
Mai – Juin
L’agglo joue l’atout livre
librairies indépendantes ont du
mal à tirer leur épingle du jeu
face aux rayons livres des hypermarchés et grandes surfaces
spécialisées (Virgin). Des solutions existent-elles ? Pour Éric
Hardin, directeur des librairies
des Pavés, et Thierry Jelmini,
directeur du patrimoine et de la
lecture publique dans l’agglomération, il s’agit de « lutter contre
le zapping culturel des jeunes et de
continuer d’apporter une plus-value
de conseil aux lecteurs ».
D’autant que, si l’on s’en réfère
aux emprunts dans le réseau des
médiathèques, les lecteurs saintquentinois lisent moins, certes,
’année littéraire
2006 a, comme
c’est le cas en France
depuis plusieurs
années, été dominée
par le succès de bestsellers planétaires.
Moins touché par la
concurrence d’Internet et le téléchargement
que d’autres produits culturels
(CD, DVD), le livre souffre néanmoins de cette concentration des
ventes et, paradoxalement, d’une
multiplication de nouveautés
(+ 30 % en 10 ans !) plus ou moins
formatées. À Saint-Quentin-enYvelines comme ailleurs, les
© J.J. Kraemer
L
S Aller à la rencontre
du lectorat. Une
idée efficace. Ici,
l’auteure pour enfants
Christine Beigel, à la
médiathèque JeanRousselot (Guyancourt)
en février 2006.
mais restent de « gros consommateurs » par rapport au reste
de l’Hexagone. Et la politique de
lecture publique menée par la
communauté d’agglomération
n’y est pas étrangère. Festival
du polar, concours littéraires,
bibliothèque de rue, animations
dans les médiathèques (Heure du
conte, opération « C’est toi qui
as lu, c’est toi qui en parles ») et
autre bibliobus sont autant de
méthodes efficaces pour aller à
la rencontre d’un lectorat dont
le rapport au livre et à la lecture
a profondément changé. N
Basket-ball :
© J.J. Kraemer
l’ESCT-SQY en N1 !
S L’exposition « Une cité en chantier » s’est
tenue au Théâtre du 19 mai au 24 juin 2006.
« archi » célébré
E
xposition « Une cité en chantier » du 19 mai au 24 juin,
représentation de La Cité radieuse du ballet national de
Marseille le 18 mai, table ronde et nuit des Musées le 20
mai, journée d’étude le 23 mai, visite publique du territoire
le 24 juin… En mai et juin derniers, le Théâtre et le Musée
de la ville ont mis à l’honneur l’héritage de Le Corbusier.
Décédé en 1965, ce génie français de l’architecture a laissé
derrière lui une œuvre considérable et marquante. À
Saint-Quentin-en-Yvelines, son influence se retrouve ainsi
dans plusieurs constructions sur lesquelles les différentes
manifestations organisées ont braqué les projecteurs :
les immeubles Louis-Lumière du boulevard Vauban à
Guyancourt, le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, la
récente bibliothèque universitaire, le square Debussy et
« les Vagues » aux Sept-Mares à Élancourt. N
I26I
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
© C. Lauté
Le Corbusier
V
ingt-deux victoires pour quatre défaites. L’ESC
Trappes-Saint-Quentin-en-Yvelines (ESCT-SQY)
est en nationale 1 ! Deux dates marqueront à jamais
l’histoire du club. Le 8 avril 2006 d’abord : ce jour-là,
chez son dauphin, Mâcon, l’ESCT-SQY doit l’emporter
pour accéder à la division supérieure. Menés de 14
points à dix minutes de la fin, les basketteurs saintquentinois réussissent l’exploit de gagner 92-90 à la
dernière seconde sur un panier à 3 points d’Abbas Sy,
l’ancien professionnel revenu dans le club de ses débuts
et de son cœur. Tout un symbole. Le 29 avril 2006
ensuite : devant 1 300 supporters réunis à Paul-Mahier,
les rouge et blanc battent Joeuf Homecourt (87-70)
et accèdent officiellement à la N1, après cinq saisons
passées en N2 à espérer décrocher le précieux sésame.
Même si les premiers pas de l’ESCT-SQY en N1 s’avèrent
délicats, avec 9 défaites et 2 victoires en 11 journées. N
dossier
Juillet – Août
Saint-Quentin,
la belle et le label
Le haut débit,
enjeu de développement
D
© C. Lauté
ésormais propriétaire de son réseau câblé, qui
couvre plus de 85 % du territoire, la communauté
d’agglomération (CA) de Saint-Quentin-en-Yvelines
a parfaitement intégré l’enjeu que représente le
haut débit en terme de développement économique.
Un dispositif de télécommunications performant
et l’Internet haut débit constituent des conditions
sine qua non de l’installation d’une entreprise sur un
territoire. En effet, selon le secteur et la stratégie,
les besoins de l’entreprise peuvent aller de 2 à 100
mégabits. Des études sont en cours pour déterminer
les besoins des entreprises situées dans les zones
dites « orphelines », c’est-à-dire non desservies
car trop éloignées des centraux téléphoniques de
France Télécom. Les travaux d’acheminement du haut
débit viennent de débuter. La CA investit donc pour
amener cette technologie de pointe dans des zones
du territoire considérées jusqu’à présent comme non
rentables par les opérateurs privés. N
S Les « Spaghettis » du parc des Coudrays,
à Élancourt. Un des premiers monuments d’art
public de la ville nouvelle.
C’est de la balle !
H
istorique ! L’équipe senior masculine du Club de
tennis de table d’Élancourt (CTTE) est devenue
championne de France de nationale 2. Un événement
sur lequel Le Petit Quentin s’attarde dans son n° 211
(juillet-août). Leur billet en poche pour la N1, les
joueurs entraînés par Franck Saulnier s’étaient rendus,
les 20 et 21 mai, au Grand-Quevilly en Normandie, pour
essayer d’inscrire leurs noms dans l’histoire du club.
Mission accomplie, et de quelle manière ! En demifinale, l’équipe de Miramas a été avalée
11 victoires à 1, avant qu’Auch ne fasse en finale les
frais de l’euphorie de la formation saint-quentinoise,
victorieuse 11-0. N
© C. Lauté
pied ou à vélo, à la découverte de l’art
urbain ou de l’architecture des quartiers,
dans les parcs ou dans les bois, Le Petit Quentin
propose à ses lecteurs, depuis quatre ans, des
balades estivales originales.
L’été dernier, le magazine a réitéré ses idées de
promenades, en partenariat avec l’office d’information, le Musée de la ville et la Maison
de l’environnement. Plus de mille pochettes de 14 balades ont a été distribuées par
l’office, tandis que la version téléchargeable
de ces balades a attiré la bagatelle de 13 200
visiteurs sur le www.saint-quentin-en-yvelines.fr ! Un succès renforcé par l’exposition
organisée à l’office d’information, histoire
de revenir sur l’histoire des parcs et jardins
de l’agglomération, et de rappeler la place
prépondérante des espaces verts et des pistes
cyclables à Saint-Quentin.
Nombre d’habitants ou de touristes curieux
ont ainsi pu (re)découvrir le patrimoine du
territoire, qu’il soit historique, environnemental, artistique ou urbain. Un patrimoine
qui vaut à Saint-Quentin-en-Yvelines de
devenir la première ville nouvelle à se voir
décerner le label Ville et pays d’art et d’histoire, en juillet. N
À
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
I 27 I
dossier
Septembre – Octobre
Jeune public : tout un programme
n cette rentrée scolaire,
les salles de classe ne sont
pas les seules à se parer de
leurs plus beaux atours pour
accueillir leur jeune public.
Les salles de spectacle de
l’agglomération en font de
même, et pour cause : en
2005-2006, les représentations jeune public ont
majoritairement affiché
complet. Soit 5 000 places
vendues pour une dizaine
de spectacles à la Ferme de
Bel-Ébat à Guyancourt,
750 pour 3 concerts au
Scarabée à La Verrière,
4 600 pour 14 représen-
E
tations à la salle Jacques-Brel à
Montigny… Des chiffres qui
devraient au minimum être égalés cette année, notamment grâce
à la dynamique intercommunale
initiée par le Théâtre de SaintQuentin-en-Yvelines.
Plusieurs salles de spectacle (Théâtre, Maison de la poésie, Prisme,
Ferme de Bel-Ébat, Merise, Estaminet, médiathèques, Scarabée)
se sont en effet dotées d’une brochure commune de présentation,
Saison jeune public 2006-2007, distribuée à l’ensemble des personnes
intervenant auprès des enfants.
Destinée à favoriser la circulation
des publics scolaires ou familiaux
d’une salle à l’autre, elle recense
43 spectacles, pour tous les âges et
de tous les styles, de la danse à la
chanson, en passant par le cirque
et les marionnettes.
Leur dénominateur commun ?
Des prix attractifs et, surtout,
de la qualité. Ainsi que le souci
de considérer le jeune public,
pour l’essentiel constitué d’enfants âgés de 3 à 12 ans, de la
maternelle au collège, comme le
public de demain. Sans oublier la
vocation première du spectacle
vivant jeune public : divertir et
développer l’imaginaire chez le
jeune spectateur. N
Rapport d’activité :
© C. Lauté
la CA en actions
Le nouveau visage
de la gare souterraine
A
limentation électrique, éclairage, ventilation,
issues de secours… L’accent a été mis sur la
sécurité lors des sept mois de travaux de mise aux
normes qui ont donné son nouveau visage à la gare
souterraine de Saint-Quentin-en-Yvelines. Désormais
opérationnel, le tunnel du Transport en commun en
site propre (TCSP) bénéficie de quais dont les bordures
et revêtements ont été refaits à neuf. Satisfaits,
les usagers ont également pu constater les progrès
en matière de signalétique. Heureux aussi, les
chauffeurs de taxis qui attendaient depuis longtemps
la rénovation de « leur » cour. En surface, un faux
plafond et un éclairage neufs ont été installés, et les
faïences partiellement restaurées. Place maintenant
au remplacement des Escalators, prévu pour le premier
trimestre 2007. N
I28I
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
P
ôles de compétitivité, faculté de médecine,
poursuite de Gérondicap… Courant septembre,
la communauté d’agglomération (CA) de SaintQuentin-en-Yvelines a publié et diffusé son
troisième rapport d’activité. Dans ce document légal
obligatoire – excellent moyen d’alimenter un dialogue
démocratique au demeurant –, la CA dresse le bilan
chiffré de ses réalisations l’année précédente, en
2005, dans l’ensemble de ses domaines d’intervention.
