MELANGES
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Genève, le 03.12.2008 Laboratoire du 26-28.11.2008 Emilie Chappuis Bsc1 [email protected] Mélanges MELANGES Coralie Fournier Bsc1 [email protected] Groupe 9 et 11 Aude Matthey-Doret Bsc1 [email protected] 1. RÉSUMÉ 1.1 Quelques illustrations des équilibres de phase Le toluène n’est pas miscible dans l’eau. L’éthanol est miscible dans l’eau, mais ce n’est pas un mélange parfait. Le mélange isopropanol et huile de paraffine est hétérogène à basse température et homogène en le chauffant. Il en va de même pour la solution de bromure de potassium dans l’eau, sauf si la masse de KBr est de 2.5 g pour 2 ml d’eau dans ce cas la solution est saturée. 1.2 Masse volumique des solution Pour le graphique du volume massique en fonction de la fraction massique de bromure de potassium, nous f(x) = -0.0007x + 0.0010 obtenons une régression linéaire d'équation : En ce qui concerne la solution saturée, nous obtenons une concentration molaire de 11.5 mol/L 1.3 Dosage du sucre dans un soft-drink Nous trouvons une fraction massique de 0.10 et une concentration massique de 0.11 g/ml pour le coca normal. D’après les indication sur la bouteille, il devrait y avoir 0.106 g/ml. Puis pour le coca light, nous trouvons une fraction massique de 0.00 et une concentration massique de 0.00 g/m. D’après la bouteille, la concentration massique est aussi de 0.00 g/ml. 1.4 Cryoscopie Nous trouvons une température de congélation moyenne de -3.5°C et une enthalpie de fusion de 272.9 J/g pour l’eau pure. Les valeurs théoriques sont : Tcong = 0°C et ΔH°fus = 330 J/g. Nous trouvons une masse molaire de 69.9 g/mol pour la solution inconnue et nous en avons déduis qu’il s’agit du propan-1,2-diol. Sa masse molaire théorique est de 76.10 g/mol, mais les fractions massique de H, C et O correspondent à nos résultats respectivement : 10.5%, 47.4% et 42.1%. 1.5 Osmose Le point isotonique se trouve à une concentration de 6.8 g/L de chlorure de sodium. La pomme de terre à donc une concentration en NaCl de 6.8 g/L. Pour comparaison, le corps humain à une concentration d'environ 9 g/L. La pression osmotique est de 294 Pa. 2. INTRODUCTION Dans ce TP, la notion de mélanges parfait et imparfait nous est introduit. Nous allons également observer certaines propriétés des mélanges comme par exemple l'abaissement du point de congélation comparé à la substance pure. Finalement, nous étudierons les phénomènes d'osmose. -1– Genève, le 03.12.2008 Laboratoire du 26-28.11.2008 Mélanges Groupe 9 et 11 3. MÉTHODOLOGIE : 3.1 Quelques illustrations des équilibres de phase Étudier différents mélanges, à diverses concentrations dans des éprouvettes et noter les observations. Les mélanges étudiés sont : • Le toluène et l’eau • L’éthanol et l’eau • L’isopropanol et l’huile de paraffine • Solution de bromure de potassium dans l’eau 3.2 Masse volumique des solutions Peser 5 ballons jaugés et y introduire précisément environ 0, 1, 2, 3.5 et 5 g de KBr. Ajouter ensuite de l'eau déminéralisée jusqu'au trait de jauge puis peser à nouveau les 5 ballons. Prendre environ 12 g de KBr et les dissoudre dans 15 mL d'eau et chauffer pour que tout le sel se dissolve. Ensuite laisser refroidir à température ambiante et normalement le sel cristallise. Filtrer la solution et finalement remplir un ballon jaugé de 10 mL, préalablement pesé, avec la solution sursaturée. 3.3 Dosage du sucre dans un soft-drink Dégazer notre soft-drink, en le chauffant et en agitant. Le peser grâce à des ballons jaugés préalablement tarés. Ceci nous permettra de calculer la fraction massique et le concentration massique de sucrose dans notre soft-drink. 