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N° 4305 – Jeudi 19 juin 2014 Page 1/16 CONFIDENTIEL 1 ■ Story Box Press / Story Box Work : TV SUR CABLE,… 6 ■ Freebox TV / Mondial Fifa : le flux arrêt de l'activité des sociétés le 11 juillet de la chaîne turque TRT1 coupé sur demande de beIN Sports A LA UNE 2 ■ Canal+ : débouté de sa plainte pour concurrence déloyale contre beIN Sports CHAINES HISTORIQUES 6 ■ France Télévisions : mise en place INSTITUTIONNEL 3 ■ PLFR 2014 : adopté en commission d'une charte sur l'utilisation et la protection des données personnelles des Finances ■ Arcep : une concentration des opérateurs télécoms en France jugée « possible » ■ Bouygues Telecom / 4G : le Conseil d'Etat rejette le recours d'Orange sur l'utilisation des 1 800 MHz ENTREPRISES ET MARCHES 7 ■ Bouygues Telecom : présentation RADIO ■ Radio France : Mathieu Gallet identifie un « triple problème » sur les contenus ■ Radio France : Mathieu Gallet veut réformer le management et promouvoir « la mixité » ■ Radio France : un possible accès partiellement payant des podcasts inquiète les députés ■ RNT : Mathieu Gallet se dit « très partagé » 4 demain en CCE des détails du plan de réduction des effectifs INDUSTRIE DES PROGRAMMES 8 ■ APA : les intervenants aux tables rondes de la 11e Journée de la création TV ■ France Télévisions : les lauréats d'En sortant de l'école saison 2, consacrée à Robert Desnos PRODUCTION 9 INTERNET 9 ■ YouTube : la plate-forme va bloquer les vidéos d'artistes qui refusent ses conditions tarifaires JUSTICE 10 ■ France TV : des contrats avec Bygmalion passés par MFP et France TV Publicité ■ Arte / Maha Prod. : le TGI de Paris renvoie au 1er octobre l'audience sur le sort d'Intime conviction INTERNATIONAL 11 ■ Espagne : Telefónica offre 295 M€ à Mediaset pour 22 % de la TV payante Digital+ ENTREPRISES : MOUVEMENTS ■ RTL : départ du vice-président du 12 directoire, Jean-Michel Kerdraon NOMINATIONS PROGRAMMES ■ France 3 : Carole Gaessler va 12 12 reprendre la présentation des Racines et des ailes ■ OCS City : arrivée le 30 juin de la série événement inédite The Leftovers en US+24 ■ LCI : programmation spéciale vingt ans du 20 au 29 juin DISTINCTIONS 14 ■ France Télévisions : lauréat du prix « Made With » de Futur en Seine CLIN D’ŒIL REVUE DE PRESSE AGENDA 14 15 16 ____________________________________________ Confidentiel Story Box Press / Story Box Work : arrêt de l'activité des sociétés le 11 juillet Selon nos informations, Story Box Press (production de magazines et de documentaires) et Story Box Work (postproduction), mises en liquidation le 28 mai, arrêteront leur activité le 11 juillet. Elles sont toutes deux présidées par Constance Beaudouin, fille de Lorraine Willems, actionnaire des sociétés au côté de Jean-Pierre Montanay, en charge du pôle TV, et d'Anne Mirande, secrétaire générale. Laurence Ferrari, que l'entreprise avait un temps annoncé comme redevenant actionnaire (nos informations du 27 février), n'a finalement pas rejoint la société. Story Box Press a notamment produit les magazines Dans les yeux d'Olivier pour France 2 et A la vie, à la mode pour Stylia ainsi que des documentaires comme Femmes à la rue de Katia Maksym pour Public Sénat. www.satellimag.fr Jeudi 19 juin 2014 2/16 A la Une Canal+ : débouté de sa plainte pour concurrence déloyale contre beIN Sports beIN Sports a remporté une manche cruciale face à Canal+. La justice a estimé que la chaîne qatarie n'exerçait pas de « concurrence déloyale » à l'encontre de la filiale de Vivendi. Canal+ reprochait à beIN Sports de perdre volontairement de l'argent en achetant à prix d'or des programmes sportifs et en ne vendant pas assez cher ses abonnements (11 €/mois contre 40 € pour Canal+) et réclamait 293 M€ de dommages et intérêts. Le tribunal a jugé que le montant de l'abonnement proposé par beIN Sports « est en adéquation avec les prix observés sur le marché », citant comme exemple l'offre de Canal+, Foot+, à 8 €/mois ou l'ex-chaîne Orange sport, à 6 €/mois. Le groupe Canal+ a perdu son procès pour « concurrence déloyale » contre beIN Sports, filiale du groupe qatari Al Jazeera Network, devant le tribunal de commerce de Nanterre, où il réclamait 293 millions d'euros au titre de dommages et intérêts. La justice a débouté Canal+ de ses demandes, estimant que les tarifs pratiqués par la chaîne qatarie vis-à-vis de ses abonnés n'étaient « pas anormalement bas ». beIN Sports, qui demandait au tribunal de condamner Canal+ à lui verser 66 M€ de dommages et intérêts pour procédure abusive, a été déboutée. Le tribunal a par ailleurs condamné Canal+ à payer à beIN Sports la somme de 100 000 euros au titre de frais de procédure. Les deux diffuseurs devront également faire publier le jugement. Canal+, qui a déposé plainte en juin 2013, reprochait au diffuseur qatari de perdre volontairement de l'argent en achetant à prix d'or des droits sportifs et en ne vendant pas assez cher ses abonnements (11 euros mensuels sans engagement, contre 40 € pour Canal+). La filiale de Vivendi dénonçait « un comportement économique irrationnel matérialisé par un modèle économique qui devrait lui faire enregistrer près de 2 milliards d'euros de perte en dix ans », selon le texte du jugement du tribunal de commerce. Canal+ ajoutait dans son argumentaire que « cette concurrence déloyale est […] menée au prix d'une désorganisation délibérée des marchés de la télévision payante ». Lors de l'audience, le 11 mars, devant le tribunal, Canal+, qui estimait avoir perdu 187 000 abonnements depuis le lancement de sa rivale, avait réclamé 262 M€ « en réparation » de cette perte et 31 M€ supplémentaires pour atteinte à son image. Elle avait aussi demandé au juge d'enjoindre à beIN Sports d'établir une nouvelle grille tarifaire basée sur les coûts qu'elle supporte « effectivement », arguant que le tarif devrait être de 30 € par mois pour 2 millions d'abonnés pour que les comptes de la chaîne qatarie soient à l'équilibre. De son côté, beIN Sports, lancée en juin 2012, a fait valoir que « sur les marchés des droits de télévision payante, l'expérience a montré qu'aucun opérateur ne pouvait combattre à armes égales face à Canal+ ». S'agissant de son modèle économique, la chaîne qatarie affirme qu'« une analyse détaillée des droits qu'elle a acquis montre que ses investissements réalisés sont inférieurs à ceux de Canal+ pour la période en cause (2012-2016) […] et d'un montant similaire, voire moindre que ceux réalisés par l'ex-chaîne Orange sport (2008-2012) ». Et d'ajouter que « le fait de subir des pertes pendant une phase de démarrage, qui peut s'étaler sur plusieurs années, n'est pas anormal : il est impératif de s'inscrire dans la durée pour mesurer la capacité à rester actif sur le marché en cause ». Un tarif en adéquation avec les prix du marché Dans sa décision, le tribunal a considéré que le montant de l'abonnement proposé par beIN Sports (11 €/mois, lui permettant de recevoir une redevance de 7,20 €/mois et par abonné) « est en adéquation avec les prix observés sur le marché ». Il a ainsi cité à titre d'exemple le service Foot+, à 8 € mensuels, édité par le groupe Canal+, les offres Canalsat « pack Panorama » à 10,90 €/mois pendant un an, l'ex-Orange Sport, à 6 €/mois, ou encore le bouquet OCS à 12 €/mois. Sur l'achat de droits TV à des prix anormalement élevés, le tribunal a souligné, à l'appui d'une étude du CSA, que l'inflation du montant des droits sportifs est un phénomène antérieur au lancement, en juin 2012, de beIN Sports. Il ajoute qu'il ressort que Canal+ n'a jamais représenté en valeur, moins de 70 % des droits de la Ligue 1 de football sur la période en cause (100 % de 2006 à 2008, 70 % de 2008 à 2012 et 30 % pour Orange, 69 % sur 2012-2016 et 25 % pour beIN). Il observe également que le montant total des droits a diminué entre les périodes 2008-2012 et 2012-2016, concluant que l'entrée de beIN Sports n'a pas entraîné un enchérissement des prix d'acquisition de droits. Au final, note le tribunal, beIN Sports n'est « pas en position dominante » sur le marché de la télévision payante. Le diffuseur dispose certes de « moyens financiers très importants », mais « c'est aussi le cas pour le groupe de médias et de télécommunications Vivendi, opérateur historique et leader du secteur de la télévision payante dont fait partie Canal+ ». beIN Sports, qui revendique aujourd'hui plus d'1,7 million d'abonnés, a salué dans un communiqué la décision du tribunal. « Nous sommes satisfaits de cette décision qui légitime notre politique commerciale et conforte beIN Sports dans son rôle d'animation de la concurrence sur le marché de la télévision payante. Nous retenons que le tribunal de commerce acte également de la rationalité de nos investissements et nous encourage dans notre choix d'offrir le meilleur au consommateur à un prix accessible », a déclaré Yousef al-Obaidly, président de beIN Sports France, cité dans le communiqué. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Jeudi 19 juin 2014 3/16 Institutionnel PLFR 2014 : adopté en commission des Finances Le projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2014 a été adopté hier en commission des Finances de l'Assemblée nationale. Son examen en séance publique est prévu à partir de lundi à 16h. S'agissant du secteur audiovisuel, les députés ont voté un amendement du groupe SRC proposant, au titre de 2014, d'exonérer de la taxe d'habitation et de dégrever de contribution à l'audiovisuel public (CAP ou redevance TV) les personnes de condition modeste âgées de plus de 60 ans ou veuves quel que soit leur âge, qui ont bénéficié, en 2013, de cette exonération et de ce dégrèvement. Il s'agit d'une « mesure exceptionnelle, au coût de 45 millions d'euros en 2014 », précise l'exposé des motifs, ajoutant que « le maintien de l'exonération pour cette année permet de lisser dans le temps, le cas échéant, la perte des avantages fiscaux dont ces contribuables pouvaient bénéficier jusqu'ici ». Rappelons que le PLFR prévoit 66,4 M€ d'économies supplémentaires pour les secteurs culturels (nos informations du 13 juin). Il prévoit une annulation de 9 M€ de crédits de paiement pour la contribution à l'audiovisuel et à la diversité radiophonique. Au total, les « Médias, livre et industries culturelles » vont voir leurs crédits amputés de 11,4 M€. Quant au budget de la Culture (incluant les patrimoines, la création, et la transmission des savoirs et la démocratisation de la culture), il est réduit de 54,997 M€. Ces économies s'inscrivent dans un plan global de réduction des dépenses d'1,6 milliard d'euros supplémentaires par rapport au budget initial. Arcep : une concentration des opérateurs télécoms en France jugée « possible » Jean-Ludovic Silicani, président de l'Arcep, a estimé hier « [possible] de réorganiser le secteur [des télécoms en France] vers plus de concentration », tout en assurant que les tarifs de la téléphonie mobile allaient se stabiliser d'ici la fin de l'année. « De même qu'il était utile en 2008-2009 de faire un entrer un quatrième acteur pour réanimer un marché congelé, stérilisé et inerte sur le mobile, de même aujourd'hui on peut parfaitement envisager que le marché se reconcentre raisonnablement », a-t-il expliqué lors de son audition devant la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale. « Il le fait déjà puisqu'il y a un projet de concentration entre Numericable et SFR », a-t-il rappelé. Et, « il peut y avoir d'autres concentrations qui concerneront forcément, si elles ont lieu, l'opérateur le moins important du secteur qui est Bouygues Telecom ». « Maintenant, nous devons respecter le choix qui a été annoncé la semaine dernière par Bouygues Telecom de demeurer pour l'instant indépendant en investissant et en essayant de redresser cette entreprise », a ajouté Jean-Ludovic Silicani. Bouygues Telecom a présenté il y a une semaine un plan d'économie de 300 millions d'euros par an, qui va s'accompagner de plus de 1 500 suppressions de postes (nos informations du 12 juin). Fin janvier, lors de la cérémonie des vœux de l'Arcep, Jean-Ludovic Silicani avait assuré que si une concentration devait avoir lieu, « elle conduirait sans doute à une hausse des prix rapide, comme c'est le cas en Autriche où en un trimestre, le passage de quatre à trois opérateurs, fin 2013, a fait augmenter les prix de près de 10 % ». De plus, une concentration s'accompagnerait aussi « de suppressions d'emplois », avait-il ajouté. Devant les députés, le président de l'Arcep a expliqué qu'il y avait eu une baisse des prix rapide de mi-2012 à mi-2013 après l'arrivée de Free Mobile, mais que depuis la mi2013 et jusqu'à fin de l'année dernière il y avait eu un « ralentissement considérable de la baisse des prix ». « On peut raisonnablement penser que les prix vont atterrir, se stabiliser, à un certain niveau qui ne devrait pas être très différent de celui que l'on connaît aujourd'hui d'ici à la fin de l'année ou au début de l'année prochaine », a-t-il assuré. Avicca / Firip : « dissiper » les « incertitudes » pour poursuivre le déploiement du très haut débit « La réforme institutionnelle et les contraintes budgétaires de l'Etat créent des incertitudes qu'il est nécessaire de dissiper, afin de poursuivre l'élan » de déploiement du très haut débit, ont estimé hier l'Avicca et la Firip (Fédération des industriels des réseaux d'initiative publique) dans un communiqué commun. Ils demandent ainsi que la réforme territoriale, présentée hier en Conseil des ministres, permette « la poursuite d'une action concertée de toutes les collectivités : intercommunalités, départements, régions ». L'Avicca et la Firip souhaitent également que les lois de finances actent « les crédits prévus au plan [France Très Haut Débit] » et que soient finalisées les aides prévues au Feder. Rappelons que la Commission européenne vient d'autoriser l'affectation des fonds structurels européens (Feder) à des projets d'infrastructures à très haut débit (nos informations du 11 juin). Ils demandent aussi une validation rapide des onze projets de collectivités (soit 15 départements) en attente de la signature du Premier ministre, « afin de permettre le lancement des travaux ». Vingt dossiers ont été validés à ce jour, précise le communiqué. D'une manière générale, les deux organisations estiment qu'il est « nécessaire de renforcer le pilotage et la visibilité économique de cette mutation [vers le très haut débit] ». Cela passe, selon elles, par un _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Jeudi 19 juin 2014 4/16 partage de gouvernance via un établissement public dédié et par la décision de « programmer l'extinction du réseau cuivre, partout où la fibre se déploie ». « Les industriels ont besoin de visibilité pour investir et former leur personnel. Les collectivités ont besoin Institutionnel d'industriels performants pour déployer aux meilleurs coûts, car elles vont porter le risque de construction des réseaux pour un montant de 13 milliards d'euros sur un total de 20, d'ici 2022 », estiment l'Avicca et la Firip. Bouygues Telecom / 4G : le Conseil d'Etat rejette le recours d'Orange sur l'utilisation des 1 800 MHz Le Conseil d'Etat a validé hier la décision par laquelle l'Arcep a autorisé Bouygues Telecom à émettre en 4G dans la bande 1 800 MHz à compter du 1er octobre 2013. La Haute Assemblée a ainsi rejeté le recours d'Orange contre la décision du 4 avril 2013 par laquelle l'Autorité de régulation permettait à l'opérateur télécom de réutiliser cette bande de fréquences pour d'autres technologies que le GSM sous réserve que cette société restitue des fréquences selon un calendrier précis (nos informations du 4 avril 2013). Le Conseil d'Etat a considéré que « l'Arcep a pris les mesures appropriées afin que soient respectés le principe d'égalité entre opérateurs et les conditions d'une concurrence effective », en application du cadre réglementaire relatif à l'introduction de la neutralité technologique dans les autorisations d'utilisation de fréquences. Rappelons que le Conseil d'Etat avait déjà rejeté en juillet dernier une requête similaire de Free (nos informations du 12 juillet 2013). Bouygues Telecom avait obtenu de l'Arcep de pouvoir utiliser sa bande de fréquences 1 800 MHz pour y faire transiter de la téléphonie mobile 4G, en plus de la 2G. Initialement, les fréquences choisies en France pour acheminer la 4G sont les bandes 2,6 GHz et 800 MHz, pour lesquelles Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont déboursé un total de 3,5 milliards d'euros en 2012. Orange avait saisi le Conseil d'Etat en juin 2013 car il estimait que l'autorisation accordée à Bouygues Telecom lui permettait de prendre de vitesse ses concurrents en offrant une couverture 4G nationale dès octobre 2013, créant ainsi une rupture d'égalité entre opérateurs. L'Arcep s'est félicitée dans un communiqué de la décision du Conseil d'Etat qui « conforte la démarche équilibrée qu'elle a adoptée, visant à inciter les opérateurs au développement du très haut débit mobile tout en assurant les conditions d'une concurrence effective et loyale sur le marché mobile ». CSA: Olivier Schrameck auditionné le 24 juin par la commission des Affaires européennes de l'Assemblée Le président du CSA, Olivier Schrameck, également président de l'European Regulators Group for Audiovisual Media Services (Erga), sera auditionné le mardi 24 juin, à partir de 17h15, par la commission des Affaires européennes de l'Assemblée nationale, selon l'agenda de cette dernière. L'audition sera ouverte à la presse et retransmise en direct sur le site de l'Assemblée. ___________________________________________________Radio Radio France : Mathieu Gallet identifie un « triple problème » sur les contenus Auditionné hier matin par la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale, pour la première fois en tant que pdg de Radio France, Mathieu Gallet a identifié un « triple problème » concernant les contenus du groupe public, et a apporté quelques précisions sur les solutions envisagées. Selon lui, la moyenne d'âge des auditeurs est « trop élevée », leur profil n'est « pas assez populaire » et les audiences stagnent. Pour y remédier, le patron de Radio France veut « rendre les chaînes généralistes encore plus éclectiques » et les chaînes thématiques encore plus spécialisées. Comme il l'avait indiqué dans son projet stratégique présenté au CSA (nos informations du 28 février), Mathieu Gallet estime que France Info doit « renouer avec une logique d'actualité chaude », et donner la priorité au direct et à l'investigation. Concrètement, il a évoqué la mise en place de systèmes d'alerte pour les terminaux mobiles. « On me dit : "Vous allez faire du BFM TV". Non ! C'est BFM TV qui a essayé de faire du France Info », a-t-il lancé, rejetant toute comparaison avec la filiale de NextRadioTV. Autre antenne appelée à fortement évoluer, Le Mouv' va se réorienter vers les cultures urbaines. Pour autant, « il n'est pas question de faire du Skyrock », a assuré Mathieu Gallet. Une étude a été lancée pour comprendre, entre autres, « quels publics