L`IMMOBILIER D`ENTREPRISE - CEEVO95
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L`IMMOBILIER D`ENTREPRISE - CEEVO95
BILAN ÉCONOMIQUE DU VAL D’OISE 2004-2005 L’IMMOBILIER D’ENTREPRISES I - L'ÉTAT DU MARCHÉ DE L'IMMOBILIER D'ENTREPRISES EN ILE-DE-FRANCE 1 - LE MARCHÉ DE L'INVESTISSEMENT IMMOBILIER EN FRANCE ET EN ILE-DE-FRANCE 2 - LE MARCHÉ DES BUREAUX EN ILE-DE-FRANCE 3 - LE MARCHÉ DES LOCAUX D'ACTIVITÉS EN ILE-DE-FRANCE 4 - LE MARCHÉ DES ENTREPÔTS EN ILE-DE-FRANCE 5 - LE MARCHÉ DES BASES LOGISTIQUES IMPORTANTES EN ILE-DE-FRANCE II - L'ÉTAT DU MARCHÉ DE L'IMMOBILIER D'ENTREPRISES EN VAL D'OISE 1 - LE MARCHÉ DES BUREAUX EN VAL D'OISE 2 - LE MARCHÉ DES ENTREPÔTS EN VAL D'OISE 3 - LE MARCHÉ DES LOCAUX D'ACTIVITÉS ET DES ATELIERS EN VAL D'OISE III - LES IMPLANTATIONS D'ENTREPRISES EN VAL D'OISE 1 - LES PROJETS D'IMPLANTATIONS D'ENTREPRISES SELON LES SECTEURS GÉOGRAPHIQUES EN VAL D'OISE 2 - LES PARCS D'ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES EN VAL D'OISE 3 - LE PROGRAMME DE REQUALIFICATION DES PARCS D'ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DU VAL D'OISE A - LES PARCS D'ACTIVITÉS DÉJÀ "REQUALIFIÉS" B - LES PARCS D'ACTIVITÉS EN COURS DE TRAVAUX DE REQUALIFICATION C - LES PARCS D'ACTIVITÉS EN ATTENTE D'ENGAGEMENT DE TRAVAUX DE REQUALIFICATION D - LES PARCS D'ACTIVITÉS DONT LES ÉTUDES DE REQUALIFICATION SONT EN COURS I – L’ÉTAT DU MARCHÉ DE L’IMMOBILIER D’ENTREPRISES EN ILE-DE-FRANCE 1 – LE MARCHÉ DE L’INVESTISSEMENT IMMOBILIER EN FRANCE ET EN ILE-DE-FRANCE ¢ 12,1 milliards d’euros investis dans le secteur de l’immobilier d’entreprises en France en 2004 Sur le plan national, les investissements en immobilier d’entreprises ont représenté 12,1 milliards d’euros en 2004, soit une augmentation de 15 % de leur montant en l’espace d’un an. L’année 2004 surpasse ainsi par ces résultats l’année 2001, qui constituait jusque là un record historique (12 milliards d’euros) à ce titre. Au premier semestre 2005, on a enregistré 6,6 milliards d’euros d’investissements dans ce même domaine, ce qui laissait présager encore un niveau d’investissement record en matière d’immobilier d’entreprises à la fin de l’exercice 2005. En 2004, les bureaux représentaient 84 % des engagements en immobilier d’entreprises en France (10,2 milliards d’euros), contre 9 % pour les surfaces commerciales et 7 % pour les locaux d’activités et les entrepôts (essentiellement en province). Par ailleurs, 64 % des engagements en immobilier d’entreprises étaient issus de capitaux internationaux. Avec 10,3 milliards d’euros investis en immobilier d’entreprise, l’Ile-de-France conforte en 2004 son statut de place immobilière internationale : ÉVOLUTION DES INVESTISSEMENTS EN IMMOBILIER D’ENTREPRISE EN ILE-DE-FRANCE 12 10 8 6 4 2 0 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Source : Immostat (en milliards d’euros) ¢ Une confirmation de la concentration des investissements en Ile-de-France Les investissements en immobilier d’entreprises se sont concentrés sur l’Ile-de-France en 2004, puisque 87 % des engagements ont été réalisés sur cette partie du territoire national. Paris et les Hauts-de-Seine concentrent près des deux tiers des engagements nationaux. En effet, 30 % des - 59 - investissements sont localisés dans Paris, et 32,5 % dans les Secteurs des Affaires de l’Ouest Francilien (dont La Défense). La Défense a ainsi renoué en 2004 avec des volumes d’engagements importants, du fait notamment de la vente de l’opération « Cœur Défense » à Whitehall pour un montant de 1,3 milliards d’euros. Il est également important de signaler l’accroissement des investissements d’immobilier d’entreprises en Province, qui passent de 8 % des volumes investis, en 2003, à 13 %, en 2004 : RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES MONTANTS INVESTIS EN 2004 EN FRANCE Répartition Reste Ile-de-France 22 % La Défense 19 % 92 hors La Défense 17 % Paris QCA 16 % Régions 13 % Paris hors QCA 13 % Source : KEOPS Au cours de la même année, les arbitrages des investisseurs ont enregistré une progression de 40 % dans leur montant par rapport à 2003 : ils représentent désormais 8,3 milliards d’euros. Parallèlement, l’afflux de nouveaux produits immobilier est resté limité. Ce moindre apport est étroitement lié à la conjoncture du marché locatif, qui a influé également sur la reprise des ventes des promoteurs, qui sont restées stables. En effet, dans un contexte encore marqué par des incertitudes, les investisseurs ont semblé hésiter à s’engager « en blanc ». De manière générale, les vendeurs ont été principalement des Français (60 %) et des NordAméricains (28 %). Les acheteurs ont été essentiellement des Français (37 % des engagements), des Allemands (26 %), des Nord-Américains (19 %) et des Britanniques (7 %). ¢ Une certaine baisse des taux de rendements La hausse annoncée des taux d’intérêt ne s’est pas produite en 2004. Au contraire, les taux d’intérêts « long terme » ont poursuivi leur baisse, pour se situer en dessous de 4 % au début de l’année 2005. Tandis que les taux d’intérêts « court terme » sont restés assez stables, et demeurent toujours historiquement bas. Les capitaux prêts à s’investir dans l’immobilier d’entreprises francilien, confrontés à une offre croissante mais limitée, ont lourdement contribué à la poursuite de la dégradation des taux de rendement, et, surtout, à la généralisation des taux bas. Ces rendements devaient même continuer à diminuer, au moins jusqu’en 2006. - 60 - L’immobilier d’entreprises français est resté cependant un actif prisé, du fait de l’écart relativement élevé entre les taux « primes » et les taux d’intérêts « long terme ». Le marché français demeure donc très attractif, à la fois pour les investisseurs nationaux et étrangers, notamment au regard des autres places européennes. Ainsi, pour les meilleurs produits disposant des meilleures localisations, les taux de rendements nets immédiats atteignent 5,3 % pour les bureaux, 5,5 % pour les boutiques, 5,75 % pour les centres commerciaux, 7,5 % pour les entrepôts « classe A » et 8,5 % pour les locaux d’activités. 2 – LE MARCHÉ DES BUREAUX EN ILE-DE-FRANCE ¢ Plus de 1,9 millions de m² de demande placée en matière de bureaux en 2004 Après trois années de stabilité, le volume des transactions a dépassé 1,9 millions de m² en bureaux placés en Ile-de-France, soit une progression de 18 % en l’espace d’une année. Ce niveau équivaut à ceux constatés au cours des années 1998 et 1999, dans une conjoncture pourtant moins favorable. Le dernier trimestre 2004 (604.600 m²) a été marqué par un fort niveau de transactions, annulant un premier trimestre décevant (311.900 m²). Le premier trimestre 2005, avec un volume de transactions de 334.600 m², laisse augurer une demande placée totale, en 2005, au moins égale à celle enregistrée en 2004. Cette évolution de la demande placée s’explique par la confirmation de la baisse des loyers, par les restructurations et réorganisations des entreprises, et par l’opportunité d’améliorer le rapport qualité/loyer : ÉVOLUTION DE L’OFFRE IMMÉDIATEMENT DISPONIBLE ET DE LA DEMANDE PLACÉE EN ILE-DE-FRANCE 4000 3500 3000 2500 Offre 2000 Demande 1500 Evol du PIB 1000 500 0 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Source : ORIE/Immostat/INSEE - 61 - 2001 2002 2003 Les transactions de petites ou moyennes tailles en matière de bureaux, dans Paris, se sont montrées particulièrement dynamiques car elles n’avaient pas été aussi importantes depuis 2001 : elles ont ainsi représenté 518.000 m² pour l’année 2004. Plus de la moitié (61 %) du volume annuel des bureaux commercialisés en Ile-de-France a concerné des transactions de moins de 5.000 m². Les transactions importantes, supérieures à 5.000 m², ont également marqué un recentrage vers la capitale. Le placement de surfaces de bureaux de plus de 10.000 m² a progressé