Clara, - Force Femmes
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Clara, - Force Femmes
Reproduction interdite (Usage strictement interne) Journal: La Croix Date Article: 19.10.2011 la Croix 13H Les fe. "recnmen mg tes" ont des atou pour les entreprises, les acquis qu'il faut transformer en compétences. » FRANÇOISE FILLON. DE L ASSOCIATION RET R AVA ILLER . Vers 45 ou 50 ans, nombreuses sont les femmes qui entament une nouvelle page professionnelle, qu'elles y soient contraintes par un accident de la vie, ou qu'elles éprouvent le besoin de s'épanouir autrement QUELQUES CHIFFRES En 1975, 43% des mères de jeunes enfants travaillaient à l'extérieur du foyer en 2008, elles sont 81 °la. 66 % des femmes de 15 à 64 ans sont actives professionnellement En 2008, 81% des femmes ayant un enfant de moins de 3 ans travaillent, contre 59,8 % des femmes ayant deux enfants dont un de moins de trois ans. (Source: Inné) e Avoir plus de deux enfants diminue la probabilité d'activité des mères d'environ 20 points et, lorsqu'elles sont en emploi, le nombre d'heures travaillées par semaine de deux heures. (Insee) .85,3% des filles ont réussi au baccalauréat en 2008, contre 81,5 % pour les garçons. IELQUES SITES http://www.retravailler.org Un réseau national d'iiorientotion, <ti de professionnalisation et de valorisation de l'expérience», s http://www.femmes-emploisfr Un site où l'on trouvera informations juridiques, forums, antennes régionales... http://www.forcefernmes.com L'association accompagne et soutient les femmes de plus de 45 ans dans leurs démarches de retour à l'emploi et de création d'entreprise. Et aussi : Création d'entreprise www.contactconfiance.com et nfos@co nta dconfiance.com i Dans les locaux de Force Femmes, association d'aide au retour à l'emploi, née du constat que les femmes, au-delà de 45 ans ont des difficultés à y reprendre pied, quel que soit le motif de la rupture antérieure. 52 ans, médecin du travail, se sent au carrefour de deux générations de femmes. «La moitié desfemmes de mon tige a eu comme moi une vie professionnelle à part entière, et une autre, comme l'avait ait ma mère, a éduqué ses enfants avec de multiples activités plus ou moins bénévoles à côté. Alors que les amies de ma plus jeune sur, qui a dix ans de moins que moi, travaillent toutes, et souvent énormément. Les chiffres parlent d'eux-mêmes (lire les Repères): en l'espace de trente ans, le changement a été radical les mères de famille, sauf lorsqu'elles ont plus de trois ou quatre enfants, ne s'éloignent plus durablement de la vie professionnelle. Pour de multiples raisons, bien connues : les jeunes filles sont élevées, et diplômées, pour travailler, généralement avant la Clara, f : naissance de leurs enfants lesquels arrivent plus tard et moins nombreux. Un salaire unique apparaît souvent insuffisant pour subvenir aux besoins d'une famille, et la fragilité des couples n'incite les femmes ni à renoncer à leur indépendance financière, ni à leur place dans la société. Une place difficile à conquérir, et plus difficile encore à reconquérir... C'est le constat que fait Françoise Félon, déléguée générale de l'association Retravailler, qui depuis plusieurs dizaines d'années accompagne les femmes en recherche d'emploi « Il y a une évolution très nette celles qui n'ontjamais travaillé, ou arrêté très longtemps, sont remplacées par celles qui utilisent l'allocation parentale d'éducation (APE, trois 'ans au maximum, multiplié par le nombre d'enfants)pour concilier métier et retaternité. Le retour à l'emploi est difficile, el ce n'est pas un chemin direct. Les postes et les outils de travail évoluent ; : très vite, on les a oubliés... Il pusse par une reprise de contact avec le monde du travail, entreprises, des