ce journal est une proposition de stéphanie lefebvre
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ce journal est une proposition de stéphanie lefebvre
ce journal est une proposition de stéphanie lefebvre, karim bensalah et ivan basso qui travaillent depuis janvier 2011 entre paris, villepinte et tremblay-en-france. il prolonge l’exposition «frontières», présentée au temps fort du WIP Villette, octobre 2011. EXTRA sommaire : site kodak - ivan basso page 2 1835 : henri fox talbot obtient le premier négatif sur papier dont le tirage contact permet de reproduire une image positive en autant d’exemplaires que souhaité. il avait commencé ses recherches en 1833 alors qu’il était en vacances en italie et n’arrivait pas à dessiner convenablement des plantes et des paysages. 1879 : george eastman invente une machine à émulsionner qui lui permet de fabriquer des négatifs photographiques en masse. 1881 : alfred nobel s’installe à sevran. il y invente la balistite, une forme de poudre sans fumée. quelques années aupara- vant il avait inventé à paris la « dynamite extra nobel ». O¶HQWUHSULVHNRGDNFRQVWUXLWGHVXVLQHVjVHYUDQSRXUOHWUDLWHPHQWGHV¿OPVDPDWHXUV 1963 : l’appareil photo instamatic est commercialisé en masse. 1964 : le stand kodak compte parmi les dix plus grands stands de l’exposition universelle de new york. 1978 : la division eastman chemicals présente le polyester thermoplastique eastman kodapak destiné à la fabrication de bouteilles pour l’agroalimentaire. OHFRPSOH[HNRGDNGHVHYUDQIHUPHGp¿QLWLYHPHQW HQWUHSULVHGHGpSROXWLRQGHVVROVHWGH¿OWUDJHGHODQDSSHIUpDWLTXHGXVLWHGHVHYUDQ 2006 : choix d’un projet de reconvertionv du site kodak en parc de détente et de loisir dit «la plage verte». 2011 : la machine instamatik est construite à partir de matériaux abandonnés sur le site kodak sevran. ce laboratoire transportable permet de réaliser des photogrammes - images d’objets par contact - sans s’enfermer dans le noir. stéphanie lefebvre page 12 dans la répétition d’un trajet, de séances de travail, observer les variations – porter attention à la singularité nouvelle d’un objet dans un lieu, d’un rythme dans la langue – la relever instantanément, trace inouïe, indice éphémère, celui d’un déplacement, d’une perte, d’un changement – d’un motif DXFUHXVHPHQWLQ¿QL tissage de points dans le hors-champ du terme même de frontières, laissé à l’état de page blanche – il y a de la distance et du temps – une patience à défaire ou inventer ±ODSHQVpHFRPPHOHJHVWHV¶DI¿UPDQWDX présent, en une forme d’effraction dans le paysage ou dans la parole si la page reste blanche, c’est bien qu’aller et venir est autre chose que simplement franchir des lignes – accidents, rencontres – ou seulement s’arrêter pour écouter ;; autant de seuils qui rendent à l’idée de frontière sa complexité et sa poésie FROOqJHURQVDUGGHWUHPEOD\HQIUDQFHXQHVDOOHGHFODVVHGHVLQVWDQWDQpV¿OPpVPXHWVRXVRXVWLWUpV les doutes, les malaises, l’écoute, les rires, l’entre-deux de l’adolescence. la frontière de la langue comme terrain d’expéri- mentation (séries post-it) il s’agit de questionner l’architecture et l’archéologie d’un territoire, les usages