Développement économique, urbanisme, culture,
transports, cadre de vie… Tout y est passé au peigne
fin. En toute transparence. Pour le président de la CA,
Robert Cadalbert, « toutes ces réalisations ne sont pas
le fruit du hasard : elles sont le résultat d’une politique
cohérente, fondée
sur les principes du
développement durable
et de la solidarité ».
À noter que le
rapport d’activité est
téléchargeable depuis
le site internet de
la CA, www.saintquentin-en-yvelines.fr
(rubrique « Nos autres
sites »). N
dossier
Novembre – Décembre
Bien dans sa ville,
bien dans son corps
Une Maison de l’emploi
à Saint-Quentin
© C. Lauté
É
S La politique de santé publique initiée par la CA est
principalement axée sur la prévention. Ici, une opération
de l’Union française pour la santé bucco-dentaire
(UFSBD), sur le parking de l’IPS à Trappes.
abellisée Villes-santé depuis juin 2006, l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines doit son
intégration dans ce réseau de l’Organisation mondiale
de la santé (OMS) à trente années d’une politique
d’aménagement du territoire respectueuse de la santé
de sa population. Des espaces partagés entre urbain et
nature, une proximité habitat-emploi limitant l’usage
des transports, la construction d’équipements de
culture pour tous ont notamment favorisé le bien-être
et par conséquent la santé des Saint-Quentinois.
En l’absence d’un grand hôpital public, la politique
de santé publique s’est plus récemment organisée en
réseau, avec la création de l’Institut de promotion de
la santé (IPS) en 1999, impulsée par la communauté
d’agglomération. Sa mission est d’inciter l’ensemble
des acteurs de la santé à Saint-Quentin – médecins,
spécialistes, associations – à travailler en synergie. Les
actions initiées par l’IPS sont axées principalement, et
avec succès, sur la prévention, en particulier auprès des
publics les plus menacés (jeunes, drogués, pauvres…).
Enfin, la CA et l’IPS continuent de mettre en œuvre
Gérondicap, vaste projet autour des besoins futurs en
professionnels du maintien à domicile des personnes âgées et/ou handicapées. Projet pilote en France,
Gérondicap se développe. Son volet formation pour
la professionnalisation de l’aide à domicile a débuté.
Les deux accueils de jour pour personnes atteintes
d’Alzheimer et pour personnes handicapées vieillissantes ouvriront leurs portes sur le site du Mérantais,
à Magny-les-Hameaux, en 2008. N
L
voquée depuis 2004 et défendue par la CA avec
pugnacité, la Maison de l’emploi de Saint-Quentinen-Yvelines va devenir une réalité. Le 26 septembre
2006, la Commission nationale des Maisons de
l’emploi émettait un avis favorable à la structure
saint-quentinoise, qui sera installée à Trappes. Dans
le n° 214 du Petit Quentin (novembre 2006), Laurent
Dumas, directeur de l’emploi, de la politique de la
ville et de l’éducation à la CA, rappelle que « cette
structure, présidée par la CA, entend créer un réseau
d’acteurs de l’emploi, de la formation et de l’insertion,
pour rapprocher l’offre et la demande, mettre en place un
accompagnement personnalisé et soutenir les créations
ou reprises d’entreprises ». S’y retrouveront, entre
autres, l’ANPE, les Assedic, la direction départementale
de l’emploi et de la formation professionnelle,
le Plie, la mission locale et le club Face. N
Le Petit Quentin,
vingt ans déjà
L
’année s’achève et impossible de ne pas rappeler
un anniversaire qui nous tient à cœur… Le Petit
Quentin célébrait en effet cette année ses vingt ans
(lire le n° 213, octobre 2006). L’occasion de revenir
sur deux décennies d’information, pour vous aider à
prendre le pouls de l’agglomération, à comprendre
les enjeux intercommunaux, à connaître la vie du
territoire et à découvrir
ses personnalités les
plus remarquables.
Vecteur d’une identité
commune, territoriale,
Le Petit Quentin reste
aujourd’hui encore un
outil d’information et
de proximité important,
à en considérer l’indice
de satisfaction qui
ressort des sondages
les plus récents (taux
de reconnaissance
de 85 %). N
S La couverture du n°1 du Petit
Quentin, en septembre 1986.
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
I29I
S A I N T - Q U E N T I N - E N - Y V E L I N E S
Le Prisme
théâtre de vos émotions
THÉÂTRE
MERCI – DANIEL PENNAC
ANDROMAQUE – PHILIPPE ADRIEN
FIN DE PARTIE – SAMUEL BECKETT
VIE DE MATHILDE SINCY
RUFUS LIT BECKETT
FANTÔMAS REVIENT
LA NUIT DU 21 JUIN
LA CASA DE BERNARDA ALBA
EN ATTENDANT GODOT –
SAMUEL BECKETT
RATÉ – ATTRAPÉ – RATÉ
LA CHANSON DES PIERRES
DANSE
FROISSÉ, CROISÉ
L’APRÈS-MIDI D’UN FAUNE,
VARIATIONS
BRUMACHON / LAMARCHE
MAY B – MAGUY MARIN
SEKEL – HAMID BEN MAHI
ADAM ET EVE
DES GENS QUI DANSENT –
JEAN-CLAUDE GALLOTTA
RAIN / BOW
MUSIQUE
ARTHUR H
RENAUD GARCIA FONS
DAVID LINX / DIEDERIK WISSELS
ERIC SÉVA
YARON HERMAN
MÔNICA PASSOS / EMMANUEL BEX
LE CIRQUE DES MIRAGES
THOMAS DUTRONC
SOUAD MASSI
RABIH ABOU KHALIL
HUMOUR
L’ÉCOLE EST FINIE
SIT – TRICICLE 2
BOULEVARD DU BOULEVARD
DU BOULEVARD – DANIEL MESGUISH
À VOIR EN FAMILLE
RENAISSANCES
FAIS-MOI SIGNE
MYSTÈRE MAISON
L’ASSASSIN SANS SCRUPULES
ETRE LE LOUP / ODYSSÉES 78
HISTOIRE D’ARGAN LE VISIONNAIRE
PRENDRE L’AIR
HÉ EAU
BARBE BLEUE
location ouverte
01 30 51 46 06
téléchargez le programme
www.leprisme.agglo-sqy.fr
royeredubus.com - Photo : Nicolas Doucet.
EVÈNEMENTS
12 e FESTIVAL POLAR DANS LA VILLE
DANSE À L’ÉCOLE
© S. Blondeau
loisirs
S « Il règne dans notre club un très bon esprit d’équipe. » Framboise Leclerc, la présidente du
Manet-Scrabble, à Montigny.
SCRABBLE
Jeu de mots
Du haut de ses deux ans, le Manet-Scrabble de Montigny s’est
distingué en remportant le championnat de France (Division 6).
Une victoire qui va droit au cœur des compétiteurs et des
amateurs de ce club prometteur présidé par Framboise Leclerc.
Remue-méninges pour les matheux
Si vous avez du Scrabble une image quelque
peu poussiéreuse, n’hésitez pas à pousser la
porte de la Mésangère (Ferme du Manet) un
mardi soir ou un mercredi après-midi. Vous
y découvrirez, dans une ambiance studieuse,
des néophytes et de purs tacticiens fascinés
par des lettres.
À moins qu’ils ne célèbrent à ce moment précis
un anniversaire ou un événement prétexte à la
fête... « Il règne dans notre club un très bon esprit
d’équipe, une envie commune d’évoluer, une forte
émulation qui expliquent notre récente victoire au
championnat de France », souligne Framboise.
« Avoir plusieurs niveaux est difficile. D’autant
que le plus grand risque pour un débutant est de se
trouver nul et de vite se décourager, alors qu’il suffit
de persévérer pour acquérir une bonne technique de
jeu par une pratique régulière en club. Les meilleurs
n’hésitant pas à donner des conseils, des trucs et
astuces aux amateurs passionnés. »
Adepte du Duplicate (variante du jeu de Scrabble), le club du Manet mise sur l’égalité des
chances en éliminant totalement
la part de hasard due au tirage.
« L’arbitre tire sept lettres et les
annonce à haute voix. Tous les joueurs
disposent ainsi des mêmes consonnes
et voyelles, et doivent trouver le mot qui
rapporte le maximum de points. Les
règles, les mots admis et la manière
de compter sont identiques à ceux du
Scrabble classique. » Au programme,
concentration, mémoire, stratégie,
rapidité et maîtrise de soi.
« Les champions sont des matheux,
pas des littéraires. Quant au vocabulaire, il s’acquiert à force de faire
travailler ses neurones tout en se distrayant, car le secret est là, dans l’envie
de s’amuser ensemble. » N
Commercialisé dans 121
pays, le Scrabble est le jeu
de lettres le plus vendu au
monde avec plus 100 millions
d’exemplaires proposés
en 29 langues différentes
et en braille. Inventé en
1931 par l’architecte newyorkais Alfred Butts, il
avait pour nom Lexico et
fut refusé par les deux plus
grands fabricants de jouets
américains. Breveté sous le
nom de Scrabble en 1948 par
l’Américain James Brunot
après une modification de
la disposition des cases et
la simplification des règles,
il fit sa première apparition
en France en 1955. Mais il
ne connut le succès que dix
ans plus tard, en grande
partie grâce aux G.O. (gentils
organisateurs) du Club Med,
dont il était un allié précieux
les jours de pluie. N
Pascale Fresnay
© S. Blondeau
A
ctivité de loisir pour les uns, discipline de compétition pour les autres,
le Scrabble est joué en France dans
943 clubs (dont 274 clubs scolaires). Soit au
total plus de 16 000 licenciés, parmi lesquels
une petite cinquantaine au sein du ManetScrabble de Montigny, des enfants et des adultes de tous âges, de tous niveaux et de tous
horizons. « Le plus jeune de nos joueurs a 11 ans,
le plus âgé 72 ans », indique Framboise Leclerc,
heureuse présidente du club, qui dirige également le comité Paris Ile-de-France ouest.