acquis qu'ilfaut transformer en compétences. une réactualisation des compétences, un Françoise ilolder, ancienne chef d'entreprise, est la présidente d'une autre association, « Force Femmes «née justement de ce constat que les femmes, au-delà de 45 ans - avec devant elles plus ou moins Une place difficile vingt ans d'espérance de vie profession- à conquérir, nelle - ont des diffi- et plus difficile cultés à y reprendre encore pied, quel que soit le motif de la rupture à reconquérir... antérieure. Cher cher du travail, se réinsérer dans la société est une vraie bataille, d'autant que c'est souvent en raison de difficultés personnelles ou familiales que lesfemmes si}, engagent. Des difficultés qui ont laissé des traces dans leurs parcours, leur confiance en elles, audelà du cadre professionnel. bilan de compétences parfois. « À ces femmes s'ajoutent celles qui ont « décroché », pour cause de mobilités professionnelles de leurs époux, celles qui ont levé le pied « pendant la petite enfance de leur progéniture, travaillant à temps partiel ou renonçant à évoluer professionnellement. Et celles qu'un accident de la vie, chômage du conjoint, séparation ou veuvage, contraint à re- prendre une activité plus lucrative. S'y ajoutent aussi celles encore qui, au tournant de la vie, ressentent la nécessité d'un nouvel ancrage professionnel, d'une reconnaissance sociale. Ces recommençantes sont donc nom breuses. rc Elles entrent dans la catégorie senior, pour qui le marché du travail n'est pas favorable, poursuit Françoise Félon, et pourtant elles ont des atouts pour les (Lire la suite page 14.) Page 1/2 Reproduction interdite (Usage strictement interne) Journal: La Croix Date Article: 19.10.2011 N >oz Ces mères qui reprennent le chemin du travail W\I AVAIS A5SG2 (Suite de la page 133 eouLoT PLGIN-TEMPS À LA MAISON, fi Pourtant, cesfemmes sont des modèles de dignité et de courage, dont la société ne devrait pas se passer ; elles méritent du OUI, MAIS ALORS 1' AI PRIS DU BOULOT pu COU? ME RETROUVE À MI-TEMPS. eu A V EC DEUX pLeirl-rwes !!l soutien, de l'accompagnement, de la solidarité. Nous nous battons pour faire reconnaître leurs atouts elles sont excessivement motivées, avec la volonté de participer à la société civile. On peut compter sur elles, qui sont plus disponibles que les femmes de 20 ou 30 ans. ?Ides ont de l'expérience, même celles qui n rt été 'femmes au foyer" elles ont géré unefarnille parfois nombreuse, sont un gage de stabilité, d'équilibre, et savent faire du lien intergénérationnel. Les pays anglo-saxons utilisent mieux que nous tout ce qu'apportent aux entreprises ces parcours atypiques. Notre rôle auprès des DRH, c'est de les ouvrir à cela, de créer des passerelles. Un tel volontarisme donne la mesure de la difficulté. La responsable de « Retravailler » le reconnaît volontiers.« le pense que la discrimination par l'âge s'est aggravée. Ces femmes se concentrent dans les services à la personne, la santé, le social, des métiers mal rémunérés; elles vivent un déclassement par rapport à leurstatut an térieur. Dans un monde du travail en évolution rapide, les formations et diplômes acquis' n'ont plus guère de valeur quand ils n'ont pas été actualisés, ou ne sont pas protégés par un statut. Bien souvent, les femmes repartent de zéro, malgré leur expé- Cette « deuxième rience dans professionnelle d'autres domaines. Elles doivent se reposer les questions de base qu'est-ce que je sais faire, qu'est ce Mères de familles nombreuses, elles ont repris tardivement une activité professionnelle, et trouvé leur place dans le monde du travail vie » s'avère plus risquée, rarement bien payée, mais plus riche aussi de créativité et de sens que j'aime faire, qu'est-ce que je suis prête à faire ?Vingt