nous ne touchons pas suffisamment ». La station, qui « n'a pas rencontré son public » et va changer de nom, devra être plus présente sur les concerts, a ajouté le pdg. « Laisseznous un peu de temps », a-t-il demandé aux députés. Le nouveau projet est attendu début 2015. Quant à France Musique, « on a trop de commentaire et pas assez de musique », a-t-il regretté. Mathieu Gallet a reconnu le succès de sa concurrente Radio Classique (groupe Les Echos) et souhaite appliquer à France Musique le modèle, réussi, de France Culture, « avec une approche pédagogique et éducative ». _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Jeudi 19 juin 2014 5/16 Radio Radio France : Mathieu Gallet veut réformer le management et promouvoir « la mixité » Auditionné hier matin par la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale, pour la première fois en tant que pdg de Radio France, Mathieu Gallet a donné quelques précisions sur la réforme du management du groupe public ainsi que sur la promotion de la mixité qu'il entend impulser. Le nouveau patron de Radio France souhaite mettre en place un management réactif, basé sur un organigramme simplifié. Au niveau de la direction, un comité exécutif de moins de dix personnes sera créé, dont il n'a pas donné la composition précise. Frédéric Schlesinger, directeur délégué aux antennes et aux programmes du groupe, sera chargé de coordonner l'antenne et les programmes. Une direction déléguée pour le marketing stratégique est également créée, chargée de superviser le développement des ressources propres. En outre, un comité éditorial regroupera, en plus du pdg et de Frédéric Schlesinger, les sept directeurs et directrices de chaînes. Mathieu Gallet compte aussi s'appuyer sur le « management intermédiaire » pour faire évoluer la mixité dans l'entreprise. « Radio France n'est pas exactement un modèle de mixité » et le groupe « ne reflète pas complètement la diversité des femmes, des origines et des cultures de notre pays », a-t-il reconnu. Les directeurs des antennes seront chargés de lui remettre un rapport trimestriel sur les mesures prises pour améliorer la situation. Concernant la renégociation de la convention collective, en panne depuis cinq ans, le pdg a indiqué avoir rencontré les syndicats le 23 mai. Il veut « entrer dans une logique de management et de responsabilisation ». La direction espère trouver un accord sur ce sujet d'ici la fin de l'année, a précisé Catherine Sueur, directrice générale du groupe. Radio France : un possible accès partiellement payant des podcasts inquiète les députés Auditionné hier matin par la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale, pour la première fois en tant que pdg de Radio France, Mathieu Gallet a dû répondre aux nombreuses questions des députés, inquiets quant à sa volonté de développer les ressources propres du groupe public en rendant payant, dans une certaine mesure, l'accès aux archives des podcasts, actuellement gratuit pendant trois ans. Le pdg a présenté une politique de développement axée sur de nouvelles offres comme les opérations événementielles, les services innovants et les spectacles. Pour y parvenir, il veut « remettre à plat la direction marketing », avec la création d'une direction dédiée, et mettre en avant les développements autour de la communication, « renforcée et intégrée ». Mathieu Gallet a aussi souligné le contexte publicitaire dégradé ainsi que la « tendance stagnante ou à la baisse » des recettes pour Radio France, limitées par les obligations propres au groupe public. Face à cette situation, il faut « redonner de l'élan avec de nouvelles formes de partenariats », a-t-il affirmé. « Est-il normal que tous les podcasts soient accessibles gratuitement pendant trois ans ? », a-t-il demandé, avant de préciser : « Il ne s'agit nullement de rendre payants tous les podcasts, mais la valorisation du stockage durable mérite d'être soulevée. » Le pdg avait déjà avancé cette proposition lors de son audition par le CSA, avant de la confirmer sur France Inter (nos informations du 23 mai). Cette perspective a toutefois suscité l'inquiétude, voire l'opposition de nombreux députés présents hier lors de l'audition. « Nous sommes opposés à toute valorisation des podcasts. Ce n'est pas une option possible », a ainsi lancé Barbara Pompili (EELV). Marie-George Buffet (GDR) a quant à elle estimé que « l'indépendance de Radio France ne sera pas garantie par les services commerciaux ». Répondant aux questions des députés, Mathieu Gallet a campé sur sa position. Les ressources propres ne représentent que 10 % des recettes du groupe. « C'est difficile à tenir sur la publicité », a-t-il souligné, ajoutant : « Nous allons devoir redoubler d'inventivité. » « Compte tenu des difficultés actuelles, on doit être dans ce marché de la radio en ayant des spécificités de service public », a-t-il affirmé après avoir évoqué un modèle économique mêlant une période de gratuité suivie d'un abonnement payant. RNT : Mathieu Gallet se dit « très partagé » Mathieu Gallet, pdg de Radio France, a exprimé hier ses réticences quant à la RNT, dont le lancement officiel aura lieu demain à Paris, Marseille et Nice – sans les radios publiques. Auditionné par la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale, le nouveau patron du groupe public a notamment été interpellé sur le sujet par le député Marcel Rogemont (SRC). « Ne pensez-vous pas que Radio France joue petit bras quant au lancement de la RNT ? », avait-il lancé au pdg. Mathieu Gallet s'est dit « très partagé » sur la radio numérique, au lendemain d'une conférence de presse organisée par le Sirti, qui regrettait l'absence de Radio France (nos informations d'hier). Le gouvernement a en effet décidé de ne pas préempter de fréquences numériques pour les radios publiques, pour des raisons budgétaires. Mathieu Gallet est resté sur cette ligne, après avoir toutefois reconnu avoir été dans un premier temps partisan du projet, lorsqu'il officiait comme conseiller technique chargé de l'audiovisuel et des nouvelles _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Jeudi 19 juin 2014 6/16 technologies au cabinet de François Loos, alors ministre délégué à l'Industrie. Mais « quand on voit le marché aujourd'hui [à l'étranger, ndlr], ça ne décolle pas ». Le pdg a pointé l'importance de la question du coût de la double diffusion en analogique et numérique, qui représente autant d'argent investi en moins dans les Radio programmes, selon lui. « La question ne me paraît pas mature. Je comprends les questions de toutes les parties présentes dans le dossier », a-t-il ajouté, s'alignant ainsi sur les positions des radios nationales privées, opposées au projet et regroupées au sein du Bureau de la radio. Radio France : politique de protection des données personnelles des internautes à l'étude Radio France réfléchit à mettre en place une politique de protection des données personnelles des internautes utilisant ses différents sites, dans une démarche similaire à celle de France Télévisions, a indiqué hier Joël Ronez, directeur des nouveaux médias du groupe radiophonique. France Télévisions a annoncé hier la création d'une charte de protection des données personnelles de ses « télénautes » (lire en rubrique « Chaînes hertziennes historiques »). « On est à un stade beaucoup plus en amont mais ça fait partie […] de notre responsabilité d'éditeurs », a expliqué Joël Ronez. « Pour l'instant, on fait une utilisation limitée des données personnelles mais on s'inspirera de ce qui aura été fait ailleurs. » _____________________ TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles Freebox TV / Mondial Fifa : le flux de la chaîne turque TRT1 coupé sur demande de beIN Sports Le flux de la chaîne turque TRT1, qui diffuse l'intégralité de la Coupe du monde de football (nos informations d'hier), a été coupé sur la Freebox TV, ont rapporté hier des internautes ainsi que le site Univers Freebox. Pour les abonnés Freebox, il était en effet possible de suivre la compétition sans avoir souscrit à beIN Sports, qui a acquis l'intégralité des matches (64) dont 36 en exclusivité. La chaîne qatarie est donc intervenue auprès de Free pour lui demander de couper le signal de la chaîne turque. Cette dernière reste accessible en réception directe par satellite, sur le satellite Turksat en particulier, mais, en dehors sans doute de la communauté turque, cela concerne évidemment potentiellement bien moins de téléspectateurs équipés pour la recevoir. ___________________________Chaînes hertziennes historiques France TV : mise en place d'une charte sur l'utilisation et la protection des données personnelles Face à la montée de l'inquiétude sur la protection de la vie privée, France Télévisions met en place une charte pour informer les téléspectateurs sur l'utilisation et la protection des données personnelles recueillies via les sites du groupe public, indique-t-il dans un communiqué. Alors que la multiplication d'affaires (Orange, Domino's Pizzas…) a fait naître beaucoup de méfiance autour de la surveillance des citoyens et de l'utilisation et la protection des données personnelles, et après plusieurs mois de travail, le groupe a mis en place une charte qui concerne les données personnelles déclaratives (adresse e-mail, nom, prénom, âge…) ou comportementales (centres d'intérêt, activité joueurs) ainsi que les données anonymes (cookies et autres traceurs). Cette charte, qui sera bientôt mise en ligne, s'étend à tous les services numériques de France Télévisions, des sites aux