La description
Transcription
La description
TEXTE 1 TEXTE 3 Thomas est un garçon timide, aux yeux doux et au regard franc. Un sourire triste perpétuellement posé au coin des lèvres, calme, avare de paroles, indifférent aux critiques, il semble traverser la vie comme un funambule. La maison était confortable. En haut, il y avait un grenier où il était agréable de jouer quand la pluie tambourinait sur le toit. Au rez-de-chaussée, il y avait deux pièces, une petite chambre à coucher et la grande salle. La chambre à coucher avait une fenêtre que l’on fermait avec un volet de bois. La grande salle avait deux fenêtres avec des carreaux et deux portes, une sur le devant et une sur le derrière de la maison. La maison était entourée d’une palissade tordue, pour empêcher les ours et les cerfs de s’en approcher. Devant la maison, il y avait deux chênes magnifiques. TEXTE 2 Jody était déjà à la maison que l’homme n’était encore qu’à moitié chemin sur la route, un homme maigre, très droit d’épaules. Jody n’aurait pu reconnaître qu’il était vieux n’eût été le fait que ses talons frappaient le sol avec des saccades brusques. Quand il fut plus près, Jody vit qu’il était vêtu d’un pantalon et d’une veste en serge bleue. Il portait des chaussures grossières et un vieux chapeau Stetson à bords plats. Il avait sur l’épaule un sac de jute bourré jusqu’au bord. Au bout de quelques instants, il s’était suffisamment approché, de son pas traînant, pour qu’on pût voir son visage. […] Ce vieillard portait une veste de serge bleue qu’il avait boutonnée jusqu’au cou par des boutons de cuivre, comme font ceux qui n’ont pas de chemise. Des manches, sortaient des poignets robustes et osseux, et des mains noueuses et dures comme des branches de pêcher. Les ongles étaient plats, courts et luisants. J. STEINBECK, Le Poney rouge, trad. M. DUHAMEL et M. MORISE, © Gallimard. L. INGALLS WILDER, La Petite Maison dans les grands bois, trad. C. LOEB, D.R. TEXTE 4 1. Lis les 4 textes et réponds aux questions. 3. Relis le texte 3 et réponds aux questions. a. Indique, pour chaque texte, ce qui est décrit. b. Quand on décrit une personne, comment appelle-t-on cette description ? c. À quel texte correspond chacune des propositions suivantes. Relève chaque fois les mots qui justifient ta réponse. 1. Le narrateur est installé à un endroit fixe et décrit la scène qui se déroule devant lui. 2. Le narrateur organise sa description en se déplaçant de l’intérieur vers l’extérieur. d. Recopie et complète. Les textes n° … et n° … sont des portraits. Le texte n° … est un portrait … alors que le texte n° … est un portrait … . a. Recopie les mots qui permettent d’organiser l’espace. b. Recopie uniquement ce qui est effectivement décrit: l’organisation des pièces – l’ameublement – les ouvertures – le jardin – la clôture. c. Comment l’auteur ressent-il la maison ? Estelle un lieu qui lui plaît ou qui lui déplaît ? Relève deux adjectifs qui justifient ta réponse. 2. Relis le texte 2 et réponds aux questions. a. Relève les noms qui désignent une partie du corps du personnage. b. Quelle partie du corps citée n’est pas du tout décrite dans cet extrait ? c. Relève les adjectifs qualificatifs qui qualifient : l’homme, les chaussures, le chapeau, les mains, les poignets, les ongles. d. Lequel de ces trois dessins correspond à la description du personnage ? 4. Relis le texte 4 et réponds aux questions. a. Recopie les mots qui permettent d’organiser le temps. b. Quels sont les temps de conjugaison utilisés ? À quoi correspondent-ils ? c. Indique les mots qui organisent l’ordre de passage des animaux du troupeau. d. Relève une expression qui décrit ce que l’on voit et une expression qui décrit ce que l’on entend. 5. Classe ces expressions en cinq colonnes, selon le sens utilisé : la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher, le goût. un vacarme assourdissant – une saveur acide – un parfum délicat – les hurlements du vent – de vertes collines – des bateaux glissant sur la mer – une planche rugueuse – une odeur désagréable – un arbre penché – le murmure du ruisseau – une boisson amère – une carte postale jaunie – un couvercle brûlant – un craquement sourd – un sol glissant – un village tassé sur lui-même – un arôme puissant – une fumée nauséabonde – une vallée encaissée – une clameur formidable. Lecture Hier soir, les troupeaux rentraient. Depuis le matin, le portail attendait, ouvert à deux battants, les bergeries étaient pleines de paille fraîche. […] Puis, tout à coup, vers le soir, un grand cri : « Les voilà ! » et là-bas, au lointain, nous voyons le troupeau s’avancer dans une gloire de poussière. Toute la route semble marcher avec lui… Les vieux béliers viennent d’abord, la corne en avant, l’air sauvage ; derrière eux le gros des moutons, les mères un peu lasses, leurs nourrissons dans les pattes ; les mules à pompons rouges portant dans des paniers les agnelets d’un jour qu’elles bercent en marchant ; puis les chiens tout suant, avec des langues jusqu’à terre, et deux grands coquins de bergers drapés dans des manteaux de cadis roux qui leur tombent sur les talons comme des chapes. Tout cela défile devant nous joyeusement et s’engouffre sous le portail, en piétinant avec un bruit d’averse… On fait une description pour montrer les choses qui nous entourent. On décrit ce que l’on voit, mais également ce que l’on sent, ce que l’on entend, etc. Une description doit être organisée. (Exemple : on décrit en allant d’un côté à l’autre, du plus proche au plus lointain…) La description d’un personnage s’appelle un portrait. Un portrait se décompose en portrait physique et en portrait moral (le caractère du personnage). A. DAUDET, Lettres de mon moulin. 192 Expression écrite Expression écrite Vocabulaire Orthographe Conjugaison Grammaire La description 193