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Modélisation des ondes de surface en présence d’un fond aléatoire A. de Bouard, W. Craig, P. Guyenne, C. Sulem 1 Position du problème Fluide irrotationnel, incompressible et non visqueux, occupant un domaine S(β, η) = {(x, y), −h + β(x) < y < η(x)} η(t, x) : élévation de la surface β(x) : variation du fond / valeur moyenne • pas de dépendance de la surface ni du fond / variable transverse : ondes unidimensionnelles • fluide évoluant sous la seule action de la gravité (pas d’effet de tension de surface) 2 But : Obtenir un modèle pour l’évolution de la surface libre dans l’approximation ondes longues, faible amplitude λ : longueur d’onde , λ À h a : amplitude typique, a ¿ h h2 a ∼ 2 Balance effets non linéaires et dispersifs : h λ Particularité : On autorise des variations de β(x) sur des échelles ¿ λ 3 Large littérature (physique et mathématique) sur modélisation des ondes en présence de fond variable • En général variations du fond sur mêmes échelles que la longueur d’ondes, mais pas nécessairement de petite amplitude ◦ Fond déterministe : ondes longues à système de type Boussinesq, avec coefficients variables (1-D ou 2-D) : Peregrine (J. Fluid. Mech., 1967), ..., Mei-Liu (Ann. Rev. F. M., 1993), ..., Chen (Math. Comp. Simul., 2003), Chazel (2007) ◦ Fond aléatoire (problème non linéaire) : Howe (J. Fluid. Mech., 1971), Mei-Hancock (J.Fluid Mech., 2003), Pihl-Mei-Hancock (2-D) (Phys. Rev.E, 2002) 4 Ondes longues : Grataloupe-Mei (Phys. Rev.E, 2003), Mei-Li (Phys. Rev. E, 2004) • Si variations du fond sur des échelles ¿ λ, nécessité structure supplémentaire pour décrire le modèle uniquement sur les grandes échelles; ondes longues : ◦ Fond périodiques (variations d’ordre un) Rosales-Papanicolaou (1-D) (Stud. Appl. Math., 1983), Craig-Guyenne-Nicholls-Sulem (Proc. Roy. Soc. London A, 2005) (formulation hamiltonienne, 1-D ou 2-D + variations sur 2 échelles) ◦ Fond aléatoire (1-D), processus stationnaire, ergodique Rosales-Papanicolaou (1983) : β(x) = ∂x µ(x), µ processus stationnaire 5 Formulation de Bernoulli u(t, x, y) : vitesse du fluide; u = ∇ϕ rappel : S(β, η) = {(x, y), −h + β(x) < y < η(x)} On prendra β aléatoire β(x) = β(x, ω) (régulière) Equations pour (ϕ, η) : ∆ϕ = 0 dans S(β, η) ∂ ϕ = −gη − 1 |∇ϕ|2 en y = η(t, x) t 2 ∂t η = ∂y ϕ − ∂x η.∂x ϕ en y = η(t, x) ∇ϕ.