Un succès
planétaire
Manet-Scrabble
Tél. : 01 30 57 12 00
3A Élancourt Scrabble
Tél. : 01 34 82 09 94 (Michel Bulvestre)
S Les licenciés du Manet-Scrabble jouent
au Scrabble Duplicate, où l’ensemble des
participants utilisent les 7 mêmes lettres.
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
I 31 I
loisirs
IDÉES CADEAUX
Noël made in Saint-Quentin
Toujours pas d’idées de cadeaux pour Noël ? Heureusement, Le Petit Quentin pense à vous ! Livres, spectacles,
objets insolites… Voici quelques idées de cadeaux estampillés Saint-Quentin. Pratiques (pas besoin de cavaler),
originaux et pas chers : que demander de mieux ?
POUR LES YEUX
Mon nom est Guyancourt, de Jean et Liliane Gex
L
iliane et Jean Gex, Guyancourtois de
longue date, nous font partager, avec
Mon nom est Guyancourt, leur amour
d’une ville à la campagne, d’un lieu chargé
d’Histoire et d’histoires. Ils vous invitent à
poser un nouveau regard sur Guyancourt, qui
fut l’un des moteurs de la ville nouvelle de
Saint-Quentin-en-Yvelines. « Quand Mme Gex
est venue me présenter ce beau travail qu’elle et
son époux avaient conçu et réalisé, j’ai été saisi
d’émotion : voir la ville qu’on a bâtie ainsi mise en
pages et en photographies, c’est comme feuilleter
un album familial avec les portraits de ses proches
– et donc de soi-même dans leur regard. » Roland
Nadaus, maire de Guyancourt de 1983 à 2002
et président du San (actuelle communauté
d’agglomération) de 1989 à 1998. N
Mon nom est Guyancourt, de Jean et Liliane Gex
© D.R.
2006, 168 p., 19 `, Yvelinédition
(1, place Charles-de-Gaulle à Montigny)
POUR LA TÊTE
POUR LE PLAISIR
Images et Politique en
France au XXe siècle, de
Christian Delporte
Des spectacles
sous le sapin
Plutôt que d’offrir le dernier prix littéraire en vogue,
sortez des sentiers battus en invitant belle-maman
ou votre chéri(e) au spectacle. Cela tombe bien,
le Théâtre de Saint-Quentin lance une opération
spéciale fêtes. Du 15 novembre au 15 janvier,
rendez-vous à l’accueil de la scène nationale qui
vous remettra, contre la modeste somme de 30 ` et
le nom de l’heureux bénéficiaire, un bon donnant
droit à deux spectacles de catégorie A, à choisir dans
la programmation 2006-2007 et une carte saison
qui permettra à son propriétaire de jouir de tarifs
réduits tout au long de l’année. N
Théâtre de Saint-Quentin – Tél. : 01 30 96 99 00
© D.R.
De la caricature à l’affiche, du cinéma d’actualité à
la télévision et à l’Internet, l’ouvrage de Christian
Delporte explique pourquoi l’image, qui nourrit
depuis plus d’un siècle les représentations et
les débats collectifs, est une clé essentielle pour
comprendre l’histoire politique du XXe siècle.
Professeur d’histoire contemporaine à l’université
de Versailles – SaintQuentin, directeur
du Centre d’histoire
culturelle des sociétés
contemporaines
et de la revue Le
Temps des médias,
Christian Delporte
montre comment
l’image est devenue
un instrument
d’information, de
propagande ou de
communication,
exploité par l’État,
les groupes partisans
ou les médias. N
© J.J. Kraemer
Tél. : 0 877 47 13 94 – http://yvelinedition.neuf.fr/
Images et politique en France au XX siècle, de
Christian Delporte. 2006, 496 pages, 14 `, Nouveau
Monde Éditions
© C. Lauté
e
POUR LA SURPRISE
Dans le genre
rigolo-pratique
Savez-vous que la boutique du
Musée de la ville regorge
d’idées cadeaux plus
originales les unes
que les autres,
pour toutes les
bourses (de 4 à 20 `) ?
Maison de poupée, canard
lumineux pour le bain,
salière angélique… Des jouets
pour enfants aux objets déco
façon seventies en passant par
des bouquins d’histoire locale
ou architecturale, difficile de ne
pas trouver son bonheur ! Vous
pourrez même acheter
Le Journal de l’exposition « Bons
baisers de Saint-Quentin »
(visible jusqu’au 4 mars), pour la
modique somme de 5 `… N
Musée de la ville
Quai François-Truffaut à Montigny
www.museedelaville.agglo-sqy.fr
Page réalisée par Martine Gavelle
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
I33I
agenda
loisirs
MUSÉE DE LA VILLE
« Qui n’a pas un jour
commencé une collection ? »
© C. Lauté
S Julie Guiyot-Corteville, conservatrice et
directrice du Musée de la ville.
Le Petit Quentin : « Albums de famille » se
termine. Quel bilan peut-on dresser ?
Julie Guiyot-Corteville : « Albums de
famille » a rencontré un véritable succès auprès
du public. Il s’agissait pour le musée de renforcer
les liens et la proximité avec son public. De ce
point de vue, le projet a porté pleinement ses
fruits. La qualité des échanges en conférence
et ateliers était inespérée. Non seulement le
musée a gagné de nouveaux informateurs,
qui ont apporté objets et documents pour ses
collections, mais les participants ont aussi
témoigné de l’enrichissement qu’ils en ont
tiré pour leur projet personnel. Nous allons
d’ailleurs éditer prochainement un guide
Albums de famille, avec les conseils et outils
présentés lors du cycle.
P. Q. : Pourquoi avoir choisi le thème des
collections pour le nouveau cycle ?
J. G.-C. : D’abord, le thème de la collection est
au centre du travail d’un musée. Comme pour
« Albums de famille », il s’agit de confronter
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
L’automne
au jardin
P. Q. : Que les collectionneurs vont-ils
apprendre durant les ateliers ?
J. G.-C. : Le principe des ateliers et des
conférences est de confronter les expériences
et les points de vue et de s’interroger sur le sens
de cette pratique. Que se cache-t-il derrière
cette façon compulsive de rechercher un type
d’objet et de document ?
Ensuite, nous verrons ce qui différencie les
collections personnelles et les collections
publiques, illustrées cette année par le Musée
de la ville et les Archives départementales.
Enfin, cette réflexion nous conduira à
interroger les objets eux-mêmes. Quelle valeur
supplémentaire la collection donne-t-elle à des
objets aussi usuels que des boîtes de sardines ou
des billes ? Que seraient aujourd’hui en France
les richesses artistiques sans les collections
privées ? Ce premier cycle n’est qu’une ébauche
d’échanges que nous approfondirons l’année
prochaine… si le public est au rendez-vous. N
Musée de la ville
Quai François-Truffaut à Montigny
Tél. : 01 34 52 28 80
www.museedelaville.agglo-sqy.fr
Appel aux
collectionneurs privés
En marge du nouveau cycle « Collections passion »,
le Musée de la ville organise un forum des collectionneurs le samedi 27 janvier, salle Léo-Ferré à la
médiathèque du Canal. Pour participer à ce forum,
vous pouvez vous inscrire dès à présent auprès du
musée. N
© S. Joubert
notre regard de professionnel à celui du public.
Qui n’a pas un jour constitué ou commencé
une collection ? Il nous semblait que nous
avions là un sujet d’échange très ouvert pour
entreprendre un nouveau dialogue avec nos
publics. Le sujet permet une large déclinaison
des thèmes. Enfin, il est très personnel et
permet de se poser de bonnes questions sur
nos pratiques, voire nos manies. Il semble qu’à
Saint-Quentin, il y ait un vivier tout à fait
intéressant à mobiliser.
Alors que s’achève le cycle « Albums
de famille » consacré aux recherches
généalogiques, la conservatrice du
Musée de la ville, Julie Guiyot-Corteville,
revient sur son succès public. Elle
présente également dès janvier le
nouveau cycle « Collections passion ».
I34I
DU 9 AU 15 DÉCEMBRE
MAISON DE
L’ENVIRONNEMENT
Moment de changement pour
le jardin, l’automne se doit
d’être une période d’intense
activité pour le jardinier.
Pour vous aider, la Maison de
l’environnement organise une
conférence-atelier gratuite,
le samedi 9 décembre, de
15 h à 18 h. Le jardinier
Daniel Chollet expliquera
comment trouver l’harmonie
entre fleurs, cultures, herbes
folles et insectes. Ou encore
comment respecter les
périodes de semis au potager
en suivant le calendrier
lunaire. Cet atelier sera
complété par une exposition
« Ces petits animaux qui
aident le jardinier », du 9 au
15 décembre. Saviez-vous
qu’il est possible de fabriquer
un abri à perce-oreille pour
contrôler les pucerons ? N
Rue Haroun-Tazieff à Magny
Tél. : 01 30 07 34 34
Du mardi au samedi,
de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h
www.agglo-sqy.fr/maisonenvironnement
loisirs
16 ET 17 DÉCEMBRE
LE SCARABÉE
Ateliers et visites
Bande à part
• Samedi 9 et 30 décembre à 16 h (3 `, 2 `) : atelier pour les
5-12 ans, « Jeune famille cherche appartement ». Ou comment
inventer et modeler des meubles et objets des années 70.
• Samedi 16 décembre à 15 h : visite gratuite du Théâtre, à partir de
12 ans.
• Samedi 23 décembre à 16 h (3 `, 2 `) : atelier pour les 6-12 ans,
« Le patrimoine à la loupe ».
• Et toujours, gratuites : l’exposition « Bons baisers de Saint-Quentin »,
pour découvrir à travers divers sites l’évolution du territoire ;
l’exposition permanente « L’appartement témoin de son temps », qui
nous ramène dans les années 70 à la découverte d’un appartement de
trois pièces partiellement reconstitué. N
Musée de la ville
Quai François-Truffaut à Montigny – Tél. : 01 34 52 28 80
Du mercredi au samedi et le premier dimanche de chaque mois de 14 h à 18 h
www.museedelaville.agglo-sqy.fr
Lire l’interview de la conservatrice du musée, ci-contre.