quotidiens de la ville et des espaces XUEDLQVjWUDYHUVODUpDOLWpHWOD¿FWLRQOHVRQHWO¶LPDJH l’intériorité et la complicité. les lignes de désir sont un travail de long terme, toujours en cours, qui prend place dans la ville et qui révèle une autre façette des paysages ;; une cartographie urbaine en quelque sorte. chantier(s)- karim bensalah page 20 premier jour de visite, c’est la tempête de neige. notre rendez-vous nous pose un lapin. stéphanie, ivan et moi sommes VHXOVSHUGXVDXPLOLHXGHVÀRFRQVEODQFVHWGXEpWRQ c’est le désert... «café? on marche. RQ¿QLWSDUWURXYHURVHSRVHUDXGHKRUVOHGpFRUVWRXWEODQFFRQWLQXHGHV¶pSDLVVLUGDQVXQFRLQGHODYLOOHVLSHX accueillant. «qu’est-ce qu’on fout ici?» il a fallu énnoncer cette question si simple pour que tout se mette en branle... relation à un territoire si loin et pourtant si proche, emmergence des villes, leurs usages. RVHVLWXHQWOHVIURQWLqUHV"MXVWHPHQWGDQVQRVUHJDUGVHKELHQGpSODoRQVQRVUHJDUGVGpFDORQVGpFRQWH[WXDOLVRQV mon point de départ sera le court métrage avec la classe de 3è g du collège ronsard à tremblay. puis, de là, déambuler, rencontrer, échanger, rater, essayer pour, à trois, chercher un langage. adeline olivier 1 entre le canal et une sculpture 1% artistique 2 FKDQWLHULQWHUGLWDXSXEOLFVXSHU¿FLHGXWHUUDLQP . EpQp¿FLDLUHVDVNRGDN reconvertion des vitrines de l’exposition dans le parc de la plage verte. la machine instamatik permet de développer des photographies de paysage sans utiliser de chambre noire. “ensemble des objets ou dispositifs publics ou privés installés dans l’espace public et liés à une fonction ou à un service offert par la collectivité aux usagers ” une ligne de désir est, en zone urbaine, un sentier tracé gra- duellement par érosion suite au passage répété de piétons, cyclistes ou animaux. la présence de lignes de désir signale un aménagement urbain inapproprié des passages existants. pourquoi tu mens? ça se voit sur ton visage 1. INT. SALLE AVEC TELEVISION - JOUR 8QÀOPSDVVHjODWpOpYLVLRQ KELIA, SHAHINEZ, SHERAZADE et ALIA regardent avec JUDQGHFRQFHQWUDWLRQXQÀOP/HVÀOOHVYLYHQWO·DFWLRQFRPPH si elles en faisaient réellement partie. Leurs traits se contorsionnent tant est intense leur engagement de spectatrices. Les commentaires ci et là, ainsi que l’imitation des dialogues, QRXVIRQWFRPSUHQGUHTX·HOOHVFRQQDLVVHQWOHÀOP©,OpWDLW une fois dans l’Oued » absolument par coeur. OCEANE arrive. Mais cela ne perturbe point leur spectacle. Océane tente tant bien que mal d’attirer l’attention, elle aimerait leur parler. Ce n’est pas le moment: c’est la scène où nos héros vont s’embrasser, c’est le climax. Océane insiste, c’est important. Kelia et Alia deviennent un SHXDJUHVVLYHVWDQGLVTXHOHVGHX[DXWUHVÀOOHVVRQWSOXV partagées. 2FpDQHTXLQ·REWLHQWDXFXQHDWWHQWLRQÀQLWSDUpWHLQGUHODWpOp Kelia furieuse se lève pour la rallumer. Dispute. Océane tente de la calmer. C’est très important ce qu’elle a à dire. .HOLDFRQWUDULpHVHUDVVRLW/HVTXDWUHVÀOOHVVRQWSUrWHVj l’écouter. Océane est mal à l’aise. Les mots ont du mal à sortir. On la presse. Shahinez calme Kelia. OCEANE Je... je suis enceinte... Les quatre copines sont abasourdies. Rire, gêne... Elles n’en reviennent pas. Océane demande de l’aide, des conseils, elle est perdue. Kelia s’énerve. Shérazade et Shahinez prennent sa défense et tentent de la rassurer. Kelia réagit mal et, sur un jugement, quitte la pièce, suivie de Alia. 2. INT. SALLE AVEC TELEVISION - JOUR 2FpDQHHWOHVDXWUHVÀOOHVQ·HQUHYLHQQHQWSDV S’ensuit une discussion sur l’islam, la famille, le mariage, garder ou non l’enfant. 