3.4 Cryoscopie Déterminer la constante cryoscopique de l’éthanol, du propanol-2-ol, de l’éthylène glycol et de la solution inconnue avec une nouvelle méthode d’analyse : la cryoscopie. Ceci en étudiant le point de congélation de solutions en fonction de leur concentration. La cryoscopie permet de calculer la masse molaire de la solution inconnue et d’en déterminer sa formule brute. 3.5 Osmose Couper 21 cylindres de pommes de terre. Les peser puis en placer 3 par solution (la première est uniquement de l'eau puis concentrée en NaCl respectivement à 0.5, 1, 2, 5, 10 et 20 g/L). Les placer de façon à les reconnaître facilement puisqu'il faut les peser après 30 minutes de bain dans la solution. 4. RÉSULTATS : 4.1 Quelques illustrations des équilibres de phase Tableau 1 : Observations mélange de toluène et d’eau Eau Toluène Phase Observations 1 ml 3 ml 2 2 ml 2 ml 2 3 ml 1 ml 2 Petites bulles au niveau de la séparations des phases. Même en mélangeant les deux phases persistes. La phase du haut est plus grande que celle du bas. Même observation que précédemment. La taille des deux phase est ici égale. Même observation que précédemment. La phase du haut est plus petite que celle du bas. -2– Genève, le 03.12.2008 Laboratoire du 26-28.11.2008 Mélanges Groupe 9 et 11 Tableau 2 : Observations mélange d’éthanol et d’eau Eau Éthanol Phase Observations 1 ml 3 ml 1 2 ml 2 ml 1 3 ml 1 ml 1 Se mélange totalement. Observation de petites bulles, dégagement gazeux. Se mélange totalement. Observation de petites bulles, dégagement gazeux. Se mélange totalement. Observation de petites bulles, dégagement gazeux. Tableau 3 : Observations mélange d’isopropanol et d’huile de paraffine Éprouvette 1-propanol Huile Phase Observations Observations après chauffage 1 6 ml 0.5 ml 2 2 6 ml 1 ml 2 3 3 ml 3 ml 2 Observation de deux phase, mais très difficile à voir, car une très grande(celle du haut) et l'autre très petite(celle du bas). Observation de deux phase, mais très difficile à voir, car une très grande(celle du haut) et l'autre très petite(celle du bas). C'est dans cette éprouvette que les deux phases s'observent le mieux.(volumes égales!) Plus trouble que les autres. On observe plus qu'une seule phase. Après un long temps de refroidissement (T=15°C), la solution se trouble, "reformation"de deux phases. On observe plus qu'une seule phase. Mais rapidement après(T=43°C), le mélange reforme deux phase. Et même après l'avoir chauffer à nouveau, finalement (T=40°C) notre mélange reforme deux phases. On observe plus qu'une seule phase. Rien ne change après avoir laissé refroidir. -3– 4 1 ml 6 ml 2 Observation de deux phase, mais très difficile à voir, car une très grande(celle du bas) et l'autre très petite(celle du haut). Plus trouble que les autres. On observe plus qu'une seule phase. En refroidissant (T=25°C), le mélange forme à nouveau deux phases.Puis au final après un deuxième cycle de chauffage et de refroidissement (T=20°C), le mélange est composé de deux phases. 