12 DÉCEMBRE
MAISON DE LA POÉSIE
S Scarabande avait animé l’édition 2006 du Défi nature,
les 20 et 21 mai à la base de loisirs.
Une « bande », troupe de musiciens et de danseurs amateurs, est en
train de voir le jour à La Verrière. S’y mêlent danses et percussions,
dans un souci ultime : défiler partout où c’est possible ! Baptisée
« Scarabande » (parce qu’initiée par le Scarabée), elle compte déjà
17 membres mais espère bien s’étoffer. Avis aux intéressés de plus de
12 ans : les 16 et 17 décembre, un week-end atelier se déroulera au
Scarabée le samedi de 14 h à 18 h et le dimanche de 10 h à 17 h. N
Le Scarabée
7, avenue du Général-Leclerc à La Verrière – Tél. : 01 30 13 87 40
Atelier d’écriture
La Maison de la poésie met en œuvre, en
partenariat avec le service de la vie étudiante de l’université et la bibliothèque
universitaire (BU), un atelier d’écriture
animé par le poète Claude Held. N
17 DÉCEMBRE
RÉSERVE NATURELLE
En toute liberté
Le 17 décembre, de 9 h à 12 h 30, la réserve
naturelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, à
la base de loisirs, propose une balade en
toute liberté à travers ce lieu unique. Les
groupes de plus de 10 personnes doivent
impérativement avertir de leur visite. N
16 DÉCEMBRE
THÉÂTRE
Balade gratuite – Tél. : 01 30 16 44 40
Côté cour, côté jardin
DU 5 DÉCEMBRE AU 20 JANVIER
OFFICE D’INFORMATION
Afrique, sur la piste des jouets
© C. Lauté
Le Théâtre propose le 16 décembre, de 15 h à 17 h, une
visite des lieux (architecture et technique) en collaboration avec le Musée de
la ville. Gratuite et ouverte
à tous, sur réservation dans
la limite des places disponibles. À partir de 12 ans. N
S Côté jardin…
Tél. : 01 30 96 99 14 (Marie Levené)
16 DÉCEMBRE
ASSOCIATION VILLE VERTE
Bouillon de contes
Au programme de cette veillée familiale, des récits pimentés et des
histoires sucrées-salées. Une pincée d’humour, un brin de mystère,
un zest de sensations, le conte est bon ! Attention, dernier rendezvous de l’année… N
Maison des Bonheur à Magny Village
20 h – 5 ` (3 ` moins de 18 ans) – Tél. : 01 30 57 48 96
© S. Blondeau
© J.J. Kraemer
Le 12 décembre à la BU
Boulevard Vauban à Guyancourt
De 17 h 30 à 19 h 30 – entrée gratuite
Inscription auprès de Marlène Diot-Spitz
au 01 39 25 50 49
© J.J. Kraemer
DU 9 AU 30 DÉCEMBRE
MUSÉE DE LA VILLE
Fabriqués par des enfants âgés de 5 à 15 ans
d’Afrique de l’Ouest (Mali, Côte d’Ivoire,
Sénégal…), une centaine de jouets, uniques,
sont exposés à l’office d’information. Ici, pas
de consoles, ni de poupées sophistiquées…
Simplement, et c’est déjà beaucoup, l’ingéniosité
des enfants, leur esprit créatif et le système D.
Un bout de bois, un morceau de fil de fer, une
boîte de conserve, une chambre à air et voilà que
naissent voitures, patinettes, instruments de musique, poupées en tout
genre ! Des photos, des recueils d’histoires et des vidéos sont également
présentés. Un questionnaire sous forme de jeu permettra aux jeunes
visiteurs d’aborder les objets et les textes de façon ludique. N
Office d’information – 3, place Robert-Schuman à Montigny
Entrée gratuite – ouvert du mardi au samedi de 12 h à 18 h 30
Tél. : 0 820 078 078 (0,15 ` TTC/mn)
Pages réalisées par Martine Gavelle
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
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I35I
© C. Lauté
sports
ATHLÉTISME
L’as de l’Easqy
Soixante-quatre mètres et 68 centimètres. C’est la distance à laquelle Kévin Lochet
a envoyé son javelot le 15 juillet dernier à Dreux. Une performance qui lui a
permis de devenir champion de France cadet. Portrait d’un pur produit de l’Entente
athlétique Saint-Quentin-en-Yvelines, qui ne prend pas la grosse tête.
E
st-ce de la timidité ? De l’humilité
poussée à l’extrême ? Ou alors l’assurance quasi bourrue d’un gars de
16 ans pas comme les autres ? Toujours
est-il que Kévin Lochet n’est pas au premier
abord ce qu’on appelle un « communicant »… Ses réponses sont laconiques, ses
mots pesés. « Je comprends que l’on s’intéresse
à moi, j’en suis content, mais je ne fais pas ce
que je fais depuis huit ans pour avoir les honneurs des médias », lance-t-il. Même pour
les siens, pas question de braquer les projecteurs sur un quelconque talent. Il faut
insister longuement pour lui faire avouer
Parcours express
• Né le 22 juillet 1989
• 1,86 m, 90 kg
• Licencié à l’Easqy depuis 1997,
entraîné par Guillaume Boulet
depuis septembre 2002
• Record personnel au javelot : 68,15 m
• Record personnel au poids : 15,79 m
I36I
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
que son petit frère, William, âgé de 15 ans,
a déjà été deux fois champion de France
de tumbling, une spécialité spectaculaire
et bondissante de la gymnastique. « Nos
parents ne sont pas spécialement sportifs et
nous n’avons de prédispositions physiques
particulières », avance-t-il. À 16 ans, Kévin
mesure 1,86 m et pèse 90 kg… Libre à vous
d’en faire un adolescent lambda.
Javelot et balle ovale
D’autant qu’au fil de la discussion, le récent
champion de France cadet de javelot (vicechampion de France cadet au poids mais
qui se « sent mieux au javelot ») en rajoute
une couche. Sans y paraître. « Avec les cours
et les entraînements d’athlétisme, je vais devoir
arrêter le rugby cette année. »
Le choix du haut niveau. Logique ? Pas vraiment. Grand espoir de l’athlétisme hexagonal, le jeune Saint-Quentinois évoluait
également depuis une saison au plus haut
niveau national cadet en rugby, au poste de
centre au Racing club de France, après six
ans passés au Ruc Saint-Cyr-GuyancourtVoisins. « Avec la fatigue de l’athlé, cela s’est
passé moyennement en match, explique-t-il.
J’ai continué de jouer mais ce sont les autres
qui ont arrêté de m’envoyer les ballons. C’est
lassant de jouer sans ballon ! »
La tête et les jambes
Désormais, ses efforts vont pouvoir se
concentrer sur sa discipline de prédilection, « une discipline où on peut toujours
améliorer un détail pour progresser ».
Et sur ses études. Car Kévin n’est pas
qu’un colosse. À seulement 16 ans, il vient
aussi de rentrer en terminale S au lycée
militaire de Saint-Cyr. « J’aimerais intégrer
une école d’ingénieur, ce qui me permettrait
de continuer l’athlétisme. »
Le jeune champion ne s’est fixé aucun
objectif – « l’avenir est trop incertain dans ce
genre de sport » – hormis celui de progresser sans cesse grâce à un travail quotidien
(ou presque) avec son entraîneur personnel depuis 2002, Guillaume Boulet. Au
moins pour conserver son titre et se qualifier pour les championnats d’Europe
jeunes, en juillet prochain. N
Arnaud Thomelin
en bref
sports
PARIS-BREST-PARIS
VOILE
Dans les starting-blocks
Régis Viateur
champion du
monde
© C. Lauté
A
STous les quatre ans, quelque 4 000 amoureux de
la petite reine se lancent dans l’aventure du
Paris-Brest-Paris. Ici à Saint-Quentin en 2003.
ville, France Miniature, la Maison de la poésie,
la Maison de l’environnement, etc., elle se pose
comme un complément ludique qui peut être
intégré en totalité ou de façon sporadique au
programme scolaire.
Renseignements, réservation et téléchargement de
la mallette sur www.agglo-sqy.fr/parisbrestparis/
ATHLÉTISME
COUPE DE FRANCE DE FOOTBALL
Easqy : des vétérans
très verts
L’ES Guyancourt
avec les honneurs
La route de Taulé-Morlaix (Finistère) a été le
théâtre, le 30 octobre dernier, des championnats
de France des 10 km hors-stade. Vingt-trois
athlètes de l’Easqy y ont défendu les couleurs
saint-quentinoises. Avec brio pour certains.
Ainsi, les vétérans Christian Alexandre (34e),
Fabrice Doucet (39e) et Karim Arezki (56e) sont
devenus vice-champions de France par équipe.
Le 5 novembre, Karim Arezki récidivait en
remportant le 4e Relais des Hameaux, à Magny, en
compagnie de Yann Barget et Sahroui Mansouri.
Sur le 10 km du Relais, Pascale Antonus terminait
première féminine en 45’12’’. N
Au 5e tour de la Coupe de France de football,
l’ES Guyancourt-Saint-Quentin-en-Yvelines
(promotion d’honneur) a eu l’honneur de
recevoir, le 22 octobre au stade MauriceBaquet à Guyancourt, l’Entente SannoisSaint-Gratien. Cette équipe, qui évolue dans
le championnat professionnel de National,
l’équivalent de la 3e division nationale,
était l’adversaire le plus fort que les SaintQuentinois pouvaient rencontrer, le tirage
au sort étant encore effectué par région à ce
stade de la compétition. Devant plusieurs
centaines de spectateurs, le miracle n’a
pas eu lieu : l’ESG s’est inclinée 5-0. Place,
désormais, au championnat. N
http://easqy.athle.org
Lire aussi p. 3
Du 25 octobre au 2 novembre
s’est tenu dans la baie de Fortde-France en Martinique le 41e
championnat du monde de la
série Tempest(1), ancienne série
olympique dans les années 70.
