Loi sur l`eau et les milieux aquatiques Appliquée aux projets routiers
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Loi sur l`eau et les milieux aquatiques Appliquée aux projets routiers
Loi sur l’eau et les milieux aquatiques Appliquée aux projets routiers Volet assainissement des eaux pluviales Journées techniques DIR 11 juin 2013 1 Sommaire 1. Cadre général : directive européenne et réglementation nationale 2 . Code de l’environnement et aménagements routiers 3. Principes à retenir dans la conception / réalisation des projets 2 1. Cadre général Directive 2000/60/CE du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau Objectif de bon état des masses d’eau pour 2015 SDAGE : outil de planification SAGE : déclinaison locale Code de l’environnement : définit le réglementaire des interventions sur le aquatique (notamment les IOTA) Nomenclature (article R214-1 du CE) cadre milieu 3 2. Code de l’environnement et aménagements routiers Projets routiers relèvent des rubriques 2150 et 2240 de la nomenclature loi sur l’eau (art R214-1 du CE) « Rejet d’eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol » Autorisation : superficie projet + BV intercepté >20 ha Déclaration : 1 ha < superficie projet + BV intercepté < 20 ha « Installation ou activités à l’origine d’un effluent correspondant à un apport au milieu aquatique de plus de 1t/jour de sels dissous » Déclaration Autres rubriques des projets routiers : Prélèvements dans des cours d’eau (1210) Travaux en cours d’eau (3110 à 3150) Remblai en lit majeur (3220) Destruction de zones humides (3310) Projets routiers : en général autorisation (environ un an de procédure et enquête publique) 3. Principes à retenir dans la conception / réalisation des projets 3.1. Collecte séparative Collecte séparative des eaux de plate-forme et des eaux de talus Toutes les eaux de plate-forme doivent être traitées Dispositif de collecte imperméable si perméabilité du sol > 1.10-6 m/s et à proximité des cours d’eau et zones sensibles Dans les autres cas, dispositif limitant au maximum les infiltrations des polluants Précautions particulières aux abords des zones sensibles (proximités de cours d’eau, de zones humides, de zones avec enjeux naturels spécifiques...) 3.2. Traitement et écrêtement Bassins multifonctions dimensionnés pour : Écrêter la pluie décennale Règle du SDAGE : Qfuite = 20l/s si impluvium < 7 ha Si impluvium > 7 ha, Qfuite = 3 l/s/ha Traiter la pluie biennale (pollution chronique) Confiner les pollutions accidentelles pour P2 Bassin P2 imperméable 3.3. Rejets au milieu naturel Calcul des impacts du rejets par rapport au QMNA5 des cours d’eau Limiter le nombre de points de rejets en prenant en compte les contraintes externes éventuelles (ex : AEP) Arrêtés LEMA imposent un suivi de la qualité des cours d’eau avant, pendant et après les travaux (années 1, 3, 5 et 10) sur certains paramètres et notamment : Deux fois par an : température, pH, conductivité, MES, DCO, DBO5, HAP, Zn, Cu et Cd Une fois par an : 1 IBGN et 1 IBD Paramètre de l’arrêté du 25 janvier 2010 et SEQ-EAU V2 Importance du choix des points de mesure Entretien : curage des bassins et enlèvement des flottants 3.4. Cas des bassins d’infiltration Perméabilité naturelle du sol : 1.10-5 m/s < K <1.10-3 m/s Obligation d’un pré-bassin imperméable assurant les rôles de traitement et de confinement de P2 Dimensionné pour infiltrer la P10 Nécessité d’un exutoire Point bas du bassin d’infiltration au minimum 1m au dessus du niveau des plus hautes eaux de la nappe Interdit dans les périmètres de protection des captages AEP Merci de votre attention 9