de 37 % par rapport à 2003, avec 23 transactions recensées. Pour ce segment, 83 % des 550.000 m² de bureaux commercialisés portent sur des immeubles neufs ou restructurés. Enfin, la tranche des surfaces inférieures à 1.000 m² totalise 30 % du volume des transactions. Les références les plus significatives de l’année 2004 sont les acquisitions des programmes de bureaux A4B et Avant Seine sur la ZAC Rive Gauche par les CAISSES D’EPARGNE, et du 33 rue Lafayette par DEXIA. Les secteurs d’activités les plus actifs en matière de bureaux demeurent l’industrie, le public et les banques et assurances. ¢ Une forte progression des transactions importantes en matière de bureaux en 2004 En 2004, une nouvelle fois, les opérations importantes auront pesé d’un poids conséquent sur le marché. Les 109 transactions de plus de 3.000 m² représentent, en effet, près de 990.000 m² placés en 2004, soit une progression de 29 % par rapport à 2003, et il faut ajouter que 57 transactions ont porté sur des immeubles de plus de 5.000 m², pour un volume global de 751.600 m². Les raisons de cet accroissement sont la volonté de rationalisation des surfaces occupées, la réduction des coûts, et des regroupements. La géographie des transactions en matière de bureaux témoigne d’un retour en force de la capitale. La plupart des transactions parisiennes concernent en effet des entreprises qui y étaient déjà implantées. Le Quartier Central des Affaires de Paris, traditionnellement tourné vers les petites et moyennes surfaces, a connu quelques transactions importantes au cours de l’année 2004 (Le Figaro, SocPresse). Dans le reste de la capitale, le secteur le plus en vue devient sans conteste Paris Rives Gauche/Bercy-Gare de Lyon. ¢ Des transactions en matière de bureaux contrastées selon les secteurs géographiques En 2004, près des deux-tiers des transactions de bureaux s’effectuaient sur Paris, le Secteur des Affaires de l’Ouest et La Défense. Cette tendance se confirme au premier trimestre 2005, 68 % de la demande placée en bureaux s’étant concentré sur les secteurs classiques. Paris représente, en 2004, 39 % de la demande placée en Ile-de-France, avec 757.800 m². Les Secteurs des Affaires de l’Ouest se maintiennent, en rassemblant 18 % de la demande placée, alors qu’on constate un repli des transactions sur La Défense. La première périphérie a enregistré des difficultés, sa part en matière de commercialisations de bureaux passant sous la barre de 10 %. - 62 - En revanche, la deuxième périphérie francilienne a affiché une belle santé en 2004, avec plus du quart des transactions immobilières enregistrées en Ile-de-France, soit 100.000 m² de volume de transactions supplémentaires par rapport à 2003. ¢ Une offre de bureaux globalement assez stable Au cours des 6 premiers mois de l’année 2005, l’offre de bureaux disponibles à moins d’un an a augmenté de 400.000 m², atteignant 4.300.000 m². Le stock immédiat est, quant à lui, proche de 3.100.000 m², et fait apparaître un taux de vacance de 6,5 % (6,1 % à la fin de 2004). Le stock d’immeubles neufs et restructurés atteint désormais 1.150.000 m², soit 30 % du total de l’offre à moins d’un an, et semble se stabiliser depuis le dernier trimestre 2004. Et, malgré une reprise sensible au cours du 4e trimestre 2004, le stock d’immeubles de seconde main est globalement stable, et totalise près de 2.800.000 m². L’offre immédiate en matière de bureaux a augmenté dans les Secteurs des Affaires de l’Ouest Francilien (13 % de l’offre), tout comme en seconde couronne, qui représente 36 % de l’offre francilienne. A la différence de Paris et de la 1ère périphérie, le reste de l’Ile-de-France a vu son offre augmenter plus fortement que l’ensemble régional. L’augmentation s’est concentrée en seconde périphérie Ouest et Sud, ainsi qu’à Saint-Quentin-en-Yvelines. Toutefois, dans le pôle de Roissy et dans les ex-Agglomérations Nouvelles (à l’exception de Saint-Quentin-en-Yvelines), l’offre à un an est restée stable, comme à Cergy-Pontoise et à Evry, ou a même légèrement diminué comme à Marne-la-Vallée. ¢ Un taux de vacance immédiate de 6,5 %, en légère augmentation La baisse de l’offre immédiate de bureaux à 2,9 millions de m² se traduit, au premier semestre 2005, par la diminution du taux de vacance à 6,5 %. Ces indicateurs généraux masquent une importante diversité de diagnostics, selon les segments et les secteurs géographiques. Le taux de vacance est redevenu très bas dans Paris, hors Quartier Central des Affaires, qui a accéléré la consommation de son offre par rapport à 2003, comme dans la deuxième périphérie. La première périphérie Est a assaini son marché (3 points de vacance en moins), à l’image des Secteurs des Affaires de l’Ouest. Celui de La Défense est reparti à la hausse, en raison de la livraison des programmes Opus 12 et Défense Plaza. ¢ 295 offres de plus de 3.000 m² de bureaux disponibles à moins d’un an En 2004, le stock d’immeubles de bureaux de plus de 3.000 m² est en diminution de 14 % en 2004, et le volume d’offres neuves ou restructurées de plus de 3.000 m² de bureaux est en diminution de plus de 300.000 m². Ce vieillissement du parc reste cependant relatif, les offres neuves importantes disponibles en 2005 représentant plus d’un an de transactions dans cette catégorie : - 63 - LES DISPONIBILITÉS À MOINS D’UN AN DE PLUS DE 3.000 M² EN ILE-DE-FRANCE Secteurs Paris QCA Paris hors QCA La Défense 92 hors La Défense Seine-Saint-Denis Val-de-Marne Yvelines Val-d'Oise Seine-et-Marne Essonne Total IDF Rappel 2003 Immeubles > 3.000 m² Nombre Volume 44 263.297 m² 31 215.028 m² 22 278.058 m² 75 492.645 m² 49 422.567 m² 14 132.051 m² 22 240.601 m² 10 85.971 m² 8 44.786 m² 20 142.630 m² 295 2.317.634 m² 312 2.685.275 m² dont > 10.000 m² Nombre Volume 7 80.435 m² 9 133.087 m² 9 216.442 m² 12 213.023 m² 18 250.133 m² 4 77.190 m² 5 142.312 m² 4 55.982 m² 1 10.716 m² 3 45.081 m² 72 1.224.401 m² 78 1.484.742 m² Source: KEOPS ¢ Une évolution un peu différenciée entre l’évolution de la valeur des immeubles neufs et des immeubles anciens en 2004 La persistance d’un stock important de bureaux continue de provoquer une détente sur les valeurs locatives. Les valeurs affichées des loyers de seconde main ont, en effet, baissé de 8 % par rapport à 2003, ce qui est relativement important. Par contre, on assiste à une stabilisation, voire à une reprise dans certains cas, des valeurs locatives faciales d’immeubles neufs. Le premier semestre 2005 confirme cependant la baisse du montant des loyers « primes » en Ile-de-France : l’évolution des valeurs « primes » est similaire, avec - 3 % pour Paris QCA et - 10 % à La Défense : ÉVOLUTION DES LOYERS « PRIMES » ET DU LOYER MOYEN PONDÉRÉ - IMMEUBLES NEUFS OU RESTRUCTURÉS (EUROS/HT/HC/M²/AN) 900,00 € 800,00 € 700,00 € 600,00 € Moyenne Ile de France 500,00 € "prime" Paris QCA 400,00 € "prime" La Défense 300,00 € 200,00 € 100,00 € € 19 90 19 91 19 92 19 93 19 94 19 95 19 96 19 97 19 98 19 99 20 00 20 01 20 02 20 03 20 04 - Source : CB Richard Ellis Bourdais - 64 - 3 – LE MARCHÉ DES LOCAUX D’ACTIVITÉS EN ILE-DE-FRANCE ¢ Une demande stable en matière de locaux d’activités en 2004 En 2004, le volume de commercialisations en matière de locaux d’activités s’est établi à 650.000 m² en Ile-de-France. Ce volume est quasiment identique à celui enregistré en 2003, qui était de 680.000 m². Toutefois, les délais de décision des petites et moyennes entreprises se sont allongés. Le secteur Ouest de l’Ile-de-France a concentré, en 2004, la part la plus importante des transactions puisqu’il enregistre 40 % de la demande placée francilienne. Mais, en ce premier semestre 2005, la demande placée en matière de locaux d’activités est proche de 280.000 m², dont près de la moitié se concentre sur les départements du Nord de l’Ile-de-France que sont la Seine-SaintDenis et le Val d’Oise. ¢ Une