Régis Viateur, du club de voile
de Saint-Quentin-en-Yvelines
(CVSQ), y faisait équipe avec
Philippe Boite, champion
du monde en 2004 de cette
catégorie. Et l’on peut dire
que leur collaboration a plutôt
bien fonctionné ! Vainqueurs
des neuf manches, ils ont sans
problème terminé premiers de
la compétition, sur 31 bateaux
engagés (français, allemands,
anglais, suisses, polonais…).
En compagnie de Philippe
Boite, le Saint-Quentinois
Régis Viateur est donc
devenu champion du monde
de Tempest, et a décroché le
trophée du meilleur équipier.
Une ligne de plus à ajouter à sa
déjà belle carrière (lire Le Petit
Quentin n° 203, novembre
2005, p. 34). N
(1) Le Tempest est le seul quillard
de sport avec 2 voiles (trapèze et
spinnaker). Très rapide, il mesure
6,70 m de long pour 1,97 m de large.
© C. Lauté
u menu, goût de l’effort,
ténacité, esprit nature…
Comme il y a quatre
ans, Saint-Quentin-en-Yvelines
accueillera le Paris-Brest-Paris, du
20 au 24 août 2007. Le départ et
l’arrivée de cette 16e édition de
la plus grande randonnée cyclotouriste du monde – 1 200 km à
effectuer en 90 heures au maximum ! – seront
célébrés au gymnase des Droits-de-l’Homme à
Guyancourt. En vélo traditionnel, en tandem
ou encore en vélo couché, plus de 4 000 participants du monde entier (tous les continents sont
représentés) seront de la fête. La manifestation,
qui avait rencontré un large succès public auprès
des Saint-Quentinois en 2003, sera une nouvelle
fois l’occasion d’animer le territoire pendant
plusieurs mois et le temps de l’épreuve.
Depuis le mois dernier et jusqu’à la fin de l’année scolaire, la communauté d’agglomération
intervient dans les écoles des sept communes
pour distribuer une mallette pédagogique
créée pour l’occasion. Avec une telle initiative,
on devrait parler de Paris-Brest-Paris dans les
cours de récré et dans les familles. Composée
de 9 fiches thématiques – histoire, géographie,
mathématiques, poésie, langues, environnement, sécurité routière, mécanisme du vélo
– réalisées en partenariat avec le Musée de la
Tél. : 01 30 58 91 74
Centre nautique
http://asso.ffv.fr/cvsq/
Page réalisée par Arnaud Thomelin
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
I 37 I
agenda
sports
9 DÉCEMBRE
HANDBALL
10 DÉCEMBRE
FOOTBALL
AS Montigny-le-Bretonneux / Alfortville
ES Guyancourt-Saint-Quentin / Malakoff
La victoire enregistrée le 11 novembre dernier à domicile face à Metz
(34-28) fait du bien à la troupe de Bruno Moyon. Grâce à cette victoire,
l’ASMB remonte à la 9e place de nationale 2, place synonyme de maintien, avec deux victoires, un nul et quatre défaites. Mais la saison est
encore très longue. Il serait donc bienvenu de battre Alfortville le 9
décembre… Mission qui s’annonce plus que difficile car les visiteuses
du soir sont deuxièmes de la poule. N
Ça va un petit peu mieux à Guyancourt… Après un début de saison catastrophique, la formation dirigée par Yannick Mesnigé s’est reprise. Seulement
10e après six journées, l’ESG n’est qu’à quelques encablures des premiers.
D’autant que la victoire à quatre points permet de remonter rapidement
au classement. N
Gymnase Pierre-de-Coubertin à Montigny
Stade Maurice-Baquet à Guyancourt
15 h – entrée gratuite – Tél. : 01 30 44 39 46 (Michael Moreau)
Lire aussi p. 37
20 h 45 – entrée gratuite – Tél. : 06 08 47 37 26
16 DÉCEMBRE
TENNIS DE TABLE
DU 9 DÉCEMBRE AU 7 JANVIER
TIR À L’ARC
CTT Élancourt / Fontenay (N1F)
CTTE (N1M) / Hennebont
La saison des archers
En hiver, les archers se défient en salle, notamment dans les salles
saint-quentinoises. Au programme, arc classique et arc à poulies.
- à Magny, les 9 et 10 décembre, concours individuel 2 x 18 m au
gymnase Delaune. Tél. : 01 30 43 69 67. Accès gratuit.
- à Guyancourt, les 16 et 17 décembre, concours individuel 2 x 18 m
au gymnase de l’Aviation. Tél. : 01 39 44 09 55. Accès gratuit.
- à Élancourt, les 6 et 7 janvier, concours individuel 2 x 18 m au
complexe de l’Europe. Tél. : 01 30 68 02 19. Accès gratuit. N
En nationale 1 féminine, les pongistes saint-quentinoises font bonne
figure. Pour l’instant, leur unique victoire – en quatre matchs – leur évite
la zone de relégation lors de cette première phase du championnat de
France par équipes. Une victoire devant Fontenay (2 victoires, 2 défaites)
leur assurerait le maintien.
Chez les hommes, en N1 également, la venue d’Hennebont, 6e, pourrait être
synonyme d’exploit. À condition que la victoire soit au rendez-vous et que
les résultats des autres rencontres leur soient favorables, les joueurs de
Franck Saulnier, actuellement 4e, pourraient viser la montée. N
Palais des sports d’Élancourt
17 h – entrée gratuite – Tél. : 06 11 37 05 73 (Franck Saulnier)
16 DÉCEMBRE
BASKET
ESC Trappes-SQY /
Lille métropole
Gymnase Paul-Mahier à Trappes – 20 h – 5 ` (3 `)
Tél. : 06 13 03 34 78 (Anne-Marie Broustal) – www.esctsqy.fr
10 DÉCEMBRE
FOOTBALL
AS Montigny-le-Bretonneux / Saint-Denis
© C. Lauté
L’ASMB fait mieux que se défendre pour sa première saison en promotion
d’honneur. Les joueurs d’Emmanuel Fraisse sont même 1er ex aequo (avec
Villemomble) après six journées de
championnat. La réception de SaintDenis, 3e du classement de la poule,
constituera une bonne occasion
de réellement savoir ce qu’ils peuvent espérer cette saison. Et si les
Ignymontains enchaînaient deux
montées consécutives en division
supérieure ? N
I38I
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
© C. Lauté
15 h – entrée gratuite
Tél. : 01 30 64 45 15
© C. Lauté
Stade de la Couldre à Montigny
Rien ne va plus pour l’ESC TrappesSaint-Quentin-en-Yvelines ! Lors de
la présentation de la saison, outre le
maintien, un des objectifs avancés
consistait à demeurer invaincus à
domicile. Dans les deux cas, les SaintQuentinois sont loin du compte. Après
11 matchs, ils comptabilisent 9 défaites
pour seulement 2 victoires, et ne parviennent pas à s’imposer dans leur salle
de Paul-Mahier. À l’extérieur, Abbas Sy
et ses partenaires s’inclinent, parfois
nettement (104-63 au Portel fin octobre), parfois de justesse (82-78 le
11 novembre chez les Basques de Denek Bat Urcuit, le club de l’ancien
entraîneur de l’ESCT, Fabrice Calmon). Dix-septièmes à quelques encablures de la fin de la première moitié de saison, les joueurs de Vincent
Lavandier devront réaliser des miracles s’ils ne veulent pas que leur
passage en nationale 1 reste un passage éclair. N
sports
17 DÉCEMBRE
RUGBY
7 JANVIER
RUGBY
AS Montigny-le-Bretonneux / Livry-Gargan
RC Maurepas-Élancourt /
Soisy-sous-Montmorency
L’objectif avoué des rugbymen ignymontains est la montée en première
série. Actuellement 2e, ils sont dans les temps et respectent leur feuille
de route. Ils recevront le 17 Livry-Gargan, 4e de la poule. N
Stade Roger-Couderc à Montigny
15 h – entrée gratuite – Tél. : 06 88 10 82 88 (Jean-Michel Vialle)
© C. Lauté
http://perso.wanadoo.fr/asmb.rugby.xv/
Deuxièmes de leur
poule de première série
après sept journées, les
orange et noir du RCME
accueillent une équipe
à leur portée, Soisysous-Montmorency. Il
leur faudra glaner ces
points, importants en
vue du classement à la
fin de la saison. D’autant que le leader, Aubergenville-Elisabethville,
ne faiblit pas et ne compte aucune défaite pour l’instant. N
23 DÉCEMBRE
BASKET
Graines de champions
© C. Lauté
Pour la troisième année, le palais des sports
d’Élancourt sera le théâtre d’un « basket
contest ». Tournoi de détection ouvert aux
14-20 ans licenciés ou non (3 x 3 le matin et
5 x 5 l’après-midi) et événement hip-hop, ce
« basket contest » organisé par Street Event
et Maz Sport Agency, permettra à deux heureux élus de décrocher un précieux titre.
Titre qui leur permettra d’effectuer un essai
au centre de formation du Mans ou dans des
clubs de Pro B ou de N1. Enfin, un concours
de tir à 3 points offrira aux plus précis le plaisir de se confronter en
finale à l’illustre commentateur de Canal +, Georges Eddy. N
Palais des sports d’Élancourt – À partir de 8 h 30
Stade du Bout-des-Clos à Maurepas
15 h – Tél. : 06 12 24 21 03 (Yann Hesry)
http://orangetnoir.canalblog.com
7 JANVIER
RUGBY
Ruc Saint-Cyr-Guyancourt-Voisins / Val de Bièvre
Irréguliers. C’est ainsi que l’on pourrait définir les résultats de l’Entente
Saint-Cyr-Guyancourt-Voisins (Ruc) depuis plusieurs saisons. Cette
année, l’ensemble paraît un peu plus cohérent mais des revers plus ou
moins inattendus ne permettent pas au Ruc de pointer au-dessus de
la 4e place après six journées. Espérons que Val de Bièvre, 8e sur 10, ne
créera pas la surprise le 7 janvier. N
Stade Maurice-Leluc à Saint-Cyr
Joueurs : 10 ` (réservé aux 220 premiers inscrits), visiteurs : 7 `
15 h – entrée gratuite – Tél. : 01 30 43 57 26
Tél. : 06 14 53 38 20 et [email protected]
DU 10 AU 28 JANVIER
TENNIS
6 JANVIER
ROLLER-HOCKEY
Open de La Verrière
© C. Lauté
Deux victoires : 9-6 à
Vierzon le 14 octobre,
9-8 le 4 novembre à La
Chapelle. Après deux
matchs dans leur nouveau championnat de
nationale 2, les Shocks
d’Élancourt réalisent un
départ tonitruant.