applications, en passant par le replay. « Plus on entre dans le numérique, plus on s'est dit qu'il fallait avoir une politique claire en la matière. A l'avenir, la confiance va être au cœur des préoccupations et va distinguer les acteurs entre eux », indique Bruno Patino, dg délégué aux programmes, aux antennes et aux développements numériques du groupe. Crypter les bases de données Plusieurs actions concrètes vont être mises en place à partir de trois axes à destination des « télénautes » : la transparence, la sécurité et l'utilité, fait valoir le groupe. Côté transparence, France Télévisions a simplifié et unifié ses conditions générales d'utilisation (CGU) et sa politique de confidentialité. En outre, le consentement de l'internaute est demandé chaque fois que ses données personnelles sont collectées et destinées à être partagées. Il aura la possibilité de supprimer toutes les informations le concernant. Si ces mesures sont des recommandations de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) plus ou moins appliquées par les sites internet, France Télévisions dit vouloir aller plus loin. Le groupe prévoit, d'ici septembre, de proposer un espace vie privée d'où l'internaute pourra gérer ses abonnements, son compte et ses cookies (fichier _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Jeudi 19 juin 2014 7/16 de traçage). Il aura la possibilité d'activer ou désactiver les options d'identification et de traçage. Actuellement, les données des utilisateurs sont partagées par le groupe public avec Facebook, ses soustraitants ou les studios de production notamment. Les contrats avec ces tiers devront donc être revus. Pour garantir la sécurité de ses bases de données, France Télévisions va, avant la rentrée, en crypter une partie, et les informations sur les internautes inactifs seront anonymisées au bout de 18 mois. Enfin, le groupe souhaite expliquer davantage les bénéfices pour l'utilisateur dont les données sont collectées et qui peut ainsi retrouver plus rapidement les contenus qui l'intéressent. Mais le téléspectateur qui souhaite rester anonyme devra aussi, assure France Télévisions, avoir accès aux mêmes services. Ainsi, l'accès à l'offre de catch-up TV et au direct ne nécessitera pas de créer un compte utilisateur. ____________________________________Entreprises et marchés Télécoms et câblo-opérateurs européens : S&P prévoit une stabilisation de la capacité de crédit L'agence de notation Standard & Poor's prévoit que la qualité de crédit du secteur des télécoms et des câblo-opérateurs en Europe et au Moyen-Orient va se stabiliser en 2014 et 2015, a-t-elle indiqué hier lors d'une conférence de presse. Quelque 76 % des entreprises de ce secteur ont une « perspective stable » ce qui veut dire que l'agence ne prévoit pas un abaissement de la note moyenne pour les 12 à 18 mois à venir. Ce renouveau coïncide avec l'amélioration des perspectives économiques en Europe. Les opérateurs télécoms européens avaient pâti de la crise des dettes souveraines en Europe, du frein de la période de récession sur le pouvoir d'achat des ménages mais également de la guerre des prix dans le mobile, souligne l'étude. « Les grands acteurs historiques ont été plus affectés par la compétition et la baisse des prix », a indiqué l'analyste de S&P Patrice Cochelin, tandis que les câblo-opérateurs ont montré « une bonne résistance ». En général, les opérateurs de réseau fixe se sont montrés « plus solides », grâce notamment à la monétisation de la fibre. L'agence a observé une attention forte des entreprises pour les économies de coûts. Elles cherchent à être « plus agiles », avec une « refonte de leurs business models et une simplification de leurs systèmes », a assuré Patrice Cochelin. Même les fusions et acquisitions des opérateurs sont décidées en tenant compte de l'impact que cela aura sur la notation, car ceux-ci portent « une grande attention au maintien de la qualité de crédit ». « Les cessions vont rester un sujet important pour rationaliser les portefeuilles et diminuer l'impact des acquisitions », mais « le focus s'est reporté sur la consolidation mobile intramarché », que ce soit en France, en Allemagne, en Italie et même au RoyaumeUni, souligne l'analyste. Par ailleurs, l'agence reste « sceptique » sur les vertus des acquisitions transnationales, car si « la diversification des revenus est positive », « les bénéfices en termes d'achats sont modestes au regard des difficultés que posent l'intégration et la gestion d'un actif à l'étranger ». Bouygues Telecom : présentation demain en CCE des détails du plan de réduction des effectifs Bouygues Telecom présentera demain matin aux élus du personnel le détail de son plan de suppression de 1 516 postes (nos informations du 12 juin) et, l'aprèsmidi, les syndicats ont rendez-vous à Bercy. La réunion du comité central d'entreprise (CCE) doit démarrer à 9h30 au siège à Issy-les-Moulineaux et finir vers 13h. Dans l'après-midi, à 15h30, les syndicats ont rendez-vous avec le cabinet du ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg. Lors du CCE, « on va nous remettre des documents pour une première analyse et pour des échanges. Nous n'apprendrons pas grand-chose de plus. En revanche, le rendez-vous chez le ministre avec son conseiller social pour nous, c'est très important », a affirmé à Bernard Allain, délégué central FO. La semaine dernière, la filiale télécom de Bouygues a annoncé lors d'un CCE « un projet de transformation profonde » de ses structures et de son positionnement, ainsi qu'une réduction drastique des effectifs, supprimant 1 516 postes sur 9 000. Le plan, qui ne concerne pas les boutiques et le réseau client, vise surtout les métiers de l'informatique et du marketing. Olivier Roussat, pdg de Bouygues Telecom, mise sur de nombreux candidats au départ mais admet qu'il y aura forcément des départs contraints. Une première réunion de négociation entre partenaires sociaux doit avoir lieu aujourd'hui. www.satellimag.fr Jeudi 19 juin 2014 8/16 Industrie des programmes APA : les intervenants aux tables rondes de la 11e Journée de la création TV L'Association pour la promotion de l'audiovisuel (APA) a annoncé hier les intervenants aux trois tables rondes de la Journée de la création TV qu'elle organise le jeudi 3 juillet dans le cadre de Série Series à Fontainebleau. Cette 11e édition sera ouverte à 10h15 par le sénateur David Assouline (PS), vice-président de la commission des Affaires culturelles, après un mot d'accueil de Jean-François Boyer, président de l'APA. La première table ronde, centrée sur « Le documentaire, état des lieux et perspectives », s'intéressera notamment à la réforme de son soutien par le CNC adoptée cette année. Modérée par Caroline Deschamps, journaliste à Public Sénat, elle fera intervenir Ludovic Berthelot, directeur adjoint de l'audiovisuel du CNC, Marie-Hélène Ranc, productrice (Kuiv) et vice-présidente Documentaire de l'Uspa, Emmanuel Priou, producteur (Bonne Pioche) et président du collège Télévision du SPI, Morad AïtHabbouche, réalisateur, producteur (LPBV) et trésorier du Satev, Rémi Lainé, réalisateur, Fabrice Puchault, directeur de l'unité documentaire de France 2, Guénaëlle Troly, directrice de l'antenne et des programmes de RMC Découverte, et Nick Fraser, en charge de la case documentaire Storyville BBC 4. Discours d'Aurélie Filippetti à midi Suivra, à 11h50, la rencontre intitulée « Hommesfemmes : la fiction française dans l'air du temps ? La place des femmes dans la fiction est-elle stéréotypée ? ». Elle sera modéré par Guy Lagache, directeur des magazines et de l'information de D8, et introduite par la conseillère du CSA Sylvie Pierre-Brossolette, qui présentera les travaux du groupe de travail « Droits des femmes » qu'elle préside. Avant de débuter réellement, la table ronde laissera la parole, à midi, à la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, et sera le lieu de remise des « titres professionnels » de scénariste du Conservatoire européen d'écriture audiovisuelle (CEEA), en présence de son président, Jacques Peskine, et du parrain de la promotion, le producteur Jimmy Desmarais. Participeront à ce débat sur la fiction et la parité, Françoise Laborde, conseillère du CSA et présidente de l'association Pour les femmes dans les médias, Brigitte Grésy du Conseil supérieur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes (CSEP), France Zobda, productrice (Eloa Prod), Vincent Meslet, directeur éditorial d'Arte France, Marie Guillaumond, directrice artistique adjointe de l'unité fiction de TF1, Guillaume Renouil, producteur (Elephant), Charlotte Pailleux, scénariste, Claire de La Rochefoucauld, réalisatrice, et un scénariste européen dont le nom n'a pas été donné. Après la présentation (15h15) du baromètre de la création TV 2014 par Benoît Danard, directeur des études, des statistiques et de la prospective du CNC, se déroulera la dernière table ronde, consacrée aux « Enjeux numériques, social TV, géants US vs exception culturelle ». A nouveau modérée par Guy Lagache, elle donnera une tribune à Barry Lederman, managing director Global digital initiatives de la société américain Cinedigm. Les participants annoncés sont : David Assouline, le député Franck Riester (UMP), Julien Dray, vice-président de la Région Ile-de-France, Frédérique Bredin, présidente du CNC, Rémy Pflimlin, président de France Télévisions, Nonce Paolini, pdg du groupe TF1, Pascal Rogard, directeur général de la SACD, Thomas Anargyros, président de l'Uspa et producteur (EuropaCorp TV), Bénédicte