progression de l’offre immédiatement disponible, mais composée de locaux fortement inadaptés En 2003, le stock des locaux d’activités disponibles a décru de 19 % pour s’établir, au 1er janvier 2004, à 1.305.000 m². Le stock disponible a alors augmenté de nouveau, et s’élève désormais à 1.631.000 m² à la fin de l’année 2004. En revanche, la majeure partie des locaux actuellement disponibles est de moins en moins adaptée aux besoins des entreprises, et le stock immédiat pâtit toujours d’un manque de locaux de qualité. Néanmoins, certains locaux trouvent, malgré tout, preneur, à condition d’être bien positionnés en termes de desserte et d’accessibilité. Dès lors, malgré un stock francilien relativement important, les utilisateurs n’ont que très peu de choix en termes de qualité des locaux, de localisation ou de valeurs locatives. La modernisation de l’offre devient donc nécessaire. Or, seulement 76.100 m² de programmes dont le chantier est démarré, et qui peuvent ainsi être qualifiés de « certains », ont été comptabilisés au 1er janvier 2005. ¢ Des loyers stables et des prix de vente attractifs pour les locaux d’activités Les valeurs locatives des locaux d’activités ont enregistré une très légère progression (+ 1 % en moyenne en 2004). Cette moyenne masque une diversité des évolutions, en fonction de la localisation, de la taille, de l’état et des qualités fonctionnelles et techniques des locaux d’activités. Toutefois, en raison d’une certaine rareté d’offres, les écarts de loyers entre les locaux d’activités neufs et de seconde main sont peu significatifs. Les valeurs « primes » sont restées stables à des niveaux élevés, dans la majorité des secteurs géographiques. Ce maintien est lié à une pénurie de locaux disponibles dans ce créneau des produits hauts de gamme : - 65 - VALEURS LOCATIVES DES LOCAUX D’ACTIVITÉS EN ILE-DE-FRANCE (01/01/2005) Secteurs géographiques Intra A86 Au-delà de l'A86 Locaux classiques Locaux mixtes Locaux classiques Locaux mixtes Paris 80/120 € 145/180 € - - Ouest 53/122 € 99/160 € 46/84 € 69/107 € Nord 69/107 € 99/130 € 49/85 € 69/90 € Est 53/64 € 61/69 € 50/58 € 61/69 € Sud 61/85 € 91/114 € 60/85 € 70/90 € Source : CB Richard Ellis Bourdais. 4 – LE MARCHÉ DES ENTREPÔTS EN ILE-DE-FRANCE ¢ Une demande en entrepôts plus faible en 2004 mais qui tend à se reprendre en 2005 Le volume de commercialisations des entrepôts s’élevait, en 2004, à 830.000 m², soit une baisse de 8 % par rapport à 2003. La demande placée a été portée par les transactions importantes, qui représentent 57 % de la demande placée totale. Cependant, 460.000 m² d’entrepôts ont été placés en Ile-de-France au premier semestre 2005. Ainsi, le marché tend globalement et progressivement à se redresser. ¢ Une baisse de l’offre totale en matière d’entrepôts Le niveau de l’offre existante s’était stabilisé à un niveau élevé en décembre 2004 (1.348.000 m²) et elle se trouve principalement située en deuxième couronne, surtout dans le Nord-Est et dans le Sud. Par ailleurs, 31 % des superficies d’entrepôts existants sont localisées dans les exAgglomérations Nouvelles et autour de Roissy. Le nombre de programmes en chantier en cours a doublé par rapport à 2003. Trois chantiers ont ainsi démarré en 2004, pour un volume total de 79.000 m², localisés en première couronne ouest et dans l’Agglomération Nouvelle de Sénart. Le programme dont le chantier avait démarré en 2003, à Saint-Witz, a été livré en début d’année 2004, et loué à un prestataire. ¢ Une offre d’entrepôts immédiatement disponibles qui continue à baisser Au 1er janvier 2004, l’offre immédiate d’entrepôts s’établissait à 1.760.000 m². Puis, on a recensé, le 1er janvier 2005, une offre immédiate s’élevant à 1.711.000 m². Cette baisse a été plus significative sur le segment des surfaces importantes d’entrepôts (- 13 %) que sur celui des petites et moyennes surfaces (- 2 %). Toutefois, le stock immédiat est toujours majoritairement composé de surfaces importantes. Cependant, une part encore significative du stock immédiat demeure composée d’entrepôts vieillissants qui ne correspondent plus aux exigences qualitatives et sécuritaires des utilisateurs. Le marché des entrepôts, en Ile-de-France, est donc, désormais, marqué par une pénurie relative de produits de qualité : - 66 - RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DE L’OFFRE IMMÉDIATE EN ILE-DE-FRANCE (EN %) 2% 8% 26% Ouest Nord 34% Sud Est Paris 30% Source : CB Richard Ellis Bourdais Le stock vacant d’entrepôts de première main est de l’ordre de 230.000 m², dont 91.000 m² en Seine-et-Marne et 87.000 m² en Essonne. Bien que la production neuve de l’année 2004 n’ait atteint qu’à peine 140.000 m², 40 % des surfaces étaient encore vacantes au début de l’année 2005, soit 58.000 m². Dans ce contexte, les chantiers sont moins nombreux, et les disponibilités dans ces opérations ne dépassent pas 92.000 m². Le marché de seconde main aura été plus actif : 290.000 m² d’entrepôts ont été loués au cours du second semestre 2004, contre 310.000 m² au cours du premier. ¢ Une hétérogénéité des valeurs locatives pour les entrepôts En Ile-de-France, les valeurs locatives des entrepôts sont restées stables en 2003 et au cours du premier semestre 2004, mais elles se sont ajustées à la baisse depuis le début de l’année 2005. Le loyer moyen pondéré pour les entrepôts neufs en Ile-de-France s’établit à 55 euros/HT/HC/m²/an. Ces entrepôts neufs ont été loués, pour 44 % d’entre eux, sur la base de valeurs supérieures à 55 euros/HT/HC/m²/an. On observe, dès lors, une évolution contrastée selon le secteur géographique considéré. La baisse des loyers, dans le sud de la région parisienne, est imputable à des transactions signées sur la base de valeurs inférieures à la moyenne parisienne. De même, la hausse du loyer moyen dans le Nord-Est de l’Ile-de-France est relative à des valeurs signées supérieures, par leur montant, à la moyenne. C’est le cas, également, de l’Ouest où plus de 80 % des transactions en nombre ont été signées à des valeurs supérieures à la moyenne : - 67 - LOYERS MOYENS POUR LES ENTREPÔTS DE PLUS DE 5.000 M² EN RÉGION PARISIENNE 70 60 50 Ouest 40 Nord-Est 30 Sud Global IDF 20 10 0 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Source : Aristeal (euros/HT/HC/m²/an) L’Ile-de-France reste la place la moins chère d’Europe pour les entrepôts, grâce au foncier disponible et à sa viabilisation par les aménageurs publics. Elle offre, notamment, des rendements attractifs. 5 – LE MARCHÉ DES BASES LOGISTIQUES IMPORTANTES EN ILE-DE-FRANCE On s’intéressera, dans cette partie, au marché des entrepôts de plus de 10.000 m². ¢ Une hausse de 41 % du volume des transactions pour les entrepôts de taille importante 472.000 m² d’entrepôts de plus de 10.000 m² ont été loués en Ile-de-France, en 2004, et cela grâce à un dernier trimestre particulièrement actif. Les utilisateurs finaux ont privilégié les secteurs géographiques dits « traditionnels ». Ainsi, les ex-Villes Nouvelles ont capté l’essentiel de la demande placée, avec un total de 227.000 m², soit 48 % de la demande placée en Ile-de-France. ¢ Une stabilité de l’offre immédiatement disponible en matière d’entrepôts de taille importante, mais qui reste toujours conséquente Au cours du premier semestre 2004, le stock d’offres disponibles pour des entrepôts d’une surface supérieure à 10.000 m² atteignait 960.000 m². Il s’élevait à 926.000 m² au 1er janvier 2005, soit une très légère baisse, de 4 %, de cet indicateur. Au 1er janvier 2005, les projets de construction de plates-formes logistiques, en Ile-de-France, semblent plutôt en baisse : "en blanc" "en gris" "éventuels" 1er janvier 2004 1er janvier 2005 21.000 14.000 1.051.000 1.012.000 - 3,70 % 305.000 856.000 180,65 % Source : CB Richard Ellis Bourdais - 68 - Évolution en % - 33 % ¢ Un ajustement des valeurs locatives des entrepôts