Document - IEN Le Havre est

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Document - IEN Le Havre est
Le Havre, le 10 Janvier 2017
L’Inspectrice de l’Éducation Nationale
Circonscription du Havre-Est
à
Madame la Directrice,
Monsieur le Directeur,
Mesdames et Messieurs les Enseignants
Mesdames les membres du RASED
DSDEN
de la Seine-Maritime
Division
LE HAVRE EST
Dossier suivi par
Carole SANCHEZ
Téléphone
02 35 22 22 27
Fax
02 35 22 22 41
Mél.
[email protected]
33, rue du Père Flavigny
BP 2048
76620 Le Havre
Note de service n°3 bis
Le fonctionnement du RASED : Les interventions du
psychologue scolaire
Merci de prendre connaissance et de respecter au mieux cette note de service pour le
bon fonctionnement de l'équipe du RASED. Cette note a été rédigée avec les
psychologues scolaires de notre circonscription.
Bien cordialement.
L’Inspectrice de l’Éducation Nationale
Corinne JARRY
Interventions du psychologue scolaire
L’action du psychologue scolaire est dirigée vers les élèves qui questionnent soit pour
des difficultés scolaires installées et persistantes soit pour des troubles du comportement.
Demande d’intervention
La demande d’intervention du psychologue scolaire émane toujours des parents. Le
protocole d’intervention du psychologue scolaire est toujours le même.
Il intervient, après entretien avec les parents qui sont préalablement informés par
l’enseignant des difficultés que rencontre leur enfant dans le cadre scolaire. Celui-ci
transmet aux familles les coordonnées téléphoniques du psychologue scolaire qui convient
d’un rendez-vous avec les familles. Suite à cet entretien, le psychologue envisage avec la
famille de l’opportunité d’un bilan psychologique, d’une observation en classe ou de la prise
de rendez-vous chez un spécialiste si nécessaire.
Il peut arriver que le psychologue voit un élève sans avoir au préalable rencontré la famille,
dans un cadre très précis, et lorsque les parents sont au courant et adhèrent au projet
envisagé comme une orientation en SEGPA par exemple ou la préparation d’une ESS. Dans
ce cas, c’est le psychologue qui communique une demande d’autorisation de bilan à la
famille.
Il est important d’avoir toujours à l’esprit que l’examen psychologique est un acte
important et ne doit pas être banalisé. C’est un examen coûteux pour les parents et
les élèves.
Pour réaliser un examen psychologique, le psychologue s’entretient avec les parents en
général deux fois ainsi qu’avec l’enseignant. Il travaille avec l’élève entre 2 et 3 heures. Il
communique, à l’issue de cet examen, avec les partenaires concernés par la situation de
l’enfant. Pour la constitution d’un dossier s’il y a lieu, il rédige un compte rendu.
Le compte rendu écrit n’est communiqué qu’à un autre psychologue, éventuellement à un
médecin.
Chaque psychologue scolaire intervient dans plusieurs groupes scolaires. Il organise son
travail en fonction des priorités et des impératifs de calendrier. En aucun cas il ne peut être
envisagé un bilan psychologique « juste pour voir ». Quant aux demandes émanant des
partenaires (CMP, CMPP, Docteur Boulloche…), elles sont prises en compte selon leur réelle
nécessité.
Orientation SEGPA
Pour les dossiers SEGPA, les familles sont informées en fin de CM1 qu’une orientation est
envisagée. Elles doivent être impliquées dans le projet et y adhérer. La liste des élèves est
communiquée aux psychologues scolaires dans le courant du mois de septembre pour
les élèves de CM2 afin que les dossiers puissent être constitués dans le courant du 1er
trimestre.
Il s’agit d’une pré-orientation pour le collège, une commission étant organisée en fin d’année
de 6ème pour confirmer l’orientation ou éventuellement réorienter des élèves de 6 ème classique
en 5ème SEGPA.
C’est pour cela qu’en cas de doute, une 6ème classique peut être proposée.
Ce n’est pas le psychologue scolaire qui décide d’une orientation en SEGPA ; cette décision
revient à la CDOEA après avis de l’IEN.
Demande d’AESH (anciennement AVS)
La recrudescence des demandes d’AESH questionne : aussi lorsqu’un dossier de saisine de
la MDPH est envisagé, il faut en premier lieu s’interroger sur la présence ou non d’un
handicap. Il est également nécessaire de réfléchir si ce type de compensation est
effectivement adapté pour l’enfant, quel que soit la forme de handicap dont il est porteur.