~n(β) = 0 en y = −h + β(x) où g est la gravité, ~n(β) = √ 1 (∂x β, −1) 1+|∂x β|2 sortante au fond. 6 est la normale Formulation hamiltonienne (Zakharov) On note ξ(x) = ϕ(x, η(x)) le potentiel sur la surface. Le système d’équations d’évolution précédentes s’écrit alors sous la forme hamiltonienne : ∂t η ξ = où H(η, ξ) = 1 2 Z Z Z = ∂S 0 I −I 0 ∂η H ∂ξ H η(x) = J∇H(η, ξ) 1 |∇ϕ(x, y)| dxdy + 2 −h+β(x) 1 ∂ϕ dσ + ∂n 2 2 Z gη 2 (x)dx Z gη 2 (x)dx puisque ϕ est solution de l’équation de Laplace dans S(β, η). 7 Remarque : il suffit de connaı̂tre le potentiel à la surface : si ξ(x) donné, on résoud en ϕ l’équation ∆ϕ = 0 dans S(β, η) (S) ∇ϕ.~n = 0 en y = −h + β(x) ϕ(x, η(x)) = ξ(x) en y = η(x) et on note G(β, η), l’opérateur de Dirichlet-Neumann, qui à ξ associe G(β, η)ξ(x) = ∇ϕ(x, η(x)).~n(η)(1 + |∂x η|2 )1/2 . On suppose, par exemple, β(x, ω) ≤ h 2 pour tout (x, ω). L’hamiltonien s’écrit Z Z g 2 1 ξ(x)G(β, η)ξ(x)dx + η (x)dx H(ξ, η) = 2 2 8 Décomposition de l’opérateur de Dirichlet-Neumann • si β ≡ 0, η ≡ 0, alors G(0, 0)ξ = D tanh(hD)ξ (où D = i∂x ) • si η ≡ 0, β 6= 0, on obtient formellement µ ¶ cosh((y + h)D) (0) ϕ (x, y) = ξ (x) + (sinh(hD)L(β)ξ)(x) cosh(hD) où L(β) opérateur linéaire, dépendant de manière non linéaire et non locale de β. Graig-Guyenne-Nicholls-Sulem (2005) : L’opérateur L(β) se décompose formellement à l’ordre deux en L(β) = L1 (β) + L2 (β) + O(β 3 ) où L (β) = −sech(hD)βsech(hD)D 1 L2 (β) = sech(hD)βD sinh(hD)L1 (β) 9 • A l’ordre 0 en η, G(0) ξ = D tanh(hD)ξ + DL(β)ξ. • A l’ordre un en η : on fixe ξ(x); si ϕ(x, y) = ϕ(0) (x, y) + ϕ(1) (x, y) est le potentiel résolvant le système (S), tronqué à l’ordre un en η, alors ϕ(1) (x, 0) = −η∂y ϕ(0) (x, 0) = −η(x)(G(0) ξ)(x). De plus, à l’ordre un, ∇(ϕ(0) + ϕ(1) ).~n(η) = ∂y ϕ(0) (x, 0) − ∂x ϕ(0) (x, 0)∂x η + η∂y2 ϕ(0) (x, 0) +∂y ϕ(1) (x, 0) + o(η 2 ) = G(0) ξ + D(ηDξ) − G(0) ηG(0) ξ + o(η 2 ) • A l’ordre l : on obtient une formule pour Gl par récurrence ; Craig-Guyenne-Nicholls-Sulem, 2005; Craig-Sulem, 1992 pour le fond plat. 10 Remarque : Chazel (2007) : développement rigoureux de l’opérateur de D.N. à l’ordre deux (mais avec bornes régulières sur β) En reportant les développements précédents dans l’hamiltonien, et après intégration par parties : Z Z 1 1 H(η, β)(ξ, η) = (ξD tanh(hD)ξ + gη 2 )dx − β|Dsech(hD)ξ|2 dx 2 2 Z 1 + ξ(DηD − D tanh(hD)ηD tanh(hD))ξdx 2Z 1 − (Dsech(hD)ξ)βD tanh(hD)βDsech(hD)ξdx 2 +O(β 3 ξ 2 ) + O(ηβξ 2 ) + O(η 2 ξ 2 ) . 