Si le succès face à Vierzon (deux défaites en deux rencontres) est à
relativiser, la victoire devant La Chapelle (2 victoires, 2 défaites) est
belle… et prometteuse. Reste à confirmer lors de la réception de RisOrangis (deux défaites en deux rencontres). D’ici là, les Saint-Quentinois
se seront étalonnés en recevant Nantes (4 victoires en 4 journées), La
Rochelle (3 défaites en 3 journées) et Saint-Médard (2 victoires, 1 nul,
1 défaite). Au bout du compte, les Shocks pourraient bien être la grande
révélation de la saison pour leur première année en nationale 2. N
Le club de tennis de La Verrière
est le seul club du département
à organiser son tournoi open en
janvier. Ouvert en simples de la 3e
à la 4e série (de 15/1 à non classé),
ce tournoi réunira une centaine
de tennismen et tenniswomen
sur ses quatre courts en durs,
dont deux couverts, du 10 au 28
janvier prochains. Les finales se
dérouleront le 28 janvier. N
© C. Lauté
Shocks d’Élancourt / Ris-Orangis
Parc des sports Philippe-Cousteau à La Verrière
Engagement : 18 ` adultes, 11 ` juniors
Tél. : 01 30 50 36 45 (Maurice Ely, président)
Juge-arbitre : Sylvie Chardon – Tél. : 06 85 33 96 25
et [email protected]
Gymnase Maurice-Chastagnier à Élancourt
11 h 30 – entrée gratuite – www.shocks-elancourt.com
Pages réalisées par Arnaud Thomelin
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
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I39I
social
RELAIS DU CŒUR
Pour aller plus loin que l’aide alimentaire, le centre des Restos du cœur de Trappes
ouvre un Relais du cœur qui vise à l’insertion sociale via l’accompagnement.
© J.J. Kraemer
Faim d’espoir
Q
ui dit Restos du cœur pense aussitôt à Coluche, joyeux drille
devenu clown triste face à la
misère, frangin des paumés, des laisséspour-compte broyés par une société où
le fossé se creuse chaque jour davantage
entre les plus pauvres et les plus riches.
Danger public à force de vulgarité pour
les uns, provocateur aux airs de Robin des
bois pour les autres, le beauf à salopette et
au cœur gros comme lui a eu, il y a vingt
et un ans, le courage de se révolter en hurlant aux Français assoupis qu’on n’avait
plus le droit ni d’avoir faim, ni d’avoir
froid. Son appel a été entendu, des milliers d’hommes et de femmes s’engageant
alors bénévolement pour donner vie à des
Restos pas comme les autres.
Un café et des cours
Non contents de combattre la faim en
fournissant une aide alimentaire aux
plus démunis, les Restos ont ouvert les
Relais du cœur, pour accompagner vers
leur autonomie les personnes fragilisées,
jusqu’à ce qu’elles retrouvent une identité
sociale, une dignité effacée par les bles-
I4 0I
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
sures de la vie. Un lieu de ce type vient
d’ouvrir à Trappes.
Tour d’horizon en compagnie de JeanPaul Soulat, son responsable, qui dirige
également les Restos dans cette ville et
le Relais d’Élancourt. Le local mis gracieusement à disposition des Restos et
Relais du cœur par la société HLM Opievoy accueille depuis quelques jours les
premiers bénéficiaires trappistes. Au total
400 familles, soit 1 200 personnes.
« Nous voulons en faire un lieu de vie et
d’échanges où les gens pourront passer prendre un café, lire, trouver des vêtements pour
toute la famille, des couches et des conseils
pour bébé, exposer leurs problèmes administratifs ou juridiques en toute confidentialité,
obtenir de l’aide pour leurs démarches, prendre des cours pour sortir de l’illettrisme ou
découvrir l’informatique par le biais d’une
initiation à Word et Excel. »
Chaud au cœur
René Neveu, responsable départemental,
enchaîne. « Comment voulez-vous qu’un
gars qui a son permis puisse occuper un poste
de livreur s’il ne sait pas lire un plan, ou une
« Aider quelqu’un
à se repérer dans la
jungle administrative,
lui montrer comment
fonctionne un
ordinateur, discuter
autour d’un café…
Ce n’est pas sorcier,
mais cela fait toute
la différence. »
Jean-Paul Soulat.
femme faire des ménages si elle ne peut pas
traduire les consignes laissées par la maîtresse de maison sur un petit mot ? »
Une logique évidente et implacable,
contre laquelle Jean-Paul, sœur Agnès de
La Verrière, Isabelle de Montfort et cinq ou
six autres bénévoles à particule (le prénom
étant toujours suivi de la ville d’origine)
luttent en permanence. Crépitant du clavier, les quatre ordinateurs reliés à Internet,
plus un dans une petite salle plus au calme
destiné au programme anti-illettrisme,
tiennent visiblement aussi chaud au cœur
que les repas à l’estomac. « Personnes isolées,
familles monoparentales, chômeurs de longue
durée avec ou sans enfant, érémistes, demandeurs d’asile… Ils ont besoin d’autre chose que
de viande ou de lait. De reconnaissance, d’espoir. » En poussant la porte du Relais, tous
retrouvent une lueur dans le regard qui est,
pour les « enfoirés » qui les accueillent, le
plus beau des cadeaux. N
Dominique Ciarlo
Relais du cœur
15, rue Darius-Milhaud à Trappes
Tél. : 01 30 62 01 13
santé
MALTRAITANCE (2)
© J.J. Kraemer
Après la maltraitance à enfants, regard
ce mois-ci sur les violences portées
aux personnes âgées et handicapées,
elles aussi particulièrement
vulnérables. Un phénomène plus
fréquent qu’on ne le pense.
L
e tabou de la maltraitance des personnes âgées et des handicapés, en
institution comme à domicile, est
aujourd’hui en partie levé. Relayées par
les médias, des « affaires » d’une sordide
tristesse interpellent pouvoirs publics
et familles.
De l’indifférence aux conflits
La maltraitance envers les plus fragiles est
difficile à chiffrer. Cela étant, le réseau
associatif Alma France (réseau d’écoute)
recensait près de 12 000 appels dénonçant des cas de maltraitance en 2005.
Liées à la notion de fragilité, les violences,
basées sur la dépendance physique et/
ou affective et ancrées dans une relation
dominant/dominé, revêtent différentes
formes. La maltraitance des personnes
âgées et des handicapés se fait générale-
Attention,
fragile
ment par négligence, lassitude et indifférence plus que par sadisme, sauf dans de
rares cas. Par épuisement et par manque
de formation de l’accompagnant aussi,
face à la répétition de tâches physiquement éreintantes et psychologiquement
lourdes à assumer (notamment face aux
états démentiels). Sans oublier, dans le
contexte familial, l’histoire de chacun
des protagonistes et la violence latente
due aux éventuels comptes à régler, la
dépendance liée au grand âge ou au
handicap jouant alors un rôle de révélateur qui fait réapparaître des conflits
souterrains.
Aux violences physiques, s’ajoutent, et ce
ne sont pas les moins graves, les violences
psychologiques (menaces, infantilisation, déshumanisation…), les violences
financières (détournement, extorsion de
Ça ne se voit
pas toujours…
Depuis octobre 2006, le conseil général des Yvelines a mis
en place un nouveau numéro d’écoute, ouvert au public,
pour signaler les situations de mauvais traitements que
subissent les adultes vulnérables, en partenariat avec
l’Association gérontologique des Yvelines (AGY). Cette
ligne est le pilier d’une large campagne de lutte et de la
prévention, relayées par des dépliants et des affiches dans
les lieux d’accueil sociaux et médico-sociaux. Dans un
premier temps, cette ligne est ouverte du lundi au vendredi
de 10 h à 12 h, l’appelant recevant informations, conseils
et accompagnement d’un professionnel qualifié. N
fonds), les violences médicamenteuses
(excès de neuroleptiques, non prise en
charge de la douleur, de la dépression…),
les négligences actives (privation de
visite, placements abusifs…) et passives
(indifférence, etc.).
Une campagne dans les Yvelines
Contre cela, la formation des professionnels et des aidants s’impose. Un enjeu
compris par le conseil général des Yvelines qui a mis en place un plan de prévention depuis 2000 en direction des
professionnels et qui lance d’ailleurs
actuellement une campagne destinée
au grand public (voir encadré) avec un
numéro d’écoute ouvert depuis octobre
dernier. Reste à l’État à assumer ses responsabilités pour tenir les promesses du
Plan vieillissement et solidarité annoncé
par Jean-Pierre Raffarin en novembre
2003, après la canicule. N
Dominique Ciarlo
Pour en savoir plus :
Conseil général
Tél : 01 39 55 58 21, du lundi au vendredi,
de 10 h à 12 h
Afpap (Association française de protection et
d’assistance aux personnes âgées)
Tél. : 08 00 02 05 28 (numéro vert)
www.afpap.org
Alma France (Allô maltraitance personnes âgées
et personnes handicapées)
Tél. : 08 92 68 01 18 (numéro national,
0,34 ` la minute) – www.alma-france.org
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
I 41 I
en bref
santé-social
LAURIERS (1)
ATELIER SANTÉ-VILLE
Jacques Péguet, de Maurepas à Mopti
Santé des jeunes :
tous les acteurs
mobilisés
En juin dernier, la CA décernait la médaille de l’agglomération
à différents responsables associatifs. Parmi eux, trois représentants
du secteur santé-social. Premier coup de chapeau au pédiatre Jacques Péguet,
président-fondateur d’Action Mopti.
© C. Lauté
S Jacques Péguet, fondateur d’Action Mopti.
