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Este Caderno contém 5 questões discursivas referentes à Prova da Língua Estrangeira escolhida
pelo candidato. Não destaque nenhuma folha.
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imediatamente ao Fiscal que o substitua.
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Será avaliado apenas o que estiver escrito no espaço reservado para cada resposta, razão por
que os rascunhos não serão considerados.
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Só será permitido o uso de dicionário FRANCÊS/FRANCÊS.
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Use exclusivamente caneta esferográfica, confeccionada em material transparente, de tinta
preta ou azul. Em nenhuma hipótese se avaliará resposta escrita com grafite.
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Utilize para rascunhos, o verso de cada página deste Caderno.
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Você dispõe de, no máximo, três horas, para responder as 5 questões que constituem a Prova .
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Antes de retirar-se definitivamente da sala, devolva ao Fiscal este Caderno.
Assinatura do Candidato: ________________________________________________
Exame de Proficiência 2016.1 – Francês
As questões de 01 a 05, cujas respostas deverão ser redigidas EM PORTUGUÊS, referem -se
ao texto abaixo.
Démographie, énergie, climat : l’équation explosive
Pierre Barthélémy
Peut-être se souvient-on encore de la belle unanimité des nations sur laquelle s'est achevée, en
décembre dernier, la COP21, la conférence internationale sur le changement climatique. Non
contraignant, l'accord de Paris prévoit de faire en sorte que la hausse moy enne des températures à
la surface du globe se maintienne en deçà de 2°C – voire, idéalement, de 1,5°C – par rapport aux
valeurs préindustrielles. Il y a eu une jolie photo, des sourires, de la satisfaction affichée d'être
parvenu à mettre tout le monde d' accord. Et puis chacun a remballé ses affaires, est rentré chez
soi, retourné à son quotidien de décideur politique ou de journaliste, aux prochaines échéances
électorales, à sa campagne présidentielle, qui en France, qui aux Etats -Unis, etc. Parce que ces
échéances semblent plus proches, plus urgentes, plus importantes, parce qu'on a l'impression qu'il
reste du temps avant que le signal d'alarme du réchauffement climatique ne se déclenche.
Pourtant ce signal sonne déjà en continu. C'est ce que vient de rap peler, avec une cruauté froide
et noire, une étude américaine publiée dans le prochain numéro de la revue Energy Policy. Signé
par Glenn Jones et Kevin Warner (université A&M du Texas), cet article s'interroge sur notre
e
capacité à résoudre ce qui est probablement un des plus grands défis du XXI siècle, un casse-tête
où se confrontent trois éléments : la croissance de la population mondiale, ses besoins en énergie
et la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique en réduisant drastiquement nos
émissions de gaz à effet de serre. Ses deux auteurs rappellent quelques chiffres que chacun
d'entre nous devrait avoir en tête. D'abord quelques données démographiques : la population
mondiale était de 1,6 milliard d'individus en 1900, contre 7,2 aujourd'hui et elle devrait, selon les
projections de l'ONU, tourner autour de 11 milliards de person nes à la fin du siècle. A chaque
heure de chaque jour, il y a en moyenne sur Terre 9 300 humains de plus qu'à l'heure précédente.
Ensuite viennent les besoins annuels en énergie de l'humanité. En 1900, ceux -ci s'élevaient à 6
400 milliards de kilowattheures (kWh), contre un peu plus de 150 000 milliards de kWh aujourd'hui.
Si l'on prend en compte l'évolution de la population au cours de cette période, cela signifie que la
consommation d'énergie par personne a plus que quintuplé en 115 ans. Le chiffre moyen de 21
100 kWh par personne et par an ne doit pas masquer les très grandes disparités actuelles. Ainsi,
on estime qu'environ 20 % de la population mondiale n'a pas accès au réseau électrique, qu'un
membre de l'Union européenne consomme près de 37 000 kW h pa r an contre 83 000 pour un
Américain moyen. A chaque heure de chaque jour, nous extrayons des entrailles de la Terre 3,7
millions de barils de pétrole brut, 932 000 tonnes de charbon et 395 millions de mètres cubes de
gaz naturel.
Enfin arrive l'objectif de contenir le réchauffement climatique sous la barre des 2°C. Pour
conserver 50 % de chances d'y parvenir, cela impose que l'humanité ne doit pas avoir émis plus de
2 900 gigatonnes de CO 2 depuis 1870. Précisons ici qu'entre 1870 et 2010, près de 1 900
gigatonnes de dioxyde de carbone d'origine anthropique ont été envoyées dans l'atmosphère et
que le rythme actuel des émissions ne fait qu'augmenter. Si les sociétés humaines parvenaient ne
serait-ce qu'à stabiliser leur consommation de combustibles fossiles, la barre des 2 900 gigatonnes
de CO 2 serait atteinte en 2038. A chaque heure de chaque jour, nous relâchons 4,1 millions de
tonnes de CO 2.
