1ère partie : Situation Familiale

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1ère partie : Situation Familiale
Les statistiques publiées ci-dessous concernent 101 personnes suivies par l'association en 2002.
On appelle "suivies" les personnes qui ontpris contact avec l'association etpour qui nous avons
commencé un travail de recherche de solution. Parmi ces dossiers ouverts, on compte 63 % de
nouveaux dossiers (ouverts au cours de l'année 2002).33 % d'entre elles sont sorties de prison au
cours de l'année.
1ère partie : Situation Familiale
Répartition selon l'âge
Situation familiale des femmes
Célibataire
Concubine
Mariée
Séparée
divorcée
Veuve
Incarcérée
Répartition selon le nombre d'enfants (mineurs et majeurs)
sans enfant
1 enfant
5 enfants
2 enfants
6 enfants
3 enfants
7 enfants
4 enfants
8 enfants
Situation des fratries pendant l'incarcération
Famille
Famille d'accueil
Foyer
Foyer+fam accueil
Foyer + famille
Fam + fam d'accueil
Inconnu
Situation familiale des mères
Situation familiale des femmes suivies par l'association : commentaires et analyses
Le tableau 4 montre que les femmes incarcérées sont majoritairement des mères de famille
(76 % d'ntre elles sont eu au moins un enfant). Ce tableau prend en compte tous les enfants
(mineurs, majeures vivant de manière autonome).
On remarque que la majorité des enfants, soit 57 %, sont confiés à l'assistance publique
(familles d'accueil ou foyer). Seules 36 % des fratries en sont pas séparées et vivent au sein de
leur famille.
53 % des mères élèvent seules leurs enfants (séparées, divorcées ou célibataires) et beaucoup
de conjoints des femmes sont aussi incarcérés.
Leur réseau familial ou d'amis est souvent dégradé et elles reçoivent peu de visites de leures
proches durant la détention.
Les personnes que nous accueillons rencontrent souvent de grandes difficultés sociales.
L'assocaition ne peut faire l'économie de prendre en compte ces diffocultés dans le travail
qu'elle mène avec elles, travail qui s'inscrit dans la durée. L'accompagnement est souvent
lourd, tant les personnes cumulent les difficultés.
2ème partie : trajectoires socioprofessionnelles
Niveau scolaire : toutes les détenues
Inférieur
au CAP
CAP-BEP
Niveau BAC
BAC +
Inconnu
Niveau scolaire : uniquement les détenues dont le niveau scolaire est connu
Inférieur CAP
CAP-BEP
Niveau BAC
BAC +
Situation professionnelle avant l'incarcération
Sans activité
Entretien/Manutention
Employée vente et
restauration
En formation
Animation
Autres
Non renseigné
Activités pratiquées en détention
Travail
Activités
(loisirs et
formation)
Travail et
activité
Sans travail,
ni activité
non
renseigné
Trajectoires socioprofessionnelles : commentaires et analyses
Comme l'indique le graphique 6, les femmes que nous recevons à l'association ont
souvent un faible niveau scolaire et/ou de qualification professionnelle.
Plus de 70 % d'entre elles ont un niveau égal ou inférieur au CAP-BEP. Leurs parcours
scolaire ou professionnel sont émaillés d'échecs : 22 % d'entre elles n'avaient jamais
travaillé (chômage ou mère au foyer) et au moins 222 % occupaient des emplois peu
qualifés (graphique 7).
La lecture du graphique 8 montre que 23 % des femmes que nous avons suivies n'ont
pratiqué aucune activité en prison, ni suivi de formation, ni travaillé.
Bien qu'il soit difficile d'établir un portrait type des personnes que nous accompagnons,
on peut néanmoins s'apercevoir qu'elles sont souvent de milieux socialement
défavorisés.
Rappelons également que l'ahcantillon sur lequel nous avons établi ces stratistiques est
faible (101 personnes) et que ces statistiques ne peuvent donc pas être représentatives
de la population carcérale féminine en France.
3ème partie : situation pénale
Longueur des peines prononcées
prévenues
sursis
semi-liberté
<1 an
1<3
3<6
6<10
10<15
15<20
+ 20
non renseigné
Origine de l'orientaiton vers Parcours de Femmes
SPIP : service pénitentiaire d'insertion et de probation
SMPR : Service médico-psychologique régional
Autres : IEP, visiteurs de prison, hôtal, mouvement du Nid, aumônerie, Site internet, ANPE Mission
locale, journée de préparation à la sortie.
Lieu d'incarcération/Lieu d'origine
Autres
Paris et
environs
80
68
59
CUDL
(dont
Lille)
Temps passé en détention au 1er contact
(pour les personnes en détention provisoire)
<1
mois
1<2
mois
2<3
mois
3<4
mois
4<5
mois
Durée de détention restante au 1er contact (pour les personnes jugées)
Situation pénale : analyse, commentaires et compléments d'information.
Comme l'indique le graphique 10, une très large majorité des femmes accueillies à l'association
sont "primaires", c'est à dire incarcérées pour la première fois. Néanmoins, le nombre de
récidivistes suivies augement légèrement par rapport aux années précédentes (77 % en 2001).
18 % d'entre elles étaient "prévenues" (contre 23 % en 2001), c'est à dire placées en détention
provisoire sans avoir été jugées : pour ces personnes, il est extrêmement difficile de se projeter
dans le temps et de concevoir des projets de réinsertion (leur date de sortie n'étant pas fixée),
l'association doit alors travailler dans l'urgence.
59 % des femmes suivies par l'association (et dont les peines ont été prononcées) ont été
condamnées à des peines supérieures à un an.
Cette année encore, ce sont les détenues entre elles qui font connaitre notre association puisque
32 % des femmes que nous avons suivies ont été orientées à Parcours de Femmes sur les
conseils d'une co-détenue. La collaboration avec les SPIP est également bonne, 25 % des
personnes suivies sont orientées par leurs services. La collaboration avec le SMPR est de plus en
plus importante également.
Notre travail a évolué depuis la création de Parcours de Femmes : la distribution massive de
plaquettes en détention, ainsi que la réputation qu'a acquis Parcours de Femmes tant auprès des
partenaires que des détenues elles-mêmes porte ses fruits. Effectivement, par rapport à l'année
2001, la population de femems que nous suivons a augmenté considérablement (65 en 2001,
101 en 2002).