© C. Lauté
A
universitaires, CPAM, associations…
Côté tribune, l’atelier ville-santé a été
présenté par Mme Lassus-Minvielle,
sous-préfète à la Ville, M. Cadalbert,
président de la CA, Mme Villain, viceprésidente chargée de la politique
de la Ville, M. Gendron, président de
la commission des affaires socialessanté-logement, le Dr BrémentMarchesseau, directrice de l’IPS
et Mme Chevalier, coordinatrice de
l’AVS à l’IPS, puisque l’Institut de
promotion de la santé pilote ce nouveau
programme. Rendez-vous a été pris
entre les différents partenaires pour
constituer des groupes de travail, qui
devraient présenter leurs projets à
la fin du premier semestre 2007. Le
Petit Quentin vous en reparlera… N
Institut de promotion de la santé
Tél. : 01 30 16 17 80
I42I
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
u départ association humanitaire
créée en 1986, Action Mopti est
devenue une organisation non
gouvernementale (ONG) qui contribue
désormais à l’amélioration des conditions
de vie (santé, éducation, développement
social…) dans la ville de Mopti, au Mali.
Son président, Jacques Péguet, n’y est sans
doute pas pour rien. Soutenu par Lionel
Jospin comme par Jacques Chirac (qui
lui a demandé de l’accompagner lors de
son dernier voyage à Bamako), ce SaintQuentinois, chevalier de l’Ordre national du Mali, n’est pas homme à se laisser
impressionner par tant de sollicitations.
« J’y vois avant tout la reconnaissance du
travail accompli par toute une équipe, ici
et là-bas », explique-t-il simplement.
Le regard pétillant, notre homme a
l’intensité de ceux qui savent regarder plus loin que le bout de leur nez.
« Lorsque je suis allé en Afrique pour la
première fois, en 1982, j’ai constaté que
leur médecine manquait de moyens. Agir
en fournissant des médicaments et en soignant s’est imposé comme une nécessité. »
Après quelques déboires dus à la méconnaissance de la culture africaine, Action
Mopti, qui emploie aujourd’hui deux
chargés de missions en France et une
trentaine de salariés à Mopti, prend ses
marques. « Le fait d’avoir demandé à Aïssata
Maïga, chef de mission africaine, d’élaborer le premier plan de développement nous a
permis d’être en concordance avec les réalités
et les besoins du terrain », estime Jacques
Péguet. Accès à l’éducation, alphabétisation, médecine scolaire, prévention
et sensibilisation auprès des jeunes sur
les MST et le sida, développement social,
économique et culturel… Action Mopti se
bat sur tous les fronts, ce qui lui vaut une
reconnaissance institutionnelle et communautaire très forte et légitime. N
Tél. : 01 30 62 62 42
LIBRAIRIE LE MILLE FEUILLES
L’esprit de Noël
Créée à Trappes par l’association
d’insertion Bleu oxygène,
la librairie populaire Mille
Feuilles offre une alternative
intéressante en proposant non
seulement des livres d’occasion
à petit prix (de 0,30 ` l’album
pour enfants à 4 ` pour les
belles éditions, avec un prix
moyen de 1 ` par ouvrage),
mais également de jolis objets autour
du livre (agendas, cahiers d’écriture,
cartes de vœux, cartonnages, livrets…).
Réalisés à la main dans le cadre d’un
chantier d’insertion de 14 personnes, ces
cadeaux ont pour double avantage d’être
© C. Lauté
L’hôtel d’agglomération a fait salle
comble le 7 novembre dernier lors
du lancement de l’atelier santé-ville
(AVS) de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Concrètement, ce nouveau dispositif,
qui s’inscrit dans le cadre d’un contrat
urbain de cohésion sociale, concerne
la population jeune de Saint-Quentin
(20 000 jeunes de 11 à 25 ans ou
plus) pour des actions spécifiques
de prévention et d’information. Une
centaine de personnes représentant
tous les acteurs intervenant auprès
des jeunes se sont donc mobilisées
– parmi lesquels des représentants
des Ddass, PMI, conseil général,
institutions hospitalières, centres
sociaux, points jeunes des communes,
médecins libéraux, scolaires et
originaux et peu coûteux. La librairie
proposera bientôt un atelier reliure. N
17 bis, rue de Stalingrad-Nord à Trappes
(au-dessus d’ATS)
Tél. : 01 30 62 22 58 – du mardi au vendredi
9 h-12 h 30, mercredi 9 h-16 h 30
santé-social
Portes ouvertes
à l’Amadom,
le 9 janvier
L’Association de modernisation de
l’aide à domicile du Mérantais organise
sa première journée portes ouvertes le
9 janvier prochain, de 14 h 30 à 16 h 30.
Les métiers de l’aide à domicile, secteur
riche d’emplois, vous intéressent ? Pour
découvrir cette filière, venez rencontrer
les professionnels et les recruteurs
(associations, collectivités, etc.) et vous
documenter au nouveau centre de ressources
qui s’ouvre pour vous à l’Amadom. N
DISCRIMINATIONS RACIALES À L’EMBAUCHE
CONTRE LE SIDA
Mais qui c’est celui-là ?
Les jeunes
parlent aux
jeunes
© J.J. Kraemer
MÉTIERS DE L’AIDE À DOMICILE
S Le 16 novembre, dans les locaux de l’hôtel
d’agglomération.
L’Institut de promotion de
la santé (IPS) a choisi de
travailler directement avec
des jeunes et un graphiste
pour définir le visuel de
la campagne d’affichage
proposée pour la Journée
mondiale de lutte contre
le sida (1er décembre). Les
16-25 ans ont été ensuite
invités à se prononcer pour
l’une des versions proposées.
Amadom
12, av. des Prés à Montigny (Promopole)
Tél. : 01 30 43 39 89
http://amadom.gerondicap.com
PARENTALITÉ
Cinq bougies pour
l’École des parents
L
e 25 novembre, l’École des parents de
Guyancourt soufflait ses cinq bougies
au pavillon Waldeck-Rousseau à Guyan-
court. Depuis 2001, cette structure met à la
disposition des parents de la documentation
Poursuivant la lutte contre les discriminations à
l’embauche, la communauté d’agglomération (CA)
a organisé, le 16 novembre, en collaboration avec le
club Face (Fondation agir contre l’exclusion), une
journée de sensibilisation destinée aux DRH des
7 communes et aux cadres de la CA.
Une approche originale, menée avec la complicité
des comédiens de Déclic Théâtre, destinée à éclairer
les participants sur les concepts discriminatoires en
leur donnant des notions de droit essentielles. Un
cours efficace et ludique à mettre en pratique dans les
sociétés privées et les collectivités territoriales. N
Saluons les entreprises locales qui participent à ce plan
de lutte, notamment BDL formation, Becom Experts
Conseils, Decathlon IDF Ouest, EDF-Gaz de France Versailles,
Laboratoire national d’essais, Snecma Services et Stardoc.
spécialisée, leur propose entretiens individualisés avec une psychologue et conseils d’experts. « Ce sont souvent des familles qui se posent
des questions sur leurs enfants âgés de 3-4 ans ou
MAISON DE L’ENVIRONNEMENT
sur des problèmes liés à l’adolescence », explique
Un village solidaire
Isabelle Duclos, responsable de la structure.
Le 16 décembre, de 10 h à 18 h, la Maison de
Gérer la colère du bout de chou, donner la
l’environnement (Magny) vous invite à venir
bonne place à l’ordinateur ou au téléphone
portable dans la vie du collégien, évoquer une
dépendance au cannabis… Des conférencesdébats, très suivies, sont proposées cinq fois
par an. La prochaine aura lieu le 19 janvier.
Elle sera consacrée à la violence des images, en
présence du psychanalyste Serge Tisseron. N
École des parents
2 bis, rue du Moulin à Guyancourt
Tél. : 01 30 48 33 90 – horaires : mer. 9 h-12 h
et 14 h-18 h, jeu. 13 h-20 h, sam. 9 h-12 h
discuter de la citoyenneté et de la solidarité.
Les visiteurs pourront s’entretenir avec
des associations locales ou nationales. Ils
traverseront un ensemble d’univers ludiques
et originaux, érigés autour des fêtes de fin
d’année et du commerce équitable. Spectacles,
café-philo solidaire et animations en tout
Contre toute attente, leur
choix, assez classique,
a écarté les variantes
les plus provocatrices.
Résultat, l’affiche, déclinée
en plusieurs formats,
distribuée et éditée par la
CA, est à découvrir jusqu’à
mi-décembre dans les
Abribus, les médiathèques,
les pharmacies et les
équipements dédiés
aux jeunes. N
genre sont également au programme. N
IPS
6, rue Haroun-Tazieff à Magny
3, place de la Mairie à Trappes
Tél. : 01 30 16 17 80
Tél. : 01 30 07 34 34
www.agglo-sqy.fr/maison-environnement
Pages réalisées par Dominique Ciarlo
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
O
I43I
mémoire vive
ART PUBLIC (4)
Des sculptures pas si bêtes
Depuis 2000, la ville d’Élancourt mène une politique artistique sur le thème de l’art
animalier. Plusieurs ronds-points permettent ainsi aux habitants de redécouvrir
une tradition très en vogue dans les grandes villes françaises au XIXe siècle :
la sculpture monumentale en bronze.
Un courant naturaliste
DR
L’art animalier est lié au développement
des sciences naturelles qui ne cessent
de progresser au xixe siècle. À cette
époque, les États européens cèdent à la
mode des « jardins des plantes » ornés
de ménageries d’animaux exotiques.
Les artistes dessinent sur le vif ces
animaux sauvages et donnent ainsi
naissance à un courant artistique, le
naturalisme. Des bronzes animaliers
font ainsi leur apparition dans les villes
de l’Hexagone. En 2000, Élancourt
remet au goût du jour ces bronzes
animaliers : trois oies élisent domicile sur
le rond-point du Pré-Yvelines, réalisées
par le sculpteur Roch Vandromme.
DR
Les Templiers reviennent
Sa majesté des lions
DR
Ces huit fauves de bronze veillent sur le rond-point
depuis 2000. Ils ont été réalisés sur le modèle du
lion d’Auguste Caïn, célèbre sculpteur animalier
ayant notamment travaillé pour l’hôtel de ville
de Paris au xixe siècle. Le « roi des animaux »
symbolise la puissance et la vaillance sur les
blasons des ducs, puis des rois de France. C’est
l’animal le plus souvent choisi pour représenter la
souveraineté ou la défense nationale.