5 0.5 ml 6 ml 2 Observation de deux phase, mais très difficile à voir, car une très grande(celle du bas) et l'autre très petite(celle du haut). Plus trouble que les autres. On observe plus qu'une seule phase. Rien ne change après avoir laissé refroidir. Genève, le 03.12.2008 Laboratoire du 26-28.11.2008 Mélanges Groupe 9 et 11 Tableau 4 : Observations solution de bromure de potassium dans l’eau Éprouvette Eau KBr Phase 1 2 ml 0.5 g 2 2 2 ml 1g 2 3 2 ml 1.5 g 2 4 2 ml 2g 2 5 2 ml 2.5 g 2 Observations Le sel ne se dissout pas. Il reste au fond de notre éprouvette. Le sel ne se dissout pas. Il reste au fond de notre éprouvette. Le sel ne se dissout pas. Il reste au fond de notre éprouvette. Le sel ne se dissout pas. Il reste au fond de notre éprouvette. Observations après chauffage Le sel est totalement dissout. Le mélange n'est composé que d'une phase. Aucun changements lorsque notre mélange refroidit. Le sel est totalement dissout. Le mélange n'est composé que d'une phase. Aucun changements lorsque notre mélange refroidit. Le sel est totalement dissout. Le mélange n'est composé que d'une phase. Aucun changements lorsque notre mélange refroidit. Le sel est totalement dissout. Le mélange n'est composé que d'une phase. Aucun changements lorsque notre mélange refroidit. Le sel ne se dissout pas. Il reste au fond de notre éprouvette. Le sel ne se dissout pas entièrement. Notre mélange reste composé de deux phases. En laissant refroidir notre mélange nous avons l'impression que le sel se met sous forme de cristaux et qu'il y à plus de masse que lorsque nous étions à une température de 55°C (juste après le chauffage). -4– Genève, le 03.12.2008 Laboratoire du 26-28.11.2008 Mélanges Groupe 9 et 11 4.2 Masse volumique des solutions Tableau 5 : concentrations des différentes solutions de bromure de potassium Ballon jaugé KBr [g] 1 2 3 4 5 saturé 0 0.9901 1.9981 3.5295 4.9827 Masse volumique [g/L] 996 1072 1137 1245 1337 1369 Fraction massique 0 0.092 0.176 0.283 0.373 0.385 Volume massique [L/g] c [mol/L] 1.00E-003 9.33E-004 8.80E-004 8.03E-004 7.48E-004 7.31E-004 8.4 9.0 9.6 10.5 11.2 11.5 Graphique 1 : Fraction massique de KBr en fonction du volume massique v=v1+(v2-v1)y 0.00105 v1 (eau) [L/g] 1.00E-003 v2 (KBr ) [L/g] 3.00E-004 0.00090 ρ1 (eau) [g/L] 1000 0.00085 ρ2 (¨KBr ) [g/L] 3333 volum e m assique [L/g] 0.00100 f(x) = -0.0007x + 0.0010 0.00095 0.00080 0.00075 0.00070 0.00065 0.00060 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 fraction m assique -5– 0.35 0.4 0.45 Genève, le 03.12.2008 Laboratoire du 26-28.11.2008 Mélanges Groupe 9 et 11 4.3 Dosage du sucre dans un soft-drink Tableau 6 : Concentration du sucre dans le soft-drink normal Masse Masse ballon Masse ballon Masse Ballon jaugé Volume [mL] volumique [g/ [g] + solution [g] solution [g] mL] 1 40.1 50.0 92.0 51.9 1.04 2 39.3 50.0 91.2 51.9 1.04 3 39.5 50.0 91.4 51.9 1.04 51.9 1.04 Moyenne 0.00E+00 0.00 Écart-type 0.00E+00 0.00 CV Fraction massique 0.10 0.10 0.10 0.10 0.00 0.00 concentration massique [g/ mL] 0.11 0.11 0.11 0.11 0.00 0.00 masse volumique [g/ml] 1.00 Eau 1.58 Sucrose 1.04 Soft-drink Tableau 7 : Concentration du sucre dans le soft-drink light Masse Masse ballon Masse ballon Masse Ballon jaugé Volume [mL] volumique [g/ [g] + solution [g] solution [g] mL] 1 39.7 50.0 89.6 49.9 1.00 2 39.9 50.0 89.9 50.0 1.00 3 39.4 50.0 89.2 49.8 1.00 Moyenne 49.9 1.00 Écart-type 1.00E-01 0.00 CV 2.00E-03 0.00 masse volumique [g/ml] Eau 1.00 Sucrose 1.58 Soft-drink 1.00 Calcul de la fraction massique : Fraction massique 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 concentration massique [g/ mL] 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 ⎛⎛ ⎞ ⎛ 1 ⎞⎞ 1 ⎜⎜ ⎟−⎜ ⎟⎟ ⎜ ⎜ ρ soft −drink ⎟ ⎜⎝ ρ eau ⎟⎠ ⎟ ⎝ ⎠ ⎠ y=⎝ ⎛⎛ 1 ⎞ ⎛ 1 ⎞⎞ ⎜⎜ ⎟⎟ − ⎜⎜ ⎟⎟ ⎟ ⎜⎜ ρ ⎟ ρ ⎝ ⎝ sucrose ⎠ ⎝ eau ⎠ ⎠ Calcul de la concentration massique : w = y ⋅ ρ Nous trouvons donc que notre soft-drink normal contient 11 g de sucre dans 100 ml, alors que le light ne contient pas de sucre. -6– Genève, le 03.12.2008 Laboratoire du 26-28.11.2008 Mélanges Groupe 9 et 11 4.4 Cryoscopie Tableau 8 : Détermination