Lesage, productrice (Mascaret Films), et Barry Lederman. Disponible en direct sur Public Sénat 24/24 et Dailymotion La 11e Journée de la création, clôturée par le président du CSA, Olivier Schrameck (17h30), sera diffusée dans sa quasi-intégralité (10h15-13h et 15h30-17h30) en direct sur Public Sénat 24/24 et publicsenat.fr. La chaîne rediffusera par ailleurs dans le courant de l'été, sur sa fréquence TNT, une fois chacune des trois tables rondes. La manifestation sera accessible en direct sur Dailymotion. Elle est en accès libre après inscription sur le site www.action-apa.com. France Télévisions : les lauréats d'En sortant de l'école saison 2, consacrée à Robert Desnos Après une première saison consacrée à Jacques Prévert, diffusée depuis ce printemps dans Ludo, France Télévisions et Tant Mieux Prod ont annoncé vendredi à Annecy les noms des treize lauréats de la nouvelle saison d'En sortant de l'école (13 x 3'), consacrée cette fois à Robert Desnos. Avec ce concours de talents, les réalisateurs sélectionnés, tous étudiants d'écoles d'animation, vont vivre « leur première expérience de réalisation en conditions réelles », de la résidence d'écriture à l'abbaye de Fontevraud cet été, en passant par toutes les étapes de production dans des studios professionnels, pour aboutir à une diffusion sur France 3 dans la case Ludo à l'occasion du Printemps des poètes 2015, indique le groupe public. Les lauréats, choisis parmi 95 projets reçus, ont été présentés à l'occasion du Festival international du film d'animation d'Annecy, à l'issue de la projection sur grand écran des trois courts métrages de la première saison : Quentin Guichoux (L'Atelier) pour Couplet de la rue de Bagnolet, Kathleen Ponsard (L'Atelier) pour Bonsoir tout le monde, Gabrielle Sibieude (L'Atelier) pour Demi-rêve, Viviane Boyer-Araujo (Emca) pour Le zèbre, _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Jeudi 19 juin 2014 9/16 Juliette Cuisinier (Emca) pour La grenouille aux souliers percés, Marine Laclotte (Emca) pour Papier buvard, Anaïs Scheeck (Ensad) pour Il était une feuille, Justine Vuylsteker (Esaat) pour Paris, Debora Cheyenne-Cruchon (Gobelins) pour Couchée, Raphaelle Stolz (Gobelins) pour Le salsifis du Bengale, Charlotte Cambon (La Poudrière) pour Dans un petit bateau, Alix Fizet (La Poudrière) pour Les quatre sans cou et Emma Vakarelova (La Poudrière) pour J'ai tant rêvé de toi. Après une présélection de 30 projets, les finalistes ont été soumis à l'avis d'un jury de professionnels, composé de Didier Brunner, producteur, Jacques Fraenkel, ayant droit de Robert Desnos, Delphine Maury, productrice (Tant Mieux Prod), Pierre Siracusa, directeur délégué à l'animation de France Télévisions, Tiphaine de Raguenel, directrice des activités jeunesse du groupe public, Joseph Jacquet, responsable R&D animation du groupe, et Emmanuel Ryz, producteur exécutif chez Tant Mieux Prod. La première saison, récompensée au Festival d'Annecy avec le Cristal pour une production TV remis à Tant de forêt de Burcu Sankur et Geoffrey Godet, « a déjà réuni plus de 2,5 millions de téléspectateurs », dont « près de 800 000 enfants âgés de 4-10 ans », indique France Télévisions. Elle continue à être programmée le dimanche matin dans Ludo sur France 3. ______________________________________________ Production France 2 / GMT Productions : tournage du troisième Vaugand avec Olivier Marchal GMT Productions (Lagardère Entertainment) tourne actuellement pour France 2 un troisième unitaire de la collection Vaugand avec Olivier Marchal dans le rôletitre, indique la chaîne. Dans cet épisode intitulé Irresponsable, l'avocat Vaugand va défendre un homme attardé mental accusé du meurtre d'une jeune femme, d'abord considéré irresponsable mais de retour devant les tribunaux sous la pression de l'opinion. Le comédien et réalisateur (Braquo sur Canal+ ou encore 36, quai des Orfèvres au cinéma) est de nouveau accompagné d'Arthur Jugnot dans ce téléfilm qui accueillera aussi Virginie Hocq et Daniel Russo. Charlotte Brandström quitte la réalisation, où elle est remplacée par Manuel Boursinhac (Engrenages, Braquo). Le tournage qui a débuté le 14 juin se poursuivra jusqu'au 11 juillet en région parisienne. Diffusé en octobre 2013, le premier épisode de Vaugand avait été vu par 4,36 millions de téléspectateurs, soit 16,8 % de pda. Le deuxième, programmé en avril, a réuni 3,1 millions de personnes pour 12,2 % de pda. _________________________________________________ Internet YouTube : la plate-forme va bloquer les vidéos d'artistes qui refusent ses conditions tarifaires YouTube va bloquer les vidéos d'artistes comme Adele ou les Arctic Monkeys après le refus de certains labels indépendants de signer les conditions tarifaires de son service de streaming par abonnement, a indiqué l'un de ses responsables. La plate-forme va commencer à bloquer ces vidéos « dans les jours qui viennent », a déclaré Robert Kyncl, directeur des opérations commerciales de la filiale de Google, cité par le Financial Times hier. Selon lui, les labels ayant signé ses nouvelles conditions tarifaires représentaient 95 % de l'industrie musicale. Mais, selon le FT, certains importants labels indépendants comme XL Recordings et The XX and Domino refuseraient de signer. Fin mai, les labels indépendants avaient accusé YouTube de les menacer de retirer leur catalogue s'ils refusaient des conditions tarifaires qu'ils jugeaient « fortement défavorables » et « non négociables ». Le syndicat français des producteurs indépendants avait déclaré que si YouTube ne revoyait pas sa position, « les organisations professionnelles représentant les intérêts de ce secteur [seraient] contraintes de saisir la Commission européenne ». L'année dernière, le groupe américain avait momentanément arrêté de diffuser des publicités accompagnant les vidéos musicales sur sa plate-forme, dans le cadre de difficiles négociations avec la Sacem et de grands éditeurs internationaux, privant les ayants droit de cette source de rémunération. www.satellimag.fr Jeudi 19 juin 2014 10/16 Justice France Télévisions : des contrats avec Bygmalion passés par MFP et France TV Publicité Outre France Télévisions, deux filiales du groupe public, MFP et France Télévisions Publicité (FTP), ont passé entre 2009 et 2012 des contrats avec la société Bygmalion, pour plus d'un million d'euros selon Le Canard enchaîné. La filiale de production aurait ainsi versé 50 528 euros à Bygmalion pour de l'« accompagnement stratégique en 2009-2010 », indique l'hebdomadaire. A cette période, MFP était dirigée par Pierre-Antoine Boucly (aujourd'hui à Endemol France), que l'hebdomadaire qualifie de « pote » de Bastien Millot, fondateur de la société de conseil et alors directeur délégué de la stratégie de France Télévisions (2005-2008). FTP, régie publicitaire du groupe, a quant à elle reconnu hier avoir conclu plusieurs contrats avec Bygmalion. Ces contrats avaient été passés par l'expatron de FTP, Philippe Santini, qui n'en avait pas informé Rémy Pflimlin, devenu pdg en 2010, a assuré France Télévisions. Selon le groupe, ce n'est que lorsque Rémy Pflimlin a remplacé Philippe Santini par Daniel Saada (ex-Publicis) en août 2012 que ces contrats ont été rompus, ce dernier les jugeant « sans intérêt pour le groupe ». Daniel Saada a expliqué avoir découvert que FTP avait signé plusieurs contrats depuis 2009 avec Bygmalion. Un premier, datant de 2009-2010, confiait à la société le soin d'accompagner l'ouverture du capital de FTP, envisagée à l'époque, puis en janvier 2012 un deuxième visait à gérer l'image de la régie. Daniel Saada précise y avoir mis fin en octobre 2012, avec une dernière facture payée en janvier 2013. « Rémy Pflimlin n'est pas responsable de ces contrats, il n'était pas au courant », a-t-il déclaré. Contrats de mécénat et pour une randonnée en Vélib' Daniel Saada a cité trois autres contrats entre FTP et Bygmalion de 2009 à 2011 : une convention de mécénat pour un musée au Canet, fief de la députéemaire Michèle Tabarot (UMP), amie de Jean-François Copé, pour 40 000 €, et deux contrats en 2009-2010. Le dg de FTP dispose du statut de mandataire social et peut passer des contrats sans en informer sa maison mère, a souligné Daniel Saada. La régie n'est pas non plus soumise aux obligations d'appels d'offres des groupes publics. Enfin, selon les informations du Nouvel Observateur, France Télévisions Distribution (FTD) aurait aussi, en 2011, passé un contrat de 33 000 € avec Event and Cie, la filiale de Bygmalion spécialisée dans l'événementiel, pour organiser une randonnée en Vélib', la Vélibienne. Ces contrats viennent s'ajouter à ceux déjà connus que France Télévisions a passés avec la société de Bastien Millot sous la présidence de Patrick de Carolis (2005-2010), pour un montant estimé à 1,2 M€. Au total, selon Le Nouvel Observateur, ce sont donc 2,5 M€ que le groupe public et ses filiales auraient versés à Bygmalion. Arte / Maha Prod. : le TGI de Paris renvoie au 1er octobre l'audience sur le sort d'Intime conviction Le tribunal de grande instance de Paris a renvoyé hier au 1er octobre l'audience concernant le sort de la fiction transmédia d'Arte Intime conviction (Maha Productions), où se rejoue le procès inspiré de l'histoire du Dr Jean-Louis Muller alors qu'il a été définitivement acquitté. Le TGI a fait droit à la demande de la défense du Dr Muller qui avait demandé le renvoi de l'audience car l'un de ses avocats, Me Eric Dupond-Moretti, est retenu par un autre procès devant les assises de Seine-etMarne. Fin février, le