En temps de paix la « Tante Ju » de la Luftwaffe sert à transporter un

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En temps de paix la « Tante Ju » de la Luftwaffe sert
à transporter un peu de tout, y compris des oies et
des cochons ! Il s’agit ici d’un Ju 52/3m g4e comme
l’indique la large porte-cargo du côté droit. Le code
à cinq caractères (en usage à partir de juin 1936)
n’apparaissant pas en entier, on peut juste en
déduire qu’il s’agit de l’avion « I » de la
2. Staffel d’un 2. Gruppe.
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Photographié dans la pointe avant d’un He 111, un navigateur-bombardier
vérifie la position de son appareil lors d’une sortie.
(Die Wehrmacht)
Des mécaniciens font le plein des réservoirs d’aile d’un Heinkel He 111 P
du II./KG 26 (5. Staffel comme l’indique la casserole rouge). Cette unité est
très active en avril-mai 1940 durant l’opération « Weserübung »,
l’occupation du Danemark et de la Norvège.
(PK)
Le mitrailleur dorsal du
Ju 52/3m g3e CF+IZ
(WNr. 6885) prend la pose
pour l’objectif. L’appareil
appartient au KGrzbV 106
qui participe lui aussi à
l’invasion du Danemark
et de la Norvège.
Les côtes scandinaves
vues depuis le poste de
pilotage d’un trimoteur
Ju 52/3m.
(PK)
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En haut et en bas :
Son moteur chauffant, le Lt Walter Blume de la 7./JG 26 vient de poser son
Bf 109 E-4 « 13 blanc » sur le terrain de Calais-Marck après avoir été
touché en combat ; un mécanicien examine les dégâts subis au niveau du
moteur alors qu’on aperçoit au second plan un Klemm 35 de liaison.
Ce cliché a été pris peu avant que Blume ne remporte ses 5e et 6e victoires
aériennes les 15 et 16 août 1940. Les marquages jaunes visibles sur les
extrémités des ailes, du gouvernail et des empennages horizontaux viennent
tout juste d’être introduits par la Luftflotte 2.
À gauche :
Les réparations terminées (on aperçoit clairement un impact sur le bossage
de capot posé à l’avant-plan), le réservoir de glycol est rempli afin que le
chasseur puisse regagner son terrain de Caffiers. Abattu sur cet appareil au
sud-est de Canterbury le 18 de ce mois, Blume sera rapatrié comme grand
blessé et retournera au combat avec les I./JG 300 puis I./JG 27 en 1943,
revendiquant encore plusieurs quadrimoteurs alliés avant d’être
définitivement retiré des opérations en juin 1944.
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L’Obstlt Adolf Galland,
Kommodore de la JG 26,
accueillant en décembre
1940 un officier supérieur
sur le terrain d’AbbevilleDrucat. Les deux Bf 109
visibles sur ce cliché sont
ses machines personnelles :
à droite le E-4/N WNr
5819 orné de 57 barres de
victoires ; à gauche
vraisemblablement le
E-7/N WNr. 5966.
Abbeville-Drucat, début 1941. L’Oblt Walter Horten (officier technique de la
Jagdgeschwader 26) pose devant le Bf 109 E-7/N « double chevron » du commandant
du III./JG 26, le Hptm Gerhard Schöpfel qui compte alors 21 victoires. Le camouflage
en tons de gris de l’appareil est notable.
Le Hptm Walter Oesau, commandant du III./JG 3, appuyé sur le Messerschmitt
Bf 109 E-4 WNr. 1559 « 1 vert » à Desvres début 1941. Il s’agit de l’ancienne monture
de son prédécesseur le Hptm Wilhelm Balthasar dont il porte encore le palmarès :
27 victoires aériennes et 14 avions détruits au sol. Cet appareil transformé en B
f 109 E-7 sera détruit sur accident le 6 mai 1942 près de Darmstadt, alors qu’il servait
à la 1./Ergänzungs-Jagdgruppe Süd.
(PK)
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Les « Stuka » de la
Stukageschwader 2
« Immelmann » vont
constituer le fer de lance
de la Luftwaffe lors des
opérations en Crète. Au
premier plan, le Ju 87 B-2
« T6+CK » de la 2./StG 2
possède encore ses sirènes
sur les jambes de train,
une pratique le plus
souvent abandonnée à
cette époque.
(PK)
De retour d’une mission de reconnaissance sur la
Crète en mai 1941, un pilote de la 7.(F)/LG 2
descend de son Bf 110 C-5 « L2+OR » sur
l’aéroport d’Athènes-Kalamaki.
Toujours à Athènes-Kalamaki, la mission du
« L2+KR » a failli plus mal se terminer… Les
mécaniciens de la 7.(F)/LG 2 examinent les dégâts
subis par le gouvernail gauche et la roulette de
queue de ce Bf 110 C-5, sans doute dus à un tir de
DCA. Ce n’est pas la première fois que cet
appareil est touché comme le montre le raccord
rougeâtre sur la toile du gouvernail droit.