Située sur le rond-point de la
commanderie des Templiers,
cette commande exceptionnelle
de la commune, inaugurée en
septembre 2006, est une création
du sculpteur Hans Marks. Fabriquée
pendant deux ans, elle représente
un moine-combattant de l’ordre
des Templiers sur sa monture.
La commanderie d’Élancourt
constituait au Moyen Âge l’une des
nombreuses possessions foncières
et exploitations agricoles de
l’ordre du Temple, célèbre pour sa
contribution aux croisades en Terre
sainte. Vêtu comme au xiiie siècle,
le moine a été travaillé séparément
par le sculpteur, qui a réalisé
chacune des parties en polystyrène
avant de les retravailler dans la
cire pour accentuer la finesse et
la véracité des détails. L’ensemble
a été coulé en bronze à une
température atteignant 1 200 °C
par les maîtres bronziers de l’Atelier
de la Plaine Saint-Denis (pas moins
de 3,5 tonnes de bronze pour une
statue haute de 4 mètres !). Petit
scoop confié par le sculpteur aux
oreilles du Petit Quentin : le cheval
est en fait une jument…
Cette page est réalisée en collaboration avec le Musée de la ville
Tél. : 01 34 52 28 80
Page réalisée par Nicolas Gervais
LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
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I45I
Tribune libre
Chaque mois, Le Petit Quentin donne la parole aux groupes politiques constitués au sein de la communauté
d’agglomération : Divers droite, Parti communiste et apparentés, Parti socialiste et apparentés.
Divers Droite
U
ne charte pour lutter contre la discrimination au sein de la Casqy.
La raison d’être d’une intercommunalité est de mutualiser des moyens
humains et financiers pour faire des
économies de gestion et assurer la même
qualité de prestations à tous. Pour cela,
elle doit être une entité apolitique, au seul
service de l’intérêt général. Ainsi, la répartition des crédits aux communes adhérentes doit être fondée sur des critères
objectifs destinés à garantir l’égalité entre
elles. Or, la Casqy opère une répartition
inéquitable des ressources financières,
comme le démontre l’étude menée sur
les investissements entre 1993 et 2003.
D’autre part, l’intercommunalité ne doit
pas pour autant faire disparaître l’identité
des communes et le président ne doit pas
se substituer aux maires, seuls élus légitimes au regard du suffrage universel. C’est
pourquoi nous présentons à la signature
des communes membres une Charte, les
engageant à lutter contre toute forme de
discrimination – notamment politique
– au sein de la communauté d’agglomération. Dans ce cadre, nous proposons
qu’un groupe de travail définisse de nouveaux critères de répartition des crédits
entre les communes adhérentes, pour
établir entre elles une réelle équité.
Au regard de ces critères, il fixera un pourcentage des dépenses annuelles d’investissement (par exemple 50 %) réparti
automatiquement entre les villes, et que
celles-ci décideront librement d’affecter
à tel ou tel projet.
Nous comptons sur le bon sens et la compréhension de tous nos collègues pour
faire aboutir notre démarche. N
AUBRIET Armelle - BARD Gérard - BIETTE Alexis BOUSSARD Bruno - CAVALLIER Alain - CAMY Daniel DAVID Catherine - FAVIER Gérard - FOURGOUS JeanMichel - GRATTEPANCHE Jean-Luc - LAPORTE Alain LAUGIER Michel - LEFEVRE Jean-Pierre - LE GUERINEL
Pierre - LE NAN Joël - PERRODO Catherine - PLUYAUD
Jean-Pierre - THAREAU Marie-Noëlle - TISON Jean-Louis VIENNA Monique
Parti communiste
et apparentés
L
e gouvernement a choisi pour prolonger l’A12 un tracé neuf, dans
Montigny-le-Bretonneux, ce qui
avait toujours été imaginé, mais aussi au
Mesnil-Saint-Denis et surtout à La Verrière,
le long d’un étang protégé, puis sur une
étroite largeur de terrain entre deux rangées de 60 pavillons, sur le seul stade municipal, le long de l’hôpital psychiatrique,
enfin à ciel ouvert près du collège et sur un
espace dévolu à un futur quartier d’habitat
diversifié. Ce choix s’oppose donc à toute
logique humaine, économique, écologique, technique, mais aussi démocratique
puisque près de 95 % de ceux qui, dans
le débat public, se sont prononcés pour
le prolongement, demandaient que soit
choisi le tracé par le vallon du Pommeret.
On doit l’idée de ce tracé à la députée UMP
Christine Boutin. Et c’est Valérie Pécresse,
autre députée UMP et porte-parole de ce
mouvement, qui a pesé de tout son poids
politique national pour repousser vers La
Verrière le tracé à retenir.
Comme l’a déclaré Marie-George Buffet,
ces choix de tracé pour l’A12 et l’A104
« méritent d’être combattus dès aujourd’hui
et d’être remis en cause si une véritable politique de changement l’emporte en 2007 ».
La meilleure garantie, sur cette question
comme sur d’autres, de rompre avec la logique de capitulation devant les puissants,
c’est de donner lors des échéances de 2007
beaucoup de forces au rassemblement antilibéral.
La puissante manifestation du 12 novembre dernier sur la N10 a montré la capacité
de mobilisation des personnes attachées
au prolongement de l’autoroute A12 par
le seul tracé juste et respectueux du débat
démocratique, le tracé par le vallon du
Pommeret.
Cette mobilisation se poursuivra sous de
multiples formes jusqu’à ce que la décision
soit reconsidérée. N
FENEUX Claudine - GENDRON Jean-Yves - KEULEN
Françoise - LE VOT Alain - MONNIOT Gérard - SECK
N’DIAYE Awa - SELLINCOURT Pierre
Parti socialiste
et apparentés
L
a communauté d’agglomération
porte un projet d’avenir pour notre
territoire.
Ce projet prend appui sur la solidarité, le
respect de l’environnement et du cadre de
vie ainsi que le développement économique
durable. C’est l’engagement de toutes les
communes, de droite comme de gauche, au
service d’un projet commun qui constitue la
force de Saint-Quentin-en-Yvelines. Ainsi la
mise en commun de nos atouts et le partage
des richesses par la redistribution de la taxe
professionnelle nous a permis de devenir
une agglomération citée en référence pour
sa qualité de vie, la richesse de ses équipements, son développement et la qualité
des services aux habitants et aux entreprises. Saint-Quentin-en-Yvelines ne s’est pas
construit en un jour, pas même en dix ans,
mais en trente ans. Certaines communes,
comme Élancourt, ont bénéficié des équipements bien avant les autres (médiathèque,
théâtre, gymnases, écoles, parc sportif…),
les dix dernières années ont permis des rééquilibrages pour les communes les moins
bien dotées. L’étude citée par les maires de
Montigny-le-Bretonneux, Voisins-le-Bretonneux et Élancourt montre, même s’ils
oublient de le dire, que les 7 communes sont
très bien équipées et que leur taux d’équipement est bien supérieur à la moyenne des
villes ! Les batailles politiciennes sur ce sujet
– en ne montrant que les investissements
sur dix ans et en oubliant au passage de nombreuses dotations versées aux communes
– n’honorent pas ceux qui les mènent. Par
exemple, 18 millions d’euros à Élancourt
pour l’entretien des équipements construits
par la CA. Nous posons la question : « Qu’a
fait le maire de ces dotations ? » Les habitants et les entreprises sont à même de juger
des équipements dont ils disposent et de
leur qualité, quelle que soit la commune
où ils sont installés. N
BISCH René - BLEE Jean-Yves - BONANNI Philippe CADALBERT Robert - DELIGNE François - FERRENBACH
Henriette - HAMARD Danielle - LOLLIOZ Jacques MACHEBOEUF Yves - MALANDAIN Guy - SABLONNIERES
Sandrine - TABARIE Bernard - VILAIN Christine
LE PETIT QUENTIN n° 215 ET KIOSQ n° 37 - DÉCEMBRE 2006
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Yves Machebœuf DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Laurent Riéra RÉDACTEUR EN CHEF : Frédéric Theulé
RÉDACTRICE EN CHEF KIOSQ : Caroline Junqua SECRÉTARIAT DE RÉDACTION : Isabelle Dubosq-Suffit (1re SR), Arnaud Thomelin RESPONSABLE DU
SERVICE PHOTOS : Stéphan Joubert PHOTOS : Serge Blondeau, Johanna-Diane Bonnaud, Érell Combot, Stéphan Joubert, Jean-Julien Kraemer,
Christian Lauté, Michel Lemoine RESPONSABLES DE RUBRIQUE : Isabelle Dubosq-Suffit (Santé-Social) – Tél. : 01 39 44 81 02 ; Caroline Junqua
(Culture) – Tél. : 01 39 44 82 61 ; Martine Gavelle (Loisirs) – Tél. : 01 39 44 82 63 ; Arnaud Thomelin (Sports) – Tél. : 01 39 44 81 09 COUVERTURE :
Stéphan Joubert ICONOGRAPHIE : Jean-Julien Kraemer RÉGIE PUBLICITAIRE : Patricia Charret – Tél. : 01 39 44 81 10 CONCEPTION GRAPHIQUE :
KRPLUS – Tél. : 01 44 83 85 50 RÉALISATION ET PHOTOGRAVURE : Scoop Communication – Tél. : 02 38 63 90 00 IMPRESSION : Actis – Maulde et
Renou – Tél. : 01 49 26 14 66 DÉPÔT LÉGAL : n° 8050. ISSN 09830936 n° DE COMMISSION PARITAIRE : 2148 ADEP TIRAGE : 65 000 exemplaires
ÉDITEUR : communauté d’agglomération, 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy BP 46 - 78185 Saint-Quentinen-Yvelines Cedex Tél. : 01 39 44 80 80 –
FAX : 01 39 44 82 82 - Ce numéro comporte un encart culturel, KioSQ, de 16 pages, inséré en page centrales du Petit Quentin, tiré en 75 000 exemplaires.
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
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LE PETIT QUENTIN - n 215 - DÉCEMBRE 2006
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