du point de congélation en fonction de la fraction massique des solutions eau éthanol propanol éthylène glycol Solution A T cong.moyen (°C) Fractions massiques X T cong.moyen (°C) Fractions massiques X T cong.moyen (°C) Fractions massiques X T cong.moyen (°C) Fractions massiques X T cong.moyen (°C) -3.526 0.0403 -5.515 0.0816 -7.932 0.1202 -9.006 0.1605 -11.22 0.040 -4.816 0.081 -6.218 0.121 -8.163 0.160 -9.102 0.041 -1.379 0.080 -2.712 0.120 -4.224 0.186 -5.622 0.429 -16.234 0.157 -7.745 0.077 -5.400 Tableau 9 : Détermination de la constante cryoscopique : éthanol propanol éthylène glycol solution A MM (g/mol) 46.069 60.096 K 45.7 36.9 A 2103.3 2216.5 K' 116.8 123.0 62.068 69.863 29.4 30.9 Moyenne Ecart type CV 1824.3 2159.9 2159.9 56.590 0.026 101.3 119.9 119.9 3.141 0.026 Calcul de la constante cryoscopique : K' = Calcul de la constante de proportionnalité : KM s M eau A = KM s Tableau 10 : Calcul de l’enthalpie de fusion de l’eau pure eau valeur théorique ΔH°fusion (J/g) ΔH°fusion (J/mol) (J/g) 279.9 5041.789358 330 RT2 ΔH°fusion=0 Calcul de l’enthalpie de fusion : K -7– Genève, le 03.12.2008 Laboratoire du 26-28.11.2008 Mélanges Groupe 9 et 11 Graphique 2, 3, 4 & 5 : Rapport massique en fonction du point de congélation de différentes solutions Ethylène glycol Solution inconnue A 0 0 0.05 0.1 0.15 0 0.2 -2 -1 0 0.2 0.4 0.6 y = -29.392x - 0.347 y = -30.916x - 2.9647 -4 -3 éthylène glycol -4 Linéaire (éthylène glycol) -5 T congélation [°C] T congélation [°C] -2 -6 Solution inconnue -8 Linéaire (Solution inconnue) -10 -12 -14 -16 -6 -18 -7 rapport m assique rapport massique Propane-2-ol Ethanol 0 0 0.05 0.1 0.15 0 0.05 0.1 -2 y = -36.882x - 3.3675 -3 T congélation [°C] 0.2 -4 -5 Propanol Linéaire (Propanol) -6 -7 -8 -9 T congélation [°C] -1 0 -2 -4 -6 -8 -10 -12 -10 rapport massique rapport massique Tableau 10 : Détermination de la formule brute de la solution inconnue éléments C H O y = -45.655x - 3.8236 masse (g) 47.4 10.5 42.1 MM (g/mol) 12.011 1.008 15.999 n (mol) 3.95 10.42 2.63 n/n(O) 1.50 3.96 1.00 formule brute -8– n/n(O) X 2 3 8 2 C3H8O2 0.15 0.2 Genève, le 03.12.2008 Laboratoire du 26-28.11.2008 Mélanges Groupe 9 et 11 Tableau 11 : Tableau des masses molaires Fraction Masse massique moléculaire C CO Monoxyde de carbone 28.01 0.429 CHO N'existe pas 29.02 0.414 CH2O Formaldéhyde 30.03 0.400 CH3O N'existe pas 31.03 0.387 CH4O Méthanol 32.04 0.375 CO2 Dioxyde de carbone 44.01 0.273 CHO2 N'existe pas 45.02 0.267 CH2O2 Acide formique 46.03 0.261 C2H6O éthanol 46.07 0.521 C2H6O2 éthan-1,2-diol 62.07 0.387 CH3(CH2)2OH Propanol 60.10 0.600 CH3(CH2)3OH Butanol 73.12 0.821 C3H8O Propan-2-ol 60.10 0.600 C3H8O2 Propan-1,2-diol 76.10 0.474 C3H8O3 Propan-1,2,3-triol 92.09 0.391 C4O2H2 Ethylène glycol 82.06 0.585 C4H10O Butan-2-ol 74.12 0.648 C6H5OH Phénol 94.11 0.766 Formule Molécule Masse moléculaire 12.01 C 16.00 O 1.008 H -9– Fraction massique H 0.000 0.035 0.067 0.097 0.126 0.000 0.022 0.044 0.131 0.097 0.134 0.138 0.134 0.106 0.088 0.025 0.136 0.064 Genève, le 03.12.2008 Laboratoire du 26-28.11.2008 Mélanges Groupe 9 et 11 4.5 Osmose Graphique 6 : Osmose : Concentration NaCl en fonction de la différence de masse des patates Différence de masse Osmose 0.08 0.06 0.04 0.02 0 -0.02 -0.04 -0.06 -0.08 -0.1 -0.12 f(x) = -0.0076x + 0.0519 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 Concentration NaCl Pour les points où les pommes de terre ont pris de la masse, il s'agit des conditions hypotoniques et inversement, les conditions hypertoniques sont pour des différences négatives. Le point isotonique est le point de la