À la Chaumière de la Reine, à Ennevelin, achetez si vous aimez!

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À la Chaumière de la Reine, à Ennevelin, achetez si vous aimez!
À la Chaumière de la Reine, à Ennevelin, achetez si
vous aimez!
PUBLIÉ LE 26/07/2015
HÉLÈNE LANCIAL
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Le journal du jour
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Après l’estaminet « Au coin de la Reine » et le showroom « Bruxelles
Antiques », Andrée Leblanc a ouvert il y a deux ans maintenant un gîte
pouvant accueillir six personnes. La particularité de la Chaumière de la
Reine, c’est que tout le mobilier est à vendre.
­ A +
Voilà dix ans qu’Andrée Leblanc et son mari sont tombés sous le charme de cette
ancienne ferme fortifiée datant du XVIIe siècle. Après un estaminet et un
showroom, le gîte, pouvant accueillir jusqu’à six personnes, a ouvert ses portes en
2013.
Pour comprendre l’esprit du lieu, il faut d’abord connaître la passion d’Andrée
devenue son métier : la décoration et le design. « Chiner, trouver la pièce rare,
retaper des meubles et vendre des choses qu’on ne trouve pas ailleurs, j’adore
ça », lance Andrée Leblanc. C’est dans cet esprit qu’elle a créé la Chaumière de la
Reine.
Deux ans auparavant, le lieu n’était encore que la continuité du showroom «
Bruxelles Antiques ». Aujourd’hui, « c’est comme une petite maison de campagne
où les gens veulent toujours rester plus longtemps une fois qu’ils sont arrivés ». Et
pour cause, l’ambiance cosy y est largement conservée, ce à quoi vient s’ajouter
une décoration unique. « Le meuble de salle de bain par exemple est un établi
transformé en meuble pour lavabo (NDLR notre photo). S’il intéresse quelqu’un, il
est à vendre, tout comme le lit. Tout ce qui se trouve ici, ce sont soit des créations
et donc des pièces uniques, soit des meubles que les clients peuvent
commander », détaille Andrée Leblanc.
Pour le moment, c’est le bouche­à­oreille qui a permis de remplir le gîte, « sans
aucune publicité ». Beaucoup d’Anglais viennent passer quelques jours. Selon
Andrée Leblanc, c’est la proximité avec Lille, avec l’aéroport de Lesquin, avec
Bruxelles, et bien sûr le cadre verdoyant qui rend le gîte attractif.
Margaux entre dans le cadre
Dans la famille Leblanc, la déco et la création se transmettent
(presque) de mère en fille. Margaux, 22 ans, vient d’intégrer
l’entreprise familiale il y a quelques mois. Après avoir terminé ses
études au sein de l’ESC de Lille, c’est apparu comme une évidence
pour elle. «Je faisais déjà pleins de choses ici quand j’étudiais et à
chaque fois que j’allais voir ailleurs, je trouvais ça pas terrible. Ici, je
fais un tas de trucs différents, c’est ça qui me plaît ! »
La comptabilité, la gestion du site internet, la communication dans
son ensemble, l’administration, Margaux touche à tout et ce n’est
pas l’assurance qui lui manque.
Bien sûr, comme sa mère, elle adore chiner, imaginer comment un
vieux meuble pourra avoir une nouvelle vie. « Il arrive qu’on ne soit
pas d’accord quand on chine ensemble. Je trouve certaines choses
jolies et pas elle. Alors parfois elle me laisse le champ libre, parfois
non… »
Mais son dada à elle, pour le moment, c’est la photo et plus
précisément la photo en noir et blanc. « Je commence à en vendre
mais bien sûr ce n’est pas suffisant pour en vivre et puis je n’ai
aucun statut. »
Margaux est stagiaire pour le moment au sein de la SARL avant de
devenir officiellement salariée.
Pas question en tout cas de suivre les pas tous tracés de sa mère :
« Je pense travailler ici pendant deux ou trois ans et puis à terme,
j’aimerais créer mon propre truc, monter ma propre affaire. Le souci,
c’est que j’aimerais tout faire moi­même de A à Z mais je pense
qu’aujourd’hui, c’est compliqué ».

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