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« Das Höchste, das ein Mensch besitzt, und das
ihn über jede andere Kreatur erhebt, [ist]nämlich der
freie Wille. », das sagte 1924 die Weiße Rose, eine
deutsche Widerstandsgruppe, und entschied sich, sich
gegen das Nazisystem zu wehren, denn « Nichts ist eines
Kulturvolkes unwürdiger, als sich ohne Widerstand von
einer Verantwortungslosen und dunklen Trieben
ergebenen Herrscherclique ‘regieren’ zu lassen. ». Sie
haben für ihr Engagement ihr Leben gegeben. Nicht die
Mehrheit der damaligen deutschen Bevölkerung dachte
so, aber die Mitglieder der Weißen Rose waren auch
nicht die Einzigen. Die Gedenkstätte des Deutschen
Widerstandes ist den Menschen gewidmet, die sich, wie
sie, unter Hitlers Herrschafft für ihre Ideale geopfert
haben. In diesem historischen Gebäude kann man in
mehreren Räumen etwas über die verschiedenen
Formen des Widerstandes erfahren.
Le mémorial de la Résistance allemande à
Berlin se trouve dans l'actuel Ministère de la Défense,
dans un bâtiment appelé le Bendlerblock. Si ce lieu a été
choisi pour accueillir le mémorial, c'est dû à son passé
mouvementé au travers de son siècle passé qui fut
déterminant pour l'Allemagne mais également la
Résistance. Ce complexe comprenant cinq bâtiments,
construit entre 1911 et 1914, a traversé quatre systèmes
politiques différents, ce qui fait de lui un monument
chargé d'histoire.
Un lieu de militarisme
Après sa construction en 1914, le Bendlerblock
servait de siège à la Marine Impériale (Kaiserliche
Marine) lors du Kaiserreich. Ce fut la première fonction
militaire du Bendlerblock. Puis l'Allemagne changea de
régime politique. La Weimarer Republik remplaça le
Kaiserreich et le bâtiment fut utilisé dans un but
uniquement militaire. C'est ici que les importantes
décisions concernant l'armée étaient prises. Quand le
Drittes Reich fut mis en place, le complexe devint le haut
lieu de commandement de l'armée donc le quartier
général des nazis. Actuellement, le Bendlerblock
accueille le Ministère de la Défense de la
Bundesrepublik ainsi que le mémorial de la Résistance.
Un lieu de résistance
Si le Bendlerblock a été choisi comme
mémorial de la Résistance, ce n'est pas seulement pour
contraster avec son passé militaire qui, surtout pendant
le Drittes Reich, incarnait l'armée nazie, donc la terreur.
Non, le Bendlerblock ne se résume pas uniquement à ça.
En effet au sein du bâtiment s'est préparé le dernier
attentat contre Hitler, connu sous le nom d'Opération
Walkyrie (Operation Walküre). Cet attentat fut préparé
notamment par le colonel von Stauffenberg et d'autres
opposants au régime. La première phase du complot
était un attentat à la bombe qui eu lieu le 20 juillet 1944
et qui échoua. Elle aurait dû être suivie d'un coup d'état
préparé au Bendlerblock qui visait à prendre le contrôle
du pays grâce à l'armée et arrêter les officiers SS en les
accusant de l'attentat. Malheureusement, comme
l'attentat échoua, Stauffenberg et d'autres furent fusillés
le lendemain de l'attentat dans la cour du Bendlerblock.
Le colonel est aujourd’hui une figure de la Résistance
allemande. Une cérémonie du sermon est célébrée tous
les 20 juillet en mémoire des résistants assassinés après
le complot.
Un lieu de reconstruction
C' est également au Bendlerblock que la
constitution d'un nouveau gouvernement après la
dictature fut préparée. Puis c'est devenu le second siège
du Ministère de la Défense et le mémorial de la
Résistance afin de donner un aspect plus reluisant à
l'histoire de ce bâtiment qui n'avait servi jusque là qu'à
diriger les armées des différents régimes politiques
traversés par l'Allemagne au cours du siècle dernier.
Ce contraste entre le fait que le Bendlerblock
ait abrité à la fois le quartier général nazi et la résistance
contre le nazisme fait de lui un lieu imposant, qui n’est
non seulement un musée
mais en devient un
mémorial. En effet quel
choix d'un autre lieu
aurait pu être plus
judicieux ?