ou trente ans après les études, les réponses sont bien différentes, mieux ajustées, avec des expériences, des aspirations nouvelles. Ce qui ouvre donc de tout autres possibilités que lors de la première orientation. Cette» deuxième vie >, professionnelle s'avère plus risquée, rarement bien payée, mais plus riche aussi de créativité et de sens. Bien sûr, remarque encore Françoise Folder, les femmes ne trouveront pas de travail dans les secteurs où règne un jeunisme féroce, comme la communication ou la publicité. Mais en affinant des projets précis, elles ont toutes leurs chances. La deuxième partie de la vie se prête bien à la création d'entreprise : il faut trouver sa "niche': rai en tête cettefemme de Lille qui a monté une stneture de services à domicile (repassage, courses avec les personnes âgées, etc.) et qui emploie aujourd'hui plus de cent personnes. Ilfallait de l'expériencehumaine « pour repérer ce besoin, l'organiser... Nous aidons aussi une autre femme à créer une crèche bilingue, après avoir élevé ses enfants. Ou encore cette Normande, quifaitfabriquer des crèmes de beauté à partir de pommes, selon une recette de sa grand-mère, et les vend par Internet Justement, sur Internet, l'âge ne compte pas, parce qu'il n'y a pas de face à face. Il leur faut bien sûr être épaulées, dans les domaines qu'elles ne maîtrisent pas la relation avec les banques, le rnarIceting, la comptabilité. Mais tout cela s'apprend. e Et, à l'intention de celles qui ne veulent ou ne peuvent pas créer leur propre emploi, Françoise Fillon remarque encore « Lesfemmes auraient intérêt à investir des secteurs auxquels elles ne pensent pas spontanément, et qui recrutent. Dans le bâtiment, les transports, la logistique, il n'y a pas que des emplois qui demandent de la forcephysique ! « Toujours hors des sentiers battus... GUILLEMETTE DELA BORIE Elles ont décidé de retravailler après 45 ans « J'avais eu le choix « Pour oser divorcer, il fallait que je gagne ma vie'> me propose d'animer des travaux dirigés. Ceci dit, si je pouvais arrêter de travailler, je le ferais immédiatement... » pendant quinze ans et je ne l'avais plus>: « Un désir de stimulation intellectuelle et de reconnaissance sociale » AUDE, 45 ans, 5 enfants, de 19 à Jans BÉATRICE, 59 ans, 5 enfants, de 37 à 25 ans « J'ai suivi le modèle classique de mon milieu : se marier jeune, avoir beaucoup d'enfants, et s'en occuper le mieux possible. C'est autour de 40 ans que j'ai compris que mon mari et moi n'étions pas faits pour vivre ensemble et que pour oser divorcer, il fallait que je gagne ma à l'étranger et la naissance d'un quatrième vie. Je n'avais aucun diplôme, et un gros enfant. Si je souhaite recommencer à tra- complexe là-dessus. J'ai commencé en vailler, c'est par désir de stimulation in- prenant tout ce qui se présentait je ne tellectuelle, et de reconnaissance sociale. connaissais rien aux rouages de la société, Je suis bilingue, j'aime enseigner, je vou- aux relations avec des collègues de travail, lais devenir professeur à mon âge, une la hiérarchie... Il m'a fallu me faire humble, classe ne m'intimide plus. Mais je me suis j'ai commis des erreurs, rectifié, je me suis vite rendu compte que sans diplôme, je assouplie, adaptée. Et puis, on m'a parlé d'un poste dans ne trouverais rien. Alors j'ai recommencé la fac d'anglais, jusqu'au Capes ; je serais l'administration d'une université, où j'ai volontiers allée jusqu'au doctorat, mais été prise, sans doute grâce à mon expéce n'est plus le moment. Reprendre des rience des jeunes. Depuis onze ans, j'ai études m'a structurée ; c'est un vrai dé- grimpé les échelons, je suis devenue placement psychologique que de sortir cadre, en passant des concours successifs. du cocon des mères de famille J'ai dû