La hauteur des besoins nécessite des moyens en
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La hauteur des besoins nécessite des moyens en
Toulouse, le 15 juin 2016 Objet : AED dans l’éducation prioritaire Madame la Rectrice, L’intersyndicale SNES-FSU, SE-UNSA, SNALC-FGAF, SUD-Education, CGT Educ-action et SNFOLC, en liaison avec les personnels des établissements REP et REP+ de l’Académie de Toulouse, demande des garanties sur les moyens en surveillance pour la rentrée 2016 dans les établissements d’éducation prioritaire. Les établissements d’éducation prioritaire de la commune de Toulouse vont pratiquement tous connaître des augmentations d’effectifs à la rentrée prochaine. La hauteur des enjeux et la refondation de l’éducation prioritaire nécessitent des moyens en AED conséquents pour des établissements déjà fragiles. Il s’agit donc d’accompagner la hausse des effectifs à la rentrée prochaine et sur les années à venir par de nouveaux recrutements d’AED. Actuellement, les AED dans les établissements d’éducation prioritaire sont souvent des étudiants se destinant à des métiers de l’Éducation. Ils sont généralement en poste sur plusieurs années consécutives dans les établissements, et sont essentiels, par leur connaissance approfondie des élèves et de leur situation, au bon fonctionnement des établissements. Leur présence en nombre suffisant est indispensable car ils participent très largement au maintien de l’équilibre toujours précaire des établissements d’éducation prioritaire. Le recrutement de « services civiques » envisagé en priorité pour l’éducation prioritaire ne peut pas se substituer à la présence des AED : l’engagement d’un service civique ne peut pas excéder 12 mois. Il n’y a pas de condition de diplôme pour un service civique. L’indemnisation prévue de 573 € nets par mois constitue encore une régression par rapport au traitement déjà insuffisant des AED. Pour rappel, les AED font partie des « oubliés » de l’indemnité REP/REP+, alors qu’ils sont, dans les établissements, directement exposés aux difficultés que les personnels rencontrent. De plus en situation de précarité, ils ne se voient jamais proposer des contrats de 3 ans et ce, bien que la loi le permette. L’intersyndicale SNES-FSU, SE-UNSA, SNALC-FGAF, SUD-Education, CGT Educ-action et SNFOLC reformule son exigence que des garanties soient apportées sans tarder sur la dotation dans tous les établissements de l’éducation prioritaire d’un nombre suffisant d’AED pour la rentrée prochaine, sans redéploiement entre les divers établissements. Il rappelle que la circulaire n° 2003-092 du 11 juin 2003 précise dans son paragraphe II.1.2 que « Dans les établissements publics locaux d’enseignement (collèges, lycées, EREA, ERPD), les postes d’assistant d’éducation sont répartis par les autorités académiques dans les établissements en fonction des besoins et du projet d’établissement ». La hauteur des besoins nécessite des moyens en AED conséquents pour des établissements déjà fragiles. Il s’agit donc d’accompagner la hausse des effectifs à la rentrée prochaine et sur les années à venir par de nouveaux recrutements d’AED. Ce souci d’anticiper les besoins en encadrement vaut également pour l’ensemble des établissements. Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions de croire, Madame la Rectrice, l’expression de notre profond attachement au service public d’éducation. l’intersyndicale SNES-FSU, SE-UNSA, SNALC-FGAF, SUD-Education, CGT Educ-action et SNFOLC