Ce que
beaucoup de personnes
ignorent est que, en
Allemagne, dès l’arrivée
au pouvoir d’Hitler en tant
que Chancelier en 1933, la résistance s’est développée.
Qu’elle soit politique avec le SPD (Sozialdemokratische
Partei Deutschlands) et le KPD (Kommunistische Partei
Deustchlands) ; militaire ou religieuse, la résistance était
présente même avant l’instauration de la dictature.
On peut remarquer que les nazis utilisaient les
églises comme lieu de propagande pour leur idéologie.
C’est un très bon endroit pour
influencer la population. Les nazis
étaient présents, mais pas seulement
eux, les prêtres aussi défendaient cette
idéologie (Hitler avec sa « politique des
promesses » savait gagner facilement
les faveurs des gens qui lui seraient
utiles). Mais heureusement, tous les
prêtres n’adhéraient pas aux idées d’Hitler ou en tout
cas ne souhaitaient pas l’investissement de l’Eglise dans
cette politique. On notera la résistance du pasteur
protestant Martin Niemöller qui fonda
en 1933 la Ligue d’Urgence des Pasteurs
(Pfarrernotbund) le mouvement de
résistance protestant le plus important
ainsi que celle de Dietrich Bonhoeffer,
pasteur très investi contre le régime
hitlérien qui rejoint l’Eglise confessante
(Bekennende Kirche), mouvement de
résistance.
Un mouvement de résistance très connu en
Allemagne mais beaucoup moins en France, fut le
mouvement catholique étudiant la Rose Blanche (die
Weiße Rose) fondé par Hans Scholl et Alexander
Schmorell en 1942. Elle sera rejointe plus tard par 3
autres
étudiants, dont
Sophie, la sœur
de
Hans qui sera
très
investie dans le
mouvement, et
un
de leurs
professeurs. Ils commencent à rédiger et à diffuser
clandestinement des tracts contre le régime nazi, en
risquant leurs vies. Ils envoient leurs tracts à des
intellectuels allemands et le mouvement se propage
dans plusieurs grandes villes d’Allemagne. Les tracts, au
nombre de six, seront rédigés et imprimés séparément.
Le dernier tract sera imprimé à plus de 2000 exemplaires
et sera notamment distribué par Hans et Sophie Scholl
lors d’une « opération suicide » le 18 février 1943 dans la
cour intérieure de l’Université de Munich. Ils seront
dénoncés par le concierge, arrêtés, jugés et décapités le
22 février ainsi que 16 autres résistants dans les mois qui
suivent (leur professeur également). Le mouvement fut
perpétué après la dissolution du groupe, par exemple
par l’aviation anglaise qui lâcha plusieurs exemplaires du
5e tract au dessus des villes allemandes.
Comme vu précédemment, l’Opération
Walkyrie menée par le colonel von Stauffenberg fut un
grand acte de résistance. Ce fut le 42e et dernier attentat
contre Hitler. Cet attentat à la bombe
qui devait être suivi d’un coup d’état
camouflé en utilisant le prétexte
d’une opération militaire pour arrêter
tous les SS, échoua le 20 juillet 1944.
Il fut rendu célèbre grâce à plusieurs
filmographies et livres traitant de ce
sujet. Petite anecdote : le colonel von Stauffenberg était
manchot suite à des blessures reçues lors d’un
bombardement. Il a dû se faire aider pour préparer la
bombe dans le quartier général du Führer !
Diese Gedenkstätte ist nicht nur ein Denkmal, sondern
stellt auch einen "Pfeiler" in der deutschen Geschichte
dar. Dieser Ort ermöglicht jedem Besucher einen Einblick
in diese grausame Vergangenheit. Trotz dieser harten
Verhältnisse hat der Widerstand diese Zeit geprägt.
Nicht alle haben sich Hitler und seiner Diktatur
unterworfen. Viele haben gekämpft, und haben leider
oft in diesen Kampf ihr Leben verloren. Aber sie werden
für immer ihre Ehre behalten.
Das Andenken an den deutschen Widerstand lebt weiter
und zeigt, dass es Menschen gab, die anders dachten
und sich ein anderes Deutschland gewünscht haben...