Prothésiste ongulaire

Transcription

Prothésiste ongulaire
Comment êtes­vous devenue
prothésiste ongulaire ?
Tout d’abord, j’ai commencé des études
d’esthéticienne à 1 7 ans. J’ai suivi mes stages dans
un salon d’esthétique très connu à l’époque dans la
région de Mons, qui était réputé pour les poses
d’ongles en gel.
Durant ce stage, j’étais souvent en cabine de soin
pour des épilations, des soins visages, des
massages ou encore de l’endermologie mais le
travail des stylistes ongulaires me captivait déjà.
Prénom : Aghapi
L’année suivante, un autre stage m’a permis de
m’épanouir. Mon responsable m’a proposé de
Age : 28 ans
travailler pour lui dans son centre "professionails"
et donc de devenir styliste ongulaire diplômée et
formatrice par la même occasion. J’ai accepté tout
de suite et je suis partie à Anvers plusieurs
En quoi consiste votre profession ?
semaines afin d’avoir la formation en onglerie,
dans le but de pouvoir exercer ma passion.
Je suis spécialiste dans la pose de prothèses Je remercie d’ailleurs mes deux lieux de stage de
ongulaires. Je pose et décore les faux ongles avec m’avoir donné goût à ce métier et qui m'ont permis
des vernis, des motifs, des bijoux… Mon objectif de m’épanouir si jeune dans mon travail.
est de révéler la beauté des mains de mes
clientes.
Quels sont les aspects positifs et les
Je conseille aussi sur les produits les mieux
aspects négatifs de votre métier ?
adaptés pour la cliente. Je la questionne sur ses
habitudes, ses allergies et ses traitements
médicaux. Je tiens compte de la morphologie des L’aspect positif est pour ma part important.
mains, de la nature de l’ongle. Chaque cliente et En effet si on aime son métier, ce n’est plus un
travail mais une passion. Aujourd’hui, je vis de
ses ongles sont uniques.
De bons produits et une formation de qualité sont celle-ci et je me sens bien dans mon travail.
des règles à respecter afin de réaliser un bon J’apprécie beaucoup le contact avec les clientes.
Je suis créative et ce métier me permet de faire
travail.
Etant indépendante depuis 1 an, il faut aussi que parler pleinement ma créativité et de laisser libre
cours à mon imagination.
je m'occupe de la gestion de mon salon.
PROTH ESI STE
ON GU LAI RE
Editeur responsable : A.Mandiaux - Infor Jeunes Mons asbl - Rue des Tuileries, 7 - 7000 MONS
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C’est un travail minutieux et pour lequel il faut
faire preuve de patience mais si on aime ce
qu’on fait, il n’y a pas de soucis.
Le côté négatif est surtout la poussière que l’on
respire à longueur de journée. Il ne faut pas
avoir peur de travailler beaucoup afin de
pouvoir constituer sa clientèle et se faire
connaitre dans cette profession.
Quels conseils donneriez­vous à un
jeune qui se lancerait dans ce métier?
Tout d’abord il est important d’aimer ce que
l’on fait. Une bonne formation est un point à ne
pas négliger. Ce n’est pas en quelques jours
que le métier s’apprend. Une bonne formation
a évidemment un coût important notament
l'investissement dans le matériel nécessaire
afin de fournir un bon travail.
Ce métier demande beaucoup d’entraînement,
il ne faut pas baisser les bras et persister
même si ce n’est pas évident au début.
Je pense aussi qu’il faut sans cesse continuer
à se former pour pouvoir proposer aux clientes
de nouvelles techniques, de nouveaux
produits…
...Plus encore
Formation disponible en Promotion Sociale ou
dans des écoles privées.
Si vous voulez de plus amples informations,
contactez nous.
www.inforjeunesmons.be