COMPTE -RENDU DE LA RENCONTRE « PARTENAIRES

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COMPTE -RENDU DE LA RENCONTRE « PARTENAIRES
COMPTE -RENDU DE LA RENCONTRE « PARTENAIRES
PARC DU W »
Mardi 20 et mercredi 21 septembre 2005
Terre et humanisme- Lablachère
- Etaient présents :
Organisme
Nom et prénom
Point-Afrique
Point-Afrique
Point-Afrique
Maurice FREUND
David BERNARD
Alain KOEGLER
Point-Afrique
Virginie ALBOUY
Point-Afrique
Virginie GIRARD
Point-Afrique
Delphine DUPUY
Point-Afrique
Abdoulaye MALI
Acabao (filiale
Point-Afrique)
Terre et
humanisme
Terre et
humanisme
Philippe FREUND
Terre et
humanisme
REPTA (Réseau
d’Education Pour
Tous en Afrique)
Ferme aux
crocodiles
SGGA (Syndicat
de Gestion des
Gorges de
l’Ardèche)
Parc du W Niger
Pierre RABHIi
Anita
PELLEGRINELLICASTAN
Claire
HEGGERMONT
Gaby COHN
BENDIT
Fonctions
PDG
DAF
Conseilller du
Président
Directrice aérien et
relations publiques
Chargée de
développement
Production Section
culturelleAdministrateur
Général Point Air
Niger ; Représentant
Point-Afrique Niger
Représentant de la
filiale
Président de
l’association
Responsable
« Missions
internationales »
Communication et
coordination auprès
de Pierre Rabhi
Président de
l’association
Contacts tél.
Contact mail
04 75 97 20 47
04 75 97 20 47
03 89 40 60 66
06 89 11 04 91
04 75 97 24 84
[email protected]
[email protected]
[email protected]
04 75 97 22 30
[email protected]
04 75 97 20 41
06 24 38 77 32
00 227 73 40 26
00 227 93 35 31
[email protected]
06 64 90 00 84
[email protected]
04 75 39 33 98
[email protected]
04 75 33 66 90
terrehumanisme.dir@voilà.fr
04 75 39 33 98
[email protected]
06 81 73 36 02
[email protected]
[email protected]
[email protected]
Luc
FOUJEROLLES
Emmanuel BUIS
Directeur
Directeur
04 75 98 77 31
[email protected]
m
[email protected]
Hamissou
M.GARBA
Garde forestierIngénieur Eaux et
Forêts
00 227 73 40 69
[email protected]
- Dossier remis aux intervenants :
 Dossier de présentation sur le parc du W, projet porté par Point- Afrique,
 CD regroupant 3 dossiers dont 2 d’Ecopas relatifs au plan d’aménagement du parc du W
(états des lieux, mise en œuvre et stratégies), et un dernier présentant une thèse sur « la
distribution potentielle des grands mammifères, dans le parc du W au Niger »,
 Copie de la carte IGN « Kirtachi » 1/200 000ème, réf. ND-31-III, permettant de visualiser
les limites du parc du W Niger,
 Revue de presse, sur la problématique de la sécheresse au Niger en 2005,
 Quelques pages issues d’un dossier envoyé aux lecteurs de la revue Terre Sauvage
(circuit « parc du W » spécial « abonnés Terre Sauvage »), retraçant l’historique du parc du
W, son patrimoine naturel et l’implication du Point-Afrique dans cet espace protégé.
 Une brochure et un DVD Point- Afrique 2005/ 2006,
 Une revue « Terre Sauvage », spécial « fleuve Niger », présentant un article sur le parc du
W Niger.
- L’objectif de cette rencontre était de réunir les principaux partenaires qui
souhaitent s’impliquer et accompagner des projets de développement durable en vue
d’améliorer les conditions de vie des populations locales vivant en périphérie du parc du W
Niger.
Le but est d’aboutir à la formation d’un Comité de pilotage, qui puisse définir les
stratégies et les outils de gestion, pour un développement cohérent de la zone périphérique
du parc. Ceci implique de se retrouver ponctuellement pour discuter, pour mettre en place et
surtout évaluer progressivement les actions diverses engagées.
« Accompagnement aux initiatives locales de développement durable », voici l’intitulé
sous lequel nous souhaitons mener nos actions dans le parc du W.
Accompagnement : Pas d’assistanat, uniquement un apport technique et selon les cas, sous
forme de micro-financement.
Initiatives : actions soumises et qui ont reçues l’approbation des différents protagonistes
impliqués dans le projet. Elles peuvent être émises par les nigériens du parc, par PointAfrique et les partenaires impliqués .
Développement durable : Ces actions doivent se pérenniser dans le temps, en veillant bien
sûr au respect de l’environnement par une utilisation raisonnée des ressources naturelles.
Tous les locaux impliqués dans les différents projets doivent savoir à moyen - long terme
agir de manière autonome.
Les retombées économiques liées au tourisme ne peuvent que générer une
implication de la part des populations locales (jusqu'alors mises à l'écart ou peu estimées),
et leur permettre ainsi de se sensibiliser à leur environnement en n'y voyant pas qu'un
espace vecteur d'interdits et un "garde manger" auquel ils n'ont pas accès!
Les actions initiées par Point-Afrique à la demande des populations locales,
concernent dans un premier temps, 5 domaines d’interventions :
- L'éducat’ion par la scolarisation, en permettant l’accès à l’apprentissage
scolaire pour tous les enfants et ce, dans les conditions les plus adaptées à
leur milieu socioculturel (classes 9- 13 ans ; cours en langue vernaculaire,
horaires aménagés…)
- L’éducation à l’environnement afin de sensibiliser les enfants, parents et les
générations à venir, à l’environnement dans lequel ils vivent
- Agro-écologie : actions de régénération du milieu, sauvegarde de la biodiversité
domestique (semences et les produits de base de l’alimentation humaine), création
d’une mobilisation populaire ayant comme objectif d’utiliser l’énergie métabolique
(ressources naturelles et énergie humaine),
-
-
La promotion touristique du parc du W Niger, afin d’attirer les visiteurs en vue de
générer une activité économique auprès des populations locales, leur permettant
ainsi d’améliorer leurs conditions de vie.
Valorisation des richesses naturelles, : Au delà des aspects purement économiques,
l’organisation de filières agricoles raisonnées (notamment le karité), vise avant tout
un objectif de protection et de préservation de la biodiversité qui, somme toute, est
d’une importance capitale dans la mesure où elle maintient les équilibres
écologiques, donc par conséquent le bien être social.
Les problématiques qui se posent à nous aujourd’hui et quelques
propositions de dernières minutes:
Ecopas : Toutes actions menées en périphérie du parc ne rentrent pas dans le cadre
d’Ecopas (gère uniquement le parc du W et non la périphérie). Les projets seront soumis
aux préfets de région (dans le cadre de la nouvelle politique de décentralisation) et aux
instances politiques compétentes.
A long terme, dans l’optique où notre zone d’intervention s ‘élargie, on peut envisager que
chaque projet s’appuie sur une convention (protocole et descriptif très détaillé de ce qui doit
être mené) qui aura obtenu la signature des 3 pays auquel appartient le parc du W (Niger,
Burkina et Bénin) .
Actuellement seul le projet relatif « aux cabanes d’observation dans les baobabs » initié par
Luc Foujerolles (Ferme aux crocodiles), devra avoir l’aval d’Ecopas pour se réaliser.