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Très joli cliché du Hs 126
« H1+AK » de la 2.(H)/12
en URSS, avec sur la
droite l’arrière d’un
Fieseler Fi 156 « Storch »
dont on n’aperçoit que les
deux premières lettres du
Stammkennzeichen : PL.
(coll. Peter Taghon)
Ce Hs 126 camouflé sous
un abri de fortune est bien
représentatif des
conditions souvent
précaires dans lesquelles
opèrent les unités de la
Luftwaffe sur le nouveau
front.
(Die Wehrmacht)
Un Hs 123 A-1 emportant
quatre bombes de 50 kg
sous les ailes. Bien que
d’une formule dépassée,
ce biplan d’attaque au sol
est si efficace qu’il est
maintenu en service au
sein de la 10.(Schl.)/LG 2
lors de l’invasion de
l’Union Soviétique.
Rustiques et fiables, les
Henschel Hs 123 ne seront
retirés du front qu’en
mai 1944 ! Le DB+UC
arbore déjà le badge de
l’infanterie d’assaut, mais
il n’a pas encore reçu de
code tactique.
(coll. Jacques Moulin)
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Les bombardiers doivent eux aussi prendre une tenue hivernale, comme ce 111 H-6 « 1G+FP » de la
6./KG 27 qui survole la ville de Leningrad en février-mars 1942.
En février 1942 l’Oblt Wilhelm Kaiser, Adjutant du III./StG 2, est décoré de la Ritterkreuz en
récompense des 125 missions de combat qu’il a menées à bien aux commandes d’un « Stuka ».
Un Ju 88 A-5 escorté par deux Bf 109 F. La légende de cette carte de propagande sensiblement
retouchée indique que les appareils opèrent sur le front de l’Est, mais rien n’est moins sûr car le
Junkers Ju 88 ne porte pas d’armement défensif et les « Friedrich » arborent un inhabituel chiffre
tactique bleu à l’arrière du fuselage…
(coll. particulière)
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Au vu des 5 barres blanches qui ornent son
empennage droit, ce Bf 110 D codé 3U+MR de la
7./ZG 26 survolant la Cyrénaïque au printemps
1941 est sans doute l’appareil de l’Obfw Franz
Sander qui remporte sa 5e victoire le 3 avril 1941.
Un petit réservoir supplémentaire d’huile, de 65
litres, est visible sous le fuselage.
Des hommes de la 8./ZG 26 se reposent au
pied d’un Bf 110 dans le désert.
Profitant de leur temps libre, les aviateurs de
la Luftwaffe visitent les marchés locaux en
Libye.
Des Ju 87 R-1 de la StG 3 en vol sur la Méditerranée au printemps 1941, époque au cours de
laquelle les « Stuka » accumulent les succès au dépens des cibles maritimes. La bande blanche
s’étend sur les bords d’attaque de queue de deux des appareils visibles.
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Ce n’est que depuis l’été 1940 que la Luftwaffe a commencé à se
constituer une chasse de nuit digne de ce nom, pour faire face à
l’intensification des raids nocturnes du Bomber Command. Le premier
groupe de ces Nachtjagdgeschwader est le I./NJG 1 dont trois officiers
posent ici à Venlo (aux Pays-Bas) au printemps 1941. De gauche à
droite : le Hptm Gerhard Hitgen, contrôleur du trafic aérien, le Hptm
Werner Streib, commandant du groupe et le Lt Hans-Dieter Frank. Ces
deux derniers deviendront des as réputés.
Un Bf 110 D ou E du II./NJG 3 photographié depuis un Ju 86 sur le
terrain de Schleswig en 1941-1942. L’appareil arbore le code D5 de
l’escadre en gris clair sur le fuselage, de même qu’un II romain
(symbolisant un deuxième groupe) à côté de l’insigne de la chasse de
nuit, l’Englandblitz.
Le Ju 88 A-5(F) « T5+BU » (WNr. 0776) de la Wekusta 1./ObdL, une
escadrille de reconnaissance météorologique basée à Bad Zwischenahn
fin 1941.
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Deux « Friedrich » en cours d’entretien sur le front
de la Manche début 1942. Le principal fait d’armes
de la Jagdwaffe à cette époque se déroule les 11 et
12 février ; il s’agit de l’escorte réussie des croiseurs
de bataille Scharnhorst et Gneisenau, ainsi que du
croiseur lourd Prinz Eugen, pendant leur transfert
de Brest en Allemagne… au nez et à la barbe de la
RAF!
(PK)
« Jochen » Müncheberg a de
quoi être satisfait : du 13 mars
au 2 juin 1942, il a porté son
palmarès de 63 à 81 victoires !
L’as porte au cou la croix de
chevalier de la Croix de fer avec
feuilles de chêne qui lui a été
décernée le 7 mai 1941.
(PK)
« Explication de coup » au II./JG 26 au
cours du printemps 1942. Le Kommandeur
du groupe, le Hptm Joachim Müncheberg,
mime son dernier combat à l’Oblt
Wilhelm-Ferdinand Galland (à droite),
sous le regard de l’Oblt Theodor
Lindemann. « Wutz » Galland est le jeune
frère du célèbre as Adolf Galland, désormais General der Jagdflieger.
(PK)
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