C`était bien - Atelier de l`Exil
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C`était bien - Atelier de l`Exil
La gazette n N°55 gazette : écrit périodique contenant des nouvelles atelier de l’Exil : compagnie de théâtre, musique et danse L’illustre théâtre de Molière Après maints sauts d’obstacles, franchissements de barrages, ravalements de colère, remplissages de dossiers aussi incohérents qu’inadéquats, et divers harcèlements sournois, nous sommes passés enfin aux choses sérieuses : le travail. Répétitions, écriture, enregistrement, costumation et réalisation. Avec deux classes d’enfants des écoles JJ Rousseau et François Rollet de Lons-le-Saunier, et dans le cadre du contrat de ville, nous avons monté deux comédies de Molière, deux farces : « la Jalousie du Barbouillé » et « l’Amour médecin ». Ces pièces légères nous autorisent tous les aménagements et toutes les adaptations nécessaires au travail avec des enfants. Et Molière demeure, malgré tout ce que notre esprit malin et tortueux lui fait subir, fort, drôle, et impertinent. Les enfants-comédiens se dédoublent, se multiplient, sautillent du haut de leur dix ans. La malice de Molière éclate et le rire avec. Et toutes nos petites filles, belles comme des bonbons, et tous nos p’tits gars, tous se sont bien défendus. « Madame, vous me faites trop d’honneur. Je vous promets de contribuer de tout mon pouvoir à votre divertissement.» C’est chic pour un amoureux de dire ça à sa blonde ! « Où est le sujet de querelles ?» C’était bien Une manière élégante d’engager une négociation après une dispute ! ! ! « Monsieur, je vous prie de me donner une boîte de votre orviétan, que je m’en vais vous payer. » Il n’ est pas certain que le pharmacien apprécie que l’on traite ses médications d’orviétan ! « Voici une pièce de trente sols que vous prendrez, s’il vous plaît.» Que dira la caissière du super market quand ils règleront ainsi ? Mais quand même, c’est chouette, Molière ! Poursuite de l’aventure moliéresque FB en juillet. ? Question ( que tous se posent, paraît-il ): Pourquoi l’Exil ne joue-t-il pas dans la nouvelle salle du Bœuf sur le toit. Pourquoi ? Réponse : En prévision du spectacle d’enfants produit en février, nous avions demandé un devis de location à l’association de gestion du Bœuf sur le toit. ( 15 jours d’occupation pour montage, répétitions, représentations, démontage). Nous avons reçu la feuille des tarifs, nous avons pris notre calculette et fait le compte : - location journalière de la salle pour montage et démontage - location de la salle pour répétitions - entretien - mise en place des gradins - location de la salle pour les représentations - sécurité - un forfait de 10€ par jour d’occupation et de 20 € par jour de représentation pour les frais correspondants aux fluides (sic !) Total : 4 180 €. Faites un exercice : Moyenne du nombre de places vendues à ce type de manifestation (environ 125 places) x prix d’entrée ( 4€ et 7€) x nombre de représentations (5). Prenez le coût de location de la salle. Ajoutez le coût du spectacle, secouez et calculez !! Vous pouvez ajouter également une réduction de 27% de la subvention de fonctionnement de l’Exil. Plus l’obligation qui nous est imposée de distribuer 100 invitations gratuites. Cherchez l’erreur. C’était notre rubrique « Rions z’un brin » spectacle Le dernier jour d’un condamné de Victor Hugo par Stéphane Dausse adaptation et mise en scène : Christine Atienza Compagnie Le Strapontin 24 Jeudi mars à 19h30. Salle de l’Atelier de l’Exil Bœuf sur le toit Entrée : 10 €. Adhérent : 8 € Séances scolaires du lundi 21 au vendredi 25 mars. « Ce roman de Victor Hugo, un des premiers à avoir été écrit à la première personne touche le lecteur au cœur et à l’esprit. Son style clair et limpide ne nécessite pas d’artifices. Voilà pourquoi la mise en scène de Christine Atienza est sobre, dépouillée et rejoint ainsi le travail des « comédiens routiers » de Copeau, Chancerel et Hussenot. Le metteur en scène s’est attaché au texte. Son adaptation est fidèle, pas un mot qui ne soit de l’auteur et il a surtout veillé à ce que l’acteur les restitue tous, chargés de sens, de vie et d’émotion. Ce roman, ce spectacle aujourd’hui, est bien évidemment une prise de position morale, sociale quant à une problématique universelle, la peine de mort. Ainsi au-delà de présenter un spectacle de plus, la compagnie souhaite que la voix de Victor Hugo soit à nouveau entendue par un public nombreux et diffusé par tous ceux qui pensent qu’un des rôles du Théâtre, des théâtres est de faire vivre les idées, d’aiguiser les esprits et de faire battre les cœurs ». Stéphande Dausse « Victor Hugo n’a pas trente ans lorsqu’il écrit ce voyage à l’intérieur de l’esprit d’un homme – qui pourrait être lui-même - face à l’imminence de son exécution. Cent cinquante ans et nombre d’autres voix auront été nécessaires pour que sa légitime revendication soit enfin satisfaite. Il est essentiel que de nouvelles voix continuent de s’élever. La peine de mort est abolie en France, mais le spectre de son rétablissement peut venir rôder. Et il est des pays, que des enfants pourraient avoir la faiblesse de prendre pour modèle, où elle sévit encore ». Christine Atienza FIGAROSCOPE, Jean-Luc Jeener : “ L’oeuvre culte des