Dr Muller avait obtenu en référé l'interdiction du programme, une mesure peu fréquente, en première instance comme en appel. Mais l'interdiction n'est valable que jusqu'à ce que les juges se prononcent sur le fond. Succès d'audience, le téléfilm de Rémy Burkel, avec Philippe Torreton et Camille Japy, a d'abord été diffusé le 14 février en prime time sur Arte. Il a réuni 1,4 million de téléspectateurs pour 5,6 % de pda, et Arte s'était ainsi classé cinquième chaîne nationale. En parallèle, un site internet participatif prolongeant cette fiction devait permettre de suivre jusqu'au 2 mars le procès du suspect, « le docteur Villers », médecin légiste comme le vrai Dr Muller. Ce jour-là, l'épilogue devait prendre la forme d'un verdict prononcé par le jury, en parallèle d'un verdict issu d'un vote des internautes. Lors des audiences, les avocats ont révélé que le jury fictif acquitterait le Dr Villers, ce qui ne préjugeait pas du vote des internautes. Jean-Louis Muller a été définitivement acquitté en octobre 2013 par les assises de Meurthe-etMoselle de l'accusation du meurtre de sa femme en 1999, après deux condamnations à vingt ans de réclusion. Jeudi 19 juin 2014 11/16 International Espagne : Telefónica offre 295 M€ à Mediaset pour 22 % de la TV payante Digital+ L'opérateur espagnol de télécoms Telefónica a proposé 295 millions d'euros au groupe italien Mediaset, via sa filiale Mediaset España Comunicación, pour acquérir les 22 % qu'il détient dans le capital du bouquet payant Digital+, a-t-il annoncé hier dans un communiqué envoyé à l'autorité boursière espagnole (CNMV). Il s'agit d'une « offre contraignante », indique l'opérateur, qui a signé début juin l'achat des 56 % détenus par Prisa pour 750 M€ (nos informations du 3 juin). Telefónica précisait hier que « si Mediaset accepte l'offre, il renonce à son option préférentielle d'achat de la participation de Prisa, recevant en contrepartie un montant de 30 M€ ». Le groupe ajoute que si l'opération avec Prisa pour les 56 % détenus est bien confirmée, « Mediaset aurait le droit de recevoir un montant de 10 M€ ». Mediaset pourrait toucher une enveloppe supplémentaire de « jusqu'à 20 M€ en fonction de l'évolution » du volume de clients de télévision payante en Espagne du groupe Telefónica au cours des quatre années suivant l'achat des 56 % de Prisa. Si les deux opérations sont menées à bien, Telefónica, déjà détenteur de 22 % du capital, deviendra seul propriétaire de cette plate-forme commercialisée sous le nom de Canal+ qui compte près d'1,6 million d'abonnés. Selon des données de la Commission espagnole du marché des télécommunications (CMT), Canal+ et Telefónica, qui opère l'offre de TV sur ADSL Movistar TV (670 000 abonnés à fin 2013), concentraient en 2012 près de 76 % des recettes de la télévision à péage et près de 60 % des abonnés. Grande-Bretagne : Shed Media Group rebaptisé Warner Bros.Television Productions UK A l'occasion de sa montée à 100 % dans le capital du britannique Shed Media Group, Warner Bros. Television Group a rebaptisé l'entreprise Warner Bros. Television Productions UK, a-t-il annoncé hier. Shed Media Group était déjà contrôlé par Warner depuis sa prise de participation en 2010. Le groupe est composé de neuf sociétés de production (Shed Productions, Renegade Pictures, Twenty Twenty Television, Ricochet, Wall to Wall…) et a par ailleurs créé, en mars, avec Talpa Media, la joint-venture Talpa UK, qui bénéficie de l'exclusivité des formats du groupe de John de Mol pour la Grande-Bretagne (nos informations du 21 mars). La finalisation de l'acquisition des dernières parts s'accompagne du départ du directeur général, Nick Southgate. Il est remplacé par deux codirecteurs, Nick Emmerson, plus particulièrement en charge des aspects créatifs, et Claire Hungate, davantage orientée vers les parties financières et stratégiques. Tous deux étaient déjà dans le groupe : Nick Emmerson comme directeur général de Ricochet depuis janvier 2013 et Claire Hungate en tant que directrice déléguée de Shed Media Group depuis novembre 2010. Amazon : lancement du Fire Phone, son premier smartphone Amazon a lancé hier aux Etats-Unis son propre smartphone équipé d'une technologie 3D, baptisé « Fire Phone », au cours d'un événement médiatique présidé par son pdg Jeff Bezos à Seattle. Le « Fire Phone » est doté d'un écran de 4,7 pouces (presque 12 cm), de 2 gigabits de mémoire vive, d'un processeur Snapdragon de Qualcomm, ainsi que d'un appareil photo de 13 mégas pixels, a précisé Amazon dans un communiqué. Il est aussi doté d'une interface 3D, appelée « perspective dynamique » par Amazon. Celle-ci s'anime selon la position par rapport au visage de l'utilisateur, ainsi que l'a expliqué M. Bezos aux quelques journalistes conviés par le groupe. Son fonctionnement est assuré à l'aide de capteurs infrarouges placés sur le devant de l'appareil. Cette interface permet d'afficher certains éléments à la façon d'un hologramme, grâce à plusieurs capteurs qui suivent les mouvements de l'œil. Il est aussi possible de déclencher certaines commandes contextuelles, en inclinant le téléphone vers le haut, le bas, ou sur les côtés. Le téléphone permet le stockage illimité et gratuit de photos. Le prix du « Fire Phone » va varier entre 200 et 300 dollars (entre 150 et 220 euros) avec un abonnement de deux ans auprès du groupe de télécoms américain AT&T, qui est l'opérateur téléphonique exclusif du géant de la distribution. Sans abonnement, l'appareil sera vendu 649 $ (477 €). La commercialisation va débuter le 25 juillet mais des précommandes seront ouvertes à compter de ce mercredi. Amazon n'a pas indiqué quand ce téléphone serait vendu à l'international. Le groupe américain, qui veut fidéliser son immense clientèle, offre un abonnement gratuit d'un an à son service Prime (valeur 99 $ – 73 €) aux premiers clients du « Fire Phone » et un an d'abonnement supplémentaire aux abonnés actuels de Prime qui se procureront le téléphone. Jeudi 19 juin 2014 12/16 Entreprises : mouvements RTL : départ du vice-président du directoire, Jean-Michel Kerdraon Jean-Michel Kerdraon, vice-président du directoire d'Ediradio-RTL depuis 2002, va quitter le groupe « à la fin de cette saison pour se consacrer à de nouveaux projets et horizons », indique l'entreprise. Il ne sera pas remplacé et abandonnera aussi ses fonctions d'administrateur d'IP France, de RTL2 et de Fun Radio, a précisé la société à Satellifax. Jean-Michel Kerdraon, qui avait intégré la société en 2000, a réalisé jusque-là toute sa carrière au sein de RTL Group. Il a débuté en 1980 à la CLT où il a occupé plusieurs fonctions avant de devenir, en 1997, executive vice president Radio de RTL Group, nouveau nom donné à l'entreprise cette année-là. Michel Cardoze : l'ex-présentateur météo de TF1 sur le départ de la mairie de Béziers Deux semaines après avoir rejoint la mairie de Béziers comme conseiller culturel du maire Robert Ménard, Michel Cardoze, ex-présentateur météo de TF1 (19871991), va quitter ses fonctions, a-t-il indiqué hier sur sa page Facebook. L'annonce de son association avec Robert Ménard, dont la liste avait été soutenue par le Front national aux élections municipales (nos informations du 6 juin), avait suscité des commentaires virulents de la part de ses amis politiques. « Les arguments qui expliquaient [mon] choix n'ont pas été compris », regrette Michel Cardoze, historiquement proche du parti et des idées communistes. Sa collaboration avec Robert Ménard « pouvait surprendre […] mais ne supposait aucune complaisance à l'égard des idées du [FN] », affirme-t-il. « Je regrette profondément les amalgames désagréables dont j'ai fait l'objet, qui ont touché mes plus proches et je mets donc fin à ma participation à ce projet », écrit-il. ____________________________________________ Nominations Ministère de la Culture et de la Communication : conseiller spécial Robert Lacombe, qui dirigeait l'établissement public de coopération culturelle Arts 276 en Normandie, a rejoint lundi le cabinet d'Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, en tant que conseiller spécial. L'arrêté de nomination est paru hier au Journal officiel. Femis : les personnalités qualifiées du conseil d'administration L'arrêté de nomination des membres du conseil de la Femis (Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son) au titre de personnalités qualifiées a été publié hier au Journal officiel. Ont été nommés, en qualité de membres titulaires : Ariane Ascaride (actrice), Bruno Nahon (producteur), Nathalie Coste-Cerdan (directrice Cinéma du groupe Canal+), Laetitia Masson (réalisatrice, scénariste), Judith Louis (directrice de l'unité fiction d'administration d'Arte France) et Agnès de Sacy (scénariste). Ont par ailleurs été nommés, en qualité de membres suppléants : Crystel Fournier (directrice de la photographie), Pierre-Michel Menger (universitaire), Mariana Otero (réalisatrice), Richard Patry (exploitant), Olivier Père (directeur général délégué d'Arte France Cinéma et directeur de l'unité Cinéma d'Arte France) et Axelle Ropert (réalisatrice). _____________________________________________Programmes France 3 : Carole Gaessler va reprendre la présentation des Racines et des ailes Après le départ de Patrick de Carolis qui suspend ses activités à l'antenne de France 3 (nos informations du 6 juin), Carole Gaessler, « figure emblématique de l'information de France Télévisions », prendra les commandes du rendez-vous Des racines et des ailes à la rentrée, indique la chaîne dans un communiqué. En plus de l'édition nationale du 19/20 du lundi au jeudi, la journaliste assurera donc la présentation, deux mercredis par mois en prime time, d'un nouveau numéro du magazine dédié à la culture et au patrimoine ainsi que de la collection Des racines et des ailes, passion patrimoine. Depuis ses débuts dans les années 1990, Carole Gaessler a fait presque toute sa carrière au sein du groupe public, d'abord à France 3 Lorraine ChampagneArdenne puis à la rédaction nationale. Elle a animé le 13 heures de France 2 avec Rachid Arhab entre 1998 et 2000, puis est devenue le joker de David Pujadas au 20 heures de 2003 à 2006. Après un passage par France 5, elle a fait son retour sur France 3 en 2008, pour animer des JT. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Jeudi 19 juin 2014 13/16 Carole Gaessler est la troisième animatrice des Racines et des ailes, après Patrick de Carolis et Louis Laforge. Patrick de Carolis, qui avait repris la présentation de l'émission à la rentrée dernière, l'a Programmes quittée « le temps de défendre [son] honneur » et « dans l'attente de [sa] mise hors de cause définitive » dans l'affaire des contrats passés sous sa présidence avec la société Bygmalion. OCS City : arrivée le 30 juin de la série événement inédite The Leftovers en US+24 La série événement inédite The Leftovers (10 x 52', HBO) arrive sur OCS City (Orange) tous les lundis à 21h50 à compter du 30 juin en US+24 et en VOST. Créée par Damon Lindelof (Lost, Prometheus, Star Trek Into Darkness) et Tom Perrotta, cette série fantastique imagine ce qui se passerait si 2 % de la population mondiale disparaissaient de la surface de la Terre sans la moindre explication. L'histoire se déroule dans la petite ville de Mapleton où trois ans plus tôt, un grand nombre d'habitants ont disparu. La vie a repris son cours mais pour ceux qui sont restés (les « leftovers ») rien n'est plus comme avant. Notamment à la distribution : Justin Theroux, Liv Tyler, Amy Brenneman (New York Police Blues, Amy, Private Practice) ou encore l'acteur britannique Christopher Eccleston (Doctor Who). LCI : programmation spéciale vingt ans du 20 au 29 juin Lancée le 24 juin 1994, LCI fêtera ses vingt ans avec une programmation spéciale du 20 au 29 juin, indique la chaîne d'info en continu du groupe TF1. LCI propose de « faire revivre vingt ans d'événements et d'émotions avec les journalistes et les invités qui ont participé à l'histoire de la chaîne », au travers de différents rendezvous à l'antenne. Demain, à 16h10, l'émission La médiasphère accueillera d'anciens journalistes de la chaîne – Anne-Sophie Lapix, David Pujadas, Laurent Delahousse, Gilles Bouleau et Nikos Aliagas. Jérôme Bellay, cofondateur de LCI, sera aussi présent. Le 24 juin, journée anniversaire, plusieurs rendez-vous spéciaux sont prévus. De 5h à 7h, Michel Field recevra les journalistes Guillaume Durand, Harry Roselmack, Laurent Bazin, Jacques Legros, mais aussi Daniela Lumbroso et Françoise-Marie Morel, présentatrice du tout premier JT de LCI. A 8h40, Eric Revel, directeur général de la chaîne, répondra aux questions de Magali Lunel et Christophe Pallée. A 14h10, Rebecca Fitoussi recevra la directrice de la rédaction Anne de Coudenhove autour du Jour où LCI est née. Autre temps fort de cette programmation : Nonce Paolini, pdg du groupe TF1, répondra aux questions de Michel Field à 17h45 et, à 18h10, Martin Bouygues, pdg du groupe Bouygues, principal actionnaire de TF1, reviendra sur l'histoire de la chaîne. Cet anniversaire intervient alors que TF1 a demandé au CSA la possibilité de faire passer LCI, en difficulté économique, de la TNT payante vers la TNT gratuite, afin d'assurer sa pérennité. « LCI aura bientôt vingt ans. Et vingt ans, ce n'est pas un âge pour mourir », avait lancé Nonce Paolini aux membres du Conseil, lors de l'audition consacrée au passage en clair (nos informations du 12 mai). Le CSA rendra sa décision « à la fin du mois de juillet » (nos informations d'hier). France TV/Muséum d'histoire naturelle: Hinault, ambassadeur du « Tour de France de la biodiversité » France Télévisions et le Muséum national d'histoire naturelle renouvellent l'opération de sensibilisation à la richesse du patrimoine naturel lancée l'an dernier avec une nouvelle édition du « Tour de France de la biodiversité », indiquent les deux partenaires dans un communiqué commun. Pendant les 21 jours que dure la Grande Boucle, « à la prise d'antenne de chaque étape sur France 2 ou France 3 », sera diffusé un spot différent, d'1'30, pour présenter une espèce animale ou végétale emblématique de la région traversée afin de sensibiliser les téléspectateurs à la diversité et à la fragilité de la nature. L'opération aura cette année Bernard Hinault, dit le « Blaireau », pour ambassadeur. « Je fais du vélo encore assez souvent et quand je vois tout ce qui est jeté, aussi bien dans les champs ou dans les villes, ça me fait un peu mal », explique le quintuple vainqueur de la compétition. En hommage à son ambassadeur, le spot de la première étape sera évidemment consacré au blaireau européen, « considéré comme un véritable bâtisseur mais aussi, selon les pays, symbole de sagesse, de noblesse et de courage ». En parallèle au « Tour de France de la biodiversité », les spectateurs présents sur le bord des routes (entre 10 et 15 millions par an), la caravane publicitaire et les coureurs eux-mêmes seront également incités à mieux respecter la nature. RTL : l'émission Allô Bouvard se précise La nouvelle émission de Philippe Bouvard sur RTL, Allô Bouvard (nos informations d'hier), sera lancée le samedi 30 août à 11h30, selon les informations du Parisien. Le sujet sur lequel l'animateur donnera chaque week-end son sentiment personnel sera choisi parmi ceux proposés par les auditeurs sur un répondeur. Enfin, comme fidèles des Grosses têtes pour accompagner Philippe Bouvard, le quotidien cite Bernard Mabille le samedi et Philippe Chevallier le dimanche. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Jeudi 19 juin 2014 14/16 Distinctions France Télévisions : lauréat du prix « Made With » de Futur en Seine France Télévisions a reçu dimanche le prix « Made With » de la 5e édition de Futur en Seine, festival numérique organisé par Cap Digital qui s'achève le 22 juin, a indiqué le groupe public hier. Ce trophée, attribué « pour la qualité et le partage de ses démarches d'innovation ouverte », « récompense la détermination de France Télévisions à aller toujours plus loin dans l'innovation en explorant les dernières technologies au bénéfice des utilisateurs », estime-t-il dans son communiqué. Le groupe a présenté ses innovations (diffusion en ultra HD/4K, tendances Open source, Li-Fi 100 Mbit/s, automobile du futur…) au Conservatoire national des arts et métiers du 12 au 15 juin. A l'occasion de ce festival, France Télévisions a lancé une chaîne YouTube et un compte Twitter dédié @metamedia, du nom de son « blog collectif » (coordonné par le directeur de la prospective Eric Scherer), également cahier de tendances (nos informations du 7 juillet 2011). _______________________________________________ Clin dʹœil Mercredi's tweets : Laroche-Joubert, Kelly, Quétel, Mielcarek, Colombain, Flaysakier, Morandini… Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe d'origine sont conservées… sauf exception charitable ! Votre avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax. @ALJ le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. 7 heures et les new yorkais courent et moi je tente de suivre @christine_kelly @mathieuquetel merci. Et cet appel du 17 juin hier ? Bien passé ? @mathieuquetel @christine_kelly Oui ! Mme Mariani et Ms Gélinet et About étaient présents avec des membres des services. Une belle opération. @julienmielcarek Cherche monteur pro sur Premiere pour un nouveau projet @Le_Figaro ! Me contacter sur twitter ou par mail. @JeromeColombain Non mais @Skype qui veut « désactiver » mon crédit parce que je ne m'en sers pas ! Ça va pas la tête ?? #vol @jdflaysakier Dis donc @Europe1 ça ne te dérange pas que Morandini fasse sur ton antenne un débat intitulé 'Pourquoi les Roms font peur ?' C'est ABJECT @morandiniblog @jdflaysakier @Europe1 Continuez à essayer de parler médecine et vivre aux crochets du service public. Votre avis sur le reste on s'en tape @jdflaysakier @morandiniblog moi j'ai étudié le domaine dont je parle alors que je ne suis pas sûr que vous ayez fait le stage fouille merde @morandiniblog @jdflaysakier Le sous Michel Cymes va peut-être se calmer ? Ou oser venir me le dire en face ! C'est quoi ton problème ? @jdflaysakier @morandiniblog Moi je ne vous traite pas de sous-merde ! Je tiens beaucoup au respect du secret médical. @Eberretta Il y aura bientôt eu autant de papiers sur l'arrivée de #Netflix que sur le retour de #Sarko... #arlesienne @Nain_Portekoi Il y a tellement de lag sur MyTF1.fr que pour moi l'Espagne a encore une chance de se qualifier. #EspChi #TF1 @joelwir Vivement la fin de la #cpm2014 : on ne parle que de ça ici le soir et je n'arrive plus à compléter la rubrique des tweets de @Satellifax @JulienAlliot @joelwir As-tu mis celui de @nikosaliagas sur les @RollingStones ? @nikosaliagas·Demain dans @parismatch page 27 ma photo et texte des #rollingstones au #stadedeFrance @JulienAlliot @joelwir Celui de @NathalieRenoux sur l'Espagne ? @NathalieRenoux L'#Espagne détrônée à la veille du couronnement de Felipe... Mauvais romains (Tweets relevés le mercredi 18 juin 2014) _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 19e année de