de taille importante orienté à la baisse Depuis le début de l’année 2004, les valeurs locatives des entrepôts de taille importante semblent plutôt orientées à la baisse, du fait d’un stock relativement élevé. Ainsi, en Ile-de-France, les valeurs locatives moyennes pour des entrepôts neufs se situent aujourd’hui entre 40 et 59 euros/m²/an, alors qu’elles oscillaient entre 45 et 61 euros/m²/an au 1er janvier 2004. - 69 - II – L’ÉTAT DU MARCHÉ DE L’IMMOBILIER D’ENTREPRISES EN VAL D’OISE 1 – LE MARCHÉ DES BUREAUX EN VAL D’OISE ¢ Un redressement des volumes de commercialisations de bureaux en 2004 à proximité de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle (Paris Nord 2) Dans le département du Val d’Oise, c’est le secteur géographique proche de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle (Paris Nord 2) qui a été le plus dynamique en 2004 en matière de commercialisations de bureaux, avec une demande placée de plus de 40.000 m² (pour 31 transactions), soit une forte progression, de près de 30 % du volume des transactions enregistrées. Cette augmentation s’explique, principalement, par l’accroissement de près de 60 % des transactions de surfaces de bureaux supérieures à 3.000 m² (23.304 m² placée en 2004). Le parc d’activité Paris Nord 2, situé pour partie dans les départements du Val d’Oise et de Seine-Saint-Denis, se situe parmi les secteurs les plus dynamiques de la deuxième couronne francilienne, juste après Saint-Quentin-en-Yvelines (près de 50.000 m² ont été commercialisées), et derrière Versailles-Vélizy, où le volume des transactions a connu une forte augmentation en 2004, puisque ce secteur a enregistré 64.811 m² de bureaux commercialisés (pour 57 transactions), contre deux fois moins l’année précédente. ¢ Une situation contrastée en terme de commercialisations de bureaux selon les secteurs géographiques du Val d’Oise Cergy-Pontoise a enregistré un ralentissement du niveau des transactions de bureaux en 2004, avec un volume de 16.930 m² de bureaux commercialisés, selon le GRECAM, soit une baisse de plus de 20 % par rapport à 2003. Cette baisse est principalement causée par l’absence de transactions importantes, de plus de 3.000 m². L’Agglomération de Cergy-Pontoise, qui a donc enregistré en 2004 un volume de commercialisations de bureaux en baisse, par rapport à 2003, se retrouve toutefois placée au-dessus du niveau de commercialisations atteint par Saint-Germain-en-Laye (14.000 m²) et par le pôle de SaclayCourtabœuf (14.000 m²). A Cergy-Pontoise, parmi les principales références de commercialisations, en 2004, on peut citer l’installation de Flowserve, sur 1.517 m² de bureaux, ainsi que celle de la société Twinings Foods International, avec 1.257 m² de bureaux, ou bien encore celle de Penven, sur 1.023 m², toutes dans la seule commune de Cergy. En ce qui concerne le secteur d’Argenteuil-A15, une certaine croissance du niveau des commercialisations de bureaux a pu être constatée en 2004, puisqu’on comptabilise 27 transactions pour 6.198 m², contre 5.589 m² en 2003, soit une augmentation de plus de 10 % de cet indicateur. On observe également, comme pour Cergy-Pontoise, une absence de transactions importantes (surfaces de plus de 3.000 m²) : - 70 - RÉPARTITION EN 2004 PAR SECTEUR GÉOGRAPHIQUE ET PAR SEGMENT DE SURFACES DES TRANSACTIONS DE BUREAUX EN VAL D’OISE ET EN ILE-DE-FRANCE Secteurs Paris Ouest Paris Sud Paris Est Paris Nord Sous total Paris La Défense Neuilly-Levallois Courbevoie-Puteaux Hauts de Seine nord Rueil – Saint-Cloud – Suresnes Boulogne-Issy-les-Moulineaux Hauts de Seine sud Sous total Hauts-de-Seine Ivry-Gentilly Vincennes-Créteil Montreuil-Bagnolet Pantin-Bobigny Saint Denis-Saint Ouen Sous total 1ère couronne Saint Quentin en Yvelines Marne le Vallée Cergy Pontoise Evry Versailles – Vélizy Saint Germain en Laye Saclay – Courtaboeuf Massy-Antony Orly-Rungis Paris Nord 2 Argenteuil Autres secteurs Sous total 2ème couronne Total Ile-de-France Stocks disponibles à moins d'un an Nombre 696 130 119 152 1.097 53 116 147 114 78 160 69 684 54 63 51 37 65 270 107 75 72 21 80 48 57 29 39 34 36 110 708 2.759 Volume en m² 603.079 162.858 150.581 81.389 997.907 319.464 105.113 208.411 177.944 145.684 182.124 103.709 1.242.449 81.372 61.462 125.693 71.746 218.315 558.588 249.090 122.445 106.467 55.941 67.302 35.017 102.358 50.343 47.065 77.635 33.866 207.615 1.155.144 3.954.088 Commercialisations Nombre 925 120 133 153 1.331 53 16 97 64 72 194 66 692 27 64 40 37 39 207 74 43 47 26 57 39 28 20 37 31 27 78 507 2.737 Volume en m² 440.794 107.882 179.449 65.004 793.129 120.922 131.026 137.854 38.729 34.687 74.572 120.745 658.535 56.802 37.193 63.899 9.753 55.592 223.239 49.257 19.760 14.586 7.927 64.811 13.921 13.666 5.531 27.572 40.581 6.198 24.273 288.083 196.296 Source : KHEOPS ¢ Un ralentissement des commercialisations de bureaux dans l’Est du Val d’Oise et en Vallée de Montmorency £ Dans le secteur Est du Val d’Oise En 2003, le secteur Est du Val d’Oise, proche de l’aéroport Roissy CDG, avait enregistré un niveau de commercialisations de plus de 15.000 m² de bureaux. Toutefois, ce secteur a été un peu moins dynamique en 2004. Ainsi, dans ce bassin d’emplois, ce sont 8.970 m² de bureaux qui ont été commercialisés en 2004, dont 55 % sont des bureaux de seconde main. Le stock vacant de bureaux s’élevait ainsi, en décembre 2004, à 24.330 m² avec seulement un stock de bureaux de première main ne représentant plus que 7.000 m² (aucune opération nouvelle n’ayant été engagée). - 71 - Les prises à bail dans le cadre du Parc des Reflets par Acer Computers France, Epyx et Pirelli, sur le territoire de la commune de Roissy-en-France, sur 2.961 m², constituent la principale transaction répertoriée. £ Dans le secteur de la Vallée de Montmorency La Vallée de Montmorency a enregistré une commercialisation de bureaux limitée à 1.665 m² en 2004, exclusivement pour des locaux de seconde main. Dans cette partie du département, le stock vacant de bureaux s’élève à 8.058 m², ce qui est particulièrement faible, représentant un taux de vacance limité à 2 % : ESTIMATION DU PARC DE BUREAUX EXISTANTS ET ESTIMATION DU TAUX DE VACANCE EN 2004 Parc de bureaux Taux de vacance Cergy-Pontoise 884.163 14,40 % Est Roissy 516.390 4,70 % Vallée de Montmorency 399.745 2% Argenteuil 294.270 4,50 % Vallée de l'Oise 77.501 NS Centre Est 73.038 NS Source : GRECAM (NS = non significatif) ¢ Une stabilité des valeurs locatives des bureaux en 2004 en Val d’Oise £ Dans le secteur Est du Val d’Oise A Paris Nord 2, sur le territoire des départements du Val d’Oise et de Seine-Saint-Denis, le taux de vacance des bureaux reste relativement important, proche de 10 %. Mais les immeubles neufs se louent sur la base de 180 euros/m², ce qui demeure une valeur plutôt élevée. Les immeubles anciens connaissent un niveau de transactions variant entre 110 et 130 euros/m², voire 130 à 150 euros/m² pour des biens récents et rénovés. £ Dans le secteur Argenteuil – A15 Malgré une légère progression de la demande placée en matière de bureaux sur le secteur Argenteuil - A15, celle-ci reste tout de même insuffisante pour permettre une réduction des délais d’écoulements. Les loyers des immeubles anciens sont, quant à eux, stabilisés, généralement proches de 100 euros/m², ce qui constitue un montant attractif. £ Dans le secteur de Cergy-Pontoise A Cergy-Pontoise, les stocks de bureaux ne progressent plus, mais sont toujours plutôt importants (127.000 m²) par rapport au rythme actuel de commercialisation. - 72 - Les valeurs locatives restent stables, et sont particulièrement attractives au regard des autres marchés franciliens : 90 à 120 euros/m² pour les immeubles de seconde main en bon état, et 120 à 140 euros/m² pour les ensembles neufs : LES LOYERS DE BUREAUX EN EUROS/M²/AN/HT/HC EN ILE-DE-FRANCE EN 2004 Secteurs Loyers moyens en 