Vite Lu n°1310 suite

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Vite Lu n°1310 suite
Mardi 4 octobre 2016 - N° 1310
Mardi et Jeudi
Presse : N°117 L100/06
Directrice de publication : A. Jeanneau
Rédactrice : S. Legeay
Service abonnement : V. Jolivet
Illustrateur : Domas
15-17 Quai Gambetta - 53000 Laval
Tél : 02 43 53 18 34
Fax : 02 43 53 42 32
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Site : www.lilavie.fr
À la une
Syrie : un peuple à l’abandon
Rien ne peut dire l’horreur que vivent aujourd’hui les habitants d’Alep, capitale de la Syrie.
Fin du dialogue
Lundi, des discussions ont débuté aux Nations Unies.
L’objectif était que les États-Unis et la Russie mettent fin aux combats en Syrie.
Mais il n’y a déjà plus de dialogue.
Les États-Unis ont dit qu’ils n’avaient plus assez de patience.
Ils accusent la Russie de ne pas respecter ses engagements.
Lundi, le plus grand hôpital de l’est d’Alep, a été bombardé.
Dans cette zone, c’est l’enfer...
Tous médecins d’Alep
Des membres de l’association Médecins du Monde appellent le monde à se réveiller et à intervenir
pour sauver les civils.
Ils expliquent que le gouvernement syrien, aidé de la Russie, oblige les habitants des quartiers est
d’Alep à fuir…
Ils n’ont plus rien à manger.
Les hôpitaux, les centres de soins sont bombardés, détruits à l’explosif.
Les armées sont prêtes à tout pour reprendre cette zone contrôlée par les opposants au gouvernement.
Ils tuent les civils et se moquent des critiques internationales.
Les rares médecins qui restent, risquent de mourir chaque jour pour sauver des vies.
Ils n’ont plus de matériel pour travailler, plus de médicaments, plus d’électricité.
350 civils seraient morts en une semaine, dont une centaine d’enfants.
Des bombes comme la pluie
« Pourquoi personne ne nous aide ? » Bana Al-Abed, 7 ans, a posé cette question à sa maman.
Alors, sa mère a décidé d’utiliser Twitter, sur internet, pour montrer au monde, leur vie à Alep.
Sa fille n’a presque connu que la guerre.
Voici ses mots : « S’il vous plaît, arrêtez de nous tuer, nous avons besoin de paix.
Je veux la paix pour devenir professeur. »
À cause des bombes, quand Bana Al-Abed dort plus de 4 h par nuit, c’est un miracle.
Dans un autre message, elle a écrit : « J’ai très peur de mourir ce soir.
Les bombes vont me tuer maintenant. »
Un docteur de l’Unicef explique que les petits vivent un cauchemar : « La souffrance et le choc que
connaissent les enfants sont les pires qu’on ait jamais vus ».
International
Engagement pour la planète
Ce mardi, le Parlement européen a voté par 610 voix « pour » et 38 voix « contre »,
l’accord de Paris, signé lors de la COP 21.
Les pays s’engagent à réduire leur pollution pour limiter le réchauffement de la planète.
La température moyenne ne devra pas dépasser + 1,5° C par rapport aux années 1900.
L’Europe est le 3e plus gros pollueur de la planète après la Chine et les États-Unis, qui ont déjà
accepté l’accord.
Au total, 62 pays se sont engagés.
Maintenant que l’Europe l’a aussi validé, il va pouvoir être mis en place.
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Société
« Besoin d’un toi »
En France 30 000 personnes, dont des enfants, dorment chaque nuit dans la rue.
Beaucoup de gens sont prêts à offrir leur aide mais ne savent pas comment faire.
Alors Pascal Pistone a cherché une idée pour les mettre en relation simplement.
Et ce Bordelais a trouvé : créer une application pour les téléphones avec internet, les tablettes…
appelée « Besoin d’un toi ».
Les personnes pourront y proposer un toit, bien sûr, mais aussi un café, un repas, de l’aide pour les
papiers administratifs, un cours de guitare…
Pour les SDF qui n’ont pas de téléphone avec internet, Pascal espère que les associations pourront
être des relais.
« Besoin d’un toi », gérée par des bénévoles, sera lancée mi-octobre.
National
Un plan pour sauver Alstom
Ce mardi, le gouvernement a pris des engagements pour sauver l’entreprise Alstom, à
Belfort.
L’Etat va commander 15 TGV.
Ces trains, prévus pour rouler jusqu’à 350 km/h rouleront sur des lignes Intercités, limitées à 200 km/h.
La SNCF va acheter 20 locomotives dépanneuses et 6 TGV pour le trajet Paris-Turin-Milan.
Alstom participera à l’effort avec 40 millions d’euros pour développer des projets sur l’usine.
Ce plan est critiqué par les politiques.
Ils disent que François Hollande agit parce qu’il y a la Présidentielle dans 6 mois.
D’autres se demandent comment l’État va payer ces trains ?
Sport
Presnel Kimpembe rejoint les grands
Le malheur des uns fait le bonheur des autres !