publication. Reproduction interdite © 2014 Fréquences Jeudi 19 juin 2014 15/16 Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne, télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction. Netflix : respect de la chronologie des médias en France (Jamal Henni, BFM Business, mercredi 18 juin) Comme ailleurs en Europe, l'offre [de Netflix en France] devrait être composée à 80 % de production hollywoodienne, et à 20 % d'œuvres européennes. Comme ailleurs, le catalogue proposé devrait être majoritairement composé de séries, avec 2 séries américaines exclusives par mois en moyenne – essentiellement les séries produites pour Netflix (comme Orange Is the New Black), mais aussi quelques séries exclusives achetées à des networks américains (comme Better Call Saul d'AMC, le spin off de Breaking Bad). En revanche, les nouvelles saisons d'House of cards resteront bien chez Canal+. Et il y aura bien sûr une série originale française, sans doute tournée à Marseille, qui devrait être disponible en 2015. Côté cinéma, l'offre comprendra des films vieux de plus de trois ans. En effet, le Californien a décidé de respecter les délais en vigueur en France, la fameuse « chronologie des médias ». Il n'y était pas forcément obligé. En effet, le service sera fourni non depuis la France, mais depuis les Pays-Bas. Et il ne sera donc pas soumis ni à la réglementation, ni à la fiscalité française. Arte : un site qui permettait de télécharger les programmes en replay désactivé (Xavier Berne, nextinpact.com, mercredi 18 juin) De la même manière que la plupart des principales chaînes de télévision, Arte met à disposition des internautes ses émissions en télévision de rattrapage. Pendant sept jours à compter de leur diffusion, ses programmes sont ainsi accessibles, gratuitement, sur le site « Arte+7 ». Mais passé ce délai d'une semaine, les vidéos disparaissent. C'est justement pour résoudre ce problème que Florian Crouzat a développé un petit outil permettant aux internautes de télécharger les vidéos de leur choix, le tout directement depuis son site web. A l'image des convertisseurs de vidéos YouTube, il suffisait en effet de rentrer l'URL de la page contenant la vidéo pour que le site vous propose de copier directement le fichier correspondant sur votre machine. […] Sauf que depuis quelques jours, le fameux outil n'est plus disponible. Et pour cause : son propriétaire l'a retiré, après avoir reçu une mise en demeure de la part du service juridique d'Arte. […] Chaînes musicales : un modèle mis en cause par internet (Erwan Desplanques, Télérama, mercredi 18 juin) [Alors que la plupart des chaînes dites musicales, notamment MTV, MCM et M6 Music, se sont repositionnées sur le divertissement.] […] « On est pris en étau entre l'abondance des chaînes gratuites et un internet sans foi ni loi », résume Gérald-Brice Viret, directeur chez Lagardère des chaînes MCM et Virgin Radio TV notamment. « Le modèle est cassé », confirme Thierry Cammas, patron de MTV France, qui pointe la responsabilité des maisons de disques. « Du jour au lendemain, le nouveau clip d'Eminem ou de Britney Spears n'a plus été lancé en exclusivité sur notre chaîne, mais versé gratuitement dans le flot pléthorique d'internet. C'en était fini de la rareté, qui faisait notre force. Aujourd'hui, la musique est devenue un bruit de fond permanent. » Trois jeunes sur quatre écoutent des morceaux en streaming, dont 86 % sur YouTube. Les plates-formes vidéo et les blogs obtiennent facilement les clips en exclusivité et la télé peine à trouver la parade. MTV a tenté d'élargir son audience avec ses déclinaisons MTV Pulse, MTV Base et MTV Idol. Les chaînes de Trace se concentrent sur le rap, les musiques urbaines et tropicales, s'épargnant ainsi une concurrence trop frontale avec internet – « Bon courage si vous voulez écouter du zouk sur YouTube ! » lance son directeur adjoint, Antoine Michel. S'il reconnaît qu'il est devenu difficile de faire payer pour des clips, le patron de Trace n'est pas si alarmiste. « Le clip, c'est super pour commencer, mais l'audience plafonne très vite, il faut inventer autre chose, proposer des émissions, créer des événements, se diversifier. » […] « La télé musicale n'est pas morte, il faut juste la renouveler », confirme Thierry Cammas. Encore faut-il en avoir les moyens. […] Certains programmateurs sont moins optimistes. « La musique fait fuir les téléspectateurs, explique l'un d'eux. Surtout la découverte. » […] Jeudi 19 juin 2014 16/16 Revue de presse Canal+ / beIN Sports : bonne entente ? (Jamal Henni, BFM Business, mercredi 18 juin) [Alors que Canal+ et beIN Sports s'affrontent par tous les moyens possibles, notamment juridiques, depuis l'arrivée de la chaîne qatarie en France, en 2012.] […] Depuis au moins un an, [Canal+ tente] de trouver discrètement un terrain d'entente avec la filiale d'Al Jazira. D'abord, l'an dernier, le directeur général, Rodolphe Belmer, a effectué – dans le plus grand secret – un voyage à Doha, qui n'a apparemment pas donné grand chose. […] Parallèlement, le président de Canal, Bertrand Meheut, a tenté de sensibiliser sur le sujet François Hollande et Laurent Fabius, en espérant qu'ils fassent passer des messages à l'émirat. Plus récemment, un autre canal de communication a été établi : selon certaines sources, il passait par Vincent Bolloré (principal actionnaire de Vivendi) et… Nicolas Sarkozy, grand ami du Qatar. L'industriel breton et l'ancien président se seraient même vus fin mars ou début avril pour discuter du sujet, juste avant la remise des offres pour la Ligue 1 […]. Surtout, les deux rivaux ont soigneusement évité l'affrontement mortel lors de [l']appel d'offres [sur les droits de la Ligue 1 de football]. Comme l'explique un dirigeant de la Ligue de football professionnel (LFP), « Canal+ et beIN Sports ne se sont pas agressés mutuellement. Sur le lot 1 qui comprenait les deux meilleurs matches, beIN Sports était 40 millions d'euros derrière Canal+. Symétriquement, Canal+ était bien derrière BeIN Sports sur le lot 3, qui comprenait 7 matches et des magazines. Surtout, par un étrange parallélisme, chacun a proposé 20 % de plus qu'actuellement. » […] Intermittents : des abus dans l'audiovisuel (Aude Carasco et Cécile Jaurès, La Croix, mercredi 18 juin) [Alors qu'un mouvement d'intermittents du spectacle se bat contre un durcissement des règles de l'assurancechômage.] […] Monteur, Clément, 35 ans, est payé « à la pige » 275 € brut par jour […]. Comme il « change souvent d'employeur », il estime que le système de l'intermittence lui assure une « sûreté » entre deux contrats, mais connaît beaucoup de monteurs rémunérés de la même façon, alors qu'ils travaillent « depuis quinze ans pour la même chaîne »… […] « Cette pratique [garder sous le régime de l'intermittence des collaborateurs permanents] était très courante il y a quatre ou cinq ans. Contrôlées par l'inspection du travail, les boîtes de production font désormais attention », souligne Camille, 34 ans, productrice et rédactrice en chef d'émissions de divertissement pour une grande chaîne privée. […] Souvent montrée du doigt, les sociétés de production se défendent. « Il est facile de nous jeter la pierre, confie le responsable d'une d'entre elles. Si les productions ou les spectacles étaient mieux financés, on tirerait moins sur le régime des intermittents. » « Ce système lisse les risques inhérents aux projets audiovisuels et cinéma. Nous n'en abusons pas », renchérit un producteur, souhaitant être enfin représenté « autour de la table des négociations » et faire des propositions. France 2 : Anne-Sophie Lapix à la présentation de Mots croisés ? Selon le site purepeople.com et le site du Point, la journaliste Anne-Sophie Lapix, qui anime actuellement C à vous (3e Œil) sur France 3, va succéder à Yves Calvi à la présentation de Mots croisés sur France 2. L'animateur va en effet quitter l'émission pour se concentrer sur la matinale de RTL et C dans l'air (Maximal Productions) sur France 5. L'émission politique de France 2, créée en 1997, pourrait à cette occasion être remaniée, selon d'autres informations de presse. _________________________________________________ Agenda Agenda médias : événements d’aujourd’hui et de demain Aujourd’hui 11:00 13:00 Demain 09:00 Arte, présentation de la grille d'été Summer of the 90s - Contact : 01 56 00 70 23 Mathieu Gallet, président de Radio France, est l'invité du déjeuner de l'Association des journalistes médias. Contact : [email protected] Fox International Channels France, présentation des programmes de la saison 2014-2015. Contact : 01 84 17 45 69 __________________________________________________________________________________________________________ Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1214 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax – Directeur des publications Satellifax, Satellimag et Satellinet : Joël Wirsztel Abonnements : Véronique Olasz – Tél : 01 40 29 47 48 – Fax : 01 42 78 70 36 – [email protected], tarifs : 3 mois 730 €, 1 an 2 690 € Publicité : REMICS Régie, Remi Collard – Tél : 06 09 77 37 22 – [email protected] – Rédaction : 01 44 78 04 78, [email protected] – Directeur de la rédaction : Joël Wirsztel – Rédactrice en chef : Yvane Dréant – Rédaction : Franz Durupt, Arnaud Grellier, Christine Monfort, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale Paoli-Lebailly, Carole Villevet – Secrétariat de rédaction : Muriel Teissier du Cros, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 19e année de publication – © 2014 Fréquences