2004 2nde main neuf et restructuré Paris Ouest QCA 373 504 Paris Sud 328 443 Paris Est 282 386 Paris Nord 223 283 La Défense 362 447 Montreuil-Bagnolet 138 227 Saint-Denis – Saint-Ouen 139 261 Saint-Quentin-en-Yvelines 128 164 Saclay - Courtaboeuf 119 181 Evry 103 130 Marne-la-Vallée 112 184 Paris Nord 2 144 176 Argenteuil A15 96 NR Cergy-Pontoise 108 127 Source : KHEOPS 2 – LE MARCHÉ DES ENTREPÔTS EN VAL D’OISE ¢ Une forte progression des commercialisations d’entrepôts en 2004 en Val d’Oise £ Dans le secteur Est du Val d’Oise - Roissy Après un certain ralentissement constaté des commercialisations d’entrepôts en 2003, le secteur Est du Val d’Oise, proche de Roissy CDG a enregistré, en 2004, un véritable essor, retrouvant le niveau atteint en 2001 et 2002. En effet, ce secteur a enregistré une commercialisation de 132.185 m² d’entrepôts en 2004 (se répartissant en un tiers de pré-commercialisation, un tiers de première main et un tiers de seconde main). Les pré-commercialisations ont également été importantes dans ce secteur : plus de 40.000 m². On dénombre, ainsi, de nombreuses opérations de commercialisations d’entrepôts dans cette partie du département. En 2004, La Française des Jeux et DAHER se sont ainsi installées dans le cadre de la ZAC de la Pépinière, dans la commune de Saint-Witz, sur 21.000 m² de surfaces d’entrepôts, tandis que Marly-la-Ville a accueilli la société KOOKAI sur 19.700 m² d’entrepôts et Monoprix pour 32.000 m² d’entrepôts en 2005. La commune de Survilliers a également vu s’installer l’Office Dépôt France SAS et FIEGE sur 23.054 m² d’entrepôts, dans le Parc Logistique de la Porte des Champs. - 73 - En ce qui concerne les stocks vacants d’entrepôts dans ce secteur, on observe une certaine diminution du stock vacant de ceux de première main, qui s’établit à 37.611 m² (dont 3.764 m² de bureaux), tandis que le stock de ceux de seconde main a fortement progressé, atteignant 150.000 m² (dont plus de 13.000 m² pour des bureaux), ce qui devient relativement important étant donné le rythme, moins rapide, des commercialisations de produits de seconde main sur le secteur. £ Dans le secteur de Cergy-Pontoise Le marché des entrepôts de seconde main s’est sensiblement amélioré par rapport à l’année précédente, notamment sur Cergy-Pontoise et la Vallée de Montmorency, mais, surtout, sur le secteur d’Argenteuil. L’agglomération de Cergy-Pontoise a ainsi vu ses commercialisations en termes d’entrepôts de seconde main s’accroître fortement en 2004 : elles représentent, désormais, 73 % des commercialisations constatées en Val d’Oise. En 2004, la demande placée a atteint ainsi 78.498 m². La diminution des transactions d’entrepôts de première main, s’explique à Cergy-Pontoise par l’absence d’offres neuves, après la commercialisation auprès de STACI et de TWINNINGS FOODS INTERNATIONAL, des 21.000 m² du site d’entreposage « Quai Ouest Logistique », à Saint-Ouenl’Aumône. £ Dans le secteur d’Argenteuil – A15 Le secteur d’Argenteuil a enregistré, en 2004, 35.839 m² d’entrepôts commercialisés, exclusivement de seconde main. Cette progression a réduit d’autant les disponibilités, qui représentaient encore 19.000 m² début 2005. Plusieurs transactions significatives ont été recensées dans ce secteur en 2004, telles que SAINTHIMAT GAILLON sur 6.614 m², SAFIC ALCAN sur 2.628 m² et RC DORIER MODELAGE sur 2.560 m². £ Dans le secteur de la Vallée de Montmorency Dans la Vallée de Montmorency, on a observé une certaine stabilité des commercialisations d’entrepôts en 2004, composées également, exclusivement, de bâtiments de seconde main, représentant autour de 10.000 m² placés, essentiellement sur Herblay. Cette commune a ainsi accueilli deux opérations de LA POSTE, sur 5.078 m², ainsi que celle de CEVMI SOFAMARE, sur 1.279 m² et celle de MAXIMO pour 1.272 m². £ Dans le secteur de la Vallée de l’Oise La Vallée de l’Oise a enregistré, en 2004, une seule transaction significative de bâtiments d’entreposage, mais particulièrement importante, qui est la pré-commercialisation, auprès de SED, de 15.200 m² de bâtiments d’entreposage sur la commune de Bruyères-sur-Oise. - 74 - Un nombre important d’opérations neuves d’entrepôts livrables à partir de 2005 en Val d’Oise ¢ De nombreuses opérations d’entrepôts neufs ou restructurés, arrivaient sur le marché val d’oisien, en particulier sur le secteur Est du Val d’Oise, en 2005. Ainsi, des opérations sont lancées sur les communes de Bonneuil-en-France, Gonesse mais, aussi, sur le territoire des communes de Marly-la-Ville et de Survilliers. Il était également prévu, fin 2005, une réalisation nouvelle de bâtiments d’entreposage de SODEARIF/LOGISTIS sur Saint-Ouen-l’Aumône, pour une surface totale d’entrepôts de 29.738 m². La Vallée de Montmorency verra s’installer, également, au début de l’année 2006, une réalisation de MCG à Taverny, sur 3.588 m², et une réalisation de Pitch Promotion, à Herblay, sur 15.924 m². On peut noter, également, l’opération importante d’Eurologistic Paris Nord Val d’Oise menée par FL Développement et Axa, sur le territoire de la commune de Bruyères-sur-Oise, pour 133.000 m², dont la livraison est prévue pour juin 2006 : PRINCIPALES OPÉRATIONS NEUVES OU RESTRUCTURÉES LIVRABLES EN 2005 ET AU-DELÀ EN VAL D’OISE Opérations Porte des Champs Promoteurs/ Propriétaires Commune Survilliers Etoile Développement/ Groupe Sophia Livraison prévisionnelle mai-05 Surface totale d'entrepôts 22.000 Parc Logistis Bonneuil-en-France Sodearif/Logistis2 juin-05 23.800 ZI de Moimont Marly la ville Valeur Pierre1 juin-06 20.000 Le Parc des Tulipes Gonesse Nexity Geprim juil-06 49.500 Parc Logistis Bonneuil-en-France Sodearif/Logistis2 déc-06 22.359 Parc d'activités de Goussainville Goussainville Gemfi déc-06 4.116 Quai Ouest Saint-Ouen-l’Aumône Sodearif/Logistis1 déc-05 29.738 EuroLogistic Paris Nord Bruyeres-sur-Oise FL Développement/ Axa juin-06 133.000 Taverparc Taverny MCG janv-06 3.588 ZAC des Bellevues Herblay Pitch Promotion mars-06 15.924 Source : GRECAM 3 – LE MARCHÉ DES LOCAUX D’ACTIVITÉS ET DES ATELIERS EN VAL D’OISE Il convient de distinguer, dans cette partie, les « locaux mixtes » (immeubles dont les surfaces de bureaux sont comprises entre 30 et 70 % de la surface totale, et n’étant pas des entrepôts) et les « ateliers » (immeubles d’activités totalisant moins de 30 % de bureaux, et n’étant pas considérés comme des entrepôts). - 75 - ¢ Une légère diminution du volume des commercialisations des locaux mixtes en 2004 en Val d’Oise L’agglomération de Cergy-Pontoise a enregistré une performance remarquable à ce titre, en 2004, avec 20.179 m² de locaux mixtes commercialisés (environ 14.000 m² en 2003). Les locaux de seconde main y représentent près des trois quarts des commercialisations réalisées au cours de cet exercice. Le succès de l’opération « Hyde Park », développée par LAZARD CONSTRUCTION à Eragnysur-Oise, et entièrement pré-commercialisée, ainsi que celui du bâtiment livré par SILIC dans son « Parc d’Affaires Locatif », à Cergy, ont permis une forte baisse du stock des locaux mixtes vacants, qui s’établissait, à la fin de l’année 2004, à 12.517 m². Dans le secteur d’Argenteuil, le ralentissement des commercialisations de locaux mixtes constaté notamment depuis 2001, s’est poursuivi en 2004. Ainsi, en 2004, on a enregistré une demande placée de 2.023 m² de locaux mixtes dans ce secteur, caractérisée par des transactions exclusivement de seconde main. Du fait d’assez importantes libérations de locaux, le stock vacant est orienté à la hausse, et avoisinerait, en 2004, 17.000 m². Sur le secteur de Roissy, on constate, par contre, un ralentissement de la demande placée en matière de locaux mixtes, avec seulement 8.000 m² commercialisés en 2004, contre 22.000 m² en 2003. Le stock a continué à se regarnir et dépasse, désormais, 22.000 m², dont 14.000 m² à