droite de régression qui coupe l'axe des x : x= Molarité au point isotonique : Pression osmotique : c= − 0.0076 ≅ 6.8 g/L 0.0519 6.8 g/L x = = 0.12 mol/L M 58.44 g/mol Π = RTc = 8.3145 J ⋅ mol-1 ⋅ K −1 ⋅ 295 K ⋅ 0.12 mol ⋅ L-1 = 294 Pa - 10 – Genève, le 03.12.2008 Laboratoire du 26-28.11.2008 Mélanges Groupe 9 et 11 5. DISCUSSION : 5.1 Quelques illustrations des équilibres de phase Lors du mélange toluène-eau, nous observons dans chacune de nos éprouvettes deux phases liquides. Nous remarquons que la phase du haut est plus grande que celle du bas dans notre première éprouvette, le volume de départ de toluène étant ici trois fois plus grand que celui de l’eau, nous en déduisons que la phase du haut est le toluène. Le toluène n’est donc pas miscible dans l’eau et est moins dense que celle-ci. Dans le mélange éthanol-eau nous n’observons qu’une seule phase. Nous pouvons donc en déduire que l’éthanol est totalement miscible dans l’eau. De plus avec ce même mélange, nous observons que notre volume de départ (5 ml de toluène et 5 ml d’eau) n’est pas le même que celui après le mélange, ce dernier est plus petit. Le volume total n’est pas conservé et nous pouvons alors conclure que notre mélange éthanol-eau n’est pas un mélange parfait. Ceci est du à la différence de taille des molécules d’eau et d'éthanol. Nous remarquons que le mélange isopropanol-huile de paraffine forme immédiatement deux phases, comme précédemment nous pouvons déduire que l’isopropanol se trouve en haut, l’huile de paraffine est par conséquent plus dense. L’augmentation de température permet de rendre le mélange homogène (une seule phase), puis lorsque la température baisse à nouveau le mélange redevient hétérogène (deux phases). Nous pouvons alors déduire que la miscibilité est une fonction de la température. Nous remarquons que lorsque notre solution de KBr contient environs 2.5 g de KBr alors celle-ci est saturée, même en la chauffant notre KBr ne se dissout pas. 5.2 Masse volumique des solutions Les 5 solution nous ont permis de tracer une droite de régression. Cette dernière nous est utile pour déterminer la fraction massique de la solution saturée mais également la concentration molaire maximale de KBr qui est de 11.5 mol/L. Jusqu'à cette concentration, le sel est parfaitement soluble à température ambiante. Au-delà, il précipitera. Ceci est valable à température ambiante car il est évident que la solubilité augmente avec une augmentation de température. 5.3 Dosage du sucre dans un soft-drink La bouteille de coca normal indiquait que pour 100 ml il y avait 10.6 g de sucre. Expérimentalement nous obtenons que pour 100 ml il y a 11 g de sucre. Ce qui est vraiment très proche. Il en va de même pour le coca light il est indiqué 0 g de sucre pour 100 ml et c’est effectivement ce que nous obtenons expérimentalement. Nous pouvons estimer qu’un verre de soft-drink commun est de 250 ml, ce qui correspondrait à avaler 27.5 g de sucre. Il n’est alors pas très étonnant de voir que l’obésité de la population actuelle augmente de plus en plus. En effet, dans la société de consommation actuelle ou le stress augmente de plus en plus, la population se nourrit de plus en plus de fast-food ou autre accompagné bien évidemment de boissons sucrées et de leur 11 g de sucre pour 100 ml!!! 5.4 Cryoscopie Lors de la cryoscopie de l’eau pure, nous trouvons une température de congélation de -3.5°C. L’écart par rapport à la valeur théorique (0°C) est sûrement du à des imprécisions lors de la mesure de la température en fonction de la résistance dans le TP 10. Ainsi, la conversion