ONU : Arba Dialo, Secrétaire général adjoint chargé du dossier de la lutte contre la
désertification, auprès de l’Organisation onusienne, s’est rapproché de Point-Afrique, afin de
mettre en place une grande réunion relative à ce fléau et ce, sur le site de la Tapoa, le 15
janvier 2006. Alain Koegler doit le rencontrer à ce sujet.
Pourquoi ne pas faire intervenir des députés Européens, afin de les sensibiliser au parc du
W (et notamment leur faire prendre conscience des agissements d’Ecopas sur le terrain !).

Mise en place d’un document «fondamental » réalisé par Pierre Rabhi (nommé
Directeur éthique des projets W),en partenariat avec Point-Afrique, afin d’aborder les
instances politiques régionales du parc du W.
On y abordera la problématique générale relative à la gestion de la biosphère et comment le
cas du W s’y inscrit. Il y sera figuré la mise en place concrète et pondérable des actions que
nous souhaitons développer, dans l’espace W (définition de l’ espace et de la stratégie à
adopter)
Ce document permettra d’établir des repères relatives aux démarches de développement
que nous souhaitons mener, mais n’aura pas un but moralisateur.

 Quand on s’en va, qu’est ce qu’il reste ? Notion qui doit toujours nous rester à l’esprit,
afin d’éviter « le cimetière de projets » résultat attribué à de nombreuses ONG.
Nous pouvons considérer comme « expérience pilote », le campement hôtelier et structure
de formation de Gorom Gorom (Burkina faso), mis en place dès 1981 par Pierre Rabhi et
Point-Afrique.
Cette initiative fut une grosse réussite, et surtout fut pratiquée en phase avec les besoins
des paysans.
On estime aujourd’hui que grâce à l’initiative Gorom Gorom, le Burkina faso est devenu un
des pays les plus engagé dans les techniques de production agro-écologique.
De nombreuses expériences ont révélé que transposer les modèles de développement du
Nord au Sud, était voué à l’échec ; Les principes agro-écologiques sont une réponse
adaptée au développement durable, car ils permettent d’accéder à l’alimentation tout en
maintenant les traditions sans être subordonné à la modernité (techniques simples de
gestion raisonnée des sols ; pas de recours aux engrais de synthèse qui aboutirait à une
incohérente tonalité écologique de l’espace considéré)
Le parc du W est une façon d’aider au développement économique du Niger. Les flux
touristiques génèrent des emplois et des revenus pour la population.
Dans le cadre des projets de développement et malgré notre statut de « voyagiste », nous
devons considérer le parc non comme une fin, mais un moyen. Ce sont les populations
riveraines du parc qui restent importantes
D’autre part, nous ne devons pas perdre de vue que le concept de développement peut
sembler illusoire dans les esprits des populations locales , vue qu’en dépit des ressources,
des Hommes meurent de faim ; Alors comment parler de développement à des personnes
qui ont le ventre vide ?
Le rôle de Point-Afrique sera de sensibiliser les visiteurs sur la manière d’appréhender le
parc : Les séjours dans cet espace revêt un caractère de loisirs, mais ont pour but
d’améliorer les conditions de vie des humains. Il est nécessaire de l’aborder sous un regard
attentif, et sa découverte repose sur la nécessité de convivialité, d’échanges, de rencontres
entre les visiteurs et les populations qui peuplent la périphérie du parc.