Roissyen-France. La transaction la plus significative, en 2004, s’est effectuée sur le territoire de la commune de Garges-lès-Gonesse (986 m² pour RL Communication, AGTX et Exavision). Toutefois, deux opérations importantes seront livrées, en 2006, sur la commune de Gonesse (15.000 m² sur le Parc des Tulipes par Nexity-Geprim), et sur Roissy-en-France (10.000 m² sur RoissyParc International, par GA Entreprise) : LES OFFRES DISPONIBLES EN LOCAUX D’ACTIVITÉS SELON LES SECTEURS GÉOGRAPHIQUES EN 2004 Stock vacant Argenteuil 16.977 Est-Roissy Loyer (moyenne) 70,00 € 25.486 90,00 € Vallée de Montmorency 5.043 70,00 € Vexin 1.800 ND 12.517 70,00 € Cergy-Pontoise Source : GRECAM - 76 - ¢ Un marché des ateliers peu dynamique en 2004 en Val d’Oise £ Dans le secteur Est du Val d’Oise Dans le secteur Est du Val d’Oise, proche de l’aéroport Roissy CDG, le marché a été assez peu dynamique en matière d’ateliers, faute d’un renouvellement suffisant de l’offre (7.000 m² commercialisés). On constate, globalement, une forte progression du stock des ateliers dans ce secteur (32.000 m² environ, dont 15.000 m² à Saint-Witz). La transaction la plus importante, sur le secteur, s’est effectuée à Gonesse (967 m² par Direct Course affrètement). £ Dans l’Agglomération de Cergy-Pontoise L’Agglomération de Cergy-Pontoise n’a recensé, en 2004, qu’un niveau de commercialisation de moins de 4.000 m² pour les « ateliers » (en continuation d’une tendance à la baisse, depuis 2001, sur ce marché). La principale transaction s’est réalisée sur la commune de Saint-Ouen-l’Aumône (1.440 m², par CESI). On constate une croissance du stock des ateliers vacants, avec 25.316 m² disponibles (dont 16.000 m² disponibles dans le parc d’activité « les beaux soleils » à Osny). £ Dans le secteur de la Vallée de Montmorency La Vallée de Montmorency a enregistré une progression du niveau des commercialisations d’ateliers en 2004, avec 15.435 m² concernés. Pitch Promotion a engagé en 2005 une opération importante, sur la commune de Sannois, avec 7.655 m² d’ateliers livrables pour 2006. - 77 - III – LES IMPLANTATIONS D’ENTREPRISES EN VAL D’OISE La présente analyse propose une étude statistique, réalisée à partir des fichiers du CEEVO, concernant l’implantation des entreprises, afin de mettre en évidence des tendances sur le marché d’immobilier d’entreprises val d’oisien. L’analyse porte sur tout type de recherche de locaux (bureaux, locaux d’activités, entrepôts et terrains). Une assez forte part des demandes d’entreprises concerne, cependant, des sociétés déjà implantées sur le département. Les données ont été analysées pour l’année 2004, et pour le premier semestre 2005. ¢ Un nombre important de recherches de locaux par les entreprises identifié en Val d’Oise en 2004 et 2005 Parmi les recherches de sites enregistrées par le CEEVO, en 2004, qui représentaient 477 dossiers, 262 se sont concrétisées par une implantation effective sur le territoire du Val d’Oise. Au cours du premier semestre de l’année 2005, le CEEVO avait enregistré 252 recherches de sites d’installations, dont 108 s’étaient traduites par des implantations effectives dans le département, à la fin du premier semestre. ¢ L’Agglomération de Cergy-Pontoise et la Plaine de France : des sites privilégiés des entreprises en termes d’implantations effectives dans le Val d’Oise en 2004 et en 2005 Environ 4 entreprises sur 6 ayant pris la décision de s’installer dans le Val d’Oise ont choisit de s’implanter, soit dans le secteur de la Plaine de France, soit sur le territoire de l’Agglomération de Cergy-Pontoise. Cette polarisation s’explique du fait que ces deux secteurs géographiques constituent les principaux pôles de développement économique du département. Cependant, on constate une nette prédominance de l’Agglomération de Cergy-Pontoise en terme de nombre de dossiers, se traduisant par une implantation effective, puisqu’elle concentre à peu près la moitié de la demande identifiée. La Plaine de France enregistre aussi un nombre non négligeable de dossiers, puisque une entreprise sur cinq s’installant en Val d’Oise s’implante dans cette partie du département (notamment à proximité du pôle de Roissy Charles-de-Gaulle). La Vallée de Montmorency vient, ensuite, en troisième position, suivie de près par les Rives de Seine qui enregistrent, respectivement 14,5 % et 12 % des dossiers d’implantations d’entreprises identifiées par le CEEVO en 2004. Le Pays de France et le Vexin français dénombrent, quant à eux deux, à peu près 8,5 % des implantations d’entreprises identifiées par le CEEVO en 2004 : - 78 - RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES IMPLANTATIONS D’ENTREPRISES IDENTIFIÉES PAR LE CEEVO EN VAL D’OISE EN 2004 Secteurs géographiques Agglomération de Cergy-Pontoise Nombre d'implantations Part des implantations 120 46 % Plaine de France 50 19 % Vallée de Montmorency 38 14,5 % Rives de Seine 32 12 % Pays de France 13 5% Vexin français 9 Total 262 3,5 % 100 % Source : CEEVO En 2005, la physionomie des implantations d’entreprises identifiées par le CEEVO reste identique par rapport à celle constatée en 2004, puisque la prédominance de l’Agglomération de CergyPontoise est confirmée, avec 43,5 % des implantations d’entreprises relevées pour l’ensemble du département. La Plaine de France a enregistré un accroissement non négligeable des implantations d’entreprises identifiées, avec un taux d’implantations effectif de 24 % (alors qu’il n’était que de 19 % en 2004). Il en est de même pour le secteur du Pays de France (7 %, contre 5 % en 2004). En revanche, le secteur des Rives de Seine a semblé enregistrer une diminution du nombre des implantations d’entreprises constatées au début de l'année 2005, même si cette baisse est sans doute peu significative. Le secteur de la Vallée de Montmorency est demeuré relativement stable au titre de ce même critère : RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES IMPLANTATIONS D’ENTREPRISES IDENTIFIÉES PAR LE CEEVO EN VAL D’OISE EN 2005 Secteurs géographiques Nombre d'implantations Part des implantations Agglomération de Cergy-Pontoise 47 43,5 % Plaine de France 26 24 % Vallée de Montmorency 14 13 % Pays de France 8 7,4 % Rives de Seine 7 6,5 % Vexin Français 6 5,6 % Total 108 Source : CEEVO - 79 - 100 % 1 – LES PROJETS D’IMPLANTATIONS D’ENTREPRISES SELON LES SECTEURS GÉOGRAPHIQUES EN VAL D’OISE ¢ Une demande largement orientée sur la recherche de locaux d’activités et de surfaces de bureaux En 2004, l’analyse des recherches de sites d’implantations enregistrées par le CEEVO, et qui se sont traduites par une implantation effective dans le département, fait apparaître une prédominance de la demande en matière de locaux d’activités, ainsi que de bureaux, dans une moindre mesure. Les locaux d’activités représentent, en effet, un peu moins de la moitié des implantations effectives constatées en Val d’Oise, alors que la demande en surfaces de bureaux concentre, tout de même, 30,5 % des recherches de locaux enregistrées. Ces deux types de produits sont, dès lors, déterminants en matière de recherches de sites d’implantation en Val d’Oise, puisqu’ils comptabilisent, à eux seuls, environ 80 % des recherches d’implantations. En 2005, la tendance reste assez similaire à celle de 2004, la demande étant toujours largement tournée vers les bureaux et les locaux d’activités, qui comptabilisent un peu plus de 70 % des dossiers enregistrés. Toutefois, on peut remarquer une inversion de tendance, puisque les demandes en surfaces de bureaux sont désormais supérieures à celles des locaux d’activités. On note, également, un accroissement de la demande concernant les terrains, avec désormais 22 % des demandes totales, alors qu’elle n’était que de 16 % en 2004 : RÉPARTITION DES IMPLANTATIONS PAR TYPE D’ACTIFS Année Produit Implantations en bureaux 2004 80 30,5 % 2005 