résistance-température n’est pas très précise. Ces imprécisions expliquent l’écart entre la valeur expérimental de l’enthalpie de fusion de l’eau pure et sa valeur théorique, car la température de congélation entre en compte dans le calcul de l’enthalpie. Lors de la cryoscopie des autres solutions, nous avons déterminé le coefficient K et B avec l’équation de la droite de régression linéaire de la température de congélation en fonction du rapport massique, selon T=KX+B. Le coefficient B correspond à la température de congélation de l’eau pure (rapport massique nul) : - 11 – Genève, le 03.12.2008 Laboratoire du 26-28.11.2008 Mélanges Groupe 9 et 11 Lorsque X=0, T=B=T0 (Tcong. de l’eau). Nous remarquons que le coefficient B obtenu dans les 4 solutions (excepté pour l’éthylène glycol) correspond à la valeur de T0 trouvé expérimentalement. Nous pouvons en déduire que nos valeurs sont assez précises, mais qu’à cause d’un mauvais calibrage du fils de platine, les températures de congélation obtenues sont environ 3 degrés trop basses. Le coefficient K permet ensuite de calculer la constante A et la constante cryoscopique K’ grâce à la relation avec la masse molaire de l’élément. Pour déterminer la masse molaire de la solution inconnue, nous avons utilisé la moyenne des valeurs de A et K’ trouvée pour l’éthanol et le propan-2-ol. Nous n’avons pas pris en compte les valeurs de A et K’ de l’éthylène glycol, car une autre thermo résistance a été utilisée lors de la cryoscopie, ainsi la conversion résistance-température n’est pas la même et les valeurs de K, A et K’ obtenues sont trop éloignées des autres. Nous avons déterminé la température de congélation de la solution inconnue de 3 rapports massiques différents : environ 30%, 15%, 7.5%. Avec le tableau des masses molaires, les fractions massique de H, C et O et la masse molaire trouvée expérimentalement par cryoscopie, nous avons déduis sa formule brute (C3H8O2) le propan-1,3-diol. L’écart entre la masse molaire expérimentale et théorique est du aux imprécisions lors des calculs des moyenne de A et K’, ainsi que de l’erreur relative des fractions massiques des éléments. Nous constatons que la température de congélation diminue avec la concentration, car l’abaissement du pointe de congélation dépend de la fraction molaire du soluté : ΔT=K’x. Par contre, la constante cryoscopique K’ n’est pas influencée par la nature du soluté, mais seulement par la nature du solvant pur reste identique suivant les concentrations. RT2 : ΔH°fus, K= 0' ainsi sa valeur 5.5 Osmose A une faible concentration en sel, nous remarquons que les cylindres gonflent et gagnent de la masse. Le milieu est donc hypotonique et le flux va de la solution aux cellules de la patates. Inversement, aux concentrations élevé, La pomme de terre flétrie et perd de la masse. Les conditions sont hypertoniques et le flux va donc des cellules a vers la solution. Au point isotonique, les masses sont les mêmes avant et après. Il se situe aux alentours de 6.8 g/L. Pour comparaison, le corps humain à une concentration d'environ 9 g/L. La pression osmotique est de 294 Pa. 6. CONCLUSIONS : Ce travail pratique nous a montré des phénomènes utiles au quotidien. Par exemple, nous salons les route en hiver pour abaisser le point de congélation de l'eau et ainsi, il ne gèle pas à 0°C. L'osmose, illustrée à l'aide de pommes de terre, nous est vital. En effet, elle est utilisée par nos cellules pour se fournir les nutriments nécessaires et évacuer aussi les déchets. 7. ANNEXES : • copies du cahier de laboratoire et feuilles de calculs Excel - 12 –