8QHGHVÀOOHVULJROHHWVRUWGXMHX KAMEL, l’animateur, intervient. Il entre dans le champ. KAMEL Tu ne peux pas sortir du jeu comme ça. ,OIDXWOHWHQLUMXVTX·jODÀQ 3. INT. SALLE DE CLASSE - JOUR On voit FANIE, l’intervenante plasticienne, qui entre dans OHFKDPSDYHFXQHFDPpUDHWÀOPHOHVÀOOHVDVVLVHVSRXUOD scène... Kamel se retourne face caméra. KAMEL Couper! &·HVWPDLQWHQDQWODFDPpUDGH)DQLHTXLÀOPH/DVpTXHQFH HVWÀOPpHHQVW\OHGRFXPHQWDLUH2QHVWHQSOHLQWRXUQDJH d’un court métrage avec des jeunes qui interpréteraient un rôle. On découvre toute une classe dans un coin du décor. Kamel dit que l’action piétine. Que doit-il se passer pour que l’histoire avance? que narrativement cela devienne intéressant? Des propositions sont faites mais rien ne convient d’un point de vue cinématographique. KAMEL Bon, il faut avancer dans l’histoire. 0RKDPPHGGRQQHXQHERQQHLGpHOHVGHX[ÀOOHVTXLVRQW parties sont des amies d’enfance du copain d’Océane. Elles sont allées tout lui raconter. Il arrive. Kamel cherche parmi les élèves un garçon pour faire le rôle du copain. Il voit Jean-Etienne à moitié endormi sur sa chaise. KAMEL Allez Jean-Etienne. Réveille-toi! JEAN-ETIENNE Non, je ne veux pas le faire. KAMEL Pourquoi? JEAN-ETIENNE Parce ce que. KAMEL Comment ça? JEAN-ETIENNE Je n’ai pas envie. KAMEL Essaie. Jean-Etienne se renferme et marmonne entre ses dents. Kamel s’en offusque, lui crie dessus : c’est du manque de respect, ce n’est pas comme ça que ça fonctionne, on n’en fait pas qu’à sa tête... Il désigne Jacky pour faire le rôle. ,OLQYHUVHOHVU{OHFKH]OHVÀOOHVTXLV·LQVWDOOHQWSRXUODVFqQH Le téléphone d’une des elèves (celle qui maintenant interprète Océane) sonne. KAMEL Tu peux éteindre ton téléphone. 4. INT. SALLE DE CLASSE - JOUR Elle répond devant ses copines, nerveuse. Elle dit qu’elle est chez Shahinez. 2QDEDVFXOpGDQVODÀFWLRQODFDPpUDUHSUHQGXQVW\OH FLQpPDGHÀFWLRQFRPPHSRXUOHGpEXWGXÀOP La voix du copain au téléphone dit qu’il est là, qu’il arrive. Océane n’en revient pas. Elle raconte à peine à ses copines que la porte s’ouvre. Marco, le copain, déboule. Il se dirige vers Océane et demande des explications. Shahinez et Shérazade ne savent pas où se mettre. En plus ils sont chez Shahinez, ses parents sont juste à côté. Elle leur demande de baisser le ton. D’aller parler ailleurs. Les deux autres n’écoutent pas et continuent leur conversation. Comme une discussion de sourds. La discussion patauge, Louiza (Océane) s’arrête de jouer. Elle dit que ce n’est pas possible de faire ce sujet vis-à-vis des parents. La classe entière réagit. Kamel fait signe de couper la FDPpUDÀFWLRQ 5. INT. SALLE DE CLASSE - JOUR C’est la camera documentaire qui prend le relais. Kamel est un peu sonné. Ellipse. Toute la classe est rassemblée devant l’intervenant. Une élève demande à Louiza