40 37 % Implantations en entrepôts Implantations en locaux d'activités Implantations en terrains Total 14 5,4 % 126 48,1 % 42 16 % 262 7 6,5 % 37 34,25 % 24 22,25 % 108 Source : CEEVO ¢ Une recherche identifiée en matière de bureaux concentrée surtout à Cergy-Pontoise et en Vallée de Montmorency en 2004 Le secteur du Val d’Oise le plus dynamique en termes d’implantations d’entreprises recherchant des bureaux et des locaux d’activités est l’Agglomération de Cergy-Pontoise, qui représente respectivement 57 % des projets identifiés pour des bureaux et 48 % des recherches pour des locaux d’activités. La Plaine de France est le site d’implantation du département où l’on recense le plus de dossiers réalisés concernant des entrepôts (43 % des dossiers), ainsi que des terrains (38 % des dossiers). En revanche, dans les autres secteurs géographiques du Val d’Oise, le marché des bureaux demeure assez réduit, sauf sur le secteur de la Vallée de Montmorency, où l’on atteint 15 % du nombre des dossiers. - 80 - Le marché des locaux d’activités est important aux alentours de Cergy-Pontoise (48 % des dossiers) mais également sur le secteur Est du département (30 % des dossiers). La Plaine de France et l’Agglomération de Cergy-Pontoise accueillent, ensemble, près de 77 % des implantations d’entreprises sous la forme d’entrepôts. On voit ainsi que ce marché est particulièrement contrasté, en fonction des secteurs géographiques. Les dossiers concernant les implantations passant par l’acquisition d’un terrain sont relativement homogènes sur le plan territorial, bien que les dossiers aboutissent plus souvent sur les secteurs de l’Agglomération de Cergy-Pontoise et de la Plaine de France : RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES DOSSIERS D’IMPLANTATIONS D’ENTREPRISES IDENTIFIÉS PAR LE CEEVO EN 2005 Produits Bureaux Secteurs géographiques Agglomération de Cergy-Pontoise 57 % 46 Entrepôts 36 % 5 Locaux d'activités 48 % Terrains 60 21 % Total 9 120 Pays de France 5% 4 0% 0 3% 4 12 % 5 13 Plaine de France 10 % 8 43 % 6 16 % 20 38 % 16 50 Rives de Seine 11 % 9 0% 0 16 %. 20 7% 3 32 Vallée de Montmorency 15 % 12 21 % 3 14 % 18 12 % 5 38 1% 1 0% 3% 4 10 % 4 9 Vexin Français Total 80 0 14 126 42 262 Source : CEEVO Sur le premier semestre 2005, l’Agglomération de Cergy-Pontoise détient toujours les taux les plus élevés en ce qui concerne les bureaux et les locaux d’activités (respectivement 57 % et 43 % des dossiers identifiés), tandis que la Plaine de France accueille plus de la moitié de la demande en entrepôts, et un peu moins d’un tiers des demandes portant sur des terrains (tout comme l’Agglomération de Cergy-Pontoise). ¢ Une demande orientée en général sur des petites surfaces de locaux d’activités et de bureaux L’essentiel des demandes enregistrées par le CEEVO, et qui se sont concrétisées par une implantation effective en Val d’Oise, a porté sur les surfaces de locaux d’activités et de bureaux inférieures à 500 m². Ainsi, au cours des deux dernières années, plus de 80 % des dossiers concernaient des installations en surfaces de bureaux de superficies inférieures à 500 m², tandis que 64 % des dossiers d’implantations concernaient des locaux d’activités portant sur des superficies inférieures à 500 m² en 2004. Par contre, la plus grande partie de la demande placée en surfaces d’entreposage était destinée à des superficies de plus de 10.000 m², en 2004 et, en 2005, 43 % de celle-ci était axée sur des surfaces un tout petit peu plus réduites (entre 5.000 et 10.000 m²). Environ 30 % de la demande placée en terrains, en 2004, était axée sur des superficies comprises entre 3.000 à 5.000 m² alors qu’en 2005, cette demande s’orientait désormais largement (62,5 % de la demande) sur des superficies un peu plus réduites (entre 1.000 et 3.000 m²) : - 81 - ÉVOLUTION DES SURFACES PAR TYPE D’ACTIFS Surfaces < 500 m² Produits 2004 Bureaux 81 % 80 % Entrepôts 0% 2005 0% 500 à 1000 m² 1000 à 3000 m² 3000 à 5000 m² 5000 à 10000 m² plus de 10000 m² 2004 2005 2004 2005 2004 7,5 % 5 % 7,5 % 10 % 4% 29 % 0 % 14 % 29 % 24 % 13 % 13,5 % Locaux d'activités 64 % 59,5 % 12 % Terrains 2% 0% 0% 2004 2005 2,5 % 0% 7% 0% 2% 3% 0 % 29 % 62,5 % 31 % 2005 Total 2004 2005 2004 0% 0% 2,5 % 80 14 % 43 % 36 % 1% 0% 1% 12,5 % 26 % 4% 12 % 29 % 2005 40 14 7 0 % 126 37 21 % 42 24 Source : CEEVO ¢ Une commercialisation plutôt de surfaces d’immobilier d’entreprises réduites sur l’Agglomération de Cergy-Pontoise et de surfaces plus vastes sur le secteur de la Plaine de France Au cours de la période étudiée, l’Agglomération de Cergy-Pontoise a concentré plus de la moitié des dossiers d’implantations dont la superficie des locaux recherchés était inférieure à 500 m² ou comprises entre 500 et 1.000 m². En 2005, 30 % de la demande aboutie en matière d’implantations d’entreprises a porté à CergyPontoise sur des superficies un peu plus vastes, comprises entre 1.000 et 3.000 m², tout comme dans le secteur de la Vallée de Montmorency qui, en 2004, accueillait un quart des demandes enregistrées par le CEEVO sur ce segment. Toutefois, alors qu’en 2004 plus de 63 % des recherches de sites d’implantations axées sur des superficies de locaux comprises entre 3.000 à 5.000 m² étaient destiné à l’Agglomération de CergyPontoise, on observe un recul net de cette tendance en 2005 (20 % au premier semestre 2005). L’essentiel des installations d’entreprises, en 2004 comme en 2005, dans des surfaces de locaux dont la superficie est comprise entre 5.000 et 10.000 m², ainsi que dans des surfaces de locaux supérieures à 10.000 m², était concentré sur le secteur de la Plaine de France : RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES SURFACES Surfaces Secteurs A de Cergy-Pontoise Pays de France < 500 m² 2004 2005 500 à 1000 m² 1000 à 3000 m² 3000 à 5000 m² 5000 à 10000 m² plus de 10000 m² 2004 2005 2004 2005 2004 2005 2004 2005 2004 2005 7,1 % 25 % 27,3 % 25 % 120 47 7,1 % 0% 0% 12,5 % 13 8 21 % 40 % 64,3 % 50 % 72,7 % 62,5 % 50 26 0% 20 % 14,3 % 52,2 % 53,7 % 56 % 54,5 % 22,2 % 30,8 % 63,2 % 20 % 4,5 % 5,5 % 0% 0 % 11,1 % 11,5 % 5,3 % 20 % 2004 2005 Total Plaine de France 12,1 % 14,8 % 16 % 36,4 % 16,7 % 19,2 % Rives de Seine 13,4 % 7,4 % 12 % 9 % 16,7 % 25 % 0% 0% 32 7 Vallée de Montmorency 14,6 % 13 % 16 % 0% 25 % 26,9 % 5,25 % 0% 7,1 % 0% 0% 0% 38 14 0% 8,3 % 11,5 % 5,25 % 0% 0% 0% 0% 0% 9 6 36 5 14 4 11 8 262 108 Vexin Français 3,2 % 5,5 % 0% Total 157 54 25 11 0% 26 19 Source : CEEVO Ainsi, le nombre de dossiers de recherches de sites d’implantations, plus important sur l’Agglomération de Cergy-Pontoise (120 dossiers en 2004) par rapport à la Plaine de France (50 en 2004), doit être relativisé par rapport à l’importance de la taille des dossiers, beaucoup plus vastes en surfaces sur le secteur de la Plaine de France. - 82 - 2 – LES PARCS D’ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES EN VAL D’OISE On compte, dans le Val d’Oise, 111 parcs d’activités économiques, représentant au total plus de 3.300 hectares et dont 400 hectares sont actuellement aménagés ou en projet, et 252 hectares sont immédiatement disponibles. Les principaux parcs d’activités économiques, en terme de surfaces, sont les suivantes : Nom ZAE Paris Nord II Les Bellevues Le Vert - Galant Saint-Christophe Moimont Patte d'Oie/Grande couture Zone Industrielle Parc d'activités du Val de France Zone d'activités de Vémars ZI de la ZUP Le bac des aubins La patte d'Oie Charles-de-Gaulle Les beaux soleils La chaussée - Puiseux La patte d'Oie ZI d'Epluches ZI Ouest Eurologistic Paris Nord ZI du Belloy ZAC Les Bois Rochefort Les Perruches La Butte aux Bergers ZA du Thillay ZI Les Tulipes Sud La Muette Zone logistique Fedex ZI du Belloy / ZI des 70 Arpents Domaine d'activités "la grande Vallée" ZA ZI (du Pont de la Brêche) Le Pont Yblon Neuville Université Surface ha 372 220 217 130 118 89 76 