Vendre des organiques photochromiques
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Vendre des organiques photochromiques
Fiche pratique - Techniques de vente Eric Plat, opticien formateur Vendre des organiques photochromiques Victime d'une mauvaise image, notamment auprès d’une clientèle de 45 ans et plus, le verre organique photochromique, cette grande invention, intéresse aujourd’hui 20 millions de Français. Quelques arguments pour convaincre votre client qui en a déjà eu et qui n’en veut plus car “ce n’est pas très beau sur les photos”. Le marché potentiel est important. Ne réagissant qu'aux UV et ne fonçant qu'en extérieur, le verre organique photochromique est essentiellement indiqué pour les personnes ayant une activité de plein air : retraités qui sont souvent en extérieur (10 millions) ; agriculteurs (1 million) ; les ruraux qui travaille en ville et passent beaucoup de temps dans la nature et les gens qui pratiquent un sport de plein air (plusieurs millions en France). La cible potentielle s'élève à plus de 20 millions de Français, un tiers de la population, donc un client sur trois en magasin d'optique. Or, la part de marché des verres photochromique organique est seulement de 18% (en valeur). Répartition des ventes des verres en valeur Blancs Photochromiques 12,4% 69,2% Teintés 18,4% Vu la population concernée, il est plus facile de vendre des verres photochromiques dans les petites ou moyennes villes et en périphérie de grandes villes que dans leurs centres. Deux arguments de poids à savoir exploiter 1- Un verre photochromique organique (Transitions, Colormatic, Sunsensors) absorbe au repos seulement 6 à 10% de la lumière et un verre organique blanc non-traité antireflet en absorbe 8 à 9 %, autant dire qu'au repos ce sont deux verres similaires. 2- Un verre photochromique organique traité antireflet paraît moins salissant pour le consommateur qu'un verre blanc antireflet et transmet autant de lumière qu'un verre blanc antireflet. Quelques astuces pour bien vendre les verres photochromiques Lorsque l'objection sur l'esthétique du verre tombe, il est important de ne pas contredire le client. En effet, ce dernier fait souvent référence à un ancien verre, de couleur jaune au repos et s'éclaircissant lentement. Il faut lui préciser que l’informatique, les voitures, la photo évoluent… les verres, aussi. Cela peut provoquer le type de dialogue : Client : Je ne souhaite pas de verres photochromiques, ce n'est pas très beau sur les photos. Opticien : Vous avez raison, vous en avez déjà porté ? Client : C’est ma mère qui en avait ! Opticien : Dans quelle voiture roulait votre mère ? Client : Une Peugeot 304 ! (rire) Opticien : Aujourd'hui, la Peugeot 206 est quand même plus rapide et plus fiable. C'est pareil pour les verres de lunettes. Les verres photochromiques organiques actuels sont complètement blancs au repos et vous protègent les yeux du soleil lorsque vous êtes dehors, sans avoir à changer de lunettes… Et l'argumentation peut ainsi se dérouler sans que l'objection du client n'ait cassé la vente. Pour donner une complète crédibilité à l'argumentation, il faut montrer le verre au repos, le faire teinter devant le client avec un post-it sur la moitié du verre pour qu'il voit bien la différence entre le verre au repos et le verre teinté. Et durant la conversation, le verre s’éclaircira sans que le client s'en aperçoive, venant ainsi conforter l'argumentation. Fiche réalisée grâce au concours de Prochain numéro Répondre à une demande de remise w w w. t r a n s i t i o n s - e u r o p e . c o m Toutes les fiches sont sur www.bienvu.presse.fr/fp Bien Vu n°76 - Février 2001 - 65