pourquoi elle refuse de jouer. Cette dernière ne veux pas que ses parents la voient dans ce rôle. ELEVE 0DLVWHVSDUHQWVUHJDUGHQWFHJHQUHGHÀOPVjODWpOp LOUIZA Ma mère est partie au Hadj (pélerinage) l’an dernier. (OOHQHUHJDUGHSOXVFHJHQUHGHÀOPV ELEVE Ouais c’est ça! 10 juin Il fait la gueule ? Il s’est tapé Comme ça ou comme ça Oh non de non Plus jamais Pourquoi c’est si long dDVXI¿W Eh ! C’est trop gros les plans, là ! On fera des allers-retours plus rapides Plus jamais Parce que tu connais Mais quelqu’un qui connaît pas Èh ! J’étais stressée Comment je la regarde Comme ça ll vient s’asseoir Quand elle rentre Quand Sarah s’est levée Des photos de chacun de nous Bon oui parce qu’on rigole Et on comprend pas Arrête toi là Je veux le regard quand il danse 0DLVQDQF¶HVWOH¿OPTXLFRPPHQFH KAMEL (QÀQ/RXL]D7RXWHVWQpGHWDSURSRVLWLRQ Je te rappelle que c’est une improvisation que tu as proposée. Et je t’ai demandé si tu étais d’accord. LOUIZA Oui mais même! C’est ma tête! Et je ne vous ai jamais dit que c’était moi qui devait faire le rôle. Demandez à quelqu’un d’autre! /DGLVFXVVLRQV·HQÁDPPH.DPHOWHQWHGHUHSUHQGUHOH contrôle de la discussion et de calmer la classe. KAMEL Bon on va essayer la même scène avec d’autres. Loïc? Loïc se lève en ralant. Il n’a visiblement aucune envie de jouer dans la scène. Kamel demande à Merveille de prendre le U{OHG·2FpDQH(OOHQHVHVHQWSDVELHQHWYHXWDOOHUjO·LQÀUmerie. Kamel la laisse partir. KAMEL Bon alors... Ben Sirine. On va essayer avec toi. Sirine refuse. Kamel insiste. Elle tient tête. Kamel lui demande de faire un effort. Elle refuse catégoriquement et se lance dans une logorée rythmique qui ne laisse aucun espace à quiconque de placer un mot. Kamel insiste encore. Elle refuse puis sort en claquant la porte. SIRINE C’est n’importe quoi! Son départ jette un froid dans le groupe. Suspension. Silence gêné. Kamel lance quelques regards à son équipe. Personne ne comprend rien. Il interroge le groupe. Kamel se retourne vers la caméra. KAMEL Couper! Noir. Ellipse. La classe est réunie au complet. Sirine est revenue. KAMEL Bon on fait quoi alors? Qu’est ce que vous voulez faire. 3HUVRQQHQHUpSRQG/DWHQVLRQHVWSDOSDEOH/HÀOPHVWHQ danger. LOUIZA Qu’il ne faut pas tomber enceinte avant le mariage. La remarque fait débat au sein de la classe. Kamel est choqué, il échange un regard avec les membres de son équipe. S’ensuit une discussion sur la différence entre le propos et le message. Kamel tient absolument à convaincre les élèves que ce n’est pas bien de penser de cette façon. Il défend sa position mordicus tentant de faire basculer l’opinion. Face à la résistance de certains et notamment à la réplique de Louiza sur le mariage comme solution contre toutes les misères du monde, Kamel est un peu perdu, abasourdi... La sonnerie retentit. C’est l’heure de la récréation. 