Eliaquima Malaga ne pourra pas participer aux matchs de qualification des Bleus pour le Mondial de
foot 2018, contre la Bulgarie et les Pays-bas.
Didier Deschamps a annoncé lundi qu’il était forfait à cause de sa blessure à la cuisse.
L’entraîneur a choisi, pour le remplacer, le jeune Parisien Presnel Kimpembe, 21 ans, qui jouait en
équipe Espoirs.
Depuis lundi, les Bleus se préparent à Clairefontaine, pour rencontrer la Bulgarie vendredi.
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Expressions des lecteurs
Lettres d’amour d’autrefois et d’aujourd’hui
Le 22 septembre, un article a été publié dans Vite Lu Adultes Âgés
sur l’histoire d’une lettre, datant de 1922.
Elle a été retrouvée cachée dans le faux plafond d’un hôtel, à Nice.
Voici une partie de cette lettre : « Mon amour aimé, viens me
secourir, je te le demande de tout mon cœur.
Je suis comme un corps sans âme parce que tu n'es pas là.
Ernest, viens vite, je t'attends et je t'aime.
Ta Toinette. Ta chère petite fiancée au cœur brisé qui t'appelle bien fort. »
L’hôtel a décidé d’enquêter pour découvrir qui étaient ces 2 amants.
En attendant d’en savoir plus, des lecteurs ont imaginé la réponse qu’aurait pu écrire « Ernest »
dans des versions de 1922 et de 2016 :
En 1922, Ernest répond à Toinette :
Ma bien aimée Toinette,
Dans le vent où ton parfum est encore présent, j’ai entendu l’appel au secours de ton cœur meurtri.
Et je reste désemparé devant tant de souffrance.
Mais mon cœur à moi déborde de tant d’amour pour toi, que je ne peux me résoudre à cette
situation…
Alors, ma bien aimée, attends-moi, je viens te secourir, ouvre tes bras que je me blottisse contre ton
cœur et t’entoure de tout l’amour que je te porte.
Ton Ernest qui t’aime.
En 2016 : Nenest répond à Toinette,
WESCH MEUF ! Ça ronfle ?
Dans l’air, ton odeur a dit un truc de OUF !
T’es sérieuse ? Ton cœur est DESTROY, mais j’y peux que dalle !
LOL ! J’te KIFF de dingue, ma Meuf t’es TROP FRAICHE…
Si tu t’la RACLES, je débarque !
À + dans l’bus ! MDR !
Nenest
Les « Toinettes » du service entretien et
le groupe Vite Lu de l’EHPAD Peterschmitt de Bonneville (74)
Fin de l’été
C'est la fin de l'été, les foins sont rentrés, nous ne souffrons plus de la canicule, nous avons eu très
chaud cet été mais, dans notre résidence, le personnel était à nos petits soins.
Nous sommes à la veille de l'automne, commence l'époque des vendanges et des brouillards
matinaux.
Petite anecdote : les sangliers ont détruit le terrain de football de notre commune qui ressemble
maintenant à un terrain de golf !
Impossible pour les enfants de jouer.
Mais avec la chasse, les sangliers vont se cacher et tout redeviendra comme avant leur escapade !
Résidence Jeanne Jugan, La Ville-aux-Dames (37)
Mardi 4 octobre 2016
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Expressions des lecteurs
L’école des enfants sages
À l'automne de ma vie, il m'arrive de songer
À ces petites choses qui ont peuplé mon passé
Et d'abord l’école, mes tout premiers cahiers
Sur lesquels on écrivait avec pleins et déliés.
Les plumes Sergent Major, trempées dans l'encrier,
Si tu en prenais trop, tu faisais un pâté
Les cartes de géo punaisées sur les murs
Et les leçons de sciences qui parlaient de nature.
Quand nous étions petits et que l'on était sage
La maîtresse nous donnait à chacun une image,
Mais si nous n’avions pas appris toutes nos leçons,
Nous avions alors droit à une bonne punition.
Dans les livres d'histoire recouverts de papier
On apprenait les rois, les reines, les chevaliers
Et quand arrivait l'heure de la récitation
Plus personne ne parlait, on n’entendait plus un son.
Les années ont passé, nous avons tous grandi
Pourtant, je me rappelle tous mes petits amis
Avec lesquels je jouais, des gamins de mon âge
Dans celle qui s’appelait l'école des enfants sages.
Jacques Bécousse, Résidence La Roselière, Blois (41)
Les vendanges
Aux vendanges
On coupe tous les raisins
Qu'il y en ait beaucoup ou moins
Car il en faut plus
Qu'une benne pleine
Que ce soit pour faire
Du bon vin
Ou tout simplement du jus de raisin
Car avant d'arriver dans nos verres
Ils doivent subir plusieurs
Opérations diverses.
Françoise Lassagne, GRETA Vivarais Provence, Aubenas (07)
Vous aussi, sans hésiter, envoyez-nous vos réactions aux articles,
vos textes ou poèmes pour cette page expression des lecteurs !
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