Communiqué # 01

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Communiqué # 01
Communiqué # 01
2009-08-31
À la suite du dépôt de la pétition « Assez c’est assez ! » par l’Association des
professeurs de Lignery au Conseil des commissaires le 9 juin dernier, nous n’avons
reçu aucune réponse de la CSDGS, si ce n’est qu’un commentaire à l’effet que des
groupes ont été ouverts.
Toutefois, la responsable des communications pour la commission scolaire, Mme
Fanny Deschamps, a répondu au journaliste du Reflet dans un article paru en juillet
2009 en rétorquant que la CSDGS n’a pas à avoir honte, ni à rougir de ses services,
qu’il y a à ce jour 7 groupes de plus qu’en 2004-2005 et qu’il y a eu l’ajout de services
en matière de soutien individuel.
Pour l’APL, la question reste entière : est-ce que les services dont les élèves ont
besoin et pour lesquels ils ont obtenu une recommandation de groupe adapté leur
sont rendus?
Quand nous constatons dans les faits que des élèves ayant des troubles
d’apprentissage et des troubles du comportement se retrouvent sur des listes
d’attente et que d’autres ne peuvent même pas accéder à ces listes faute de place,
malgré l’évaluation de leur besoin, nous considérons que c’est un problème. Quand
nous constatons également que des groupes de GADP et GADSP sont de surcroit
fermés malgré tout, nous restons perplexes.
Que la CSDGS décide de répondre aux besoins d’une clientèle spécifique
notamment, les élèves ayant des troubles envahissants du développement (GAER),
on ne peut que s’en réjouir. Mais quand la CSDGS semble vouloir se défendre en
émettant que l’ouverture d’un type de groupe justifie la fermeture d’autres types, cela
ne peut être une réponse satisfaisante à la demande des enseignantes et
enseignants, membres de l’APL.
N’est-il pas à propos de répondre aux besoins de tous les élèves?
Nous sommes toujours en attente de la réponse de la commission scolaire, annoncée
le 9 juin.
VERSO…
Controverse chez les élèves en difficulté
Étienne Laberge
Le Reflet - 17 juillet 2009
DELSON - Par le biais d'une pétition de 1 146 noms, l'Association des professeurs de Lignery (APL)
demande à la commission scolaire des Grandes-Seigneuries (CSDGS) de remettre en place les groupes
d'élèves ayant des difficultés d'apprentissage et des troubles de comportement. Mais l'employeur ne
l'entend pas de cette oreille.
Presque la totalité des 1 300 membres de l'APL avait apposé leur griffe sur la pétition déposée devant les
commissaires.
L'association syndicale a écrit dans un communiqué que "depuis 2004-2005, la CSDGS a fermé plusieurs de ces
groupes en intégrant les élèves dans les classes dites ordinaires, sans que l'ensemble des services requis par
les besoins des élèves ayant ces difficultés ne soit au rendez-vous".
Faute de données précises, elle a demandé des chiffres aux commissaires le 9 juin en même temps qu'elle leur
a remis la pétition.
"Nous n'acceptons pas les demi-mesures! Si un élève a besoin d'être dans un groupe restreint, il doit l'être. Si,
au contraire, il a besoin d'intégrer une classe régulière pour l'inciter à socialiser, il faut le faire. Mais l'ouverture
d'un groupe d'élèves en trouble de développement ne doit pas se faire au détriment de la survie des groupes
d'élèves en difficulté d'apprentissage et de comportement", clame la présidente du syndicat, Martine Provost.
Notons qu'en principe, un élève quittant un groupe restreint vers un groupe régulier peut ensuite compter sur
divers services de soutien individuel tels qu'un orthopédagogue, un orthophoniste ou un psychologue, par
exemple.
Pas d'accord
La CSDGS ne voit pas l'accusation du même œil. La responsable des communications pour la commission
scolaire, Fanny Deschamps, rétorque que certains établissements traversent une diminution de leur clientèle et
que, malgré tout, le nombre de groupes d'aide a augmenté depuis 2004-2005.
"Lorsqu'on regarde les chiffres, on n'a pas à avoir honte, la CSDGS n'a pas à rougir de ses services", clame-telle. Pour appuyer son propos, elle évoque les 99 groupes restreints en 2008-2009 versus les 93 en 2004-2005.
Elle rappelle aussi l'ajout de nombreux professionnels en matière de soutien individuel.
Pour elle, il est clair que les syndicats de la province se sont concertés pour lancer une vaste offensive nationale.
La problématique de fermeture des groupes restreints ne s'appliquerait pas à la CSDGS selon son analyse.
Nous vous invitons à nous faire part de vos commentaires à ce sujet et à visiter notre site
internet (sur la page d’accueil dans les Dernières nouvelles) afin de prendre connaissance
ou de relire le communiqué de presse lu lors du dépôt de la pétition ainsi que l’article paru
dans le Soleil de Châteauguay (Communiqué # 21 – 2008-2009).
La réussite de tous les élèves, nous l’avons à cœur!