me Cela suppose de beaucoup, beaucoup réhabituer à me définir par moi-mème travailler. Aujourd'hui, je peux dire que à un autre type de relations, basé moins je suis heureuse moi quinte sentais nulle, sur l'affect que sur les compétences. Mon pas intello, je fonctionne bien avec les travail reste très partiel, parce que j'ai le universitaires. Et j'espère aller jusqu'à choix cela ne me fait pas vivre, et ma 65 ans, voire au-delà ; le seul domaine famille reste prioritaire. Je le vois aussi où mon âge me semble un handicap, c'est avec plus de détachement qu'autrefois, pour l'informatique. Tout compte fait, je parce que l'enjeu est limité. Mais je com- ne regrette rien de mes deux vies succesprends mieux ce qu'est la pression pro- sives; avec un petit salaire, ma vie matéfessionnelle, le stress, la fatigue ; je suis rielle n'est pas plus difficile que lorsque moins surie dos de mes filles pour des nous avions cinq enfants et des crédits à histoires de rangement, et à l'inverse plus payer. » RECUEIL, crédible sur leur orientation profession- «l'ai travaillé dix ans dans le recrutement, puis j'ai arrêté lorsque nous avons quitté Paris sans me poser de questions, parce que j'ai toujours aimé m'occuper PRISCILLA, de mes enfants. Jamais je n'ai eu de pro- 51 ans,5 enfants, de 24 à 14 ans blème à dire "Je ne travaille pas': Au reJ'étais traductrice, jusqu'à notre départ tour à Paris, nous avons acheté un appar; tement, et la réalité s'est imposée : j'avais eu le choix pendant quinze ans et je ne l'avais plus il fallait y aller... Mais je voyais bien quelle vie de dingue mènent les Parisiens les enfants et le couple souffrent, souvent explosent. Mon but n'était pas de devenir riche, simplement de boucler les fins de mois : si je reprenais un poste dans une entreprise, il fallait que je me plie à ce rythme, que je trouve une nounou... Je suis donc devenue "pionne" dans une école, à deux pas de chez moi. Physiquement, c'est dur on travaille dans le bruit, le froid, debout durant les récréations. Et ce n'est pas très valorisant Un de ines enfants n'aime pas dire ce que fait sa mère, et mon mari aurait préféré autre chose pour moi, même s'il m'est très reconnaissant. Moi, je l'annonce en riant, et j'ai appris, à mon âge, à me détacher du regard des autres. 11 ne faut pas se faim, d'illusions, très peu de gens ont un merle,: passion : tout est dans la manière de l'exercer. Mais cela a été aussi une révélation : j'aime infiniment être au milieu d'enfants, j'aime le milieu scolaire. Et cette année, on m'a proposé de m'occuper de la pastorale, ce qui m'intéresse beaucoup au même moment où une école de commerce : : ! ; : ! ; nelle. » G. DE LA B. Page 2/2 Reproduction interdite (Usage strictement interne) Journal: La Croix Date Article: 19.10.2011 ENTRETIEN CHRISTOPHE FAURÉ , psychiatre (1) «Il faut donner du sens à la deuxième moitié de sa vie» Le changement de rythme ou d'orientation professionnelle correspond au mouvement intérieur du < tournant de la vie ». 111 Comment s'explique cette remise en question des choix de vie au milieu de l'existence ? Christophe Fauré : C'est un processus dit < d'individuation », qui a été décrit par le psychiatre Cari Jung, et qui concerne aussi bien les hommes que les femmes. Mais les femmes y sont en général plus attentives, parce que plus tournées vers l'intérieur. Alors que les hommes, dans la lancée de la vie, en perçoivent peut-être moins l'évolution, les exigences. Durant la première partie de notre vie, celle de r l'accommodation nous nous construisons sur un schéma tourné vers l'extérieur, pour répondre aux injonctions de nos parents, de notre culture. Nous nous conformons à un ensemble de règles, tout à fait légitimes, pour trouver notre place dans la.société, pour