11 Changement d’échelle : • On se place à l’échelle de la longueur d’onde λ À h; pour simplifier on fixe h = O(1); on pose ε = λ1 et X = εx • Balance effets non linéaires et dispersifs: ha ∼ a ∼ ε2 d’où r g ˜ η(x) = ε2 η̃(X), ξ(x) = εξ(X) (aλ ∼ ε) et t̃ = εt h • Variations du fond en O(ε) à supérieures à celles de l’élevation de la surface : β(x, ω) = εβ̃(x, ω) (β̃ et ∂x β̃ sont supposées bornées, uniformément en ω) • Développement multi-échelle : D à Dx + εDX à l’ordre ε5 (ordre usuel pour tenir compte effets non linéaires + dispersifs) 12 On obtient : H(η, β; ε) = Z 4 Z ε3 ε (h|DX ξ|2 + gη 2 )dX − β(x)|DX ξ|2 dX 2 Z 2 ε5 h3 4 ξ)dX + (ξDX ηDX ξ − ξDX 2 Z 3 ³ ´ ε5 − β(x)Dx tanh(hDx )β(x) |DX ξ|2 dX + o(ε5 ) . 2 Il faut donc déterminer le comportement pour ε ¿ 1 de Z +∞ β(X/ε; ω)|DX ξ(X)|2 dX −∞ et de Z +∞ ¡ ¢ βDx tanh(hDx )β (X/ε)|DX ξ(X)|2 dX . −∞ Cas périodique à Craig-Guyenne-Nicholls-Sulem, 2005. 13 Modélisation du fond : (Ω, F, P), espace probabilisé ◦ β = β(x, ω) processus stationnaire, à moyenne nulle : • ∀x ∈ R, E(β(x)) = 0 • β(., ω) variable aléatoire à valeurs dans C 1 (R) et ∀y ∈ R, L(τy β) = L(β) avec τy β(x, ω) = β(x − y, ω) ◦ Propriété de mélange (décorrélations sur les grandes échelles) A ∈ F ne dépendant que de {β(x), x ≥ 0} et B ∈ F ne dépendant que de {β(x), x ≤ 0} alors p |P(A ∩ τy (B)) − P(A)P(B)| ≤ ϕ(y) P(A)P(B) où Z +∞ ϕ1/2 (y)dy < +∞ et −∞ 14 ϕ(y) = O(|y|−α ), α>0 Conséquences : • β est ergodique donc Z X/ε ε β(u)du → 0, X 0 p.s. on en déduit (intégration par parties) Z +∞ ¡X ¢ β |DX ξ(X)|2 dX → 0, ε −∞ quand ε → 0 p.s. quand ε→0 • Le processus β(x)Dx tanh(hDx )β(x) est également stationnaire et ergodique (au moins dans un sens faible) et donc Z +∞ ¡X ¢ ¡X ¢ β (Dx tanh(hDx )β) |DX ξ(X)|2 dX ε ε −∞ converge vers Z +∞ E[β(0)Dx tanh(hβ)(0)] |DX ξ(X)|2 dX −∞ 15 • On a mieux : théorème central limite (fonctionnel) : √ Z X/ε ε à Yε (β)(X) = β(y)dy, alors Yε (β) * B(., ω) en loi σβ 0 où β est un mouvement brownien sur R et Z +∞ σβ = 2 ρβ (y)dy, ρβ (y) = E(β(y)β(0)) = E(β(x + y)β(x)) 0 Formellement : Z Z ¡X ¢ √ √ f (X)dX = εσβ ∂X B(X)f (X)dX + o( ε) β ε Remarque : si β(x, ω) = ∂x γ(x, ω) où γ processus stationnaire (mélangeant) alors σβ = 0 et Z Z ¡X ¢ 2 β f (X)dX = ε3/2 σγ ∂X B(X)f (X)dX + o(ε3/2 ) ε 16 Le régime Boussinesq : On injecte l’asymptotique précédente dans l’hamiltonien H (ordre 5 en ε) ´ 3 Z ³ ε 3/2 2 2 2 H= (h − ε σβ Γω (X) − ε a)|DX ξ| + gη dX 2 Z ε5 h3 4 + (ξDX ηDX ξ − ξDX ξ)dX + o(ε5 ). 2 3 où a := E(βDx tanh(hDx )β) = (Dy tanh(hDy )ρβ )(0) et Γω = ∂X Bω est un bruit blanc (! seulement C −α avec α > 1/2). Formellement, h0 (X) = h − ε3/2 σβ Γω (X) − ε2 a joue le rôle d’une profondeur “effective” stochastique. 