75 70 67 65 65 60 57 55 55 54 54 50 50 45 41 40 40 38 36 36 36 35 35 35 35 33 32 Surface disponible 0 2,5 19,5 16,5 0 1,2 0,47 0 55 0 0 0 10 0,28 37,6 0 0 0 0 0 13,5 0 40 40 0 0,8 0 0 0,35 0,5 0 0,58 0 5,7 État de la zone Communes Finie Active Active Active Finie Active Active Finie Projet Finie Finie Finie Active Active Active Finie Finie Finie Active Finie Active Finie Projet Projet Finie Active Active Finie Active Active Finie Active Active Active ROISSY-EN-FRANCE ERAGNY/ST OUEN/HERBLAY SAINT OUEN L'AUMÔNE CERGY/OSNY MARLY-LA-VILLE GONESSE BEAUCHAMP SARCELLES/VILLIERS-LE-BEL VÉMARS ARGENTEUIL BRUYERES-SUR-OISE GONESSE GOUSSAINVILLE OSNY PUISEUX-PONTOISE HERBLAY SAINT OUEN L'AUMONE BEZONS BRUYERES-SUR-OISE MONTSOULT CORMEILLES-EN-PARISIS ST-BRICE-SOUS-FORET LOUVRES LE THILLAY LOUVRES GONESSE GARGES-LÈS-GONESSE ROISSY-EN-France MONTSOULT GONESSE FOSSES/SAINT WITZ GOUSSAINVILLE BONNEUIL-EN-FRANCE NEUVILLE-SUR-OISE Source : SIGARIF - IAURIF En termes de disponibilités, on trouvera ci-dessous la liste des parcs d’activités économiques proposant plus de 10 hectares disponibles (ainsi que ceux en projet également) : - 83 - Nom ZAE Surface ha Zone d'activités de Vémars La Butte aux Bergers ZA du Thillay La chaussée - Puiseux Le Vert-Galant Roissy Parc International / Le Moulin Saint-Christophe Parc d'Activités Intercommunal Les Buttes de Moisselles / Zone d'activités d'Attainville ZAC Les Bois Rochefort Les Béthunes Roissy Parc International / La Demi-Lune Quartier des trois sources Charles-de-Gaulle 70 40 40 55 217 29 130 20 Surface disponible 55 40 40 37,6 19,5 19,38 16,5 16 Etat de la zone Projet Projet Projet Active Active Active Active Projet Communes VÉMARS LOUVRES LE THILLAY PUISEUX-PONTOISE SAINT OUEN L'AUMONE ROISSY-EN-France CERGY/OSNY ENNERY 17 14 Active ATTAINVILLE 45 26,8 16 12 60 13,5 13 12,5 12 10 Active Active CORMEILLES-EN-PARISIS SAINT OUEN L'AUMONE Active Active Active ROISSY-EN-FRANCE L'ISLE-ADAM GOUSSAINVILLE Source : SIGARIF - IAURIF ¢ Des ventes de surfaces de terrains en zones d’activités économiques accompagnées par le Conseil Général en légère baisse En 2004, selon les données du Conseil Général du Val d’Oise concernant le dispositif de soutien à la commercialisation de terrains destinés à l’accueil d’activités économiques, ce sont 6 projets d’implantation d’entreprises qui ont été accompagnés financièrement par le département, correspondant à une surface totale cédée de 4,1 hectares : Années 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Superficie totale des terrains en m² 64.422 193.853 62.539 115.660 94.236 155.950 121.545 85.639 40.895 64.086 Superficie des bâtiments en m² 28.076 69.516 21.480 36.404 34.649 40.754 45.023 25.795 20.133 19.928 Nombre d’opérations réalisées 17 18 15 24 25 20 18 14 6 10 Source : Conseil Général du Val d’Oise En 2005, d’après les premiers éléments disponibles, ce sont 10 opérations d’implantation d’entreprises qui ont été accompagnées financièrement par le département, représentant une surface de 6,4 hectares. 3 – LE PROGRAMME DE REQUALIFICATION DES PARCS D’ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DU VAL D’OISE Initié par le Conseil Général, en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Versailles Val d’Oise – Yvelines, le dispositif d’appui à la requalification des parcs d’activités a permis à 52 pars d’activités d’entrer dans une démarche de requalification depuis 5 ans. Au total, 34 communes du département du Val d’Oise sont concernées par ce programme. - 84 - A – LES PARCS D’ACTIVITÉS DÉJÀ « REQUALIFIÉS » Les travaux de requalification sont déjà terminés sur 2 parcs d’activités : il s’agit du parc d’activités de la Muette à Garges-lès-Gonesse et du parc d’activités Val de France, situé sur les communes de Sarcelles et de Villiers-le-Bel. Sur ce dernier, les acteurs locaux travaillent sur la phase de gestion/animation du parc. L’objectif étant de maintenir la qualité retrouvée du parc, voire de poursuivre son amélioration. B – LES PARCS D’ACTIVITÉS EN COURS DE TRAVAUX DE REQUALIFICATION Ce sont 22 parcs d’activités économiques qui sont actuellement en cours de travaux de requalification : ¢ Le cas de Bezons Des travaux de voiries ont débuté sur la zone industrielle Est (la rue Carnot est maintenant terminée et le reste de la voirie sera réalisé au cours de ces prochaines années). En parallèle, un travail important a été entrepris sur la signalétique des zones Est et Ouest, afin de bénéficier de nouveaux panneaux dès l'année prochaine. Sur la zone Ouest, des travaux de réfection seront lancés dans la rue Carasso, correspondant à l'axe principal du parc d'activité. La commune profitera de cette occasion pour réaliser l'enfouissement de fibres optiques, afin de permettre aux entreprises de disposer du très haut débit en terme de télécommunications. ¢ Le cas d’Herblay, de Beauchamp et de Taverny Démarré en 2002, les travaux de requalification de la ZAE de la Patte d'Oie, située sur la commune d'Herblay, portaient sur l'aménagement paysager, l'amélioration de l'éclairage public, la réfection des trottoirs et de la chaussée, la création de stationnements, d'arrêts de bus et d’un cheminement piéton, etc. Le programme devrait s'achever à la fin du 1er semestre 2006, avec les derniers travaux de voirie et la mise en place de la signalétique. La commune a souhaité s'associer à l'élaboration de la charte des bons usages, engagée sur les ZAE de Taverny, Beauchamp, Pierrelaye et Bessancourt. C – LES PARCS D’ACTIVITÉS EN ATTENTE D’ENGAGEMENT DE TRAVAUX DE REQUALIFICATION Les études de requalification sont achevées pour 20 parcs d'activités qui sont dans l'attente d'engagements de travaux : ¢ L’exemple d’Argenteuil L'étude réalisée comporte un diagnostic, ainsi que des propositions en vue de la requalification. Elle porte sur les zones d'activités du Val d'Argent, de la Gare et des Bords de Seine. Face à une certaine concurrence d'autres parcs d'activités proches, la municipalité d'Argenteuil étudie la possibilité de débuter les travaux de requalification par la zone industrielle du Val d'Argent. Ces travaux se caractériseront par des améliorations sur la signalétique, le stationnement, la réfection de la voirie, ainsi que l'éclairage. - 85 - ¢ L’exemple de Montmagny L'étude réalisée concerne le Parc d'Activités Saint Leu/Montmagny et porte sur des problèmes de voiries, de signalétique, de sécurité, de friches et de stationnement. La Communauté d'Agglomération de la Vallée de Montmorency, qui gère la zone d'activités, souhaite réaliser rapidement des travaux afin d'améliorer, dans un premier temps, la voirie ainsi que les accès au parc et la signalétique. Cependant, avant toute réalisation, il apparaît très important de créer une association d'industriels sur le site, qui puisse mettre en évidence les besoins des différentes entreprises de la zone (la CAVAM et le Conseiller de parc ont prévu de travailler ensemble à la création de cette structure). D – LES PARCS D’ACTIVITÉS DONT LES ÉTUDES DE REQUALIFICATION SONT EN COURS Domont, Garges-lès-Gonesse (ZI de l'Argentière) et Viarmes sont actuellement engagées dans une phase d’études pour la requalification de leur parc d’activité, et 5 Parcs d'activités viennent d'entrer dans la démarche de requalification. En conformité avec la Charte Qualité mise en place par le Conseil Général du Val d'Oise, les collectivités concernées, vont prochainement entamer la phase diagnostic du programme, afin de déterminer les forces et faiblesses de leurs zones d'activités économiques. A ce titre, la Communauté d'Agglomération Val et Forêt procède actuellement au choix du prestataire qui aura la charge d'une étude de requalification des parcs d'activités situés sur les communes d'Eaubonne, de Franconville, du Plessis Bouchard/Saint Leu la Forêt, regroupant une superficie totale de 37 hectares. - 86 -