Il a été émis l’idée d’élaborer un lien Internet « forum de discussions » relatif au parc du
W, ouvert uniquement aux partenaires impliqués dans les projets à développer sur cette
zone.

 Il
a été proposé qu’au niveau de la communication, le projet de développement durable
du parc du W et de sa périphérie, soit articulé par Terre sauvage (La revue a en projet
d’élaborer une brochure spéciale « généraliste » sur les actions liées à l’environnement)
 Il
est convenu qu’une nouvelle rencontre entre les différents partenaires W- PointAfrique, s’organise lors du 1er trimestre 2006. Objectif : Evaluer les actions qui ont été
entreprises, partager les conclusions issues des reconnaissances sur le terrain (Terre et
humanisme) et éventuellement mise en place de nouveaux projets.
Virginie GIRARD
Chargée de
développement
Point-Afrique
- Projets retenus pour être développés :
Nature du projet
Partenaires
Lieu d’implantation
Education
REPTA
Villages de Molli, Boumba,
Karey Kopto et Tondeye
Projet pédagogique/
Environnement :
- SGGA
- REPTA
- Luc Foujerolles
Parc du W Niger.
SGGA
REPTA
« Cahier Découvertes
environnement » en langue
française, gourmantché et
djerma
Livret d’interprétations de la
faune et de la flore que nous
trouvons dans le parc.
Destiné aux écoles de la
périphérie du parc du W Niger,
puis pour l’ensemble du public
scolaire venant visité le parc et
enfin distribués aux jeunes
touristes dans le cadre des
circuits famille « W ».
Plaquettes à vocation
touristique, sur le parc du
W Niger ; Grille de lecture du
Coût/ Point-Afrique
Date du début des
actions
Transports retraités du Gref
(2 équipes de 2 et 3
personnes)
- Prestations aériennes et
terrestres pour 2 personnes
du SGGA , 1 personne du
Repta et Luc Foujerolles.
- Transports pour 2
personnes du parc du W
Niger.
- Achats par Point-Afrique
de quelques fascicules, afin
de les remettre aux enfants
inscrits sur des circuits
« famille » dans le parc du
W.
Dernier trimestre 2005
Parc du W Niger et sa
périphérie
- L’impression et l’édition
des plaquettes.
1er trimestre 2006
Tapoa
- Transports des retraités
du Gref.
1er trimestre 2006
-1er trimestre 2006 :
partenaires sur le projet se
rendent dans le parc du W ;
Rencontre Point-Afrique et
les élus de la région, pour
définir la prise en charge
financière de l’ouvrage.
-2ème trimestre 2006, 2
animateurs scolaires du
parc du W viennent en
Ardèche, pour s’initier à la
maîtrise du livret
découvertes..
parc.
Formation des guides :
alphabétisation. Optimiser
le contact avec la clientèle et
Nature du projet
« Texte fondamental » ;
Partenaires
Terre et humanisme
Document « repères » sur la
biosphère en général et sur le
« W » en particulier ;destiné
aux personnes souhaitant
s’impliquer au côté de PointAfrique, dans les projets de
développement relatifs au W
(signature du Manifeste ).
Centre de formation Agro- Terre et humanisme
écologique ; Structure
Lieu d’implantation
Coût/ Point-Afrique
Date du début des
actions
Parc du W Niger et sa
périphérie.
- Impression et édition du
document
Octobre 2005
Village à définir
Point-Afrique = bailleur de
fonds
Repérage et états des lieux
prévu au 1er trimestre 2006.
Ecoles de la périphérie du
parc du W Niger
Transports des intervenants 1er trimestre 2006
(Equipe de 3 personnes)
d’accueil pour former les
agriculteurs à de nouvelles
techniques agricoles et les
aider à améliorer leurs
rendements.
Pépinières scolaires
Enseigner aux élèves les
techniques de mise en place et
d’entretien d’une pépinière au
travers des séances pratiques
sur le terrain.
Valorisation des
ressources naturelles :
projet karité
Amélioration des conditions de
vie des femmes rurales à
travers la commercialisation du
karité, par une production
durable d’un beurre de karité
en vue de la protection et
pérennisation des peuplements
de karité
- Repta
- Terre et humanisme
- Ecopas
Village de Boumba
- Projet Prokarité
- Société française « La
Savonnerie »
Principe de microDernier trimestre 2005
financement :
- Achat d’une presse
mécanique pour les noix de
karité
- Achat d’une machine à
fabriquer le savon (8 908 €
versés à la société « La
Savonnerie »)
- Transports d’un formateur
pour la machine à fabriquer
le savon