A partir de ces données, Glenn Jones et Kevin W arner ont établi quelques projections pour
dessiner le portrait de la transition énergétique vers un monde décarboné. Comme la population
mondiale va encore considérablement augmenter d'ici à 2100 et comme la consommation d'énergie
par personne va elle aussi poursuivre sa hausse, notamment dans les pays émergents, ils estime nt
qu'en 2100, la production globale annuelle d'énergie sur Terre devra avoir plus que doublé par
rapport à aujourd'hui et qu'elle devrait flirter avec les 320 000 milliards de kWh. Voilà le résultat
chiffré de l'équation explosive qu'évoque le titre de ce billet.
UFRN – Exame de Proficiência 2016.1 – Francês – Ciências Exatas e da Terra
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Si l'humanité a réellement l'intention de suivre le traité de Paris, elle doit commencer dès
maintenant à réduire la part des énergies fossiles et investir massivement dans les énergies
renouvelables. Produire 320 000 milliards de kWh en 2100 impl ique en effet d'avoir installé d'ici là
près de 14 millions d'éoliennes de 5 mégawatts (en tenant compte du nombre réel d'heures de
fonctionnement et du facteur de charge), 650 000 kilomètres carrés de panneaux photovoltaïques
(soit l'équivalent du territoire de la France, départements et régions d'outre -mer inclus), ainsi que 2
millions de kilomètres carrés de fabriques à biocarburants à base d'algues... Les calculs des deux
chercheurs montrent que si l'on veut rester en -deçà des 2°C, il faut que la part d es renouvelables
dans le "mix" énergétique passe à 50 % en 2028 et ce à l'échelle mondiale ! Pour mémoire, elle ne
s'élève qu'à 9 % aujourd'hui, en incluant l'hydroélectricité. Si on se concentre sur l'éolien, le solaire
et les biocarburants, il faut multiplier par 37 les infrastructures actuelles. Encore ces estimations
ne prennent-elles pas en compte l'énergie nécessaire pour extraire les matières premières utilisées
dans la fabrication de toutes ces installations !
N'importe qui aura déjà compris qu'on se berce d'illusions si l'on pense pouvoir atteindre les
objectifs du traité de Paris, surtout quand on se souvient qu'il a été fixé par des personnes dont les
convictions environnementales s'avèrent souvent très circonstancielles et dont l'agenda ne
dépasse en général pas l'horizon de la prochaine élection. Alors 2028 et 2100... Les auteurs de
l'étude jugent nettement plus probable un scénario à 2,5 ou 3°C. Est -ce une manière de se rallier à
un courant de pensée qui estime plus intelligent de s'adapter au r échauffement climatique plutôt
que d'essayer de le limiter ? Pas vraiment. Non seulement ces deux chercheurs conçoivent leur
travail comme "une sonnette d'alarme", ainsi que l'a expliqué Glenn Jones, mais ils soulignent, de
manière très pragmatique, que nos sociétés, si elles ne s'adaptent pas à la nouvelle donne
énergétique sous l'effet d'une prise de conscience écologique, devront de toute façon le faire sous
la contrainte économique de la raréfaction des ressources fossiles. Parce qu'en 2100 on ne
trouvera pas l'équivalent de 320 000 milliards de kWh sous terre. La réalité cruelle, c'est que si l'on
n'agit pas, à la fin c'est la géologie qui gagne.
Disponível em:<http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2016/03/31/demographie -energie-climat-lequation-explosive/>.
Acesso em 6 abr. 2016. [Adaptado]
UFRN – Exame de Proficiência 2016.1 – Francês – Ciências Exatas e da Terra
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Questão 1
Que meta, em termos de controle das mudanças climáticas, foi adotada pelos países participantes
da COP 21, a Conferência do Clima realizada em dezembro de 2015?
Espaço para Resposta
Questão 2
Por que, de acordo com Glenn Jones e Kevin Warner, é alarmante a situação do nosso planeta no
que diz respeito ao aquecimento global?
Espaço para Resposta
UFRN – Exame de Proficiência 2016.1 – Francês – Ciências Exatas e da Terra
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Questão 3
Que providências devem ser tomadas para que as metas do tratado de Paris sej am efetivamente
alcançadas, considerando que nossa produção global de energia seria de cerca de 320.000
bilhões de kWh em 2100? Dê três exemplos.
Espaço para Resposta
Questão 4
A que conclusões chegaram os autores da pesquisa sobre o aquecimento global publicada pela
revista Energy Policy ?
Espaço para Resposta
UFRN – Exame de Proficiência 2016.1 – Francês – Ciências Exatas e da Terra
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Questão 5
 Traduza o fragmento textual abaixo no espaço reservado para isso.
 Seu texto deverá apresentar clareza e estar bem articulado tanto em termos estruturais quanto
de sentido.
A partir de ces données, Glenn Jones et Kevin Warner ont établi quelques
projections pour dessiner le portrait de la transition énergétique vers un monde
décarboné. Comme la population mondiale va encore considérablement augmenter
d'ici à 2100 et comme la consommation d'énergie par personne va elle aussi
poursuivre sa hausse, notamment dans les pays émergents, ils estiment qu'en 2100,
la production globale annuelle d'énergie sur Terre devra avoir plus que doublé par
rapport à aujourd'hui et qu'elle devrait flirte r avec les 320 000 milliards de kWh.
ESPAÇO DESTINADO AO TEXTO DEFINITIVO
UFRN – Exame de Proficiência 2016.1 – Francês – Ciências Exatas e da Terra
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