17 Changement de variable : (η, ξ) → (η, u) où u = ∂x ξ (vitesse du fluide à la surface) Z ε3 ε 2 h3 2 2 H1 (η, u) = (h0 (X)u + gη ) − ( (∂X u)2 − ε2 ηu2 )dX 2 3 d’où (avec changement d’échelle) η ∂η H1 −3 0 , J1 = ε ∂t = J1 u ∂ u H1 −∂X et donc ∂η = t ∂t u = 2 3 2h −∂X ((h0 (X) + ε η)u) − ε 3 −∂X 0 , 3 u, ∂X −g∂X η − ε2 u∂X u . Problèmes : • Système déterministe (h0 =cste) linéairement mal posé 2 • ∂X h0 (X) comporte un terme ∂X Bω très irrégulier 18 Le régime KdV : Equation de KdV obtenue à partir de q la formulation hamiltonienne en se plaçant dans le repère Y = X − g h̃ t, où h̃ est la profondeur effective. Ici : h̃ = h0 (X) = h − ε3/2 σβ ∂X Bω − ε2 a à impossible de justifier le changement de variables (irrégularité de h0 ) à utilisation d’une profondeur “effective” régularisée : ¡X ¢ − ε2 a hε (X) = h − εβ ε Changement de variable : (η, ξ) → (η, u), où u = ∂X ξ, et h0 (X) remplaçée par hε (X) 3 Z 3 ε ε 2 2 2 h à H1 (η, u) = (hε (X)u + gη ) − ε ( (∂X u)2 − ηu2 )dX 2 3 19 Changements de variables successifs : µ ¶1/4 µ ¶1/4 hε g η= (r + s), u= (r − s) 4g 4hε à Nouvelle forme hamiltonienne avec hε remplaçée par h dans les termes en O(ε5 ). On note r 3 h g 1 ³ g ´1/4 c1 = , c2 = 3 4h 2 4h alors h√ ³ ´i 2 2 r − ∂X s) + 12 c2 (3r2 − 2rs − s2 ) ∂t r = −∂X ghε r + ε2 c1 (∂X h√ ³ ´i 2 2 − 41 ∂Xhεhε ghε s + ε2 c1 (∂X s − ∂X r) + 12 c2 (−r2 − 2rs + 3s2 ) ´i h√ ³ 1 2 2 ∂t s = ∂X ghε s + ε2 c1 (∂X s − ∂X r) + 2 c2 (−r2 − 2rs + 3s2 ) h√ ³ ´i 2 2 + 41 ∂Xhεhε ghε r + ε2 c1 (∂X r − ∂X s) + 12 c2 (3r2 − 2rs − s2 ) 20 Nouveau changement d’échelle sur s : s1 = ε−3/2 s (traduit le fait que l’on regarde des ondes se propageant vers la droite) : si s1 = O(1) alors s ¿ r (pas de “backscattering”). hp i 2 ∂t r = −∂X ghε (X)r + ε2 (c1 ∂X r + 32 c2 r2 ) √ 1 3/2 ∂x β(X/ε) 1 ∂x β(X/ε) 2 2 ε (c1 ∂X r + 12 c2 r2 ) −4ε gh s + ε 1 hε 4 hε i hp 1 1/2 2 2 ∂ t s1 = ∂ X ghε (X)s1 − ε (c1 ∂X r + 2 c2 r ) √ 3 1 −3/2 ∂x β(X/ε) 1 ∂x β(X/ε) 1/2 2 2 r + +4ε gh r + ε (c ∂ c r ). ε 1 2 X hε 4 hε 2 Formellement r ε−3/2 ∂x β(X/ε) et ε3/2 ∂x β(X/ε) r g r → σβ h r g 2 (∂X Bω )(X) r h r g g 2 s1 = ε σ(∂x β) (∂X Bω ) s1 + o(ε2 ) = o(ε2 ) hε h 21 D’où les équations à l’ordre principal : hp 2 ∂t r = −∂X ghε (X)r + ε2 (c1 ∂X r + 32 c2 r2 ) ∂t s1 = ∂X hp i ghε (X)s1 + 1 4 pg −3/2 ε ∂x β(X/ε)r h Remarque : Au premier ordre, p g −3/2 √ 1 ∂t s1 = ghs1 ∂X + 4 h ε ∂x β(X/ε)r car r r p ¡X ¢ 1 g ¡ ¡ X ¢¢ 1 g ∂X ( ghε (X) = ∂X εβ +o(1 ) = (∂x β) +o(1 ) 2 h ε 2 h ε ¡X ¢ et (∂x β) ε tend vers 0 (faiblement, p.s.) On vérifie ainsi qu’à l’ordre principal, si s1 (0, X) est régulier alors Z t E s21 (σ, x)dσ ≤ C, pour t = O(1) 0 22 Equations de KdV à coefficients aléatoires : ³p ´ 3 3 r = ∂X R à ∂t R = − ghε (X)∂X R + ε2 (c1 ∂X R + c2 (∂X R)2 ) 2 Changement de coordonnées : caractéristiques régularisées ³ ε ε¢ 2 2 ε ¢´ p p ¡ ¡ dX ε X ε a ε X = cε (X) = ghε (X) ∼ gh 1 − β − − 2 β2 dt 2h ε 2h 8h ε X ε (0) = Y alors X ε (t, Y ) = X 0 (t) + εX 1 (t) + ε2 X 2 (t) + o(ε2 ) où X 0 (0) = Y, X j (0) = 0, A l’ordre 0 : 0 X (t) = Y + 23 p gh t ∀j ≥ 1 En utilisant la stationnarité de β, on obtient finalement √ p ε X ε (t, Y ) = Y + gh t − σβ (gh)1/4 Bω (t) − ε2 αt + o(ε2 ) 2h où ´ 1 √ ³a 2 + E(β) α = gh 2 8h Remarque : Cette expression de X ε (t, Y ) est à comprendre “en loi” (dépendance en Y de la réalisation de Bω(Y ) (t)); néanmoins, dX ε dY = 1 + O(ε) et le changement de variable est justifié à ω fixé. On obtient pour r l’expression : √ p ε σβ (gh)1/4 Bω (t) + εα2 t) r(t, X) = q(ε2 t, X − ght + 2h où q est solution de l’équation de KdV : ∂t q = c1 ∂Y3 q + 3c2 q∂Y q 24 à r vérifie l’équation de “Korteweg-de Vries-Burgers” stochastique : ∂t r + √ gh∂X r = 3 ε2 (c1 ∂X r + 3c2 r∂X r − α∂X r) √ 1 2 2 dBω + εγ ∂X r + εγ(∂X r) 2 dt où r ³ ´ g a 1 + E(β)2 α= h 2 8h et 1 σβ (gh)1/4 γ= 2h Cas particulier : si r(0, x) = ϕc (X) est une onde solitaire alors p √ 2 2 r(t, X) = ϕc (X − ght − cε t − ε αt + εγBω (t)) et √ 2h √ |ϕc |L1 max E(r(t, X)) ≤ X∈R σβ (gh)1/4 εt 25 Conclusion Si initialement bien préparées, u et η se decomposent en deux ondes : • Une onde régulière r se propageant vers la droite avec une vitesse √ égale à gh au premier ordre, modifiée à l’ordre suivant par un bruit blanc, et qui est diffusée en moyenne √ • Une onde s se propageant vers la gauche, à la vitesse − gh au premier ordre, fortement stochastique et vérifiant à l’ordre principal Z t E s2 (σ, x)dσ ≤ ε3 C 0 pour des temps d’ordre un 26 Problèmes ouverts • Description plus précise de la composante s1 (backscattering) Au premier ordre : s1 très irrégulier, mais à moyenne nulle. Peut-on conserver cette propriété à l’ordre suivant ? • Dérivations d’autres systèmes de type Boussinesq (non hamiltoniens) auxquels on puisse donner une sens... ´ ³ X α • Cas multi-échelle (en cours) : β ε , ε X α > 1/2 à pas d’influence sur la dérivation précédente • Ondes 2 − D : variations transverses seulement sur des échelles plus longues que la longueur d’onde transverse ? 27