3DXVH,OIDXWSUHQGUHXQSHXGHWHPSVSRXUUpÁpFKLU,OOHV laisse sortir en récréation car de toutes façons il y a trop de bruit, ils ne peuvent pas tourner pendant. Les élèves sortent. On éteint le matériel. /·LQJpQLHXUGXVRQYHXWHQSURÀWHUSRXUSUHQGUHGHVDPbiances. Noir. On entend la cour d’école. La caméra documentaire s’allume sur Kamel à la fenêtre, en train de regarder les jeunes qui jouent. Il observe de l’étage les jeunes de son groupe. Une partie de la cours est protégée par une barrière interdisant l’accès à un chantier. Une pelleteuse œuvre à la préparation du terrain pour la reconstruction du collège. Kamel observe cela, songeur. La sonnerie retentit. Les élèves rentrent et s’installent. Kamel leur demande donc comment ils comptent terminer le ÀOPoDEORTXHFDULOVYHXOHQWWRXVIDLUHOHÀOPPDLVSHUVRQQH ne veut jouer. Désespoir... On tape à la porte. Le professeur de français entre. Il distribue des livres. On voit la classe qui s’agite, se déconcentre encore plus. Le professeur ressort. KAMEL $ORUVTX·HVWFHTXHYRXVYRXOH]FRPPHÀQSRXUOHÀOP" UNE ELEVE Le triomphe de l’amour ! 8QGLVFXVVLRQDQLPpHUDYLYHO·LQWpUrWGHVpOqYHVSRXUOHÀOP On parle d’amour. Qu’est-ce que l’amour ? Est-ce possible GHWRPEHUDPRXUHX["/·LQWHUYHQDQWSURÀWWHGHO·RFFDVLRQ pour leur proposer un exercice : il s’agit de faire le dialogue GHODÀOOHHWGXJDUoRQHQGHX[JURXSHVOHVJDUoRQVIHURQWOH GLDORJXHGHODÀOOHHWOHVÀOOHVFHOXLGXJDUoRQ Clap de début de scène. Les deux groupes se font face. Chaque groupe désigne une voix pour chaque réplique. Le dialogue s’invente. L’image devient progressivement ÁRXHSXLVIRQGXHQFKDvQp Deux voix off répètent les dernières répliques... 6. INT. SALLE DE CLASSE - JOUR ...une nouvelle Océane est face à un nouveau Marco. Ils disent les dernières répliques inventées par l’exercice de groupe. /DFDPpUDDXQVW\OHGHFLQpPDGHÀFWLRQ Marco refuse d’aider Océane. Elle est enceinte elle doit assumer seule. Océnane est blessée. C’est une profonde solitude. Ils n’ont plus rien à se dire. Lourd silence. OCEANE Tu es un homme ou un gamin ? Silence. MARCO C’est bon vas-y. Je suis avec toi. Un temps. Océane n’en revient pas. Elle est touchée. Ils vont s’en sortir. La joie l’envahit. A deux ils sont plus forts. Elle le regarde, puis... ... regard caméra. FIN. ils ont quand même bien bétonné la gare !... HWVLQRQW¶DVYXGHV¿OPVDXFLQpGHUQLqUHPHQW" j’attends un rer non juste des dvd... ah ben va y avoir plein de monde qui va sortir d’ailleurs c’est bizarre qu’il n’y en ait pas un qui soit arrivé... F¶HVWOD¿OOHTXLMRXHGDQVPRQ¿OP chérine ! tu as passé de bonnes vacances ? ça va karim, tu vas bien ? ah mehdi ! heu...karim ! trop bien j’étais dans le sud, à côté de la mer on fait une expo à partir du 26 à paris tu viens le 15 à lav projection ? on va ramener des gens aussi mais karim je vais te laisser, je dois trouver un stage à plus tard bon aprèm YDV\MHYDLVSUpYHQLUOHV¿OOHV remerciements : PRQDDEGHOKDGLNLOLDQDUQROIRF\ULOOHEODQGLQFKHULQHODFODVVHHGXFROOqJHURQVDUGFODLUHGLDRÀDYLHQ DODLQNDQWDUMLDQRXHUGDNKHOL¿VWpSKDQLHJDOpDWKRPDVJX\HQHWORXL]DWKRPDVPDUWLQD[HOPHXQLHU christophe neumayer - olivier nourissson - laurent pierronnet - vincent prentout - fabien renaudier - ludovic rivalan - issoufou sanogo - hervé sika - hélène spoladore - thuvan tran - valentin - vié - willem production: Parc de la Villette (WIP Villette), association tribudom édition : le garage photogravure : phillipe guilvard impression : expressions II paris 20e partenaires du wip : partenaires de tribudom :