Critique de La Vie est belle

Transcription

Critique de La Vie est belle
Emilie
Tavares
SRC2-TD2
Critique de La Vie est belle
La Vie est Belle est une pure merveille. Un film bouleversant, une belle histoire d’amour à travers une
mise en scène qui met en parallèle la souffrance et l’amour. Souriez, riez même. Tremblez, vibrez
puis pleurez.
Roberto Benigni (Guido), met en scène un personnage auquel tout le monde peut s’identifier : Un juif
intégré, qui vit sa vie, qui ne s’occupe pas de la politique, qui fait son travail et qui soudain, en
n’ayant commis aucune faute et sans aucune raison, est jetée dans l’horreur : un camp de
concentration ou il est emmené avec son fils Gosué.
D’un point de vue historique et moral beaucoup de personnes trouverais cela intolérable de faire
passer l’horreur des camps de concentration par le comique. Pourtant Benigni l’a utilisé, tout en
étant toujours respectueux, pour nous faire passer un message, en mettant de l’humour la ou l’on
n’ose mettre que des larmes et de la révolte.
On pourrait croire que ce film est coupé en deux parties, avant le camp et dans le camp, mais on voit
bien que tout va aux delà de ce que l’on voie. En effet ce sont les personnages qui sont divisés en
deux et non le film. La première partie reste plus dans la comédie et la séduction, tandis que la
deuxième, elle, rentre plus dans la tragédie. Mais ils restent pareils, la situation est simplement plus
extrême et ils doivent réagir en conséquence. Une scène nous le montre bien, Guido prend la place
d’un traducteur pour faire croire à son fils que c’est un jeu et que les règles doivent être respectées
pour gagner le « 1er prix ». Guido n’est pas naïf, mais ne veux pas perdre la face devant son fils. Il n’y
a rien à dire sur le talent d’acteur que Benigni possède et les émotions qu’il peut nous transmettre,
on pourrait le comparer a Chaplin mais ce serait dire qu’il n’est pas unique, or il est unique de réussir
à faire rire et pleurer en même temps.
L’utilisation d’un décor qui nous donne un effet de carton-pâte n’est pas anodin. Il ne veut pas
montrer ce qu’il se passe totalement dans le camp, mais ce qu’il peut ce passer dans l’esprit du
personnage. On voit bien que l’on se trouve dans un camp : Les uniformes, les visages nous le
montrent. Il y a les bons et les méchants, les juifs et les fascistes. Dans la partie de la séduction on ne
voit que de la lumière, de la joie même la pluie est belle. La deuxième n’est faite que de brouillard,
de froid et de peur. Tous ces différents changement de climat, nous fait rentré dans l’état d’esprit de
Guido, et la souffrance qu’il peut ressentir.
On ne peut nier que ce film a un principe : éviter le traumatisme aux enfants et protéger leurs
pureté, mais Roberto Benigni ne nous montre pas que ça. Il fait passer au travers de se film un amour
démesuré, et une souffrance refoulé pour l’amour d’un fils. En effet, la souffrance ce ressent quand
Guido ne veut pas montrer a Gosué l’horreur du camp alors que lui la voie très bien, mais par amour
il le fait passer au travers d’un jeu. Mais il ne faut pas oublier que les enfants doivent comprendre et
savoir, « et dans le film, comme dans un conte, c’est comme si il vivait a travers le regard de son
père », et qu’il savait tout.
En allant au delà de ce que les yeux peuvent nous permettre de voir et en repoussant les limites du
supportable, R.Benigni nous frappe de plein fouet au cœur. Il pousse chaque situation assez loin
pour que son film étonne, surprenne, bouleverse. En bref, la beauté de ce film c’est de nous faire
ressentir des sentiments aux travers d’un sujet délicat que personne n’osera aborder avec tant
d’humour et de dignité que l’a fait R.Benigni.