aimer et ètre aimé ; on entre ainsi dans des rôles, familiaux, sociaux, professionnels. Certains aspects de nous-mêmes y sont valorisés, tandis que d'autres restent dans l'ombre. C'est normal pour choisir une vie, il faut bien renoncer aux autres. Par exemple devenir mère de famille oblige à renoncer Comment réagir" la vie de business wnman! C.F. : La plupart du temps, ce n'est pas une crise, juste une phase de transition. Mais il est de notre responsabilité d'accueillir, Et ensuite ? C.F. : l'y a un mouvement naturel, entre de prendre acte de ce qui est en train de se 45 et 55 ans, où le balancier, jusque-là tourné passer en nous, par respect envers soivers l'extérieur, revient vers l'intérieur ce même. Car si on reste sourd à ce mouvement mouvement peut être précipité par des évé- intérieur, si on laisse monter la pression nements de la vie, deuil ou maladie. Alors, comme dans une cocotte-minute, alors cela la règle du jeu de la première partie de notre deviendra crise. Comme au temps de l'adovie nous correspond moins bien, cette lescence, il faut faire face aux changements, on n'a pas le choix construction de nous-mêmes se fra- « Comme au temps de Le temps d'une pause, gilise, nous adhé- l'adolescence, il faut faire comme d'un audit de soirons moins à notre mème, pour comprendre rôle social. Vient la face aux changements, ce qui ne me convient plus, nostalgie de Ce qu'on on n'a pas le choix ! » ce que je veux garder, ce qui n'a pas été ce qu'on réémerge de mon passé, ce a relégué dans l'ombre, des aspirations an- qui est nouveau, ce qui me stimule ?.Pour ciennes, nu bien créées par les circonstances certains, certaines, cela se traduira par une de la vie, émergent ou émergent à nouveau. évolution, une aspiration professionnelle. Par exemple, les femmes qui se sont consa- Mais c'est un mouvement global, transvercrées à l'éducation de leurs enfants sentent sal à toute la vie, qui touche aussi bien le monter l'envie de ne plus être seulement corps, la vie de couple, les relations aux mères, mais d'exprimer leur créativité, ou enfants et aux parents, et la vie spirituelle leur esprit de compétition... C'est une phase il faut donner du sens à la deuxième moitié ; ! : de décalage, de vulnérabilité ; leur vie ne les de sa vie. satisfait plus, elles perdent des points de repère, même lorsqu'elles présentent à l'extérieur l'image du bonheur, tous les signes d'une vie réussie. Et dans le domaine professionnel '? C.F. : On ajustera d'autant mieux sa recherche professionnelle qu'on saura ce qu'on veut. Compte tenu de la réalité, de ce que je suis, de mon cadre de vie, quel est le 'champ des possibles ? Une des clés, c'est d'élargir délibérément notre cercle d'influences. La tendance naturelle à cet âge est de réduire le champ des possibles, avec des idées comme ce n'est plus de rnnn âge, il est trop tard pour moi, tout estjoué, je n'ai plus l'énergie pour.. » Du poison ! Au moment de réfléchir sur une orientation professionnelle, il faut au contraire explorer le plus largement, se donner le plus d'options possible, sans pour autant dénier le réel. Transposons cela dans le domaine des vacances il faut ouvrir et regarder tous les catalogues de propositions de voyages exotiques, pas seulement celui de l'Auvergne, parce que nous connaissons déjà. Toutes les questions intérieures que l'on se pose vont alors entrer en résonance pour construire un choix c'est maintenant ou jamais : ! RECUELLI PAR G. DE LA B. Auteur de Maintenant ou jamais ! La transition du milieu de la vie, Éd. Albin Michel, 2011 et de Vivre ensemble la maladie d'un proche, aider l'autre et s'aider (1) soi-même, d Albin Michel, SUA WWW.LA-CROIX.COM Limeuse un article sur l'expérience de l'association Force fortunes. Page 1/1