abolitionnistes. Stéphane Dausse est magnifique dans le rôle de ce condamné à mort. Et le verbe de Hugo fait merveille.” Spectacle retenu dans la « sélection théâtre » du Journal LE MONDE, lors de sa création au Théâtre de l’Île St Louis à Paris. “ La tête d’un voleur a deux noms : la sorbonne quand elle médite, raisonne et conseille le crime ; la tronche, quand le bourreau la coupe “. Dans une mise en scène resserrée de Christine Atienza, qui laisse toute la place au texte, Stéphane Dausse, littéralement habité par son personnage, porte sa voix d’une façon magistrale, avec une force, une conviction, une puissance évocatrice qui forcent l’admiration. Nicole Bourbon - Reg’ Arts - Avignon 2015 Molière for Dis-moi stages dix mots… … en langue française Comédie musicale et loufoque, fruit d’un atelier théâtre d’enfants et d’adolescents, sous la houlette de l’Atelier de l’Exil. 29 er 1 Générale publique vendredi avril à 19h30. Salle de l’Atelier de l’Exil Bœuf sur le toit Première dimanche mai à 15h. Festival de théâtre amateur de Macornay D’après un texte de Joséphine Rodière avec Chanel, Clotilde, Daphnée, Elvina, Jean, Louisa, Nils, Marie, Mattis, Matthieu, Rania et Yasmin. Imaginez un lieu calme, serein, idylique, une habitation bourgeoise dans un grand parc peuplé d’oiseaux et d’écureuils. Tout n’est que calme et... etc. Mais l’instrument du diable intervient ! Le téléphone ! Il annonce la tempête, et la tempête arrive. rever Salle de l’Atelier de l’Exil. Bœuf sur le toit. AVRIL La nouvelle édition de Dis-moi dix mots met à l’honneur les variétés du français. Les dix mots choisis invitent à la découverte du français parlé dans les différents territoires de la francophonie : France, Belgique, Québec, Suisse, Haïti, Congo. Stage de réalisation Théâtre & musique, du 11 au 15 avril de 14h à 17h30 pour les 8-17 ans, animé par Françoise Bénéjam et Michel Beuret. Tarifs par enfant : 50 € + adhésion Atelier de l’Exil : 15€ Les dix mots : chafouin, fada, poudrerie, dépanneur, lumerotte, dracher, ristrette, vigousse, taptap, champagné. Stage de danse, du 11 au 15 avril de 10h à 12h pour les enfants, de 14h à 17h pour les adolescents et adultes animé par Elodie Guichard. Tarifs par enfant : 30 € + adhésion Atelier de l’Exil : 15€ Atelier de l’Exil. Bœuf sur le toit. Et dans votre région, comment dit-on ça ? Et dans votre famille ? Dix mots pour fouiller dans votre mémoire et ouvrir vos oreilles et y retrouver les expressions correspondantes, expressions familiales, ou régionales, les formules propres à votre village. Par mail, par courrier, par messagerie vocale, ou tout autre moyen moderne ou traditionnel, envoyez-nous ces mots et ces expressions typiques. Nous en ferons bon usage : enregistrement audio, voix off d’une vidéo. Production fin mars - début avril. JUILLET Stage de réalisation Théâtre, danse et musique. du 6 juillet au 16 juillet pour les 8 -17 ans. Représentations les 15 et 16 juillet. détails dans la prochaine Gazette. Où en est la cagnotte ? : La cagnotte sur leetchi.com est arrivée à échéance. En additionnant ces dons et ceux qui sont arrivés par un autre biais, nous avons atteint notre objectif de 2000€. Nous remercions tout le monde de cette générosité. Malheureusement, c’est une partie seulement de ce que coûte cet ordinateur, à nous de trouver ailleurs les fonds nécessaires ! Et nous nous y employons. Vous pouvez néanmoins continuer de donner si le coeur vous en dit et encourager d’autres donateurs potentiels... Merci encore ! Atelier de l’Exil. Molière forever Des nouvelles des écrivains amis Ils sont venus parler de leurs livres, nous les avons appréciés, ils publient leur nouvel opus. Sylvain Pattieu Et que celui qui a soif vienne. Un roman de pirates. Ed. du Rouergue. Pierrick Bailly L’etoile de Hautacam. Ed. P.O.L. À vos calendriers : Dimanche 22 mai à 17h30 Le grand frisson. Cabaret criminel. Tea time de printemps, saison 2 Salle de l’Atelier de l’Exil. La messe au sanatorium des criminels, le monologue d’un innocent tueur en série, une formation professionnelle extrèmement spécialisée et une foire exposition du crime digne d’être accueillie dans un Juraparc flambant neuf, voici ce qui se racontera autour de sages tasses de thé de printemps, en grignotant de petites meringues au citron. Dimanche 5 Juin à 16h Flânerie pour les becs-fins. Promenade littéraire organisée par le Foyer rural de Macornay. Participation libre Nous éprouvons un évident attachement pour les animaux qui partagent notre existence. Quelques histoires à propos de nos amis de compagnie : le kangourou, le lézard à collerette, le loup garou, et le chat aux yeux d’or. Des chansons aigrelettes accompagneront ces moments émouvants. 135, place du maréchal Juin Lons-le-Saunier. Tel : 03 84 47 13 79 Mail : [email protected] Siret : 32131583000042 APE : 9001Z Lic.: N°1-1026210 ; 2-1026208 ; 3-1026209 Titulaire : RM Da Costa Association loi 1901. Présidente : Christine Germain Responsable de la rédaction : Françoise Bénéjam Février 2016 L'Atelier de l’Exil est soutenu par la ville de Lons-le-Saunier, le Conseil général du Jura, Le Conseil régional de FrancheComté, le Ministère de la culture/DRAC de Franche-Comté et dans le cadre du contrat urbain de cohésion sociale, par la ville de Lons-le-Saunier, la DDCSPP et l’ACSE.